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Posté(e)

Bonjour à toustes 👋

Je propose, avant d'entrer dans le vif du sujet, que nous nous mettions d'emblée d'accord sur le fait qu'en dépit de toute notre bonne volonté, nul n'est infaillible, et que c'est normal. Baissons les boucliers, c'est en paix que j'aimerai ouvrir la discussion autour de ce sujet. Je fais le voeux d'une discussion paisible et respectueuse sur le sujet, comme si nous étions tous en cercle 👥

 

Le vif du sujet : la bienveillance à l'école. Voire même, agir avec bienveillance à l'école, en tant que professionnels.

Je me lance. C'est une thématique importante pour moi, tant sur le plan personnel que professionnel, mais c'est surtout confrontée à l'école que j'ai eu à y réfléchir. Je suis dans le métier depuis 10 petites années. En début de carrière, je voulais bien faire, mais j'étais vite dépassée par les remarques insolentes et les comportements agressifs de certains élèves de cycle 3. Je criais, je faisais des remarques désobligeantes, des réponses acerbes et tranchantes pour faire taire les perturbateurs, j'excluais beaucoup, etc. Le coeur y était, mais pas les actes. Autant dire que c'est un cercle vicieux, on s'en rend compte assez vite quand on a la chance de travailler avec des collègues compétents et centrés sur les enfants. J'ai appris énormément à leur contact, à celui des collègues des dispositifs Ulis, et au contact de partenaires (rased et éducateurs spécialisés tout particulièrement).

J'ai été affectée une grande partie de ma courte carrière dans des écoles REP+ et j'ai déchanté en les quittant. On dirait parfois que la recherche de bienveillance est inversement proportionnelle à la complexité de l'école. Avez-vous déjà ressenti ça en expérimentant différentes écoles ? 

Il m'est très difficile d'aborder le sujet en réel, il y a un déni énorme autour, notamment, des violences éducatives ordinaires. Je ne dois pas être la seule à avoir été confrontée à ça ? Les personnes avec qui j'ai pu évoquer le sujet ont eu des réactions soit d'évitement, de minimisation, voire se sont carrément moquées de moi (pouffer "La bienveillance" en levant les yeux au ciel 😶). Dans le cas qui me concerne aujourd'hui j'ai choisi lâchement de laisser tomber et de faire le mouvement dans l'espoir de tomber à nouveau dans une école plus alignée avec mes valeurs. Pas l'énergie de me battre. Je me sens juste frappée d'un éclair de lucidité : certains collègues n'ont pas encore réalisé que s'ils sont contractuellement là pour enseigner, dans les faits ils seront aussi une figure marquante de la scolarité de chaque enfant rencontré sur leur chemin, pour le meilleur et pour le pire, en dépit de tout.

 

Petit moment de fierté sinon, il y a eu un document en début d'année civile, émis par des pédiatres entre autres et à l'intention des professionnels de la petite enfance. Ça parle de bienveillance, ça donne des recommandations que j'ai toujours vues appliquées, sinon recherchées, dans les équipes des REP+ où j'ai eu la chance d'enseigner précédemment (et qui, je le sais par expérience, donnent des résultats très positifs avec les publics très sensibles). Je me suis sentie validée, voilà. Ça change des haussements de sourcils et des silences réprobateurs. 

 

Qui d'autre est intéressé pour discuter ?

 

 

 

 

  • J'adhère 1
Posté(e)

J'ai un peu de mal avec les discours prônant la bienveillance des enseignants, même s'il est évident qu'elle est essentielle dans le cadre scolaire.

Le fait est que dans le contexte d'une profession méprisée et mal rémunérée, dans un contexte de classes ingérables, d'élèves insolents et de parents agressifs, dans un contexte d'inclusion sans moyens et de pas de vagues, cette notion de bienveillance n'est pas la première de mes préoccupations...

Commençons par instaurer la bienveillance envers les enseignants.

