André Jorge Posté(e) 24 novembre Posté(e) 24 novembre Un article clair et sans langue de bois sur l'inclusion scolaire systématique et sans moyens. La conclusion de cet extrait mériterait d'être relayée dans les médias, d'autant plus que la situation n'est pas spécifique à l'Eure : Citation Comme ils le rappellent souvent, les syndicats ne sont pas contre l’inclusion. Ils sont même plutôt pour. Mais ils dénoncent « l’inclusion systématique, qui cause des détresses ». « Dans l’Eure, 400 élèves sont sur liste d’attente pour entrer dans une structure spécialisée. On a 400 élèves en très grand danger et des personnels pas aptes à s’occuper d’eux », insiste Laurent Baussier, secrétaire départemental de FO pour la partie second degré. Faute de places dans les structures en question, ces élèves se retrouvent dans le système scolaire »classique ». « L’État s’accommode de la situation dans laquelle des enfants fragiles sont accueillis dans des établissements qui ne leur vont pas du tout, déplore le représentant syndical. Il faut qu’ils soient accueillis par des professionnels. » « On a 400 élèves en très grand danger » : dans l'Eure, FO alerte sur l'inclusion scolaire systématique 4
borneo Posté(e) 24 novembre Posté(e) 24 novembre Merci pour cet article. On a 400 élèves en danger. Et combien d'autres, non handicapés, qui souffrent de ces inclusions incontrôlables ? Les mentalités ont bien changé. Les enseignants osent enfin se plaindre de ces situations. Il y a 20 ans, si tu ne disais pas qu'accueillir dans ta classe un élève lourdement handicapé était formidable, tu étais une mauvaise maîtresse. 1 1 5
Blagjackette Posté(e) 24 novembre Posté(e) 24 novembre (modifié) C'est une triste réalité. Et pourtant, je suis très ouverte au niveau de mes pratiques, j'ai été mise dans le bain inclusif dès le début de ma carrière (ulis et itep) et je n'ai pas froid aux yeux. Sauf le jour où j'ai vu passer un enfant en attente d'ime (un parmi d'autres, mais celui-ci en particulier) : la collègue ulis répartissait tous les autres élèves dans leurs classes de référence pour pouvoir l'accueillir 1h par jour. Pendant une heure, la maman, la collègue et l'aesh suivaient l'enfant de 12 ans dans les couloirs et dans la cour, avec un ballon, et passaient faire du lien dans les classes (quand il ne se mettait pas à pousser des cris en bloquant sur le TBI). Et là j'ai pensé que ce n'était pas notre rôle. L'accueillir une heure à l'école pour faire du lien avec les autres enfants, oui, mais encadré par un éduc et un soignant. Pas par une enseignante qui doit lâcher tous les autres élèves pour faire du médico-éducatif en milieu scolaire. Et pendant ce temps on avait des élèves notifiés MDPH en attente d'une place Ulis, place prise par un enfant en attente d'une place en IME. Cherchez l'erreur. Ou bien cherchez ce qui va bien, ça ira plus vite. Edit : et je précise que la collègue Ulis faisait un travail remarquable, ce n'est pas d'elle dont il est question, mais bien du système. Modifié 24 novembre par Blagjackette 2
FemmeDeRochas Posté(e) 24 novembre Posté(e) 24 novembre PES , j’ai vu une famille portugaise venue vivre en France car on s’occuperait mieux des enfants handicapés. Elle avait un grand autiste, non verbal, de 7 ans. Chaque matin, la famille déposait l’enfant et partait. Incapable de s’asseoir, il ne faisait que courir partout, lancer des objets et taper 😢. Au début, les AESH se relayaient deux par deux avec lui dans la cour. Puis elles se sont révoltées, disant qu’elles n’étaient pas là pour ça et qu’elles délaissaient les enfants dont elles avaient la charge. Ki c’est ki a alors passé ses journées à tourner dans la cour avec lui, qu’il pleuve ou vente ? Ben la directrice 🤪! Reléguant le travail de direction aux soirées et week-ends. Elle a fini en burn out. Une équipe de je ne sais où est venue observer, est repartie…. Seule une PE d’origine portugaise arrivait à discuter avec la famille Une solution a été trouvée seulement après plusieurs mois 😒 1 5
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