iulia Posté(e) 7 mars 2005 Posté(e) 7 mars 2005 bonsoir avec mes Ms en graphisme nous avons vu : points, ronds, traits verticaux et horizontaux, quadrillages, lignes brisées, spirales et nous sommes aux boucles à l'endroit. La semaine prochaine je commence les ponts. lecture écriture: reconnaissance de prénoms dans les trois écritures... reconnaissance des chiffres :9 comptine numérique: pour la plupart 31 pour certains plus ( 60) pour certains beaucoup moins 3 dénombrement : 10 pour la plupart mais actuellement nous travaillons le 6 géométrie : rond, carré, triangle et actuellement rectangle topologie: orientation et déplacement sur un quadrillage , quelques labyrinthes plus compliqués voilà
ln07 Posté(e) 7 mars 2005 Posté(e) 7 mars 2005 Bon ben ce sujet m'a fait déprimer J'ai d'abord eu bcp de mal à cerner le niveau de mes élèves.(Période 1 et 2) Ensuite je me suis lancée dans des projets en oubliant complétement la numération (Période 2)Il y en avait qd meme lors de l'accueil (compter les absents, compter les élèves...)mais sans plus. Puis à Noël j'ai paniqué et je me suis réfugiée dans les fiches. Ma collègue qui a les ms/gs ne travaille que comme ça et ses élèves sont au top dc je me suis dit "ma p'tite tu laisses tomber les projets et tu fais des fiches "(par rapport à un album).(Période 3)et mes MS n'ont presque pas manipulés dc résultat très moyen. Après j'ai eu mon stage(2 jours !) retour T1 qui m'a redonné du courage pour refaire des projets et pour faire avant tout manipuler les enfants. Donc là (j'ai repris aujourd'hui) je recommence une nouvelle période basée sur la manipulation, les projets mais j'avoue que je n'en mène pas large. L'année prochaine les MS de la collègue et les miens seront dc regroupés et là je n'ose pas imaginer le résultat. Mes élèves sont extras mais c'est moi qui n'arrive pas à mettre en place des activités pour les faire progresser. Ah là là, ce soir c'est un peu la déprime et ça fait du bien de vider son sac.
bidouillette Posté(e) 8 mars 2005 Posté(e) 8 mars 2005 ben si ça peut te rassurer ln07 ....... je me sens dans le même esprit que toi... ça fait la 3è année que je me dis que ça ne va pas ce que je fais... mais sans savoir ce que je veux vraiment changer.... bon je ne paense pas que ça te soit d'un grand secours... mais t'es pas toute seule :P
Roserouge100 Posté(e) 8 mars 2005 Auteur Posté(e) 8 mars 2005 Bon ben ce sujet m'a fait déprimer crois moi, reprendre après quelqu'un d'autre n'est pas non plus une mince affaire ! J'avais l'habitude de travailler ma progression par semaine, et là, avec quelqu'un qui fonctionnait tout-à-fait différemment de moi (avant il y avait eu une remplaçante, où je me retrouvais plus faiclement dans son travail) en plus je suis comme toi je suis plus pour la manipulation que pour les projets, et c'est difficile de travailler par projets quand on a des notions à faire passer une programmation à suivre, donc, je voulais consacrer une heure sur mon emploi du temps à mon projet mais, bon :-( le graphisme faits sur plastique effaçable : ça ne laisse pas de traces, donc, je ne vois pas ce qu'ils ont fait et toutes mes grandes sections tracent les ronds dans le "mauvais" sens, je suis en train de corriger on nous dit bien que pour le projet toutes les actions doivent mener à la réalisation du projet, si on veut farie toutes les activités dessus, ça vire plutôt au thème non ? comme toi je suis un peu perdue mais, vais essayer de préparer au mieux mes élèves pour le CP ! bon courage à toi aussi et merci à toutes celles qui ont répondu !
