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Enseigner la Shoah


isadax

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en histoire, beaucoup de nombreuses notions sont difficiles à expliquer aux élèves de cycle 3 (cm1, cm2)

ainsi lors d'un stage effectué l'année dernière j'avais abordé la fin de la seconde guerre mondiale en rapport avec les commémorations de la libération, et il y avait des images du japon alors j'ai du faire référence à la bombe atomique et à hiroshima et les élèves ne comprenait pas pourquoi les EU en était arrivé là, à utiliser la bombe :huh:

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Pour la précision du vocabulaire je m'en excuse.

J'ai souvent du mal à m'exprimer, encore beaucoup à apprendre. C'est aussi pour cette raison que je ne suis plus PE pour le moment. Je ne conçoit pas de pouvoir apprendre aux autres ce que je ne maîtrise pas moi même (l'expression  ). Mon jeune âge ne m'aide pas.

Mais je vais m'améliorer PROF promis 

Il arrive à tout le monde de commettre des imprécisions, des lapsus, etc.

Nul n'est parfait, moi le premier.

Vous avez arrêté d'être PE juste parce que vous estimez ne pas maîtriser "l'expression"? Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron! Etre professeur à 22 ans, c'est possible : et tout le monde fait des erreurs au début!

Allez, ne vous sous-estimez pas!

Cordialement,

Prof. ;)

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Vous avez arrêté d'être PE juste parce que vous estimez ne pas maîtriser "l'expression"?

heuresement que non, sinon il y aurait de quoi se poser des questions en effet :D

Ca n'était pas mon heure, c'est tout.

leeloo

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Il me semble que J.Ferry, ex ministre du MEN, avait demandé l'édition d'un petit manuel reprenant une bibliographie assez compléte des oeuvres , vidéo etc. pouvant servir à traiter le sujet. Mais je pense que l'important avant tout esrt d'apporter des définitions exactes des termes : génocide, holocauste, shoah mais aussi crime contre l'humanité .

Si possible faire appel à des résistants et à des survivants car rien ne remplace le récit d'une personne sur ce genre de sujet

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Ce soir, dans l'émission "Mots croisés" sur France 2, il ya un reportage sur l'enseignement de la Shoah.

Demain soir, sur arte, il y a aussi un documentaire sur l'enseignement de la Shoah avec l'intervention d'Annette Wierviorka (historienne reconnue).

On peut partir de la littérature de jeunesse ou de l'observation de photos pour aborder le sujet. Attention au choix des photos. Par exemple : des juifs portant l'étoile jaune, des photos de convois et une carte de l'Europe des camps.

Pour la littérature de jeunesse : le journal d'Anne FRanck, Otto, autobiographie d’un ours en peluche.

Le magazine "Histoire vraie" de janvier consacre son dossier à ce thème. Il est composé d'un récit et d'un dossier documentaire comprenant carte, lexique, questions-réponse. Ce magazine est destiné à des élèves de primaire.

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J'ai regardé l'émission "Enseigner la Shoah" mais cela ne concernait que des adolescents voir des jeunes adultes. Bon, je n'ai pas vu le début puisque j'étais sur l'autre chaine à regarder "la shoah". Et l'émission mots-croisés ne m'a pas plus éclairée. Donc, je me demande encore comment des jeunes enfants reçoivent cette enseignement.

Je sais que ça s'est passé et qu'il faut l'enseigner. Je ne suis pas sure que des enfants de 10 ans sont seulement capable de digérer une telle horreur malgré toutes les précautions. Je n'ai jamais pensé ne pas l'aborder du tout, mais plutôt dans le contexte de la guerre, afin qu'ils soient préparés plus tard à en savoir plus.