  • J'adhère 1
Posté(e) (modifié)

Effectivement on en prend plein la figure dans ce métier et c'est épuisant. Sur tous les plans : gestion de classe, relations avec les familles, radio trottoir, hiérarchie, pas de vaguisme, médiatisation malsaine dans la presse, parfois même des agressions ou du harcèlement entre collègues. Cet aspect-là est peu reluisant, et je n'ai pas de prises dessus.

Je ne vois pas d'issue à ce problème, car on ne peut pas contrôler ce que pensent, ressentent et font les autres. 

J'entends que cela puisse laisser un goût d'amertume et distancer même les plus motivés. J'ai l'impression que c'est le mot "bienveillance" qui crispe, plus encore que ce qu'il pourrait signifier. Ça sonne bizarrement aux oreilles, tu ne trouves pas ? Et au fait, qu'est-ce que ça veut dire pour toi, la bienveillance ? Car on utilise le même mot mais qui sait si on n'entend pas deux idées différentes. Est-ce que tu voudrais me partager comment tu l'entends ? Ça pourrait aussi m'aider à mieux comprendre pourquoi c'est à ce point un rebutoir. 

 

À titre personnel, je choisis d'agir en "bienveillance" dans tous les aspects de ma vie, disons "avec de bonnes intentions envers autrui (?)", pas seulement au travail. Mais ça ne veut pas dire que je me laisse marcher sur les pieds, je peux envoyer sèchement bouler les personnes lorsque je me sens méprisée, agressée ou humiliée, j'ai des émotions comme tout le monde (même en pire j'ai l'impression, c'est franchement dur au quotidien 😔). Et je suis humaine, il m'arrive de tourner le dos définitivement quand je ne me sens pas respectée, de pester, de ruminer... 

Quand je choisis d'agir avec bienveillance, ça veut simplement dire pour moi que j'essaie, tant que mon énergie le permet, de partir du principe que chacun fait ce qu'il peut. Que chacun prend ce qu'il considère être les meilleures décisions pour lui à l'instant où il les prend. Que chacun est humain et a des émotions, que même si elles se manifestent, elles ne sont pas forcément dirigées contre moi (elles sont parfois un appel à l'aide), et que j'ai le pouvoir de choisir ma réaction, tout en sachant que ma réaction va potentiellement influencer la partie en positif ou en négatif. J'ai conscience du fait que les enfants sont beaucoup plus vulnérables que nous adultes, et en tant qu'adulte je me sens investie du devoir d'être une figure sécurisante, ce qui est plus important à mes yeux que mes blessures personnelles, mais c'est là une posture et une sensibilité tout à fait personnelles qui me font le transposer au travail. 

Ceci dit là où je bloque, c'est sur les violences éducatives ordinaires. On est informé, il y a maintenant un cadre légal autour de ce type de violences, mais non seulement elles continuent d'exister, mais en plus on dirait que c'est tabou d'en parler, en tout cas dans ma nouvelle école 🤔

 

Modifié par Blagjackette
J'avais d'autres questions et précisions à apporter.
Posté(e)
Il y a 3 heures, Blagjackette a dit :

On est informé

Ah non, personnellement, je n'ai jamais reçu la moindre info concernant le sujet. Je sais bien que nul n'est censé ignorer la loi, mais je considère que notre hiérarchie devrait nous former là-dessus. Or, de mon point de vue, on est complètement livrés à nous-mêmes concernant le sujet.

