Valérie77 Posté(e) 25 février 2005 Posté(e) 25 février 2005 cette après-midi, on a commencé à réfléchir avec l'équipe pédagogique aux mesures à prendre en cas de colère...(qui intervient ? que faire ? etc Alors si tu veux je peux te dire comment nous on fonctionne: si c'est M. (dans ma classe) qui pose problème et en cas de crise je fais aller chercher une collègue par deux autres élèves (ce sont des CM2 mais si l'école n'est pas grande et que tes élèves sont responsables, je ne pense pas que cela pose problème) et je vérifie que tout ce qui est à sa portée n'est pas potentiellement dangereux. Si il le faut (j'ai déjà du le faire) je lui bloque plus ou moins les poignets sur la table, empechant ainsi certains mouvements brusques. Et surtout je lui parle de ce que je fais: "M. , je te tiens les poignets parce que.... Je fais ça, parce que et toujours en essayant de garder une voix calme" Mais je ne cache pas qu'en début d'année, la crise a été tellement forte que l'on a du appeler les pompiers, mais là c'est une autre histoire. Maintenant autre cas, parce qu'on a le même tuype de profil en CP: généralement ma collègue vient me faire chercher par deux de ses élèves, je récupère S. en la trainant plus ou moins jusque dans ma classe et là, généralement elle se calme plus ou moins rapidement. Je pense que le fait d'être dans une classe de 28 CM2 aide à la calmer rapidement... Je la laisse râler un peu toute seule et comme pour M. si il le faut je reste à coté et je lui parle, je lui explique ce qui se passe. Quand même quand j'y pense, mes pauvre titi de CM2, ils envoient des "cas" pas toujours faciles... Je crois que c'est pour ça qu'ils sont aussi calmes. D'ailleurs dans ces moments où je récupère S. (CP), M. (mon élève difficile) semble reconnaître ces crises et se fait toute petite dans la classe, ou bien au contraire rigole toute seule... Maintenant, tout ce que j'espère c'est que M et S ne feront pas ça en même temps! Mais toukours garder en tête que lorsque les enfants font ce genre de crise, c'esst qu'ils ne vont pas bien et c'est pour ça que le dialogue reste le plus important Bref, bon courage et tiens nousau courant!
CARODEMETZ Posté(e) 25 février 2005 Auteur Posté(e) 25 février 2005 merci pour vos conseils et encouragements. je vais peut-être pouvoir dormir tranquille cette nuit !!! enfin, c'est pas gagné ... c un genre de situation ki vous mine; même si je me dis que les 25 autres sont des super gamins, j'appréhende l'ouverture de la grille tous les matins !!! c bête à dire après 10 ans de carrière; mais j'envisage de revenir à mon premier boulot ...pourtant j'adore enseigner mais je fatigue ...et, surtout, ma santé en prend un sacré coup !!!
CARODEMETZ Posté(e) 25 février 2005 Auteur Posté(e) 25 février 2005 Je trouve assez incroyable que cette situation dure depuis si longtemps!!! cette situation dure depuis si longtemps car on n'a pas de psy dans notre circonscription et que le CMP a une liste d'attente de plus d'1 an
CARODEMETZ Posté(e) 25 février 2005 Auteur Posté(e) 25 février 2005 cette après-midi, on a commencé à réfléchir avec l'équipe pédagogique aux mesures à prendre en cas de colère...(qui intervient ? que faire ? etc le problème dans notre école; c k'elle est construite en 3 bâtiments; à 3 endroits différents du village ... c'est donc difficile !!!
poitou Posté(e) 25 février 2005 Posté(e) 25 février 2005 Si la psy ne peut pas prendre l'enfant en entretien sans accord, elle peut tout de même venir observer "LA CLASSE", sans dire qu'elle vient pour l'enfant. De même pour le médecin scolaire, la maîtresse G éventuellement. Et EQUIPE EDUCATIVE dans la foulée, en urgence, avec IEN, médecin scolaire, assistante sociale, anciennes maîtresses (maîtres), secrétaire de CCPE, éducateur, et toutes les personnes pouvant émettre un avis sur la décision à prendre. :o Pas mieux à conseiller, désolée, mais il y a urgence, pour moi. Courage à toi.
