Partage de classe titulaire & contractuelle

[Anonyme]

Bonjour à toutes et à tous,

J’avais une petite question (pas si petite) pour celles et ceux à qui c’est déjà arrivé : que faire lorsque la collègue avec qui vous partagez la classe rend le travail quasi impossible ?

Pour vous situer, je suis contractuelle depuis septembre 2025 et j’ai des CP que je prends trois jours par semaine (lundi, mardi et jeudi). Tout se passe plutôt bien avec les élèves et les parents, mais le problème vient de ma collègue titulaire, qui est dans la classe le vendredi.

Elle a beaucoup plus d’expérience que moi, ce qui explique sans doute sa sévérité envers les élèves sur certains points, et je peux comprendre cela. Mais très vite, nous avons eu des désaccords, parfois assez vifs. Par exemple, j’autorise mes élèves à aller aux toilettes pendant les heures de classe, surtout quand je constate que c’est urgent. Il y a une élève en particulier, sans PAI ni problème médical officiel, mais avec qui c’est difficile alors je double d’indulgence avec elle, de plus j’ai tenté une fois d’écouter ma collègue en refusant l’accès et cela m’a valu deux accidents de différents élèves dans la journée… Depuis, je n’ose plus refuser.

Ma collègue, elle, refuse catégoriquement toute sortie aux toilettes pendant la classe, ce qui pose problème, notamment pour cette élève.

Autre point : étant présente trois jours sur quatre, je prends en charge l’essentiel du travail car elle veut s’en débarrasser lol(évaluations nationales, bulletins, EPS…). Elle arrive à juger tout ce que je mets en place. Par exemple, j’avais installé un coin “affichage des émotions”, qu’elle a retiré sans m’en parler. Les élèves m’en ont parlé à mon retour… C’était assez blessant. Quand j’ai voulu en discuter, elle m’a répondu que cela ne servait à rien et que ça ferait des élèves des “chiffmolles”.

Même dans les responsabilités que j’avais mises en place (comme le “jardinier” qui arrose une petite plante), elle a volontairement supprimé celle-ci estimant que cela faisait perdre du temps à la classe. (À savoir c’est arrosé max 2fois par semaine et ça prends pas plus de 3mn)

Lors de la première réunion de rentrée avec les parents, elle a monopolisé la parole et ne m’a pas laissée m’exprimer. Quand je lui ai fait part gentiment de mon mécontentement, elle m’a ri au nez et m’a dit, sur un ton nonchalant, que j’aurais “dû rester infirmière si je voulais faire des transmissions” (pour info, j’ai été diplômée infirmière d’État en 2020 et IBODE en 2024, mais cela n’a aucun rapport avec la situation). Selon elle, il n’était pas possible de répondre à chaque parent individuellement. Certes, ce n’était pas l’idée, mais j’aurais aimé pouvoir répondre aux questions éventuelles à la fin.

Voilà, c’est une situation assez tendue et épuisante. Si certains d’entre vous ont déjà vécu ce type de situation, vos conseils ou retours d’expérience seraient vraiment précieux !

Merci d’avance.

[Blagjackette]

Bonjour ! Je ne supporterais pas qu'on me fasse ce genre de réflexions et que l'on touche à mon travail si j'avais la classe 3j par semaine. Je comprends que la situation te pèse. Ce que je ne comprends pas, c'est l'attitude de la collègue titulaire. Est-ce que c'est sa classe à temps plein d'habitude (ce qui expliquerait peut-être, sans l'excuser, qu'elle-même ait du mal à tolérer une autre façon de travailler), ou est-ce qu'elle est la décharge de la personne que tu remplaces ?

 

Je vois d'une part des choses sans gravité et qui ne semblent pas tournées contre toi, mais d'autre part aussi des comportements nuisibles envers ton travail et franchement pas très professionnels à mon sens. 