enviedespoir Posté(e) 8 mars 2005 Posté(e) 8 mars 2005 Citation : "avec mes Ms en graphisme nous avons vu : points, ronds, traits verticaux et horizontaux, quadrillages, lignes brisées, spirales et nous sommes aux boucles à l'endroit. La semaine prochaine je commence les ponts. lecture écriture: reconnaissance de prénoms dans les trois écritures..." Je suis encore rabat-joie , mais ça me donne un peu le vertige de lire cela. Et c’est pourtant ce qu’on lit à longueur de posts, me semble-t-il. J’ai l’impression qu’on demande beaucoup trop aux enfants, trop vite et sans qu'ils puissent être motivés par un lien tangible entre les compétences qu'on leur demande de développer. En ce qui concerne la difficulté, avez-vous essayé, vous instit – je ne parle pas des enfants - de mémoriser l’écriture de séries de prénoms dans les trois types de caractères (majuscules typographiques, minuscules et cursives) d'une écriture très différente de la notre ? Que se passe-t-il dans la tête des enfants qui ne réussissent pas le travail qui leur est demandé ? Tout cela me donne l'impression qu'on oublie que ce sont de très jeunes enfants qui ont encore un grand besoin de jouer. J'espère de tout coeur que ce n'est qu'une impression, et qu'ils s'amusent aussi vos petiots dans vos classes
Roserouge100 Posté(e) 9 mars 2005 Auteur Posté(e) 9 mars 2005 je ne vois pas du post où l'on parle des trois écritures moi, je ne met que la cursive et celle du livre tant qu'aux ronds, points, et traits en MS, c'est de la révision puisqu'ils l'ont déjà abordés en petite section et ça fait totue d emême plus de six mois qu'ils sont entrés ?
Maternellecolor Posté(e) 9 mars 2005 Posté(e) 9 mars 2005 J’ai l’impression qu’on demande beaucoup trop aux enfants, trop vite et sans qu'ils puissent être motivés par un lien tangible entre les compétences qu'on leur demande de développer.En ce qui concerne la difficulté, avez-vous essayé, vous instit – je ne parle pas des enfants - de mémoriser l’écriture de séries de prénoms dans les trois types de caractères (majuscules typographiques, minuscules et cursives) d'une écriture très différente de la notre ? Que se passe-t-il dans la tête des enfants qui ne réussissent pas le travail qui leur est demandé ? Tout cela me donne l'impression qu'on oublie que ce sont de très jeunes enfants qui ont encore un grand besoin de jouer. J'espère de tout coeur que ce n'est qu'une impression, et qu'ils s'amusent aussi vos petiots dans vos classes <{POST_SNAPBACK}> Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'on leur en demande beaucoup mais les programmes de maternelle sont ainsi faits: Je cite: Activités graphiques et écriture Être capable de : – écrire son prénom en capitales d’imprimerie et en lettres cursives, – copier des mots en capitales d’imprimerie, en cursive avec ou sans l’aide de l’enseignant, – reproduire un motif graphique simple en expliquant sa façon de procéder, – représenter un objet, un personnage, réels ou fictifs, – en fin d’école maternelle, copier une ligne de texte en écriture cursive en ayant une tenue correcte de l’instrument, en plaçant sa feuille dans l’axe du bras et en respectant le sens des tracés. Découverte du principe alphabétique Être capable de : – dès la fin de la première année passée à l’école maternelle (à trois ou quatre ans), reconnaître son prénom écrit en capitales d’imprimerie, 1. Si un travail suffisant est effectué sur la capitale d’imprimerie, il ne paraît pas nécessaire d’imposer aux élèves l’apprentissage du tracé des minuscules imprimées (ou de leur substitut manuscrit, l’écriture dite « script »). Ces caractères ne permettent pas à l’enfant de signaler facilement les frontières de mots. Ils doivent être réservés à la lecture. Il sera par contre nécessaire de faire progressivement découvrir les équivalences entre les différentes polices ou familles de caractères. C'est dans les activités d'écriture, non de lecture, que les enfants parviennent à vraiment "voir" les lettres qui distinguent les mots entre eux. À cet égard, la reconnaissance globale de mots écrits sur des étiquettes est un exercice insuffisant. Les activités graphiques d'écriture, dans la mesure où elles individualisent des lettres, fournissent un matériel important pour la construction du principe alphabétique. Il en est bien sûr de même pour les exercices de copie, à condition qu'ils soient verbalisés. En copiant un mot (en lettres capitales pour les plus jeunes, en lettres cursives dès que c'est possible et, en tout état de cause, avant la fin de l'école maternelle), en décrivant un mot écrit, en utilisant le nom des lettres pour distinguer ce qui différencie deux mots, les enfants se dotent de connaissances importantes qu'ils peuvent réinvestir dans les moments où ils tentent de trouver la manière d'écrire un mot qui n'est plus présent devant eux Voilà donc ce qu'on leur demande d'acquérir fin de Cycle 1 , alors expliquez moi comment on peut aboutir à tout cela si on ne presse pas un peu les choses. En