mims Posté(e) 20 février 2005 Posté(e) 20 février 2005 même avec un ORDRE de l'IEN, ne jamais renvoyer un élève chez lui s'il s'est présenté à l'école. Non, évidemment... S'il lui arrive quelque chose sur le trajet, c'est l'écoel qui est responsable... Par contre, il nous est arrivé, dans mon ex-école, de rappeler chaque parent à la maison. Ceux qui le pouvaient venaient chercher leur môme à l'école (et signaient un papier le confirmant) ce qui permettait de décharger les effectifs supplémentaires des classes des collègues Parce que bon, quand j'étais absente et non remplacée, mes 28 élèves se trouvaient répartis dans les 2 classes de mes collègues (soir 14 élèves supplméentaire par classe : c'est pas jouable !)...
diego Posté(e) 20 février 2005 Posté(e) 20 février 2005 ok avec toi mims Ce que je voudrais faire comprendre, c'est que l'école est un service public de "proximité", que les règles qui nous régissent permettent de "traiter" sur place la plupart des pb. Cela donne à l'école une force, un respect que nous perdons chaque fois que nous faisons appel à l'extérieur (les parents ou le Maire vont aussi suivre cet exemple...), sans pour autant avoir l'assurance d'être dans notre bon droit. Quand je parle de "lutte de pouvoir", je suis d'accord avec toi: "ils veulent ta peau..." , sauf qu'à l'école ce n'est pas la jungle et chaque partenaire a sa partition. Il faut savoir être professionnel (qui n'empêche pas d'être humain ) et les autres acteurs se caleront sur cette posture (Paris ne s'est pas fait en 1 jour Mimicracra)...
koubz Posté(e) 21 février 2005 Posté(e) 21 février 2005 L'IEN n'a pas le "pouvoir" d'interdire l'accès à l'école d'un élève pendant le temps scolaire, et c'est au dirlo qu'incombe le devoir de veiller à la continuité du service public... Bien sûr que le directeur accepte les enfants qui ne peuvent pas faire autrement. Il prévient l'ien de l'absence d'un collègue, lui demande un remplacant et si y en a pas il lui demande la permission de prévenir les parents pour leur enfant. En général, dans l'heure qui suit on a un remplaçant : magique non !
Soleil24 Posté(e) 21 février 2005 Posté(e) 21 février 2005 Bonjour Je sais que beaucoup de collégues ne sont pas d'accord mais je pense que lorsqu'un instit est absent les enfants ne doivent pas être renvoyés chez eux mais répartis dans les classes je sais que ce n'est pas toujours facile. Mais je penseque cela fait partie de notre mission de PE. Après à l'administration de faire son travail bien sûr. Mais pourquoi des élèves auraient la chance de venir à l'école alors que d'autres seraient renvoyès chez eux. Il y a toujours moyens de s'occuper de ces élèves. Séverine
ketb Posté(e) 21 février 2005 Posté(e) 21 février 2005 [. Mais pourquoi des élèves auraient la chance de venir à l'école alors que d'autres seraient renvoyès chez eux. Il y a toujours moyens de s'occuper de ces élèves. Pourquoi empécher toute une école de travailler ( quand un collègue rajoute 7 élèves à son effectif, ce n'est pas une classe qui ne travaille pas mais toutes les classes : manque de place, trop d'élèves, et pas le même niveau donc on a pas forcément des choses à leur faire faire pendant une journée). Non je ne suis pas d'accord pour pénaliser d'autres classes quand les parents peuvent s'organiser ( et eux le comprennent bien)
koubz Posté(e) 21 février 2005 Posté(e) 21 février 2005 Bonjour Je sais que beaucoup de collégues ne sont pas d'accord mais je pense que lorsqu'un instit est absent les enfants ne doivent pas être renvoyés chez eux mais répartis dans les classes je sais que ce n'est pas toujours facile. Mais je penseque cela fait partie de notre mission de PE. Après à l'administration de faire son travail bien sûr. Mais pourquoi des élèves auraient la chance de venir à l'école alors que d'autres seraient renvoyès chez eux. Il y a toujours moyens de s'occuper de ces élèves. Séverine <{POST_SNAPBACK}> Pour moi, c'est une question de responsabilité : quand tu prends des enfants dans ta classe, ils sont sous ta responsabilité : il suffit qu'il y ai un accident et c'est pour ta pomme !
