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Posté(e)
Différenciation pédagogique : Procédé qui consiste à séparer le blanc du jaune sans faire de coquille

:clown:

Désolée c'était plus fort que moi  :blush:

En cette période pascale c'est plutôt réussi :applause:

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Y a un truc qui m'échappe !!!!!!! Pourquoi voulez vous tout différencier ??????

Différencier signifie arriver au même résultat par des chemins différents.

Donc d'un on ne peut pas différencier n'importe quand surtout pas pour l'évaluation car si non l'objectif de la différenciation n'est pas atteint ; et de deux pas n'importe comment car elle suppose une évaluation diagnostique pour bien cibler non pas le niveau mais les besoins des élèves .

Si elle se fait a priori on appelle ça pédagogie variée.

Et si on a un programme personnalisé on appelle ça du preceptorat Lol

Posté(e)
Différencier signifie arriver au même résultat par des chemins différents.

C'est ta façon de voir. On peut concevoir la différenciation autrement, notamment en ne travaillant pas les mêmes notions avec tous les élèves (et donc ne pas arriver au même résultat !). On a cette année, en CP, un élève dysphasique profond, qui ne parvient pas à s'exprimer correctement (il ne peut pas prononcer certains phonèmes), qui est incapable de lire le moindre petit mot (ni globalement ni en combinant les lettres) et la maitresse n'a pas d'autres choix que de lui proposer des activités souvent complètement différentes de celles des autres élèves, et ce ne sont pas des moyens détournés pour arriver aux mêmes résultats que les autres élèves !!!

Par ailleurs, lorsque j'enseignais en SEGPA (1er poste, lancé comme ça sans aucune idée de ce qu'était une SEGPA :D) l'inspecteur m'avair reproché de ne pas avoir mis en place un programme pour chaque élève, en fonction de ses besoins :cry:

on ne peut pas différencier n'importe quand surtout pas pour l'évaluation car si non l'objectif de la différenciation n'est pas atteint

Tu veux dire que l'évaluation est la même pour tous ? Je ne saisis pas trop.... Quand tu as un mome non lecteur en Ce1, tu ne peux pas lui donner les mêmes évas qu'aux autres !

Posté(e)
C'est ta façon de voir. On peut concevoir la différenciation autrement, notamment en ne travaillant pas les mêmes notions avec tous les élèves (et donc ne pas arriver au même résultat !). On a cette année, en CP, un élève dysphasique profond, qui ne parvient pas à s'exprimer correctement (il ne peut pas prononcer certains phonèmes), qui est incapable de lire le moindre petit mot (ni globalement ni en combinant les lettres) et la maitresse n'a pas d'autres choix que de lui proposer des activités souvent complètement différentes de celles des autres élèves, et ce ne sont pas des moyens détournés pour arriver aux mêmes résultats que les autres élèves !!!

Par ailleurs, lorsque j'enseignais en SEGPA (1er poste, lancé comme ça sans aucune idée de ce qu'était une SEGPA  :D) l'inspecteur m'avair reproché de ne pas avoir mis en  place un programme pour chaque élève, en fonction de ses besoins  :cry: 

Tu veux dire que l'évaluation est la même pour tous ? Je ne saisis pas trop.... Quand tu as un mome non lecteur en Ce1, tu ne peux pas lui donner les mêmes évas qu'aux autres !

Désolée Franck mais c'est une question de définition. La différenciation pédagogique n'a rien à voir avec ce que tu proposes.

La différenciation pédagogique est mise en place pour lutter contre l'échec scolaire mais avec ce que tu proposes les bons resteront bons et les mauvais mauvais.

Si les enfants en difficulté ne sont jamais confrontés à une norme qui est celle du programme et du niveau de ta classe, on les berce d'illusion et donc le recours à des solutions adaptées seront rejetées et par l'élève et surtout par ses parents.

Posté(e)
Désolée Franck mais c'est une question de définition. La différenciation pédagogique n'a rien à voir avec ce que tu proposes.

Euh, attention, je ne propose rien (lire ma contribution, qui doit être en 1ère page du sujet, concernant ma pratique de classe). Je fais simplement des constats et je suis surpris par ce que tu annonces !

Si les enfants en difficulté ne sont jamais confrontés à une norme qui est celle du programme et du niveau de ta classe..........

