Goëllette Posté(e) 26 juillet Posté(e) 26 juillet Non, j'ai écrit que je suis en accord avec toi, sauf que l'immense majorité de ceux qui se revendiquent de l'éducation positive, que ce soit pour leurs élèves que pour leurs propres enfants, pratiquent en réalité une éducation laxiste. il y a 3 minutes, SepH a dit : Le cadre étant le pilier principal et compris et expliqué, il n'y a pas à palabrer et la sanction "tombe" directement. Et justement (il n'y a pas loin à aller, y compris sur ces forums, pour le constater), dès que tu parles de cadre, de sanction immédiate, tu as tous ces adeptes se revendiquant de l'éducation positive, qui te tombent dessus ! Je me souviens avoir rencontré ce type de "maman Montessori" (car ils se revendiquent également souvent aussi de Maria Montessori, qui doit s'en retourner dans sa tombe), hélas aussi prof d'école, ce qui ne nous fait pas de la pub, dans une résidence de vacances. Elle passait son temps à tout négocier avec sa fille d'environ 7 ans et son garçon de 5 ans, à voix haute bien sûr, même dans les endroits où les vacanciers souhaitaient avoir du calme (bonjour l'exemple et le respect). Les gamins faisaient forcément sans cesse des caprices en hurlant, et une multitude d'âneries, ayant pour conséquence, une fois sur deux, une catastrophe ou un accident (se vautrer, casser du matériel de la résidence ou des autres vacanciers,) en plus de créer des nuisances sonores et olfactives (le gamin avait pissé sur un palmier au bord de la piscine). Son mari n'intervenait jamais ou se faisait reprendre par sa femme.
SepH Posté(e) 26 juillet Posté(e) 26 juillet il y a 16 minutes, Goëllette a dit : Non, j'ai écrit que je suis en accord avec toi, sauf que l'immense majorité de ceux qui se revendiquent de l'éducation positive, que ce soit pour leurs élèves que pour leurs propres enfants, pratiquent en réalité une éducation laxiste. il y a 29 minutes, SepH a dit : Le cadre étant le pilier principal et compris et expliqué, il n'y a pas à palabrer et la sanction "tombe" directement. Et justement (il n'y a pas loin à aller, y compris sur ces forums, pour le constater), dès que tu parles de cadre, de sanction immédiate, tu as tous ces adeptes se revendiquant de l'éducation positive, qui te tombent dessus ! Ok. J'avais l'impression que tu opposais éducation positive et sanction (ce qui est différent de la punition).
SepH Posté(e) 26 juillet Posté(e) 26 juillet Pour celles et ceux que ça intéresse d'approfondir, en fouillant dans mes docs, j'ai retrouvé les références sur lesquelles se sont appuyées nos formatrices. Il s'agit des travaux de Jane Nelsen La discipline positive dans la classe | Les éditions du Toucan Et ici les pages ici peuvent permettre d'avoir des pistes plus précises sans avoir à acheter de livre : LA DISCIPLINE POSITIVE Résumé et avis - Jane Nelsen 1
Mercure732 Posté(e) 26 juillet Posté(e) 26 juillet Le 25/07/2025 à 14:57, mumu043 a dit : Mais concrètement ... que faire quand par exemple, un élève grimpe systématiquement, à chaque récréation, à un endroit interdit (grilles, murets) ? Quelle est la "réparation" ? Il n'y a pas forcément de réparation, s'il n'est pas capable de rester en sécurité dans la cour, il peut faire sa récréation au calme dans une autre classe... S'il s'engage à respecter les règles, il pourra y retourner. S'il s'agit d'un handicap qui rend son comportement incontrôlable sur le court terme, à moins d'être extrêmement peu de classes dans l'école, il est toujours possible d'avoir un adulte qui surveille cet enfant exclusivement.
Goëllette Posté(e) mardi à 11:47 Posté(e) mardi à 11:47 Le 26/07/2025 à 13:34, SepH a dit : Ok. J'avais l'impression que tu opposais éducation positive et sanction (ce qui est différent de la punition). Non non, juste ce que beaucoup interprètent de l'éducation positive, c'est-à-dire une absence de cadre et de sanctions, que des explications et des compromis.