truffe Posté(e) 22 février 2005 Posté(e) 22 février 2005 Quand on est absente ma collègue ou moi : j'imagine bien avoir 55 enfants toute seule!!!! Donc non l'accueil n'est pas obligatoire : je pense que si il y a absence, on devrait avoir les remplaçants nécessaires, espèce en voie de disparition. De plus en règle générale c'est de la garderie!! C'est un choix politique et si le service public n'est pas assuré ce n'est pas la faute des pov'instit qui sont là, des absents....mais par choix de nos supérieurs. Truffe
dada Posté(e) 22 février 2005 Posté(e) 22 février 2005 Bonjour Je sais que beaucoup de collégues ne sont pas d'accord mais je pense que lorsqu'un instit est absent les enfants ne doivent pas être renvoyés chez eux mais répartis dans les classes je sais que ce n'est pas toujours facile. Mais je penseque cela fait partie de notre mission de PE. Après à l'administration de faire son travail bien sûr. Mais pourquoi des élèves auraient la chance de venir à l'école alors que d'autres seraient renvoyès chez eux. Il y a toujours moyens de s'occuper de ces élèves. Séverine <{POST_SNAPBACK}> Je suis bien d'accord avec toi , mais dans mon école de 3 classes, 30 élèves par classes, quand une collègue est absente , cela fait 45 élèves par classe dont des petits bouts de 2ans, tu crois vraiment qu'on favorise plus les uns que les autres???? OK, on va s'en occuper mais notre travail est -il de s'en "occuper" ou d'enseigner???? Pour les absences de collègues, je n'ai jamais demandé l'avis de l'ien pour demander aux parents de garder leur enfant si c'est possible, j'applique la consigne syndicale au bout de 3 jours et comme par miracle le remplaçant arrive..... :P
diego Posté(e) 22 février 2005 Posté(e) 22 février 2005 Donc non l'accueil n'est pas obligatoire : je pense que si il y a absence, on devrait avoir les remplaçants nécessaires, espèce en voie de disparition. Je ne te comprends pas très bien, Truffe, quand tu dis que l'accueil n'est pas obligatoire, c'est un voeux ou un fait? Quant à l'appel aux remplaçants quand un maître est malade, on en voit très vite les limites (et si les remplaçants sont absents? et si personne n'est absent?) Aujourd'hui, je plaide, plutôt, pour une réduction significative des effectifs (autour de 18 et pas plus de 20) avec, en contre partie, l'accueil des élèves des maîtres absents jusqu'à 25/27 par classe... Et une obligation de s'occuper des élèves en difficultés scolaires, dans le cadre quotidien de notre classe. Si on divise le nombre d'enseignants par le nombre d'élèves on a 1 pour 1605! (je sais c'est simpliste, mais parlant... :P
poitou Posté(e) 22 février 2005 Posté(e) 22 février 2005 Pour les absences de collègues, je n'ai jamais demandé l'avis de l'ien pour demander aux parents de garder leur enfant si c'est possible, j'applique la consigne syndicale au bout de 3 jours et comme par miracle le remplaçant arrive..... :P <{POST_SNAPBACK}> Dada, tu dis à l'inspecteur que tu appliques la consigne syndicale ? Ou ce sont les parents qui se plaignent auprès de lui ?