 

Ce qui me semble entendable, pour sa défense, c'est qu'en ayant la classe 3j par semaine, ce soit plutôt toi qui te colles aux évaluations nationales (encore que ça aurait pu se partager équitablement, mais bon). Tu as aussi plus de temps pour l'EPS, et tu as plus de choses à rentrer dans les bulletins (toutefois elle a aussi des matières, donc une contribution à apporter à ces bulletins). Mais c'est toi qui as le plus souvent affaire aux parents, alors on pourrait comprendre qu'elle te laisse davantage rencontrer les parents pour faire les bilans. Je ne fonctionnerais pas comme ça à sa place, mais je peux plus ou moins l'entendre. Enfin, pour la gestion des toilettes, c'est sa responsabilité qui entre en jeu le vendredi, donc elle gère comme elle veut.

 

Maintenant, en ce qui concerne les affichages et responsabilités enlevées sans concertation, je trouve ça vraiment nul. Si c'est habituellement sa classe, vous auriez peut-être dû en discuter avant pour vous mettre d'accord sur les responsabilités de la classe par exemple, elle a peut-être vécu comme une intrusion le fait que tu prennes tes marques dans la classe sans la concerter (ça n'excuse pas le comportement mais ça pourrait en expliquer la raison).

Et le coup des chiffes molles et de ce qu'elle t'a dit à la fin de la réunion de rentrée... gros drapeau rouge 🚩 Quelqu'un qui parle comme ça, je sais que je ne le changerai pas. Personnellement je raye ce genre d'individu de ma vie dès que j'en ai l'opportunité (c'est un peu pour ça que je fais le mouvement cette année d'ailleurs). 

 

Pour ma part, je te conseillerai de prendre sur toi pour rester courtoise, professionnelle, irréprochable jusqu'à la fin de l'année si tu vises le concours. Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin à cause d'une morue, et de risquer d'avoir des soucis avec la hiérarchie. Reste clean quand tu parles d'elle autour de toi, et vois dans les prochains mois si tu parviens à te concerter en amont avec elle avant de mettre en place quelque chose de nouveau, histoire d'initier un semblant de travail d'équipe (même si vu de quelle manière elle te parle... ça n'est sans doute pas le genre à collaborer des masses). Surtout, surtout, garde les parents et les élèves en dehors de tout ça, même si ça te brûle les lèvres de te défendre. 

Courage à toi, je n'aimerais pas être à ta place, sincèrement. Ça ira mieux plus tard 🤞

[Lison]

Dans le cadre pro, j'ai rencontré une enseignante chevronnée qui déteste les contractuels, comme ça, sans réflexion. Elle estime qu'ils lui piquent sa place, gagnent plus qu'elle, sont incompétents etc. (je ne commente pas tout ça, et n'approuve pas non plus !)

Bref, elle casse du contractuel dès qu'elle le peut. Est-ce que c'est le même genre ? Si c'est ça, elle est irrécupérable, pas d'autre solution que de rester pro, faire ton boulot et de te protéger aussi, du style en envoyant des photos de tes nouveaux affichages sur le mail ou le whatapp commun de l'école, pour que le/la dir soit informé(e) des éventuels retraits d'affichages que je trouve inadmissibles.

[André Jorge]

Bonjour

La situation que tu nous exposes me paraît compliquée et effectivement épuisante. Il est compréhensible que tu ressentes un certain malaise par rapport à tout ça...

Selon moi, ce qui semble poser problème, au-delà des désaccords pédagogiques, c’est l’absence de cadre clair dans votre collaboration : décisions prises sans concertation, matériel retiré sans échange, répartition du travail déséquilibrée… Tout cela ne peut que rendre le travail à deux très difficile.

Avez-vous pu, en début d’année, avoir un temps d’échange pour définir ensemble les règles de fonctionnement de la classe ? Par exemple : projets, outils, responsabilités, ce qui relève de chacune, ce qui est commun ? Quand ce cadre n’est pas posé, les tensions apparaissent vite.

Au point où vous en êtes donc, une discussion posée me semble s'imposer, éventuellement avec l’appui du directeur ou de la directrice qui pourrait jouer un rôle de médiateur. L’objectif ne serait pas de désigner un tort, mais de clarifier le fonctionnement pour que chacun puisse travailler sereinement.

