nad69 Posté(e) 1 mars 2005 Posté(e) 1 mars 2005 je cherche comment batir une séquence sur la mesure de masse en CE1.... et des poésies sur la mer... merci c urgent!!!
Lapin bondissant Posté(e) 1 mars 2005 Posté(e) 1 mars 2005 Le requin-chagrin Le requin-chagrin Ne dit jamais rien Et bien malgré lui, Comme un vieux bandit, Sourit méchamment A tous les passants. Maudit, ce requin Se fait du souci. Il voudrait un jour Connaître l’amour, Mordre à belles dents La vie tout le temps. Triste au fond de lui, Le requin-chagrin Ne mange plus rien. Il glisse sans bruit Dans l’eau de la nuit ; Il part comme un trait Et puis disparaît Le poisson-clown, C’est bien curieux, Fait son sérieux. Le requin-marteau, Vraiment quel ballot, A perdu la tête Pour une roussette. Et le poisson-scie, Mon plus gros souci, Ca me rend nerveux, Coupe les cheveux En deux ! » DIVA Sous la banquise Ou elle est prise, Pour la dernière fois, La Diva, Une baleine bleue, Donne comme un adieu Un concert fabuleux. Mystère aigu, Mots inconnus, Bulles de sons A l’unisson. Ondes qui lavent Et notes graves Vont en surface Toucher la glace. Et la banquise Soudain se brise Sous l’effet chaleureux Du chant volumineux De la baleine bleue ! La mer est imprevisible et sauvage Et lorsque vient l'orage On ne peut l'approcher Les vagues sont déchainées La mer est sans limite et fantastique C'est une enigme magnifique Le reflet du soleil à la surface m'ebloui Lorsque je la vois , tout de suite je souris La mer est une beauté éternel Elle est magnifique et rebelle On ne peut la dompter Tantôt elle est calme,Tantôt agîté !
matali Posté(e) 1 mars 2005 Posté(e) 1 mars 2005 je cherche comment batir une séquence sur la mesure de masse en CE1.... et des poésies sur la mer... merci c urgent!!! <{POST_SNAPBACK}> Pour les masses, je te conseille de partir avec une balance : estimer, mesurer, c'est important de manipuler pour se faire une idée tu leur demandes combien pèse un livre, un sac de farine , une bouteille d'eau, une trousse... combien ils pèsent eux... puis, ils vérifient, ils corrigent leurs estimations grâce à la balance Pour les poésies, il me semble que certaines ont été postées par ici il n'y a pas longtemps... j'avoue que j'en ai cherché pour moi aussi mais que je ne les ai pas sur l'ordi...
soquette59 Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 en es tu l'auteur Lapinou de ces poèmes ? soquette
Améline Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 Marine L'océan sonore Palpite sous l’œil De la lune en deuil Et palpite encore, Tandis qu'un éclair Brutal et sinistre Fend le ciel de bistre D'un long zigzag clair, Et que chaque lame, En bonds convulsifs, Le long des récifs Va, vient, luit et clame, Et qu'au firmament, Où l'ouragan erre Rugit le tonnerre Formidablement. Paul Verlaine Oceano Nox (Victor Hugo) Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ? Combien ont disparu, dure et triste fortune ? Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Sous l'aveugle océan à jamais enfoui ? Combien de patrons morts avec leurs équipages ? L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée, Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots ! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres étendues, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus Oh ! que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve, Sont morts en attendant tous les jours sur la grève Ceux qui ne sont pas revenus ! On demande " Où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelque île ? Nous ont' ils délaissés pour un bord plus fertile ? " Puis, votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, Sur le sombre océan jette le sombre oubli On s'entretient de vous parfois dans les veillées, Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées, Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts, Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures, Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures Tandis que vous dormez dans les goémons verts ! Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Parlent encore de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur coeur ! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne, Pas même la chanson naïve et monotone Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont ! Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? O flots ! que vous savez de lugubres histoires ! Flots profonds redoutés des mères à genoux ! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous... (Les rayons et les ombres...) L'HOMME ET LA MER (Charles Baudelaire) Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir, tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur, Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ; O mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié, ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, O lutteurs éternels, ô frères implacables !
cocottte Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 quelques poésies vues en ce1: La mer La mer brille comme une coquille ; on a envie de la pêcher. La mer est verte, la mer est grise, elle est d’azur elle est d’argent et de dentelle. Paul Fort Bruit de la mer Si tu trouves sur la plage Un très joli coquillage Compose le numéro Océan zéro, zéro, Et l’oreille à l’appareil La mer te racontera Dans sa langue des merveilles Que papa te traduira. Claude Roy La mer s’est retirée La mer s’est retirée, Qui la ramènera ? La mer s’est démontée, Qui la remontera ? La mer est emportée, Qui la rapportera ? La mer est déchaînée, Qui la rattachera ? Un enfant qui joue sur la plage Avec un collier de coquillages. Jacques Charpentreau Le coquillage Ronfle coquillage Où l’on entend tout le bruit de la mer Vague par vague, Où l’on entend marcher les petits crabes Où l’on entend mugir le vent amer. Ronfle coquillage Ah ! Je revois tous les bateaux de bois, Les voiles blanches Claires comme un matin de beau dimanche. Maurice Fombeure
cocottte Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 pour le poèem Diva de Lapinou, je crois que c'est Eric dauzon (tiré de La mer à boire, poèmes bateaux et autres)
Lapin bondissant Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 Je ne suis pas un pouet.......... aussi bon !!!!!!!!!! mais je ne sais po de qui c'est ....... DD
carlita Posté(e) 2 mars 2005 Posté(e) 2 mars 2005 .... et des poésies sur la mer... merci c urgent!!! <{POST_SNAPBACK}> Sur le site de la Biblothèque Nationale de France il y a le thème de la mer en long en large et en travers... Je ne te donne pas le lien car je ne sais pas comment on fait pour insérer un lien dans une réponse!!!
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