Moustache Posté(e) 22 février 2005 Posté(e) 22 février 2005 C-dessous, des réponses ministérielles à cette question, attention, elles n'ont pas valeur de loi. --------------------- Accueil Quelle règle préside à l'accueil des élèves en cas d'absence, pour raison médicale, d'un ou plusieurs enseignants ? A ce problème posé par un député, Jack Lang a répondu que le directeur de l'école doit rechercher les solutions appropriées pour assurer la garde provisoire des élèves, avec la participation d'enseignants volontaires, si le remplacement de l'absent n'est pas possible immédiatement. Cependant, a précisé le ministre, les enseignants en poste n'ont pas l'obligation d'accueillir les élèves de leurs collègues malades. " Il appartient donc à ces enseignants d'apprécier dans quelles conditions l'accueil des élèves de leurs collègues est compatible avec leur propre service. " Journal Officiel - Questions écrites du 13.10.2000 Texte exact : 11ème législature Question N° : 47115 de M. Montebourg Arnaud (Socialiste -Saône-et-Loire ) QE Ministère interrogé : éducation nationale Ministère attributaire : éducation nationale Question publiée au JO le : 29/05/2000 page : 3196 Réponse publiée au JO le : 23/10/2000 page : 6057 Rubrique : enseignement maternel et primaire Tête d'analyse : élèves Analyse : accueil . réglementation. absence de l'enseignant Texte de la QUESTION : M. Arnaud Montebourg appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le principe de la continuité du service public en milieu scolaire et la nécessité d' accueil des élèves . Les directeurs d'école, en application du décret n° 89-122 du 24 février 1989, doivent veiller à la bonne marche de l'école, organiser notamment l' accueil et la surveillance des élèves ainsi que le dialogue avec les parents. En cas d' absence inopinée d'un enseignant, il appartient donc, comme cela a pu être précisé par la réponse à la question écrite n° 31-659 du 21 juin 1999, aux directeurs d'école « de rechercher les solutions permettant d'assurer la garde des enfants et d'informer le cas échéant les parents des dispositions qui auront été prises ». En outre, un jugement du tribunal administratif de Paris, en date du 5 février 1991, rappelle que cette obligation d' accueil est constante. Cependant cette obligation tombe dans la mesure où le directeur peut apporter la preuve que l'école n'est pas en mesure d'accueillir en toute sécurité les élèves . Dans ce cas, il doit en informer le maire sans délai afin qu'il prenne toutes mesures utiles liées à ses obligations en matière de sécurité publique. Certains directeurs d'écoles maternelles, en cas d' absence d'un instituteur, refusent, en référence à une consigne syndicale nationale, de répartir ces élèves dans les autres classes si, du fait de cette répartition, le nombre d' élèves par classe est supérieur à 25 et/ou si l' absence se prolonge au-delà de deux jours. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser quel texte doit faire autorité en la matière. Texte de la REPONSE : Le décret n° 89-122 du 24 février 1989 relatif aux directeurs d'école prévoit, notamment dans son article 2, que le « directeur d'école prend toute disposition utile pour que l'école assure sa fonction de service public. A cette fin, il organise l' accueil et la surveillance des élèves et le dialogue avec les familles ». Les écoles maternelles et élémentaires ne disposent pas de personnels administratifs, ouvriers et de service pour assurer la surveillance des élèves et les communes ne sont pas tenues d'assurer l' accueil des élèves , aucune disposition législative ne leur en faisant obligation. Aussi, en cas d' absence d'un ou de plusieurs enseignants pour raison médicale, appartient-il au directeur de rechercher les solutions appropriées pour assurer la garde provisoire des élèves , avec la participation d'enseignants volontaires, si le remplacement de l'enseignant ne s'avère pas immédiatement possible. Cependant, il n'est pas fait obligation aux instituteurs non malades d'accueillir les élèves de leurs collègues malades puisqu'ils assurent déjà le service d'enseignement normalement prévu pour les élèves de leur propre classe. Il appartient donc à ces enseignants d'apprécier dans quelles conditions l' accueil des élèves de leurs collègues est compatible avec leur propre