Concernant les toilettes, je partage pleinement ton point de vue : il s’agit d’un besoin naturel, physiologique, et d'ailleurs les accidents que tu as évoqués ont bien montré les limites d’un refus systématique... Pour ma part, je n'ai jamais interdit à un élève d'aller aux toilettes, qu'il soit en maternelle ou au CM2.
Astuce : une organisation collective (passage aux toilettes individuels à l’arrivée, collectifs après les récréations, règles claires en classe) pourrait aider sur ce point.

Point important : tu es présente en classe trois jours par semaine, tu assures une grande partie du travail, et cela mérite d’être reconnu. Tu n’es pas « moins légitime » parce que contractuelle. Tu as le droit d’exercer ton métier avec cohérence et en étant respectée.

Bon courage.

[borneo]

il y a une heure, Blagjackette a dit :

Pour ma part, je te conseillerai de prendre sur toi pour rester courtoise, professionnelle, irréprochable jusqu'à la fin de l'année

Voilà. Never complain, never explain. Pour se chamailler, il faut être deux.

Si tu étais titulaire, tu pourrais aller à la confrontation, mais ce n'est pas le cas.

Il faut évidemment laisser les élèves aller aux toilettes quand c'est vraiment utile. Un truc pour se souvenir qu'un élève est sorti : laisser la porte de la classe ouverte.

 

Je pense que c'est une collègue qui considère que c'est SA classe, alors qu'en fait, au vu du temps passé, c'est plus la tienne. Comme elle est sévère et toi moins, il est possible qu'un élève lui ait dit qu'il préférait l'autre maîtresse. D'où une possible fâcherie. 

[Anonyme]

Il y a 3 heures, Blagjackette a dit :

Bonjour ! Je ne supporterais pas qu'on me fasse ce genre de réflexions et que l'on touche à mon travail si j'avais la classe 3j par semaine. Je comprends que la situation te pèse. Ce que je ne comprends pas, c'est l'attitude de la collègue titulaire. Est-ce que c'est sa classe à temps plein d'habitude (ce qui expliquerait peut-être, sans l'excuser, qu'elle-même ait du mal à tolérer une autre façon de travailler), ou est-ce qu'elle est la décharge de la personne que tu remplaces ?

 

Je vois d'une part des choses sans gravité et qui ne semblent pas tournées contre toi, mais d'autre part aussi des comportements nuisibles envers ton travail et franchement pas très professionnels à mon sens. 

 

Ce qui me semble entendable, pour sa défense, c'est qu'en ayant la classe 3j par semaine, ce soit plutôt toi qui te colles aux évaluations nationales (encore que ça aurait pu se partager équitablement, mais bon). Tu as aussi plus de temps pour l'EPS, et tu as plus de choses à rentrer dans les bulletins (toutefois elle a aussi des matières, donc une contribution à apporter à ces bulletins). Mais c'est toi qui as le plus souvent affaire aux parents, alors on pourrait comprendre qu'elle te laisse davantage rencontrer les parents pour faire les bilans. Je ne fonctionnerais pas comme ça à sa place, mais je peux plus ou moins l'entendre. Enfin, pour la gestion des toilettes, c'est sa responsabilité qui entre en jeu le vendredi, donc elle gère comme elle veut.

 

Maintenant, en ce qui concerne les affichages et responsabilités enlevées sans concertation, je trouve ça vraiment nul. Si c'est habituellement sa classe, vous auriez peut-être dû en discuter avant pour vous mettre d'accord sur les responsabilités de la classe par exemple, elle a peut-être vécu comme une intrusion le fait que tu prennes tes marques dans la classe sans la concerter (ça n'excuse pas le comportement mais ça pourrait en expliquer la raison).

Et le coup des chiffes molles et de ce qu'elle t'a dit à la fin de la réunion de rentrée... gros drapeau rouge 🚩 Quelqu'un qui parle comme ça, je sais que je ne le changerai pas. Personnellement je raye ce genre d'individu de ma vie dès que j'en ai l'opportunité (c'est un peu pour ça que je fais le mouvement cette année d'ailleurs). 

