L' ECRIT

[DA-]

Voilà, je me permets d'envoyer ce post suite à quelques demandes ...

Le but étant de mener ensemble un travail autour du thème "l'Ecrit" en français : vous êtes invités à mettre en ligne des fiches traitant de ce sujet ou encore à donner quelques tuyaux pour aider à la structuration de nos connaissances ...

SOCIO-CONSTRUCTIVISME !!!!

[inolea]

bonjour !!

bon alors je commence avec une fiche en espérant que d'autres prendront la relève

_crit.doc

[twiggy]

Bonjour,

Spécificités de l'écrit :

-communication différée (oral =présence de locuteur)

-feed back différé : il faut donc anticiper les réactions du lecteur (oral = feed back immédiat donc -permet de s'adapter au fur et à mesure de la prod de l'énoncé)

-message décontextualisé : référents établis au préalable (oral = les référents situationnels sont communs, présence de déictiques)

-dépense linguistique,le codage doit être le plus complet possible (oral = économie linguistique puisque le langage n'est pas seul porteur de sens : il y a aussi les gestes, les attitudes…)

-l'énoncé est inscrit dans l'espace (oral = temps)

voilà un petit truc !

[DA-]

Twiggy, je crois que tu es un peu hors sujet ...

En fait, il s'agit pour ce travail de parler de l'apprentissage de l'écrit et non de la lecture ...

[twiggy]

Mais je ne parle pas de la lecture <_< …

J'ai bien compris le sujet ne t'inquiète pas…

ça c'est en quelque sorte une petite intro…

À vrai dire je bosse sur l'oral, et comme je

me suis en premier lieu focalisée sur ses specificités,

je me suis dis que ce serait intéressant de mettre ici

pour commencer… Quelque chose de ce genre…

Enfin, si ça ne vous intéresse pas…

[twiggy]

PS : quand on parle d'anticiper sur les réaction du lecteur

on se place bien en situation d'écrivant ? toutes ces choses

que j'ai énumérées seront à prendre en compte dans la

production d'écrit…

ENFIN BREF !

[twiggy]

Bonjour, je continue…

La production d’écrit dans les progammes

Compétences :

En fin de cycle 2

-Être capable décrire de manière autonome un texte d’au moins cinq lignes (narratif ou explicatif) répondant à des consignes claires, en gérant correctement les problèmes de syntaxe et de lexique.

En fin de cycle 3

-élaborer et écrire un récit d’au moins une vingtaine de lignes, avec ou sans support, en respectant des contraintes orthographiques, syntaxiques, lexicales et de présentation

-pouvoir écrire un fragment de texte de type poétique en obéissant à une ou plusieurs règles précises en référence à des textes poétiques

Pour le cycle 3 il y a deux grands types d’activités d’écriture :

-les activités à partir de la littérature (on met en avant l’interaction lecture/écriture et l’intérêt de détournement de textes)

-les activités d’écriture dans les diverses disciplines

Un essai de classification

On peut distinguer

-des écrits d’interaction sociale (à dominante fonctionnelle :pour informer)

-des écrits littéraires (ou fictionnels : pour créer)

-des écrits outils de travail (pour organiser le travail)

Modèle du processus rédactionnel

Dans les années 70 on considérait que pour écrire il suffisait de connaitre les propriétés structurelles des écrits. Dans les années 80 on fait plus attention au processus rédactionel, c’est-à-dire à l’activité de l’écrivant. On distingue 3 opérations

-des opérations de planification : consistent à définir le but du texte et à établir une ébauche de l’ensemble de la production escomptée.

-des opérations de mise en texte : désignent les activités liées à la rédaction proprement dite. Le scripteur doit faire face à des contraintes à la fois locales et globales. Plus le scripteur est jeune plus les problèmes locaux risquent de lui faire perdre de vue les choix plus globaux.