Anonyme Posté(e) il y a 22 heures Posté(e) il y a 22 heures Le débat est très intéressant et constructif. On ne tombe pas du tout dans la caricature. Pour bien comprendre tous les arguments en présence, je vais lire le résumé proposé précédemment, voire le bouquin de la discipline positive. Il n'y a pas longtemps, j'ai lu le bouquin de Caroline Goldman qui préconise que l'enfant soit isolé dans un endroit quand l'action de ce dernier va à l'encontre d'une règle. Ceci concerne l'éducation au sein de la famille qui peut aussi être mis en place à l'école Comme Goëlette, je pense que le cadre est important, mais parfois même le cadre posé ne suffit pas à fixer des limites à certains enfants. Cette année, j'avais un élève en CM2 pas plus perturbateur que d'autres. Ses parents utilisent l'éducation positive. Eh bien, cet élève est très malin pour ne jamais franchir la ligne rouge, mais suffisamment pour y surfer : petits sourires en coin, lever la main pour poser une question ou faire une remarque qui fait rire les autres, se lever sans autorisation, etc, etc. Il connait très bien les règles. Il contestait mes décisions toujours par un "Oui, mais...". Il a fini par me faire un doigt d'honneur et des oreilles de lapin dans mon dos ! Merci à des élèves témoins de la scène qui sont venus me le rapporter. Il avait franchi plus que la limite. Cette fois-ci, il ne pouvait plus se plaindre de moi à ses parents parce que , oui, c'était moi qui le rendait angoissé et stressé de venir dans la classe le jour où j'y étais. Je ne faisais que poser le cadre. La sanction fut de m'écrire une lettre d'excuse et une réparation en lien avec l'école. Pendant un mois, il était agréable et "chasser le naturel, il revient au galop", il a recommencé au bout de ce mois. Pourtant dans cette classe, les règles ont été élaborées avec les élèves. Il y a un conseil de coopération. Franchement, par cet exemple d'élève et d'autres dans cette classe, je n'en ai pas vu le bénéfice. Pour résumer, je suis d'accord pour dire que l'échelle des couleurs n'est pas pertinent surtout en cycle 3, que les sanctions ne sont pas l'idéal non plus, que poser un cadre ferme est pertinent. Discuter trop avec un élève ne porte pas toujours ses fruits et que parfois dire "C'est comme ça et puis c'est tout" conclut la situation. Même les adultes se comportent comme les enfants. Ils sont capables de faire des choix et connaissent les règles qui régissent la vie en communauté. Et pourtant, combien d'incivilités du quotidien ne les remettent pas en questions? C'est triste à dire mais seule la contravention les stoppe. Une personne lambda qui leur démontre avec bienveillance que leur action n'est pas bonne se fait la plupart du temps invectivée et il n'y a pas de discussion constructive car une personne autrice d'une incivilité sait qu'elle a tort. Il n'y a pas de solution miracle sinon ça se saurait.
Goëllette Posté(e) il y a 4 heures Posté(e) il y a 4 heures Il y a 17 heures, Invité Anonyme a dit : Il n'y a pas longtemps, j'ai lu le bouquin de Caroline Goldman qui préconise que l'enfant soit isolé dans un endroit quand l'action de ce dernier va à l'encontre d'une règle. Ceci concerne l'éducation au sein de la famille qui peut aussi être mis en place à l'école Je n'ai pas lu ses livres, juste des critiques négatives au travers desquelles j'ai l'impression que ce qu'elle dit est une évidence. Mais ceux qui préconisent la pseudo éducation pédagogique, y compris les parents en échec total, diabolisent ses propos. En parlant d'éducation pseudo positive, j'ai lu sur les réseaux sociaux que certains parent en étaient à mettre une laisse à leurs enfants dans la rue, pour ne pas qu'ils s'échappent...🤔
nonau Posté(e) il y a 4 heures Posté(e) il y a 4 heures "Avertissement comportement" (comme au collège). Quand ce genre d'avertissement tombe, l'élève est puni de toute sortie scolaire non obligatoire et notamment celle de fin d'année... Quand il voit ses camarades partir 3 jours en classe verte sans lui, ça fait réfléchir... 1
Goëllette Posté(e) il y a 2 heures Posté(e) il y a 2 heures Il y a 2 heures, nonau a dit : "Avertissement comportement" (comme au collège). Quand ce genre d'avertissement tombe, l'élève est puni de toute sortie scolaire non obligatoire et notamment celle de fin d'année... Quand il voit ses camarades partir 3 jours en classe verte sans lui, ça fait réfléchir... Au collège, c'est peut-être possible, mais je doute que ça le soit en primaire. Par contre, en éducation prioritaire renforcée, on utilise souvent un règlement général de l'école, applicable partout, y compris dans les classes, qui n'est pas remis en cause chaque année donc qui suit les élèves sur l'ensemble de leur scolarité dans l'école, avec un système de permis à points. Chaque élève sait la sanction qui tombe lorsqu'il enfreint un point du règlement. Si son permis n'est pas complet à la fin de la semaine, il n'a plus accès à tout un tas de choses sympas. Et quand il n'a plus de points, il perd tous les avantages. Les parents signent l'état du permis à point chaque fin de semaine. Du coup, ça incite les élèves à ne pas perdre de points et sa mère en valeur ceux qui sont respectueux du règlement.
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