cajou Posté(e) 26 février 2005 Posté(e) 26 février 2005 Carodemetz, je viens de traverser la même épreuve : un élève de CP souffrant de graves troubles du comportement (troubles de l'opposition) : pas 5 min de classe sans interruption (cris, coups sur les copains et moi, insultes insupportables, jets d'objets allant du cahier à la chaise ... Bref, l'horreur ! Le problème était annoncé depuis l'année dernière, puisque cet enfant avait été descolarisé en MS, puis rescolarisé dans la maternelle de ma commune. La collègue qui l'avait en GS l'année dernière ne l'avait pas signalé, car "cela ne sert à rien, il a juste besoin du suivi psy qui s'est mis en place (2 fs par semaine) à l'extérieur" : moralité, il passait une petite partie de ses journée contenu sur les genoux de l'instit, et le reste avec les Atsem, à tour de rôle... Inutile de vous dire qu'au CP, tout cela n'est pas possible ! De plus, ces troubles st son angoisse le poussent à rechercher continuellement le conflit. Nous avons signalé le problème dès début septembre : la maman, bien que consciente du problème, refuse d'admettre que son enfant est malade et a besoin de soins, elle a arrêté de son propre chef le ttt médicamenteux, puis le suivi psy. Elle change sans cesse de suivi ( allant sans doute fort mal elle-même ...) et rejette l'échec de la scolarisation sur l'EN, qui ne peut pas intégrer son fils. Une scolarisation à temps partiel lui a été proposée et elle la refuse. En attendant, le reste de la classe "morfle" et moi aussi... Puis l'IEN a pris les choses en main plus "énergiquement" : début janvier, nous avons fait une réunion avec la psy scolaire, le médecin scolaire, les parents (la 3ème!). Le constat que les engagements pris par la famille n'ont pas été tenus et que la situation se dégradait ont été faits : l'IEN a alors demandé que nous fassions une déclaration d'incidents en milieu scolaire ( qui entraine une commmunication aux services sociaux) et elle a rapellé à la famille que les engagements pris devaient être tenus sous peine de changement d'école, ce qui vient d'être décidé en conseil d'école exceptionnel cette semaine (en présence de l'IEN). J'ai beaucoup culpabilisé de ce traitement du problème qui n'est bien sûr pas de plus favorables pour le gamin. Mais l'attitude de la famille a rendu tout dialogue impossible ce qui était encore plus préjudiciable pour lui. D'autre part, le changement d'école va être assorti d'un suivi social et d'une exigence d'un suivi des soins, avec contrainte judiciaire si nécessaire. En tous cas, l'atmosphère de ma classe est transformée et j'ai retrouvé le plaisir d'aller à l'école !
darthwader2 Posté(e) 26 février 2005 Posté(e) 26 février 2005 ien prévenu bien mais préviens aussi l'autonome pour toi. même si il n'a que 6 ans il y a eu menaces et insultes en + si la famille naturelle s'en mèle..............voir les différents posts que faire fàce à un enfant violent?
CARODEMETZ Posté(e) 26 février 2005 Auteur Posté(e) 26 février 2005 ien prévenu bien mais préviens aussi l'autonome pour toi. même si il n'a que 6 ans il y a eu menaces et insultes en + si la famille naturelle s'en mèle..............voir les différents posts que faire fàce à un enfant violent? <{POST_SNAPBACK}> ok merci pour vos précieux conseils. je préviens l'autonome dès lundi.
Roserouge100 Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 ien prévenu bien mais préviens aussi l'autonome pour toi. même si il n'a que 6 ans il y a eu menaces et insultes en + si la famille naturelle s'en mèle..............voir les différents posts que faire fàce à un enfant violent? <{POST_SNAPBACK}> ok merci pour vos précieux conseils. je préviens l'autonome dès lundi. <{POST_SNAPBACK}> je ne pensais pas que tu vivais un tel drame je ne peux te dire que bon courage ! tu faisais quel métier avant ?
CARODEMETZ Posté(e) 2 mars 2005 Auteur Posté(e) 2 mars 2005 je ne pensais pas que tu vivais un tel drame je ne peux te dire que bon courage ! tu faisais quel métier avant ? <{POST_SNAPBACK}> j'étais assistante de direction trilingue et j'avais pour objectif de devenir interprète.
cara Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 Moi aussi j'ai des enfants difficiles dans ma classe avec de graves troubles du comportement. Avant les vacances, j'ai été traité de conne par un élève (il est suivi par le RASED et même par un psychiatre). Bref, tout ça pour dire que je comprends ta situation. Je comprends ton stress et tes nuits blanches. J'arrive à un point où je n'ai même plus envie d'aller à l'école. Vivement le mouvement. Bon courage.
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