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Posté(e)

Salut à tous :D ,

j'ai besoin d'un peu d'aide!

un prof m'a parlé de léonard Bloomfield, en me disant qu'il serait interessant que je lise un de ses bouquins, mais je ne sais pas qui c'est, et ce qu'il a écrit??? :cry:

apparement il serait spécialiste de l'apprentissage par le ludisme... :blink:

est-ce que quelqu'un peut me donner des indications svp??? :happy:

merci :wub:

Posté(e)

Linguiste américain (Bielitz, Autriche, 1887 - San Francisco, 1949 ), professeur à l'université de Chicago.

Il a développé une théorie mécaniste du langage, qui a profondément influencé la linguistique structurale américaine (Introduction à l'étude du langage, 1914 ; le Langage, 1933 ). On lui doit également des travaux importants sur les langues amérindiennes.

L'analyse distributionnelle est la partie de la linguistique structurelle qui a pour objet de décrire les unités d'une langue en fonction de la possibilité qu'elles ont ou non de s'associer entre elles. Théorie de type béhavioriste, le distributionnalisme a été développé aux États-Unis à partir de 1930 par Leonard Bloomfield (1887 -1949 ) et par ses disciples, comme Zellig Harris. L'objectif de l'analyse distributionnelle est de décrire un état de la langue. Pour y parvenir, elle utilise des procédés fondés sur la segmentation et la classification.

L'analyse distributionnelle selon L. Bloomfield

L. Bloomfield élabore une théorie béhavioriste qui refuse l'approche mentaliste et la prise en compte du sens des énoncés pour ne travailler que sur les comportements associés à l'usage de ces énoncés. La communication y est ramenée, de façon presque mécanique, au modèle stimulus-réponse résumé par le schéma : S > r > s > R. Un stimulus externe S suscite la réponse r – quelqu'un dit quelque chose – qui constitue un stimulus s pour l'auditeur et entraîne alors une réponse non linguistique R. Son ouvrage le Langage (1933 ), consacré à la linguistique descriptive, sera pendant longtemps une référence pour tous les linguistes américains, en particulier pour Z. Harris. L. Bloomfield insiste surtout sur la segmentation de l'énoncé linguistique en unités – la phrase est segmentée en constituants immédiats, puis en morphèmes –, dont il étudie la distribution et classe les variantes. Alors que Ferdinand de Saussure reste pratiquement inconnu aux États-Unis, les théories de L. Bloomfield se rapprochent beaucoup de celles de l'auteur du Cours de linguistique générale. Des deux côtés de l'Atlantique et presque indépendamment apparaît ainsi ce que l'on appellera plus tard la linguistique structurale.

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