Il y a 3 heures, Blagjackette a dit :

mais non seulement elles continuent d'exister

Je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'il faut bannir toute forme de violence. Cependant, débattre sur le sujet demande forcément à les définir précisément, à en faire une liste. Or c'est impossible de lister chaque comportement humain puisque la diversité des situations est infinie. Ce que tu vas considérer comme une violence éducative peut ne pas en être pour quelqu'un d'autre. Moi-même, je trouve inconcevable et révoltant d'infliger des punition sans rapport avec l'acte (copier des lignes, priver de récréation,...). Pourtant des collègues continue de pratiquer ça justement parce qu'ils trouvent cela non violent. D'un autre côté, je trouve acceptable de pousser une "gueulante", courte, mesurée, contre un élève objectivement insupportable, alors que d'autres vont tout faire pour ne pas exprimer la moindre émotion négative quitte à se faire marcher sur les pieds, et à en trembler et à pleurer après la classe, parce qu'ils trouvent violent de demander de manière ferme à un élève le même respect qu'on lui témoigne au quotidien.

La difficulté de discuter du sujet vient peut-être du fait que celui-ci est mal défini.

Ceci étant dit, rabaisser, humilier, exclure, harceler, frapper,... c'est non, mais ça me semble une évidence, non?     

Posté(e) (modifié)

Un grand merci, Blagjackette, pour ce sujet passionnant, et désolé pour le pavé indigeste de celui qui s'écoute écrire. :)

Peut-être que le mot bienveillance pose problème parce qu’il a plusieurs sens et qu’il résonne différemment en chacun de nous. À la fois sentiment, au sens premier : est bienveillant celui qui est favorable à. Il est aussi devenu, avec le temps, une méthode pour élever ses enfants (l’éducation bienveillante), une pédagogie et un slogan politique (l’école de la bienveillance). Slogan, pour ma part, que je trouve assez creux. Pourquoi pas l’école de l’amour, l’école de la joie ou l’école du bien vivre ensemble ? Bienveillant est un mot qu’on retrouve un peu à toutes les sauces, mal défini, qui se transforme parfois en injonction sociale, car forcément positif. Il faut être bienveillant ! Pourquoi ? Parce qu’être bienveillant, c’est bien !

À première vue, on ne peut être que d’accord, surtout si on l’entend au sens d’un sentiment : être favorable à. Comment être contre le fait de valoriser, d’encourager ou de respecter le rythme de chacun de nos élèves ? Pourtant, quand on creuse, différents problèmes peuvent apparaître. De bons sentiments font-ils une bonne instruction, voire une bonne éducation ? On peut faire du mal par amour ; peut-on faire du mal par bienveillance ? Éprouver un sentiment noble ne suffit pas pour bien faire. Si, paradoxalement, son contraire (la malveillance) est forcément une nuisance, la bienveillance n’est pas toujours positive. Un peu comme l’amour : son contraire, la haine, n’apporte que de la douleur, mais l’amour, lui, n’est pas toujours l’assurance de la joie et du plaisir. La bienveillance est une aide pour bien enseigner, mais elle n’est pas la condition d’un bon enseignement. Instruire, éduquer, c’est aussi parfois contraindre, imposer, forcer à. C’est l’une des grandes difficultés de notre métier : être favorable à, tout en devant rectifier, sanctionner, imposer pour viser le bien. Concilier les deux est un art difficile.

Un des problèmes que nous rencontrons aussi, c’est : comment être bienveillant face à quelqu’un qui ne l’est pas ? Que faire face à cet élève qui tape, qui refuse ? Jusqu’où doit s’exercer notre contrainte ? Jusqu’où doit s’exercer notre compréhension ? Chaque élève est différent, chaque caractère d’enseignant l’est aussi. Il ne suffit pas de décréter la bienveillance pour qu’elle apparaisse comme par magie. Un sentiment ne se prouve pas, il s’éprouve. Pour moi, une bonne formation devrait prendre en compte cet aspect : que faire quand vous ne ressentez plus de bienveillance face à un élève lors d’une situation critique ? Quelle stratégie employer pour ne pas tomber dans la violence à notre tour ? Comment faire pour ne pas subir et devenir un punching-ball au nom de la bienveillance ?

