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Posté(e)
Le 23/08/2025 à 22:16, sanap4 a dit :

 

Nous avons des tablettes à l'école. Je pense pouvoir l'utiliser pour la production d'écrit, ou pour répondre à des questions en littérature par exemple. Ca, pas de souci. Mon plus gros point d'interrogation reste la grammaire.

 

 

 

 

Pour la grammaire, il faut trouver des fiches d'exercices ce1 sur des blogs et fonctionner avec des crayons de couleur ou des QCM

 

Par contre il n'est pas trop tôt pour faire un bilan ergo et commencer à s'adapter à l'outil informatique. J'ai déjà eu un élève en CP avec ordinateur et souris scan (troubles moteurs, neurovisuels et TSA). 

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il y a 34 minutes, ratatouille a dit :

En te lisant, j'ai pensé "Quelle charge de travail ! ". A quel moment dépasse-t-on le cadre de ce qui relève de nos attributions ? 

Comment peut-on encore tenir dans ces conditions, sans y laisser sa santé ? 

En effet, l'enseignant est chargé de différencier, on est bien d'accord. Nous le faisons quotidiennement, c'est notre travail. 

Mais dans ce cas (ne pas écrire du tout en CE1), je pencherais pour un handicap qui nécessite l'intervention de professionnels spécialisés notifiés. On n'est plus dans une adaptation classique mais bien dans une compensation à mettre en place sur le long terme afin que l'élève devienne autonome dans ses apprentissages. Chacun son métier. 

S'il n'y a pas de volonté des membres de  l'ESS dans ce sens, c'est peut-être qu'une orientation est prévue avant le collège... 

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Mon petit bouchon n'a pas à subir les conséquences d'une institution parfois, (souvent ?) défaillante. Je vais donc tout faire pour le faire avancer, avec les moyens du bord. Mais oui, ça va être lourd. Surtout que ce n'est pas le seul, comme dans toutes les classes maintenant.

Par contre, plusieurs d'entre vous parlent d'élèves accompagnés par l'outil informatique dès le CP ou le CE1. Je change d'enseignant référent à la rentrée. Déjà, je vais voir si la nouvelle notif MDPH est tombée (ESS en juin) et avec quel quotat d'accompagnement. Puis, je vais relancer très vite l'enseignant référent pour demander une tablette. Je verrai bien si mon petit bonhomme y adhère ou pas, ou si c'est une charge de plus pour lui. J'espère juste que le papa va suivre.

Posté(e)
Le 25/08/2025 à 14:06, ratatouille a dit :

En te lisant, j'ai pensé "Quelle charge de travail ! ". A quel moment dépasse-t-on le cadre de ce qui relève de nos attributions ? Et si ce n'est plus un, mais trois élèves à besoins particuliers, est-ce encore à l'enseignant, uniquement, de compenser ? A quel moment peut-on considérer que cela suffit, et que l'institution devrait prendre ses responsabilités ? Jusqu'où donner de son temps, de son énergie ? Comment peut-on encore tenir dans ces conditions, sans y laisser sa santé ? 

en effet... je suis d'accord avec ton questionnement.

Je trouve que c'est une violence énorme de faire vivre ça aux enfants avant tout : à ceux qui ne sont pas pris en charge de manière réellement adaptée (parce que leur handicap nécessiterait une prise en charge par un "vrai professionnel" -nous sommes des professionnels de l'éducation, pas du médical ou du paramédical-) mais aussi aux élèves de la même classe qui au mieux perdent du temps d'attention de leur enseignant (accaparé par les élèves à besoins trop particuliers) au pire subissent des conditions de travail très dégradées (élèves qui hurlent toute la journée, ou qui les frappent voire les 2, et empêchent clairement une scolarité sereine).

et c'est malheureusement également très violent pour nous, enseignants.

Je l'ai (mal) vécu, et ai été très éprouvée par ces années scolaires là (beaucoup beaucoup d'énergie dépensée en classe, en réunions et en recherches/adaptation, temps de travail indécent + énormément de stress (crainte d'un accident plus grave, inquiétude pour les uns et les autres, culpabiblité etc...)

En double niveau cp ce1 quand quasiment aucun élève n'est autonome, avec plusieurs élèves à très gros besoins (plus minimum 3 inclusions ulis plusieurs fois dans la journée), je ris en entendant dire qu'il faut passer par l'oral ! (je ne vois comment le faire dans mes conditions de travail, seule adulte dans la classe, aucun adulte dispo dans notre petite école (chaque enseignant est dans sa classe) et pas du tout de matériel informatique disponible (un seul vieil ordinateur tour, pas relié à internet -wifi ne fonctionne pas car murs trop épais et box trop loin; pas de 2e port éthernet dans la classe))

Je suis d'accord aussi que les enfants n'ont pas à subir les carences de l'institution, mais est-ce à nous de tenter (je pense réellement et malheureusement que cela est impossible) d'y palier en y laissant notre santé (mentale et physique)? - et pour le même salaire qu'avec une classe pure sans inclusions par ex?-

et désolée pour la question d'origine, j'espérais trouver une solution, mais n'en ai pas à proposer de vraiment "pratique".

  • J'adhère 1
Posté(e)

Une fois que tu as l'emploi du temps de l'AESH, tu mets un max d'écrit en sa présence. Après il faut absolument éviter qu'elle soit là une journée complète. 3 fois 3 heures le matin semble le plus intéressant. Je pratique beaucoup la dictée à l'adulte avec les dysléxiques ++ lors des évals. Ca prend du temps mais ça les aide et ça ne demande pas beaucoup de temps de préparation: ton élève pourrait préparer les réponses à l'oral en autonomie et quand tu viens à son bureau, il te dicte les réponses (texte à trou). Et les élèves qui finissent en deux secondes seront ravis d'écrire pour leur copain. 

Posté(e)
Il y a 5 heures, juliette94 a dit :

Après il faut absolument éviter qu'elle soit là une journée complète. 3 fois 3 heures le matin semble le plus intéressant. 

Dans mon département, il y a encore des AESHi pour les TSA. Tous les TSA sont différents, ils n'ont pas tous besoin de la même aide, parfois peu suffit. Mais pas pour mon petit bouchon : troubles autistiques importants, TDAH, problèmes moteurs.... S'il a une AESHi, je prendrai sans rien dire, pour lui, pour ne pas hypothéquer ses chances de réussite. Ce ne sera sûrement pas pour cette année, mais peut-être l'année prochaine.

 Sinon avec le TSA il est incapable de préparer quoi que ce soit seul, il n'a pas d'autonomie dans le travail. Je l'ai eu un an et je sais ce qu'il peut et ne peut pas faire seul. Mais grâce aux pistes évoquées plus haut, je vais tenter des choses, en essayant de ne pas m'y épuiser comme le dit si bien loumaro. Parce qu'il n'est pas le seul à avoir des gros besoins d'accompagnement, mais on est tous.tes dans ce cas. Et qu'en plus j'ai la direction, et son lot de prise de tête en tout genre. Mais comme d'habitude, comme tout le monde, je ferai mon max pour aider mes loulous au mieux.

Heureusement qu'il y a les collègues et ce genre de forum pour chercher des solutions, ça aide bien. Merci à vous.

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