 

Pour ma part, je te conseillerai de prendre sur toi pour rester courtoise, professionnelle, irréprochable jusqu'à la fin de l'année si tu vises le concours. Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin à cause d'une morue, et de risquer d'avoir des soucis avec la hiérarchie. Reste clean quand tu parles d'elle autour de toi, et vois dans les prochains mois si tu parviens à te concerter en amont avec elle avant de mettre en place quelque chose de nouveau, histoire d'initier un semblant de travail d'équipe (même si vu de quelle manière elle te parle... ça n'est sans doute pas le genre à collaborer des masses). Surtout, surtout, garde les parents et les élèves en dehors de tout ça, même si ça te brûle les lèvres de te défendre. 

Courage à toi, je n'aimerais pas être à ta place, sincèrement. Ça ira mieux plus tard 🤞

Merci beaucoup pour ton message, effectivement c’est bien sa classe à temps plein habituellement mais elle est à temps partiel pour pouvoir s’occuper de ses moins de 3 ans le restant du temps☹️. Et bien sûr ! On en a discuté avant même d’entamer l’année scolaire pour de vrai, je lui avait déjà montré mes affichages etc je n’ai rien changé, et elle semblait être ok mais visiblement elle a vite changé d’avis sauf qu’elle me dit pas concrètement ce qui la dérange elle sabote juste tout derrière mon dos et je l’apprends en revenant en classe jamais de mails ni rien de sa part. Étant contractuelle forcément, j’essaie de ne pas me mettre plus en avant qu’elle, je débute et elle non, donc j’accepte toutes les critiques constructives mais les siennes ne le sont pas lol, souvent j’ai bien l’impression que c’est juste une manière de me dénigrer et de me décourager. (En vérité, j’ai une petite idée assez évidente de pourquoi notre relation est aussi tendue… mais je ne veux pas en faire tout un drame ni me victimiser, donc je garde ça dans un coin de ma tête. Mais étrangement, tout semble cohérent avec ce que je pense!). Et malheureusement je penses que oui jusque là, la meilleure solution est que je prenne sur moi, je ne fais que ça depuis septembre, mais là je commence à ne plus pouvoir. J’ai l’impression qu’absolument tout ce que je fait la dérange, mais de manière excessive je crois que c’est ma personne qui la dérange en réalité😂. Je déteste le conflit, c’est à dire que j’encaisse juste toutes ses paroles même parfois très blessantes, c’est ok. Son attitude me fait replonger dans mes stages infirmiers y’a quelques années avec une « tutrice » plus que maltraitante, c’est tellement dommage parce que le métier de professeur me plaît, mais elle arrive à me faire douter de mes capacités à m’en demander si j’ai vraiment envie de passer le concours et rester professeure ou retourner vers les soins… Enfin bon à voir dans le temps, si ça s’améliore et j’espère! Pour l’instant c’est pas donné…

[Anonyme]

Il y a 2 heures, André Jorge a dit :

Bonjour

La situation que tu nous exposes me paraît compliquée et effectivement épuisante. Il est compréhensible que tu ressentes un certain malaise par rapport à tout ça...

Selon moi, ce qui semble poser problème, au-delà des désaccords pédagogiques, c’est l’absence de cadre clair dans votre collaboration : décisions prises sans concertation, matériel retiré sans échange, répartition du travail déséquilibrée… Tout cela ne peut que rendre le travail à deux très difficile.

Avez-vous pu, en début d’année, avoir un temps d’échange pour définir ensemble les règles de fonctionnement de la classe ? Par exemple : projets, outils, responsabilités, ce qui relève de chacune, ce qui est commun ? Quand ce cadre n’est pas posé, les tensions apparaissent vite.

Au point où vous en êtes donc, une discussion posée me semble s'imposer, éventuellement avec l’appui du directeur ou de la directrice qui pourrait jouer un rôle de médiateur. L’objectif ne serait pas de désigner un tort, mais de clarifier le fonctionnement pour que chacun puisse travailler sereinement.

Concernant les toilettes, je partage pleinement ton point de vue : il s’agit d’un besoin naturel, physiologique, et d'ailleurs les accidents que tu as évoqués ont bien montré les limites d’un refus systématique... Pour ma part, je n'ai jamais interdit à un élève d'aller aux toilettes, qu'il soit en maternelle ou au CM2.
Astuce : une organisation collective (passage aux toilettes individuels à l’arrivée, collectifs après les récréations, règles claires en classe) pourrait aider sur ce point.