fait, je pense que certains enfants sont tout à fait capables de suivre ce rythme ( ceux sont d'ailleurs ces enfants précisément qui ont toujours terminé les premiers et qui nous disent: Qu'est-ce que je fais maintenant ?). Pour d'autres, c'est un peu plus difficile, alors on leur propose d'en faire moins, ou plus facile, ou une façon différente d'aborder les choses. Il est bien évident qu'en fin de maternelle tous ne seront pas capables d'écrire correctement en lettres cursives mais j'éspère au moins qu'on aura préparé le terrain pour que les collègues de CP ne se disent pas: "Mais ils n'ont rien fait en maternelle, ils ne savent rien faire" Si les exigences de la maternelle sont très grandes que dire de celle du CP. J'angoisse déjà en pensant que mon garçon va entrer au CP l'année prochaine: Apprendre à lire ( à déchiffrer tout au moins), à écrire ( entre deux lignes, sur des cahiers), à compter tout cela en une année...à mon avis c'est beaucoup pour un petit garçon qui n'aura pas ses 6 ans avant décembre. (Je parle de cela car ma fille de fin d'année également est passée par là: résultat , elle a redoublé son CE1 mais elle reste très marquée par tous les échecs qu'elle a du encaisser au CP et lors de son premier CE1...(suivi psychologique pendant unan, et encore aujourd'hui, elle reste fragile ( elle doute beaucoup, se dévalorise souvent).J'ai toujours pensé que les maîtresses de maternelle qu'elle a eu ( l'année de leur retraite) y sont pour quelque chose dans la mesure où peut-être on ne l'a pas vraiment bousculée : Elle n'y arrive pas, c'est qu'elle n'est pas prête, alors on lui laisse le temps de mûrir.( En ayant moi même des grandes sections, je voyais bien qu'elle n'était pas au niveau mais on m'a dit , elle doit faire son CP , on verra bien) Mais bon, le système est ainsi fait et je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Pour ce qui est de jouer et même si on travaille beaucoup, je sais que les enfants n'ont pas ce sentiment: Pour la plus part des enfants travailler, écrire, compter, lire: tout est jeux. Et puis, il y a les coins ( et croyez moi, ils y vont chaque jour et vu le bazar qu'il y a après leur passage ils en profitent bien) Et puis , il y a les récrés, l'accueil, tout ces petits moments à eux , rien que pour eux et où les règles sont moindres.
enviedespoir Posté(e) 9 mars 2005 Posté(e) 9 mars 2005 je ne vois pas du post où l'on parle des trois écrituresmoi, je ne met que la cursive et celle du livre <{POST_SNAPBACK}> Les trois écritures : message 13* de ce sujet. Je réagis face à la difficulté du travail évoqué pas seulement dans ce message 13 mais dans des quantités d'autres sujets ( et pas seulement sur ce forum d'ailleurs). La reconnaissance des prénoms de tous les élèves de la classe par des enfants de MS (proposée par certains en PS ) me semble bien difficile (encore plus bien sûr s'il s'agit des trois écritures) . C'est mon point de vue, on peut ne pas le partager. (Maintenant, s'il ne s'agit pour l'enfant que de reconnaître son propre prénom. C'est autre chose.) Si je le donne ici c'est parce que, c'est le point de vue de quelqu'un qui depuis 20 ans voit des enfants en difficulté d'écriture et qui constate l'augmentation du nombre d'enfants de CP qui lui sont adressés proportionnellement aux enfants de fin primaire. Qui constate aussi la forte appréhension de ces enfants devant tout travail écrit. Pour certains, c'est une vraie panique ou une vraie hantise. Les réactions aux exercices d'écriture que je fais faire aux enseignants en formation continue leur confirment que c'est difficile. Quid de l'objectif de la reconnaissance du prénom ? Une fillette de MS me montrait un jour qu’elle savait écrire. Elle écrit plusieurs mots. Elle les « lit ». J’écris « Dominique » et je lui demande ce que j’avais écrit. Elle me répond, toute animée de plaisir « je connais ce mot, tu as écrit « papa ». tant qu'aux ronds, points, et traits en MS, c'est de la révision puisqu'ils l'ont déjà abordés en petite section et ça fait totue d emême plus de six mois qu'ils sont entrés ? <{POST_SNAPBACK}> Le message 13* ne précisait pas s'il s'agit de révisions ou non : avec mes Ms en graphisme nous avons vu : points, ronds, traits verticaux et horizontaux, quadrillages, lignes brisées, spirales et nous sommes aux boucles à l'endroit. La semaine prochaine je commence les ponts. lecture écriture: reconnaissance de prénoms dans les trois écritures... reconnaissance des chiffres :9 comptine numérique: pour la plupart 31 pour certains plus ( 60) pour certains beaucoup moins 3 dénombrement : 10 pour la plupart mais actuellement nous travaillons le 6 géométrie : rond, carré, triangle et actuellement rectangle topologie: orientation et déplacement sur un quadrillage , quelques labyrinthes plus compliqués" Je maintiens ma réponse. * J'écris "message 13" car il n'est pas question de stigmatiser son auteur. Constatant la récurrence du contenu de ce message, je propose simplement une aide à la réflexion.