Je m'excuse, mais quand bien même ce que tu dis est lié à la définition du concept, cela n'a rien à voir, mais alors rien à voir, avec ce que l'on nous rabache à chaque animation pédagogo, ni à chaque passage d'un conseiller péda dans les écoles....

Combien de fois ai-je entendu "Vous n'allez pas travaillé cette notion avec vos élèves en difficultés ! Mieux vaut consolider les bases." ? Des dizaines !!!

Pour l'évaluation, j'ai souvent entendu des conseillers pédas nous dire que, pour les élèves en difficultés, le but n'est pas de les confronter à une norme (le mot norme semble d'ailleurs tabou, soit dit en passant), mais de montrer leurs progrès. Quand je bossais en REP en cycle 3, avec quelques élèves en grandes difficultés, on nous conseillait de refaire du cycle 2 avec les élèves les plus en difficultés (non lecteurs, par ex), que ce soit pour les apprentissage et pour les évaluations.

J'ai cette année trois élèves suivis en équipes éducatives. Pour deux d'entre eux, on me demande d'adapter mes contenus et même parfois les évaluations sur les mêmes contenus. Pour l'un de ces élèves, je vais probablement devoir reprendre les notions du 1er trimestre (qui se sont évaporées....), voire celles de l'an passé, après les vacances de printemps pendant que ses petits camarades vont continuer à aller de l'avant.

Je reprends le cas de notre petit dysphasique en CP. Quel serait l'intérêt de le confronter à une norme ou à un niveau de classe ??? Le mome n'est pas capable de lire le moindre mot alors que tous les autres savent déjà lire un texte inconnu ! Cet élève devrait rejoindre une CLIS spécialisée pour dysphasique l'an prochain ou dans deux ans. On ne peut pas, même par des chemins différents, l'amener au même niveau que les autres !

Enfin, pourquoi, lorsque je bossais en SEGPA, l'IEN (qui avait du métier dans l'AIS) m'avait reproché de ne pas adapter mes contenus au besoin de chaque élève ?

Mais bon, peut-être faut-il faire un distingo entre "différenciation pédagogique", qui s'entendrait effectivement par "différenciation de méthodes, de chemins, d'approches.... pour arriver à un même objectif" et différenciation "tout court" ( :D ) qui s'entendrait par "différenciation des méthodes, chemins, approches ET CONTENUS pour permettre aux élèves les plus en difficultés d'acquérir les bases" ???? C'est en tout cas de cette deuxième façon de voir les choses dont j'entends parler, pour les élèves les plus en difficultés (car c'est bien de ceux-là dont je parle) depuis que je suis dans l'EN....

Par ailleurs, je m'étonne grandement de voir évoquer une "norme". Quelle serait cette norme ? La seule envisageable me semble être l'acquisition des compétences en fin de cycle. Dès lors, toutes les évaluations proposées pendant les trois ans de cycle peuvent très bien être différentes, l'essentiel étant qu'en fin de cycle les élève maîtrisent le programme. On ne peut pas chercher à confronter - comme tu l'écris - chaque élève avec le niveau de la classe et continuer à nous parler de respect du rythme de chaque élève et des cycles ! Cela n'aurait plus aucun sens !!! Je ne saisis vraiment pas...........!

Posté(e)

Voilà quelques raisons et quelques références qui sous-tendent mes propos :

Quelques dérives observées dans le cadre de la lutte contre l’échec scolaire :

- la multiplicité des intervenants

La mobilisation d’un grand nombre d’acteurs ( spécialistes : ‘psychologues, psychiatres, orthophonistes, maîtres E, …) dans et hors de l’école risque parfois de renforcer l’échec parce que rendant l’élève plus dépendant et plus passif.

- le sur-mesure Face à un élève en difficulté, l’enseignant est souvent «porté à définir la relation pédagogique sur le registre de l’affectivo-relationnel » et « accorderait plus d’importance au domaine de l’épanouissement personnel qu’à la maîtrise des contenus disciplinaires » (Charlot).

Or, les élèves en difficulté ont du mal à prendre de la distance : ils restent d’une part très scolaires et sont convaincus que le savoir n’est détenu que par l’adulte et n’apprennent d’autre part, que pour faire plaisir à l’adulte.

