Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Pour contextualiser, je précise que je suis particulièrement sensible à toute forme d'injustice. Je ne peux pas être témoin d'une injustice sans réagir, donc c'est quelque chose que je vois très facilement et assez fréquemment. 

J'ai remarqué que les victimes d'une injustice, de moqueries, de brèves humiliations répétées ou même de violences disons plus évidentes, n'étaient pas toujours prises au sérieux quand elles en parlent. Dans ce cas, soit elles ne sont pas du tout considérées comme les victimes de ce qui leur arrive, comme si elles exagéraient (c'est souvent plutôt le positionnement des adultes vis-à-vis de certains élèves, mais j'ai aussi vu ça entre adultes au sein des équipes, même celles où il fait bon vivre) ; soit les rôles sont carrément inversés (par exemple les élèves capables de tourner une classe entière contre leur victime : "à cause de [victime] j'ai été puni"). 

 

Je me suis cantonnée au milieu scolaire mais c'est aussi la grande thématique des violences conjugales et sexuelles (parmi lesquelles le tabou familial de l'inceste). Je crois qu'on retrouve ce problème dans tous les domaines, tous les milieux de la société.

Mais pourquoi ? 

Posté(e)

Ça dérange ? 
Tant que les gens ne sont pas concernés : do not disturb. 
Tout cela est très complexe : tellement de facteurs en jeu (éducation, mais aussi prédispositions…repli, protection, « c’est pas moi qui y est -ouf)… vaste.

Mais oui, continue à intervenir si ça te nourrit. Ne te brûle pas les ailes, c’est tout. 
La semaine dernière, une élève sanglotait sur un début de temps de cantine. Pourquoi ? 
On lui avait promis de lui tenir la main puis non puis seule… gros chagrin. Parents séparés, naissances, il semble qu’elle soit un peu perdue.

Vite vite recherche de poésie. Paul Eluard. Une main tendue une fenêtre ouverte. Jamais lue. À point nommé. Proposée (avec d’autres choix) et lue à toute la classe, sans morale. Montrer un soutien. Toujours. Élève qui s’est sentie soutenue.
« Quoiqu’il en coûte ». 
ça n’a pas de prix. 
Merci pour ton post. J’ai eu de très longs moments de très grande solitude dans cette vie. Violence parentale jusqu’aux menaces de mort. Eh bien ma consolation c’est de ne pas imiter et de faire autrement. Mais ça coûte. Jusqu’au moment de fermer les yeux. Je penserai peut-être à Paul Eluard. Ou à ton post. 

  • Solidaire 1
Posté(e)
Il y a 1 heure, Merrimack a dit :

Vite vite recherche de poésie. Paul Eluard. Une main tendue une fenêtre ouverte. Jamais lue. À point nommé.

Ici aussi, merci pour ce partage.

 

Il y a 1 heure, Merrimack a dit :

Montrer un soutien. Toujours. Élève qui s’est sentie soutenue.
« Quoiqu’il en coûte ». 
ça n’a pas de prix. 

Je suis viscéralement d'accord avec toi.

 

C'est toi que je remercie. Ton témoignage me touche, je suis désolée de ce qui a pu t'arriver dans l'enfance, aucun enfant ne mérite de grandir dans la peur et le désamour. 

Posté(e)
il y a 9 minutes, Blagjackette a dit :

C'est toi que je remercie. Ton témoignage me touche, je suis désolée de ce qui a pu t'arriver dans l'enfance, aucun enfant ne mérite de grandir dans la peur et le désamour. 

oui aucun enfant, aucun..............

Je ne comprends pas non plus tout le mal que certains infligent aux enfants, aux autres..............

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   2 membres sont en ligne

    • ronin
    • jeanounette
×
×
  • Créer...