En même temps, je me demande dans ce cas pourquoi la guerre d'Algérie n'est pas abordé sous un angle aussi crue. Ah oui, peut-être parce que ça nous touche un peu plus et que certains grands-pères auraient quelque mal à répondre aux questions <_< . Je suis assez sensible à ce genre de question car mon père a fait des choses qu'un nazi bon teint n'aurait pas renié ( la corvée de bois, cela vous dit quelque chose ?). Maintenant, il est couvert de médailles, président d'une paroisse et respecté par tous. Alors je suis assez désilusionnée sur le fameux "devoir de mémoire". d'ailleurs, les témoins rescapés de l'émission mots croisés ressentaient la même chose. Ils pensaient qu'en témoignant cela ne se reproduirait pas. Or, l'histoire les a contredit.

De plus je me demande s'il n'y a pas un effet inverse. en effet, la Shoah est enseignée à l'école et pourtant on assiste à une recrudescence des actes antisémites.

Alors en parler, oui, trois fois oui mais traumatiser des enfants, je suis assez inquiète des conséquences.

Au fait, parler de la sexualité, de la mort, des religions, pas de problème pour moi. Car je pense que si ce sont des sujets sensibles ce ne sont pas des sujets traumatisants.

En tout cas, merci de toutes ces réponses. Je me dis qu'il faut prendre sur moi pour ne pas laisser ma propre sensibilité à ce sujet prendre le dessus.

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Attention à la confusion des genres: à l'école; l'enseignant a un devoir d'histoire plus qu'un devoir de mémoire.

Je dis ça car à l'oral en histoire voir même en OP, ce genre de question peut tomber: quelles différence entre "devoir d'histoire" et "devoir de mémoire", quel est celui de l'école?

leeloo

M_moire_et_histoire.doc

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Attention :Je n'ai pas comparé la guerre d'Algérie au génocide. Je parle de la manière de l'aborder.

Qiant aux guerres de religion et à la guerre de cent ans, si on les enseignait avec le même luxe de précisuins, cela serait aussi traumatisant.

D'ailleurs, en hypokhâgne, j'ai fait un exposé sur les droits des enfants. Je peux vous dire que j'ai traumatisé la classe ( et eu une excellente note ). Comme quoi on peut traumatiser avec presque n'importe quoi. Mais évidemment, je ne reprendrais pas cette exposé pour en parler à des jeunes enfants. Je ne remets pas en cause l'enseignement de l'histoire juste le choix des documents. Pitié, ce n'est pas du révisionnisme.

Au fait, que fait-on du cas du Struthof ? Je sais que ce n'est pas un camps d'internement juif mais c'est quand même un camp d'extermination bien de chez nous. Un peu artisanal je vous l'accorde.

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Oups pardon, camp de concentration qui est considéré par certains comme un camp d'extermination et, pour mettre tout le monde d'accord, considéré par d'autre comme un camp de concentration qui a servi de camp d'extermination expérimental.

Un chat n'y retrouverait pas ses petits. Comme quoi, même chez nous, on arrive pas à se mettre d'accord.

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leeloo, j'aimerai bien lire ton fichier joint mais impossible de le télécharger :(

quelqu'un a le même problème?

salazie

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Je l'ai téléchargé sans problème et je suis soulagée d'y retrouver une partie de mes interrogations, comme celles sur l'enseignement de la guerre d'Algérie. Et il est vrai que même si je ne suis pas fille de résistant ou de déporté, la guerre a toujours eu une place importante dans ma famille.

Bref, je ferai mon boulot, si jamais je décroche cette cochonnerie de concours <_< , mais je ne suis pas obligée d'aimer ça.

A ce propos, je vous cite quand même deux phrases relevées dans le Bordas pédagogique. La première commente les propos de Dominique Borne : La difficulté, entre autres, est donc de faire passer les élèves de l'ignorance à l'inscription dans l'histoire, en évitant " que l'émotion submerge la volonté de comprendre".

Comment ne pas être d'accord avec ça ? Mais voilà que dans la même page, la dernière ligne du cours d'ailleurs, voilà ce qui est dit sur l'utilisation des documentaires : "On peut cependant estimer que le traumatisme des image, qu'il s'agisse de la libération des camps ou de "Nuit et Brouillard" est un choc salutaire, mais c'est à l'enseignant de juger, s'il peut ou non, l'imposer à ses élèves".

Je vous laisse juge :o .

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