Autre problème : notre classe est composée d’une multitude d’êtres humains. La bienveillance à l’égard d’un élève peut nuire aux autres. Lorsqu’un enseignant se montre particulièrement attentif ou indulgent envers un élève, les autres peuvent percevoir cette attitude comme une forme de favoritisme. Ce sentiment d’injustice peut altérer la cohésion du groupe et affaiblir la confiance des élèves dans l’impartialité du maître ou de la maîtresse. De plus, une bienveillance excessive peut conduire à abaisser les exigences scolaires envers l’élève concerné, au détriment de l’exigence collective. Par ailleurs, en concentrant son attention sur quelques élèves, le professeur risque de négliger les besoins du reste de la classe, créant une inégalité de traitement contraire à l’esprit même de la bienveillance. Ce sont des difficultés qui peuvent être surmontés mais qu'il faut prendre en compte.

Que l’on s’entende bien : ce n’est pas la bienveillance que je critique, mais simplement le fait qu’elle ne se suffit pas à elle-même, et que notre métier est bien plus complexe que certains slogans ou certaines injonctions ministérielles. Cela reste un sentiment noble que vous avez bien raison Blagjackette de cultiver. C'est tout à votre honneur. La bienveillance devient un slogan creux lorsqu’elle est brandie comme une injonction venue d’en haut, surtout par des personnes qui ne connaissent pas la réalité du terrain. Il est facile de prôner la bienveillance depuis un bureau, mais beaucoup plus difficile de la faire vivre au quotidien face à la complexité d’une classe, aux tensions, aux différences de niveau, aux élèves en souffrance ou en rébellion. La bienveillance imposée d’en dehors de l’école ressemble parfois à une formule magique censée tout résoudre, alors qu’elle peut, en pratique, devenir un poids supplémentaire pour les enseignants, sommés d’être toujours calmes, patients et compréhensifs, même lorsque la situation l’exige autrement. C'est peut être une des raisons qui font que vos collègues lèvent les yeux aux ciel lorsque vous leur parlez de bienveillance. 

 
 
 
Modifié par Melendil
Posté(e)

Wouaouh, c'est dense. La thématique s'avère encore plus complexe et sensible que je l'imaginais avant de démarrer ce fil. Un grand merci à vous de partager vos idées ici.
 

Il y a 6 heures, Eren Jäger a dit :

Je sais bien que nul n'est censé ignorer la loi, mais je considère que notre hiérarchie devrait nous former là-dessus. Or, de mon point de vue, on est complètement livrés à nous-mêmes concernant le sujet.


Je partage complètement ce point de vue. 


Pour info, la loi dont il s'agit est la suivante :

Loi du 10 juillet 2019 sur l'interdiction des violences éducatives ordinaires (plus populairement connue sous le nom de loi anti-fessées) : la France s'aligne sur la Suède (premier pays à les interdire dans les années 70 je crois, ou 80) et l'Allemagne (10ème pays, en l'an 2000), s'inscrivant dans le cadre de la convention internationale des droits de l'enfant. Peu de précisions dans cette loi, mais pour la citer : 


Article 1
« L'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques. »

Article 2 (il apporte un ajout sur un autre texte, l'article L. 421-14 concernant les assistants maternels que voici : Tout assistant maternel agréé doit suivre une formation dont les modalités de mise en oeuvre par le département, la durée, le contenu et les conditions de validation sont définis par décret.
Une initiation aux gestes de secourisme, à la prévention des violences éducatives ordinaires ainsi qu'aux spécificités de l'organisation de l'accueil collectif des mineurs est obligatoire pour exercer la profession d'assistant maternel.
(...)

Article 3 
Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2019, un rapport présentant un état des lieux des violences éducatives en France et évaluant les besoins et moyens nécessaires au renforcement de la politique de sensibilisation, d'accompagnement et de soutien à la parentalité à destination des parents ainsi que de formation des professionnels concernés.
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.