Point important : tu es présente en classe trois jours par semaine, tu assures une grande partie du travail, et cela mérite d’être reconnu. Tu n’es pas « moins légitime » parce que contractuelle. Tu as le droit d’exercer ton métier avec cohérence et en étant respectée.

Bon courage.

Bonjour, merci beaucoup pour ton message. 
Effectivement, on a bien eu une discussion juste avant d’entamer l’année scolaire, où je lui ai partagé ce que j’avais prévu de faire, ce que j’avais déjà préparé et elle de même, de mon côté j’étais ok et elle semblait l’être aussi, elle m’avait même gentiment conseillé sur certains points où je m’étais rectifiée grâce à elle. Cependant, elle a semblé avoir changé d’avis pas plus tard que deux semaines après la rentrée (comme je l’ai dit plus haut je penses que c’est tout bêtement lié à quelque chose qui s’est passé hors temps scolaire et donc malheureusement ça empiète sur toute notre relation, qui avait bien commencé !😓). Depuis, sans me concerter, elle prends seule des décisions qui ont des répercussions sur moi ET sur nos élèves. (Notamment le point des toilettes mais pas que), on dirait que son seul but est d’être en désaccord avec moi quitte à ne plus être d’accord avec des choses qu’elle avait elle même mise en place si je suis du même avis qu’elle… (C’est tellement enfantin☹️et dommage). Elle m’oblige à agir de telle ou telle manière sans même vouloir que je rétorque ou donne mon avis comme si c’était littéralement ma supérieure lol, pour des futilités. J’ai abandonné l’idée de dialoguer avec elle, car c’est tout simplement impossible elle s’emporte directement et hausse le ton, je ne peux pas discuter tranquillement avec une personne telle qu’elle malheureusement. 

[Blagjackette]

il y a 7 minutes, Invité Anonyme a dit :

c’est bien sa classe à temps plein habituellement mais elle est à temps partiel pour pouvoir s’occuper de ses moins de 3 ans le restant du temps

Ça explique donc en partie ses débordements. En plus j'imagine qu'elle doit être épuisée avec des enfants en bas âge toute la journée à la maison. Ceci dit, ce n'est pas une raison pour se montrer méprisante envers toi. 

Des gens pas sympas il y en a dans tous les milieux, à toi de voir si tu préfères soigner ou enseigner, indépendamment de ce critère. À la fin de l'année tu n'auras plus besoin d'avoir affaire à elle. 

il y a 15 minutes, Invité Anonyme a dit :

la meilleure solution est que je prenne sur moi, je ne fais que ça depuis septembre, mais là je commence à ne plus pouvoir.

Ce n'est vraiment pas cool ce que tu vis au travail. Dis-toi que le 1er trimestre est le plus intense, le reste sera beaucoup moins rude (à part les bulletins et la fête de fin d'année, éventuellement). 

il y a 18 minutes, Invité Anonyme a dit :

Je déteste le conflit, c’est à dire que j’encaisse juste toutes ses paroles même parfois très blessantes, c’est ok.

Moi aussi, je déteste le conflit, je te comprends. À part que je suis incapable de rester calme quand on me manque de respect à ce point, et que ma réaction a tendance à envenimer la situation : je suis assez directe, j'utilise les vrais mots pour décrire ce qui se passe sans tourner autour du pot, je dis ouvertement ce qui ne va pas... Ne fais pas comme moi, ça loupe à tous les coups 😅 

il y a 27 minutes, Invité Anonyme a dit :

elle arrive à me faire douter de mes capacités

Parce que tu te remets en question. C'est normal pour quelqu'un qui veut bien faire, comme c'est ton cas. Le tout c'est d'arriver à trouver des repères ailleurs. Est-ce que tu as des collègues avec qui ça se passe bien et avec qui tu peux faire des petits projets sympas ? Ça te permettrait de retrouver un peu de normalité et de prendre du plaisir dans ton travail, peut-être même de prendre confiance. Les débuts ne sont jamais faciles, même avec le concours en poche. C'est normal de se sentir patauger au départ, il y a une telle quantité de choses à penser !

 

[Anonyme]

Il y a 2 heures, borneo a dit :

Voilà. Never complain, never explain. Pour se chamailler, il faut être deux.