- la simplification des enseignements

Plus un élève est en difficulté plus le maître cherche à simplifier son enseignement et à encadrer de la façon la plus stricte possible le travail de l’élève. Mais peut-on en espérer le développement cognitif ? (cf la notion de ZPD)

Posté(e)

1° Qu’appelle-t-on « différenciation » ?

La différenciation pédagogique ne se limite pas une différenciation de la pédagogie proposée par Louis Legrand dans le cadre de l’expérimentation sur les collèges conduite par l’Institut Pédagogique National dans les années 70. (loi Haby)

Différencier c’est s’adapter à la diversité des élèves.

Cette adaptation peut revêtir deux sens bien distincts :

- adapter l’enseignement à la destination sociale et professionnelle des élèves en leur proposant des cursus d’enseignement différents

- adapter un même enseignement à la diversité des élèves en partant d’un objectif commun défini et affiché mais en diversifiant les parcours en fonction des profils des élèves. On parle ici de différenciation pédagogique.

Il y a opposition entre ces deux définitions puisqu’elles ont des objectifs contradictoires. Mais force est de constaté qu’une des dérives involontaire certes mais maintes fois constatée de la différenciation pédagogique est qu’elle mène à un nouveau modèle de structure homogène celui de groupe de niveau (bons-mauvais).

2° Pourquoi différencier ?

La démocratisation du système éducatif a eu pour effet de rendre les classes hétérogènes.

« Les postulats de Burns »

Trois niveaux d’expression de cette hétérogénéité :

a) Sur le plan cognitif

b) Sur le plan social

c) Sur le plan affectif

3° Comment différencier et à quel niveau ?

a) au niveau de l’institution

- les cycles

- les zep

- le Rased

b) au niveau de l’établissement et du groupe classe

- le décloisonnement

- la différenciation pédagogie

* la différenciation successive

* la différenciation simultanée

* l’évaluation diagnostique

* la démarche par objectifs

* la diversification des itinéraires

* l’évaluation formative

* la régulation

Posté(e)

Tout cela est bien beau, mais pour moi c'est de la théorie, du jargon, du blabla.... tout ce qui m'horripile dans notre métier et qui fait que dès que j'en aurais l'occasion, je quitterai le monde de l'EN...... :cry:

Concrètement:

Comment comparer un élève en grandes difficultés au niveau de la classe sans l'enfoncer dans l'échec ? Cas d'un non lecteur en Ce2 par ex.....

Quel serait l'intérêt , pour notre élève de CP, de lui donner les mêmes évas que ses petits camarades ? L'instit sait déjà qu'il ne peut pas les faire !

Pourquoi, dans les équipes éducatives auxquelles j'ai participé cette année, on me demande (CCPE + psy scolaire) de différencier les contenus (revoir par ex des notions de cycle 2) ?

Posté(e)
Tout cela est bien beau, mais pour moi c'est de la théorie, du jargon, du blabla.... tout ce qui m'horripile dans notre métier et qui fait que dès que j'en aurais l'occasion, je quitterai le monde de l'EN...... :cry:

Comment peut-on enseigner sans se poser des questions ?????

D'ailleurs tes propos sont contradictoires car les réponses aux questions que tu te poses CONCRETEMENT comme tu dis sont dans ce que tu nommes jargons et théorie que j'ai cités plus haut .....

Par ailleurs, je ne comprends pas vraiment où se situe l'enjeu car enjeu manifestement pour toi il y a puisque tu réponds tout de même de façon assez virulente et un tantinet irrespectueux car, comme chacun le sait ici je fais partie du monde de l'EN !

Comment comparer un élève en grandes difficultés au niveau de la classe sans l'enfoncer dans l'échec ?  Cas d'un non lecteur en Ce2 par ex.....

1) C'est le cas d' un sur combien ? Peut-on mettre en place une pédagogie différenciée pour un élève ??

2) En lecture on peut évaluer des tas de compétences qui ne relèvent pas forcément de la lecture autonome

3) Un élève jamais confronté à ses difficultés s'installe forcément dans le déni.

Quel serait l'intérêt , pour notre élève de CP, de lui donner les mêmes évas que ses petits camarades ? L'instit sait déjà qu'il ne peut pas les faire ! 

Ben si tout est joué d'avance à quoi ça sert d'enseigner ?

Pourquoi, dans les équipes éducatives auxquelles j'ai participé cette année, on me demande (CCPE + psy scolaire) de différencier les contenus (revoir par ex des notions de cycle 2) ?