Maternellecolor Posté(e) 9 mars 2005 Posté(e) 9 mars 2005 je ne vois pas du post où l'on parle des trois écrituresmoi, je ne met que la cursive et celle du livre <{POST_SNAPBACK}> Si je le donne ici c'est parce que, c'est le point de vue de quelqu'un qui depuis 20 ans voit des enfants en difficulté d'écriture et qui constate l'augmentation du nombre d'enfants de CP qui lui sont adressés proportionnellement aux enfants de fin primaire. Qui constate aussi la forte appréhension de ces enfants devant tout travail écrit. Pour certains, c'est une vraie panique ou une vraie hantise. Les réactions aux exercices d'écriture que je fais faire aux enseignants en formation continue leur confirment que c'est difficile. <{POST_SNAPBACK}> Et la faute en revient à qui ou à quoi selon vous?
enviedespoir Posté(e) 9 mars 2005 Posté(e) 9 mars 2005 (...) Voilà donc ce qu'on leur demande d'acquérir fin de Cycle 1 , alors expliquez moi comment on peut aboutir à tout cela si on ne presse pas un peu les choses. <{POST_SNAPBACK}> D'accord avec tout ce que tu écris Maternellecolor, sauf qu'à mon avis on n'a pas besoin de "presser les chsoes" simplement de les faire au rythme des enfants et dans une progression qu'un acquis les aide à d'autres acquisitions de savoirs ou savoir-faire. Ma réponse à la question citée ci-dessus est dans la signature.
Maternellecolor Posté(e) 9 mars 2005 Posté(e) 9 mars 2005 sauf qu'à mon avis on n'a pas besoin de "presser les chsoes" simplement de les faire au rythme des enfants et dans une progression qu'un acquis les aide à d'autres acquisitions de savoirs ou savoir-faire. <{POST_SNAPBACK}> je cite: "En fait, je pense que certains enfants sont tout à fait capables de suivre ce rythme ( ceux sont d'ailleurs ces enfants précisément qui ont toujours terminé les premiers et qui nous disent: Qu'est-ce que je fais maintenant ?). Pour d'autres, c'est un peu plus difficile, alors on leur propose d'en faire moins, ou plus facile, ou une façon différente d'aborder les choses. Il est bien évident qu'en fin de maternelle tous ne seront pas capables d'écrire correctement en lettres cursives " http://forums-enseignants-du-primaire.com/index.php?showtopic...ndpost&p=663404 Je me base bien sûr sur une progression mais je n'ai pas vraiment de programmation sur l'année. Le plus important c'est l'enfant et ses capacités au jour j. Autrement dit, il n'est pas question d'avancer, avancer, si les bases ne sont pas maîtrisées. Voici, ma façon de travailler: tous les enfants d'une même tranche d'âge ne se voient pas attribuer la même activité au même moment. Chacun progresse a son rythme, certain rapide, d'autre plus lent et selon les périodes de l'année je constate chez certains une accélération ou bien alors un ralentissement mais tout cela fait partie intégrante du processus d'apprentissage. Il suffit à mon sens, d'être attentif à l'enfant pour savoir ce que l'on peut ou non lui proposer et la manière d'aborder les choses avec tel ou tel enfant. Je ne suis pas convaincue qu'il existe une bonne et une mauvaise méthode de lecture, et il en est de même pour les métodes d'écriture/ Je dirais que tout dépend de l'enfant que l'on a en face de soi. Certains enfants ont des capacités d'analyse visuelles très développées, d'autres sont auditifs, d'autres encore sont plutôt kinesthésiques, certains encore se sentent à l'aise sur tous les plans (les plus doués). En bref, à chaque profil d'enfant doit correspondre une méthode adaptée. Je pense que si la solution miracle existait , on nous l'enseignerait de façon systématique. Or, je n'ai pas souvenir d'avoir appris des choses incontournables dans le domaine du graphisme et de l'écriture lorsque j'étais à l'IUFM.Et puis lorsque je me suis fait inspectée , je n'ai jamais été interpellé