-Les opérations de révision se rapportent à la relecture critique et à la mise au point du texte. Ces opérations sont itératives (elles se répètent à plusieurs reprises au cours de la rédaction d’un texte) et variables selon les rédacteurs. La simultanéité des opérations à gérer explique la difficulté des tâches d’écriture (surcharge cognitive). La didactique de la production d’écrit doit donc prévoir des aides pour permettre aux élèves de mieux gérer les opérations défaillantes, c’est à dire la planification et la révision.

voilà, à+

[twiggy]

Sources : CNED

[inolea]

merci twiggy

[twiggy]

Bonjour,

aujourd'hui cohésion et cohérence (toujours à base de CNED)

La cohésion concerne les liens entre les phrases au sein d'un texte. Elle vise plus précisément le détail des enchainements linguistiques. L'usage des temps verbaux, l'utilisation des pronoms (et autres outils de reprise), les déterminants, la ponctation, l'usage du vocabulaire et les différents substituts d'un mot, en constituent l'armature.

La cohérence concerne la construction globale du texte, notamment ses aspects logiques (connecteurs), référenciels et discursifs (intention du locuteur). La cloture du texte est fondatrice de sa cohérence. On distingue les ruptures de cohérence volontaire (poésie) des involontaires (textes d'enfants : le scripteur n'anticipe pas sur la réception de son texte).

Il existe des règles de cohérence textuelle :

la non-contradiction

la progression, le renouvellement de l'information

la congruence (les informations fournies peuvent être mises en relation par le lecteur)

merci à toi inéola

[twiggy]

à propos de l'aide procédurale :

la grande nouveauté c'est que ça permet de reconnaitre que la révision d'un texte fait légitimement partie de l'acte d'écrire. Mais elle nécessite une grande capacité de décentration. C'est pour ça que la réécriture devient un objectif en soi. Des entrainements (ou gammes) permettent de réécrire des textes selon des modalités particulières, qu'il s'agit de varier (modifier le référent, le modèle textuel, etc.)

Le brouillon est un écrit ou destinataire et destinateur se confondent.

La reprise de celui-ci nécessite trois phases :

la phase de détection (on a pris conscience d'un dysfonctionnement)

l'identification (dépend des connaissances linguistiques de l'élève)

la correction (ajout, suppression, remplacement, déplacement)

Logique lecture/écriture/réécriture permet d'entrer dans la logique du projet.

a+tard

[DA-]

Je note que j'arrive à motiver les troupes ... ça me fait plaisir !

MERCI beaucoup à toi Twiggy, ça ressemble effectivement, beaucoup à ce que je pouvais attendre comme réponse ....

Du coup, je me mets moi aussi au travail !!!

Le verbe « ECRIRE » a trois significations :

- l’acte de graphier, le geste graphique

- l’acte de copie

- la production d’écrits en tant que conception et mise en texte d’un écrit adapté à la situation de communication dans laquelle il s’inscrit.

Les modalités de l’écriture

•Conception du texte avec un enseignant en position de secrétaire

L’enseignant a le choix entre trois positions =

- Ecrire strictement ce que lui dit l’enfant privilégiant l’authenticité mais cela n’aide pas l’élève à prendre conscience de la spécificité et des exigences de la langue écrite.

- Ecrire directement une phrase élaborée inspirée par le contenu des propose de l’enfant, la phrase produite doit être convenable mais on peut s’interroger sur le profit qu’a retiré l’élève de cette situation quant à une réflexion sur le fonctionnement de l’écrit.

- Etablir un échange avec l’enfant au cours duquel apparaissent les caractéristiques d’une production écrite, c’est dans ce cas que l’on parle de « dictée à l’adulte » : c’est une situation mixte d’oral et d’écrit. Les élèves sont amenés à oraliser de l’écrit en tenant compte des spécificités de l’écrit. Cet échange fait appréhender grâce au guidage de l’enseignant les caractéristiques d’une situation de communication différée dans laquelle on doit s’adresser à l’interlocuteur physiquement absent du lieu et du moment de l’énonciation comme s’il était présent.

•Conception du texte et essai d’écriture selon la technique dite de « l’écriture inventée »

Les enfants s’essaient eux-mêmes à écrire des mots qu’ils ne savent pas encore écrire et élaborent des hypothèses sur le système orthographique, ils se construisent progressivement une représentation du système de l’écriture qui sous-tendra leur orthographe.

•Conception d’une écriture individuelle en petits groupes ou groupe-classe