chantwal Posté(e) 30 décembre 2004 Posté(e) 30 décembre 2004 Je me suis retrouvée à l'IUFM à 250 bornes de chez moi, toute seule sans connaître personne, avec des gens de tous ages (la plupart plus agé) et avec le sentiment de ne pas être à ma place <_< Je me sentais trop jeune (j'avais pourtant 21 ans) et je n'avais pas assez de confiance en moi pour me sentir capable de faire ce métier à ce moment là <{POST_SNAPBACK}> Et bien moi, je me sens pas du tout à ma place des fois à l'IUFM, car dans mon groupe tout le monde a 20-22 ans et moi 36.
chantwal Posté(e) 30 décembre 2004 Posté(e) 30 décembre 2004 En ce qui me concerne, c'est une année difficile. Je n'ai pas du tout le soutien de mon zhom, car on doit se séparer. Il me met des bâtons dans les roues à chaque instant pour que je ne puisse pas travailler. Moi, je me dis que je suis folle de vouloir me reconvertir, car au niveau financier, je vais pratiquement diviser mon salaire par deux, et en plus je vais me retrouver seule avec mes deux enfants. Cette situation m'angoisse un peu de vivre avec un moindre confort matériel, c'est surtout pour mes enfants, moi, je pense pouvoir me contenter de n'importe quel toît du moment que je puisse fermer la porte et me sentir chez moi. C'est un cruel dilemne. Mes deux enfants, eux, sont assez contents que je devienne maîtresse bien qu'ils voient que je m'occupe moins d'eux. Mes collègues de boulôt trouvent cela super bien car eux vivent leurs métiers avec ennui aussi. Mes amis me soutiennent car ils pensent vraiment que c'est ma voie. En plus se rajoute des problèmes de santé qui aggravent mon cas. Mais bon, j'y crois. Je ne bosse pas à 100% comme je le souhaiterais car tous les soucis et les doutes m'assaillent mais je compte bien avoir ce concours. Mais j'ai vraiment envie d'exercer un métier qui me plait et d'avoir une vie conforme à mes idéaux. Bonne soirée ! Chantal
LouM Posté(e) 30 décembre 2004 Posté(e) 30 décembre 2004 Courage Chantal! Nous on est là on y croit pour toi! Tes enfants savent bien que ce qui comptent c'est eux, le confort passe après..... regarde ce qui se passe dans le monde, le matériel ce n'est rien si on a plus les siens! Si tu as des coups de blues, mail-nous bonne soirée
AubergineFelee Posté(e) 30 décembre 2004 Posté(e) 30 décembre 2004 En ce qui me concerne, c'est une année difficile.Je n'ai pas du tout le soutien de mon zhom, car on doit se séparer. Il me met des bâtons dans les roues à chaque instant pour que je ne puisse pas travailler. Moi, je me dis que je suis folle de vouloir me reconvertir, car au niveau financier, je vais pratiquement diviser mon salaire par deux, et en plus je vais me retrouver seule avec mes deux enfants. Cette situation m'angoisse un peu de vivre avec un moindre confort matériel, c'est surtout pour mes enfants, moi, je pense pouvoir me contenter de n'importe quel toît du moment que je puisse fermer la porte et me sentir chez moi. C'est un cruel dilemne. Mes deux enfants, eux, sont assez contents que je devienne maîtresse bien qu'ils voient que je m'occupe moins d'eux. Mes collègues de boulôt trouvent cela super bien car eux vivent leurs métiers avec ennui aussi. Mes amis me soutiennent car ils pensent vraiment que c'est ma voie. En plus se rajoute des problèmes de santé qui aggravent mon cas. Mais bon, j'y crois. Je ne bosse pas à 100% comme je le souhaiterais car tous les soucis et les doutes m'assaillent mais je compte bien avoir ce concours. Mais j'ai vraiment envie d'exercer un métier qui me plait et d'avoir une vie conforme à mes idéaux. Bonne soirée ! Chantal <{POST_SNAPBACK}> Comme je te comprends !!!!!!!! Si tu veux en parler, n'hésite pas. Je vis à peu près la même chose. <_<
ziza Posté(e) 31 décembre 2004 Posté(e) 31 décembre 2004 Un petit message à Chantwal, véro et toutes celles qui galèrent. Juste pour vous dire que je pense à vous et pour vous redonner plein de courage. C'est vrai que les épreuves que vous traversez en ce moment st particulièrement lourdes et difficiles, mais je pense que vous avez fait le bon choix, d'abord parce que vous semblez réellement aimer ce métier et en plus parce qu'il vous permettra ensuite de concilier vie de famille et vie prof. Et pour l'équilibre de vos enfants et le votre, c'est important. De mon côté, je me débats aussi un peu toute seule. Mon mari bosse à 1 heure de la maison et est donc très peu présent. De plus, c'est un homme comme bcp, plein de bonnes intentions mais ne voit rien ! J'ai 4 enfants un peu durs, pas de famille à côté, mais bon, je m'accroche, je sais que que je suis faite pour ce métier. De plus mon mari sera au chômage en mars, donc il faut que je bosse, pas le choix ! Que 2005 nous soit favorable à tous, on y croit, on donne le maxi !!