Je n'ai en effet jamais vu la couleur de ces formations, en tout cas à l'adresse des enseignants. Considèrent-ils que nos interactions avec les élèves n'ont aucune portée éducative ? Pourtant, au-delà du fait qu'on passe de nombreuses heures ensemble, vu qu'on est sommés de sensibiliser nos élèves à toutes sortes de sujets de société, la dimension éducative est inéluctable.


 

Il y a 6 heures, Eren Jäger a dit :

débattre sur le sujet demande forcément à les définir précisément, à en faire une liste


Et si l'on prenait pour point de départ celles d'organismes qui ont commencé à creuser la question ? Il y en a plusieurs, je propose les 1000 premiers jours, ça recoupe d'ailleurs les "évidences" (évidentes pour nous, mais pas universelles) que tu évoques en fin de message. Voici l'extrait de l'article qui en parle : 
https://www.1000-premiers-jours.fr/fr/les-violences-educatives

"Que sont les violences éducatives ordinaires ?
Quand un parent a des mots ou des gestes brutaux ou violents envers son enfant, on parle de violences éducatives ordinaires. « Educatives » car les adultes pensent qu'elles éduquent les enfants et « ordinaires » parce qu’elles sont très fréquentes et parfois considérées comme normales. Elles peuvent être psychologiques et/ou physiques.
Les violences psychologiques
C’est crier, injurier, se moquer, rabaisser, faire peur, menacer, culpabiliser son enfant. C’est aussi ne pas répondre à ses besoins fondamentaux d’affection, de soins, de protection, ou l’exposer à des disputes familiales.
Certains mots peuvent faire très mal : « Tu es nul, tu es incapable », « tu n’es pas gentil » ou « je vais te laisser ici »... Ils peuvent avoir des conséquences sur la confiance en soi, les relations avec les autres, la scolarité…
Les violences physiques
C’est pincer, gifler, donner une fessée, un coup de pied, frapper, secouer, tirer les cheveux, les oreilles…"



Les 1000 premiers jours s'adressent essentiellement aux parents. Si l'on transposait cette proposition de liste à l'école, ça donnerait quoi ? 

 

 

Il y a 6 heures, Melendil a dit :

se transforme parfois en injonction sociale, car forcément positif. Il faut être bienveillant ! Pourquoi ? Parce qu’être bienveillant, c’est bien !


🤣 💯

Je comprends ce que tu veux dire et c'est absurde en effet. Du même niveau que :
"Il paraît qu't'as des propos intolérables où y a pas d'tolérance !" (La classe américaine pour la ref).

                        
 

Il y a 6 heures, Melendil a dit :

Instruire, éduquer, c’est aussi parfois contraindre, imposer, forcer à. C’est l’une des grandes difficultés de notre métier : être favorable à, tout en devant rectifier, sanctionner, imposer pour viser le bien. Concilier les deux est un art difficile.


Est-ce manquer de bienveillance que de contraindre, imposer le travail scolaire (par exemple) ? Ou est-ce la manière de le faire ? Ou encore, ne serait-ce pas manquer de bienveillance que de fuir ces éventualités ?

Le risque est donc de tomber dans le laxisme, par peur de sortir du champ de la bienveillance. Comment pourrait-on baliser le terrain professionnel, en faveur d'une posture bienveillante qui soit réaliste ? 

Il y a 6 heures, Melendil a dit :

comment être bienveillant face à quelqu’un qui ne l’est pas ? Que faire face à cet élève qui tape, qui refuse ? Jusqu’où doit s’exercer notre contrainte ? Jusqu’où doit s’exercer notre compréhension ? Chaque élève est différent, chaque caractère d’enseignant l’est aussi.



Je réalise que la participation d'éducateurs spécialisés exerçant en ITEP serait précieuse à ces échanges. 

Il y a 6 heures, Melendil a dit :

Il ne suffit pas de décréter la bienveillance pour qu’elle apparaisse comme par magie.

💯

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