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Les programmes scolaires depuis Jules Ferry


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Posté(e)
il y a une heure, Eren Jäger a dit :

Alors je ne pense pas que ça soit de la fluence.

En effet je pense que c'était juste pour nous évaluer... Il y avait le nombre de mots. Mais dans mes souvenirs, c'était ponctuel, et à la fin de tout un travail de compréhension (c'était Gulliver et les lilliputiens 😁).

Posté(e)

Encore une fois il ne faut pas confondre  ce qui est dans les programmes et leur mauvaise déclinaison ou compréhension (justement !)  dans certaines pratiques ou par certains PE. Je n'ai jamais  entendu  être  prescrit qu'il ne fallait faire que de la fluence, ni que c'était cela lire: lire vite ou juste encoder.

Pour les 20 mots/ minute c'est pour les CP et je ne sais pas où tu enseignes mais selon les endroits c'est quand même loin d'être rare...Tu restes sur l'idée que les programmes ont  uniquement focalisé sur la fluence et oublié la compréhension. Moi je te répète que c'est peut être la lecture qu'en ont  faite certains collègues  mais cela n'a jamais été la demande de ces programmes.

Ou alors je veux bien que tu m'indiques dans les anciens programmes où tu as trouvé cette exclusion de la compréhension ! Parce moi je trouve dans le guide orange plutôt:

Les travaux de la littérature scientifique internationale s’accordent à considérer que l’acte de lire repose sur deux grandes composantes, deux processus fondamentaux et transversaux :
— l’identification de mots écrits, qui est spécifique à la lecture ;
— la compréhension qui relève de processus généraux non spécifiques à la lecture.

ou

 « Les recherches sur l’apprentissage initial de la lecture ont insisté sur la nécessité d’apprendre et d’automatiser les mécanismes sous-jacents à l’identification des mots écrits. De ce fait et dans l’enseignement, cette notion d’automatisme est, la plupart du temps, réservée au déchiffrage. Or, la compréhension des phrases et des textes repose aussi sur l’exercice de nombreux automatismes
à chacune des étapes qui conduisent à l’élaboration de la signification.»  Il s’agit des automatismes touchant toutes les habiletés cognitives qui relèvent du lexique, de la syntaxe, de la grammaire, des connaissances acquises impliquées dans le texte, nécessaires pour guider des comportements réfléchis en mesure d’élaborer la signification.

Enfin en ce qui concerne la fluence:

 La fluence concerne également la lecture de mots en contexte. Estimée à partir d’une lecture ora-
lisée, elle est définie comme la capacité à lire correctement et dans un temps imparti un texte continu, au rythme de la conversation, et avec la prosodie appropriée. Elle suppose à la fois d’identifier les mots à un rythme rapide, en les groupant en unités syntaxiques de sens, et de faire un usage rapide de la ponctuation, tant pour repérer les groupes et relations syntaxiques que pour choisir l’intonation qui convient. C’est la condition pour accéder au sens d’unités plus grandes que le mot (phrase, texte). En effet, la mémoire de travail est limitée à quatre ou cinq unités de traitement : une lecture mot à mot la saturera donc très vite. En revanche, lorsque les mots sont lus ensemble, en tant que groupe syntaxique, ils constituent une seule unité de sens ce
qui accroît les capacités de traitement de la mémoire de travail et permet de donner du sens à des phrases plus longues...

On est loin de la simplification fluence= lecture  robot, sans sens !

 

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