sur ma façon de faire..Donc, je continuerais à faire comme je l'ai toujours fait , en privilégiant l'enfant en tant qu'individu que l'on ne peut pas réduire à une méthode d'écriture et je pense que les enfants de ma classe éprouvent une panique particulière lorsqu'il s'agit d'écrire.En revanche, il m'arrive de voir de nouveaux enfants ( venus d'autres écoles) qui sont paniqués dès qu'ils ont un crayon dans la main. Après quelques mois et une remise en confiance, je constate que les choses rentrent dans l'ordre: Une petite fille qui en début d'année refusait même de prendre une feuille pour faire un dessin, aujourd'hui c'est son activité favorite lorsqu'elle a terminé son travail. D'autre part , je vois aussi les enfants qui s'amusent à recopier (par jeu) tous les prénoms de leurs amis sur des feuilles.( Donc , franchement, je ne crois pas les avoir trop traumatisés
enviedespoir Posté(e) 9 mars 2005 Posté(e) 9 mars 2005 je ne vois pas du post où l'on parle des trois écrituresmoi, je ne met que la cursive et celle du livre <{POST_SNAPBACK}> Si je le donne ici c'est parce que, c'est le point de vue de quelqu'un qui depuis 20 ans voit des enfants en difficulté d'écriture et qui constate l'augmentation du nombre d'enfants de CP qui lui sont adressés proportionnellement aux enfants de fin primaire. Qui constate aussi la forte appréhension de ces enfants devant tout travail écrit. Pour certains, c'est une vraie panique ou une vraie hantise. Les réactions aux exercices d'écriture que je fais faire aux enseignants en formation continue leur confirment que c'est difficile. <{POST_SNAPBACK}> Et la faute en revient à qui ou à quoi selon vous? <{POST_SNAPBACK}> Je veux bien répondre à la question "à quoi selon vous?" (pas à la question "à qui,"): S'il y a difficulté, appréhension devant le travail écrit (comme je l'ai écrit et comme tu le soulignes en gras), ce n'est effectivement pas ex-nihilo. C'est donc que les enfants ressentent le travail écrit comme trop difficile pour eux. C'est donc qu'à un moment ils ont été confrontés (ou se sont sentis confrontés) à une difficulté hors de leur portée. Je répondrais donc que peuvent être défavorables à une approche sereine et réussie du travail écrit : - Une préparation insuffisante à l’activité graphique (trop superficielle et/ou incomplète). - L’absence de finalité motivante directement perceptible (ex. lignes de traits verticaux, d’obliques, ou autres graphismes de ce genre). - L’absence de possibilité offerte à l’enfant de confronter son travail à celui des autres de façon positive en lui permettant de commenter (confrontation qui aide aussi à percevoir et accepter les différences). - Le travail sur papier tant que le travail hors papier n’est pas suffisamment réussi (c’est la consignation d’un échec) (cette obs. rejoint la 1ère). - L’énoncé prématuré de l’objectif final (L’objectif immédiat motive ex. dessiner la pluie ; consigne : on dessine la pluie à la peinture à doigts en frottant bien le poignet sur la feuille et en tournant son doigt un peu sur le côté) (l’objectif final peut perturber : ex. on dessine la pluie à la peinture à doigts pour apprendre à tenir le crayon). En revanche, le rappel des compétences de base aide (« on va apprendre à tenir le crayon : tu mets ta main et tes doigts comme pour faire la peinture à doigts ») - Une préparation à l’écriture qui ne se fonderait pas sur une modélisation donc qui ne permettrait à l’enfant de s’appuyer à chaque étape sur les acquis de la ou des phases précédentes (ce qui lui permettrait de réussir le travail proposé et le rassurerait sur ses aptitudes « j’ai déjà réussi ceci, donc je peux réussir cela ») Voila pour l'essentiel en ce qui concerne mon point de vue.
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