service. Toutefois, l'administration de l'éducation nationale s'emploie à tout mettre en oeuvre pour assurer une bonne organisation du service de l'enseignement en palliant l' absence d'enseignants malades, en particulier si les absences se prolongent. SOC 11 REP_PUB Bourgogne O ===== Il y avait une question similaire à Ségolène Royal auparavant : 11ème législature Question N° : 41516 de M. Alaize Stéphane (Socialiste -Ardèche ) QE Ministère interrogé : enseignement scolaire Ministère attributaire : éducation nationale Question publiée au JO le : 14/02/2000 page : 975 Réponse publiée au JO le : 19/06/2000 page : 3687 Rubrique : enseignement maternel et primaire Tête d'analyse : élèves Analyse : accueil . réglementation. absence de l'enseignant Texte de la QUESTION : M. Stéphane Alaize attire l'attention de Mme la ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire sur le problème de l' accueil des élèves dans les écoles maternelles et élémentaires. En effet, lors d'une épidémie provoquant l'arrêt de travail d'un nombre conséquent d'enseignants, comme nous venons de le connaître cet hiver 1999 avec la grippe, il apparaît que certains établissements refusent d'accueillir des enfants pour cause de manque d'enseignants dont le remplacement provisoire n'a pu être assuré. Ainsi, les enfants se retrouvent privés de scolarité bien malgré eux et leurs parents confrontés au problème de leur garde provisoire. De leur côté, les communes et leur personnel compétent (les assistantes maternelles) semblent n'être pas habilités à assurer l' accueil des enfants pendant ces périodes de crise. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui préciser les règles exactes qui régissent l' accueil des enfants et de l'informer des solutions appropriées susceptibles d'être mobilisées afin d'éviter ce genre de situation exceptionnelle. Texte de la REPONSE : Le décret n° 89-122 du 24 février 1989 relatif aux directeurs d'école, prévoit, notamment dans son article 2 que le « directeur d'école prend toute disposition utile pour que l'école assure sa fonction de service public. A cette fin, il organise l' accueil et la surveillance des élèves et le dialogue avec les familles ». Les écoles maternelles et élémentaires ne disposent pas de personnels administratifs, ouvriers et de service pour assurer la surveillance des élèves , les communes n'étant pas tenues d'assurer l' accueil des élèves . Aussi, en cas d' absence d'un ou de plusieurs enseignants pour raison médicale, il appartient au directeur de rechercher les solutions appropriées pour assurer la garde provisoire des élèves . La participation d'enseignants volontaires, si le remplacement de l'enseignant ne s'avère pas immédiatement possible peut être envisagée. Cependant, il n'est pas fait obligation aux instituteurs non malades d'accueillir les élèves de leurs collègues malades puisqu'ils assurent déjà le service d'enseignement normalement prévu pour les élèves de leur propre classe. Il appartient donc à ces enseignants d'apprécier dans quelles conditions l' accueil des élèves de leurs collègues est compatible avec leur propre service. Toutefois, l'administration de l'éducation nationale s'emploie à tout mettre en oeuvre pour assurer une bonne organisation du service de l'enseignement en palliant l' absence d'enseignants malades, en particulier si les absences se prolongent. -----------------
diego Posté(e) 23 février 2005 Posté(e) 23 février 2005 Bonjour, On est bien d'accord Moustache, c'est pourquoi je parle d'"accueil" (et pas d'enseignement)), et de la responsabilité du DIRLO en la matière. Dans les textes que tu (re)cites, autant il est clair que les enseignants ont la possibilité de refuser des élèves supplémentaires et selon leur appréciation propre( bonjour le travail d'équipe!), autant il est fait obligation au DIRLO de rechercher les solutions appropriées pour assurer la garde provisoire des élèves(leur accueil) (le Dirlo n’étant plus un enseignant dans ce cas, il laisse sa classe et doit gérer les élèves d’un autre en alertant la municipalité, et négociant avec chaque instit… !). Je te fais également remarquer qu'en aucun moment, il n’est question d’un renvoi dans les familles dans les réponses ministérielles, bien que cela soit l'objet des questions posées.
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