chantwal Posté(e) 31 décembre 2004 Posté(e) 31 décembre 2004 Courage Chantal!Nous on est là on y croit pour toi! Tes enfants savent bien que ce qui comptent c'est eux, le confort passe après..... regarde ce qui se passe dans le monde, le matériel ce n'est rien si on a plus les siens! Si tu as des coups de blues, mail-nous bonne soirée <{POST_SNAPBACK}> Merci Céline pour tes encouragements ! En fait, le manque de confort matériel ne me fait pas peur. Quand j'étais môme, j'ai vécu une séparation terrible entre mes parents, on a du partir avec ma mère et mes frères et soeurs une nuit pour sauver notre peau. On est parti sans rien, je n'avais même pas pris mon manteau. Après le choc de cette séparation, je ne rappelle que des moments heureux avec ma mère bien qu'on a vécu dans un endroit sordide plusieurs mois d'hiver, où il n'y avait pas d'eau, ni chauffage, ni électricité, tout cela loué à la mairie pour une somme modique(une honte !). On a pas toujours eu à manger tous les jours. Mais, je me souviens de ce sentiment de liberté, d'un réveil, d'une prise de conscience de la vie. Je l'ai vécu comme cela mais mes frères plus âgés ont eu beaucoup de mal. Donc, je me dis quand je me serais sorti de cette relation merdique, je me sentirais bien, mais bien....
chantwal Posté(e) 31 décembre 2004 Posté(e) 31 décembre 2004 En ce qui me concerne, c'est une année difficile.Je n'ai pas du tout le soutien de mon zhom, car on doit se séparer. Il me met des bâtons dans les roues à chaque instant pour que je ne puisse pas travailler. Moi, je me dis que je suis folle de vouloir me reconvertir, car au niveau financier, je vais pratiquement diviser mon salaire par deux, et en plus je vais me retrouver seule avec mes deux enfants. Cette situation m'angoisse un peu de vivre avec un moindre confort matériel, c'est surtout pour mes enfants, moi, je pense pouvoir me contenter de n'importe quel toît du moment que je puisse fermer la porte et me sentir chez moi. C'est un cruel dilemne. Mes deux enfants, eux, sont assez contents que je devienne maîtresse bien qu'ils voient que je m'occupe moins d'eux. Mes collègues de boulôt trouvent cela super bien car eux vivent leurs métiers avec ennui aussi. Mes amis me soutiennent car ils pensent vraiment que c'est ma voie. En plus se rajoute des problèmes de santé qui aggravent mon cas. Mais bon, j'y crois. Je ne bosse pas à 100% comme je le souhaiterais car tous les soucis et les doutes m'assaillent mais je compte bien avoir ce concours. Mais j'ai vraiment envie d'exercer un métier qui me plait et d'avoir une vie conforme à mes idéaux. Bonne soirée ! Chantal <{POST_SNAPBACK}> Comme je te comprends !!!!!!!! Si tu veux en parler, n'hésite pas. Je vis à peu près la même chose. <_< <{POST_SNAPBACK}> Merci Véro. En fait, je me suis dit que cela allait être facile de se séparer, surtout qu'on a pas à divorcer puisqu'on est pas marié. Mais en face de moi, j'ai un mur. Je vis avec quelqu'un qui ne m'adresse plus la parole, quand je lui parle d'organiser notre séparation (la garde des enfants, de comment on envisage la vie de nos enfants, la maison : quelqu'un y reste ou pas....), il ne me répond absolument pas. Je ne sais pas ce qu'il souhaite, de ce qu'on peut convenir ensemble. Je suis assez désorientée, je n'arrive pas à voir clair. Bon, là, je me dis que je vais me reprendre en main. Dès janvier, je vais faire des demandes pour un appart car je n'en peux plus de vivre ainsi. On a coupé pratiquement toute vie sociale ensemble avec les enfants car je ne peux plus jouer à faire bonne figure devant tout ce monde. Je pense que nos amis communs doivent être désorientés aussi. C'est cauchemardesque ! Et là dessus, j'essaie de garder un oeil sur le concours. Comment fais-tu Véro pour vivre ainsi ? A bientôt ! Chantal
chantwal Posté(e) 31 décembre 2004 Posté(e) 31 décembre 2004 Un petit message à Chantwal, véro et toutes celles qui galèrent. Juste pour vous dire que je pense à vous et pour vous redonner plein de courage. C'est vrai que les épreuves que vous traversez en ce moment st particulièrement lourdes et difficiles, mais je pense que vous avez fait le bon choix, d'abord parce que vous semblez réellement aimer ce métier et en plus parce qu'il vous permettra ensuite de concilier vie de famille et vie prof. Et pour l'équilibre de vos enfants et le votre, c'est important.De mon côté, je me débats aussi un peu toute seule. Mon mari bosse à 1 heure de la maison et est donc très peu présent. De plus, c'est un homme comme bcp, plein de bonnes intentions mais ne voit rien ! J'ai 4 enfants un peu durs, pas de famille à côté, mais bon, je m'accroche, je sais que que je suis faite pour ce métier. De plus mon mari sera au chômage en mars, donc il faut que je bosse, pas le choix ! Que 2005 nous soit favorable à tous, on y croit, on donne le maxi !! <{POST_SNAPBACK}> Oui, Ziza, il faut qu'on s'accroche ..... Courage ........