Si tu étais titulaire, tu pourrais aller à la confrontation, mais ce n'est pas le cas.

Il faut évidemment laisser les élèves aller aux toilettes quand c'est vraiment utile. Un truc pour se souvenir qu'un élève est sorti : laisser la porte de la classe ouverte.

 

Je pense que c'est une collègue qui considère que c'est SA classe, alors qu'en fait, au vu du temps passé, c'est plus la tienne. Comme elle est sévère et toi moins, il est possible qu'un élève lui ait dit qu'il préférait l'autre maîtresse. D'où une possible fâcherie. 

😂😂Faut pas me le dire deux fois, bien évidemment je le sais que je suis la préférée de nos élèves 🤪(ça a suffit à me remonter le moral lol merci beaucoup de me le rappeler) mais ils me le disent d’eux même, après moi même si j’avais été élève sans vouloir me jeter de fleurs je me serai préférée à elle ! Elle n’a aucune empathie envers eux, les élèves la voient comme Mlle Legourdin dans Matilda tellement 😓. Plus sérieusement, je sais malheureusement qu’elle pense comme ça, c’est SA classe et non la mienne donc elle a tous les droits (elle me l’a déjà dit d’ailleurs)☹️est ce qu’elle a vraiment tort après tout? C’était sa classe les années passées, là ça fait deux ans qu’elle est en temps partiel. Mais je pense qu’on peut quand même s’organiser ensemble afin de s’entendre et de faciliter tout ce qu’il s’en suit, là ça complique tout même auprès des parents d’élèves s’ils ont chaque fois une version différente de ce qu’ils veulent entendre (ou non)!

[Anonyme]

il y a 7 minutes, Blagjackette a dit :

Ça explique donc en partie ses débordements. En plus j'imagine qu'elle doit être épuisée avec des enfants en bas âge toute la journée à la maison. Ceci dit, ce n'est pas une raison pour se montrer méprisante envers toi. 

Des gens pas sympas il y en a dans tous les milieux, à toi de voir si tu préfères soigner ou enseigner, indépendamment de ce critère. À la fin de l'année tu n'auras plus besoin d'avoir affaire à elle. 

Ce n'est vraiment pas cool ce que tu vis au travail. Dis-toi que le 1er trimestre est le plus intense, le reste sera beaucoup moins rude (à part les bulletins et la fête de fin d'année, éventuellement). 

Moi aussi, je déteste le conflit, je te comprends. À part que je suis incapable de rester calme quand on me manque de respect à ce point, et que ma réaction a tendance à envenimer la situation : je suis assez directe, j'utilise les vrais mots pour décrire ce qui se passe sans tourner autour du pot, je dis ouvertement ce qui ne va pas... Ne fais pas comme moi, ça loupe à tous les coups 😅 

Parce que tu te remets en question. C'est normal pour quelqu'un qui veut bien faire, comme c'est ton cas. Le tout c'est d'arriver à trouver des repères ailleurs. Est-ce que tu as des collègues avec qui ça se passe bien et avec qui tu peux faire des petits projets sympas ? Ça te permettrait de retrouver un peu de normalité et de prendre du plaisir dans ton travail, peut-être même de prendre confiance. Les débuts ne sont jamais faciles, même avec le concours en poche. C'est normal de se sentir patauger au départ, il y a une telle quantité de choses à penser !

 

Oui enfin bon, j’ai également des enfants en bas âge à la maison, et oui c’est épuisant après je penses comme tu l’as dit que ce n’est absolument pas une raison pour justifier son attitude avec. Personne ne lui a demandé de faire des enfants 🙊!
 

Sinon oui de manière générale, je m’entends bien avec le reste de l’équipe, (sauf 1 ou 2 mais je m’en fiche, on partage pas notre classe ensemble donc grand bien leur fasse de ne pas apprécier ma présence lol)dont une en particulier avec qui j’essaie de faire pleins de petits projets/sorties en lien avec même si j’ai des CP et elle des CE2☺️. Avec les parents également ça se passe plutôt bien, j’ai même été gâtée en cadeaux pour ces vacances 😍! Ça fait plaisir, et ça donne du baume au cœur!