MJM Posté(e) 15 décembre 2004 Posté(e) 15 décembre 2004 Voici une article qui est paru ds Libération : Carte scolaire version light 5847 postes d'enseignant seront supprimés à la rentrée 2005. Par Emmanuel DAVIDENKOFF mardi 14 décembre 2004 (Liberation - 06:00) Comme prévu, l'Education nationale taillera dans le vif à la rentrée 2005. Les chiffres de la carte scolaire viennent d'être transmis aux syndicats ; ils décrivent créations et suppressions de postes pour chaque académie (en janvier tomberont les répartitions par département). Côté enseignants, les collèges et les lycées payent le tribut le plus lourd. Parmi les académies les plus touchées : Aix-Marseille (-197 postes), Amiens (-309), Créteil (-200), Dijon (-314), Nancy-Metz (-495), Reims (-287), Rennes (-287), Rouen (-273), Orléans-Tours (-312), Versailles (-234). Et surtout Lille : 895 postes d'enseignants supprimés. Toutes les autres académies perdent des postes, à l'exception de la Guadeloupe (+14), de la Guyane (+80) et de La Réunion (+113). Total : 5 847 postes d'enseignant supprimés à la rentrée 2005. Dans le primaire, 700 postes de professeur des écoles seraient créés. Parmi les académies qui «gagnent» le plus : Aix-Marseille (+45), Bordeaux (+157), Créteil (+65), Grenoble (+141), Lyon (+95), Montpellier (+100), Nantes (+112), Toulouse (+56) et Versailles (+114). Parmi celles qui «perdent» le plus : Amiens (-50), Besançon (-37), Caen (-33), Clermont-Ferrand (-33), Nancy-Metz (-109) ou Reims (-68). Largement insuffisant selon le Snuipp-FSU (majoritaire) pour qui «les dotations académiques confirment que les choix budgétaires s'inscrivent dans la même logique de renoncement à faire réussir tous les élèves». Le syndicat rappelle que «51 000 élèves supplémentaires sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires» et estime que «la création de 700 postes prévus au budget 2005 ne permettra ni de faire face à la poussée démographique, ni de répondre aux besoins qui restent insatisfaits». Même tonalité au Syndicat des enseignants (SE-Unsa), pour qui «toutes les craintes émises sont confirmées [...]. La traduction crue des choix budgétaires illustre comment le gouvernement conçoit ce qu'il appelle "priorité à l'Education"». Ces éléments seront examinés le 17 décembre par le Comité technique paritaire ministériel. La veille, François Fillon aura défendu sa loi d'orientation devant le Conseil supérieur de l'éducation. Sûr que ces chiffres vont mettre de l'ambiance, alors que le ministre de l'Education a évalué l'effort nécessaire à 2 milliards d'euros de plus par an. Voilà c'était juste pour info !!
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