AubergineFelee Posté(e) 31 décembre 2004 Posté(e) 31 décembre 2004 J'ai une chance énorme. D'abord, après des mois très difficiles et très tendus, les relations sont redevenues sympathiques. En ce qui concerne les enfants, la question ne s'est pas posée, nous souhaitions une garde alternée. moi même ayant vécu le divorce de mes parents dans des conditions très violentes et n'ayant eu que très peu de relations avec mon père. C'est lui qui garde la maison, donc, pour le moment, je suis dans un studio une semaine sur deux, et l'autre semaine, je suis avec les enfants dans la maison. Et ça, en attendant d'obtenir un logement. La séparation avec mes enfants est très difficile, mais j'ai eu la chance énorme de rencontrer quelqu'un qui me soutient à fond dans cette épreuve.
chantwal Posté(e) 1 janvier 2005 Posté(e) 1 janvier 2005 J'ai une chance énorme. D'abord, après des mois très difficiles et très tendus, les relations sont redevenues sympathiques. En ce qui concerne les enfants, la question ne s'est pas posée, nous souhaitions une garde alternée. moi même ayant vécu le divorce de mes parents dans des conditions très violentes et n'ayant eu que très peu de relations avec mon père. C'est lui qui garde la maison, donc, pour le moment, je suis dans un studio une semaine sur deux, et l'autre semaine, je suis avec les enfants dans la maison. Et ça, en attendant d'obtenir un logement. La séparation avec mes enfants est très difficile, mais j'ai eu la chance énorme de rencontrer quelqu'un qui me soutient à fond dans cette épreuve. <{POST_SNAPBACK}> Bonjour Véro ! Je suis très contente de voir que tu as la chance d'avoir quelqu'un qui te soutient. Et tes enfants, comment traversent-ils ces moments ? Je te souhaite pour l'année 2005 plein de bonheurs, de joies, d'amour, de réussite (avoir ce fichu concours), de santé pour toi et tes enfants. Bonne année ! Chantal
Haricot Magique Posté(e) 1 janvier 2005 Posté(e) 1 janvier 2005 Je souhaite également beaucoup de courage à vous toutes (très touché par ton message Chantwal, en comparaison, mon enfance fut un paradis). Personnellement, j'ai toujours eu une fibre pédagogique. C'est aussi un sentiment de lassitude qui m'a personnellement poussé à préparer le concours. Cela ne fait que deux ans et demi que je travaille dans un bureau mais j'ai maintenant compris combien cette vie ne me ressemblait pas. Tout comme vous, j'ai besoin de contacts, d'échanges, d'humanité et de transmettre un savoir. Donner et recevoir. Il y aussi un besoin d'autonomie : je n'ai pas besoin que l'on me dise ce que j'ai à faire. Je n'ai pas un temparément de subalterne. Pour ce qui est du soutien, j'avoue ne pas en avoir beaucoup. Il y a ma mère certes, mais c'est un soutien timide. Côté paternel, cette préparation est perçue comme une lubie. En somme c'est : "tu gagnes correctement ta vie, ton boulot est stable, que veux-tu de plus ? ". Heureusement qu'il y a le forum. Je nous souhaite une mutuelle réussite !
chantwal Posté(e) 1 janvier 2005 Posté(e) 1 janvier 2005 Personnellement, j'ai toujours eu une fibre pédagogique. C'est aussi un sentiment de lassitude qui m'a personnellement poussé à préparer le concours. Cela ne fait que deux ans et demi que je travaille dans un bureau mais j'ai maintenant compris combien cette vie ne me ressemblait pas. Tout comme vous, j'ai besoin de contacts, d'échanges, d'humanité et de transmettre un savoir. Donner et recevoir. Il y aussi un besoin d'autonomie : je n'ai pas besoin que l'on me dise ce que j'ai à faire. Je n'ai pas un temparément de subalterne. <{POST_SNAPBACK}> Tout pareil !!!! :P J'espère lire dans quelques mois aussi notre réussite à tous Alors, au boulot !
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