Ca m'étonnerait qu'ils te disent de différencier tout et tout le temps !

Par ailleurs, il s'agit d'un élève parmis d'autres la pédagogie différenciée concerne l'ensemble de la classe de ceux aussi qui vont bien, qui apprennent vite et qui ont besoin aussi de billes et pas seulement d'un tronc commun.

Voilà, mais si cette discussion doit tourner en joute verbale stérile, je ne vois pas l'intérêt de continuer l'échange.

Posté(e)
Comment peut-on enseigner sans se poser des questions ?????

La grande question que je me pose est comment arriver à faire progresser tous mes élèves, sachant que l'hétérogénéité du groupe classe est, disons, très vaste ! Si en retour, on me lance des "différenciation successive" ou "la différenciation simultanée" ou " la régulation", je suis désolé, mais pour moi c'est de l'hébreu ! J'ai l'impression de me trouver à une animation péda et d'être paumé dans un jargon que je ne maîtrise pas (déjà que j'ai bien du mal entre compétences et objectifs..... :)).

Par ailleurs, je ne comprends pas vraiment où se situe l'enjeu car enjeu manifestement pour toi il y a puisque tu réponds tout de même de façon assez virulente et un tantinet irrespectueux car, comme chacun le sait ici je fais partie du monde de l'EN !

Il n'y a ni virulence ni irrespect envers toi, pas du tout. Et pas le moindre irrespect non plus envers l'EN (dont je fais partie comme toi !). Juste un gros ras-le-bol qui monte au fil des ans pour tout un tas de raisons, et un milieu que je trouve de plus en plus hypocrite (je ne pense pas aux instits et PE). C'était surement déjà ainsi avant, mais je ne m'en apercevais pas......

Quant à l'enjeu, il n'y en a point. Je cherche juste à te faire remarquer que ta façon de voir la différenciation ne correspond pas à celle dont on me parle depuis que j'enseigne. Et visiblement pas non plus à celle des collègues qui ont amorcé le sujet. Ce qui me surprend le plus, c'est cette évaluation normative (je crois que c'est le bon terme, tu confirmeras) qui, selon toi, doit être mise en place même pour les élèves en grandes difficultés alors que j'ai souvent entendu dire le contraire.......

1) C'est le cas d' un  sur combien ? Peut-on mettre en place une pédagogie différenciée pour un élève ??

Ce peut être le cas d'un seul élève dans une classe (cas de ma collègue de CP, par ex) ou d'un groupe de plusieurs élèves (situation que je rencontrais quand je bossais en REP). Sans parler des élèves non francophones, mais ce sont des cas particuliers... Peut-être que pour un seul élève on ne parlera pas de pédagogie différenciée, mais de pédagogie personnalisée.....? Mais ne joue-t-on pas sur les mots ?

Ben si tout est joué d'avance à quoi ça sert d'enseigner ?

Pour cet élève, l'objectif est qu'il arrive à reconnaitre quelques petits mots en fin d'année (le, la, du.....) mais pour l'instant, c'est vain, pas l'once d'un progrès.... Quel serait, je le répète, l'intéret pour lui comme pour l'instit de lui proposer le même contrôle que ses camarades qui eux, sont tous lecteurs ?

Si cet élève poursuit sa scolarité chez nous, en CE1, parce qu'il n'y a pas de places pour lui en établissement, que va-t-on faire ? Différencier pour arriver au même objectif que ses camarades ? Faire du sur-mesure ? Panacher les deux ? L'occuper du mieux possible en attendant qu'une place se libère ?

Ca m'étonnerait qu'ils te disent de différencier tout et tout le temps !

Pas du tout ;) Je ne pense pas l'avoir dit d'ailleurs.....! Mais, par ex, pour L., élève de Ce2, on me demande de faire un programme personnalisé et des évas "sur-mesure" dans certains domaines.

Mais je le répète, pas d'animosité de mon côté ;) De l'incompréhension, c'est certain, mais pas d'animosité ! Promis :D

Posté(e)

Je dirais que je suis de l'avis de Franck lorsqu'il dit: Quel serait l'intérêt , pour notre élève de CP, de lui donner les mêmes évas que ses petits camarades ? L'instit sait déjà qu'il ne peut pas les faire !

Pour ma part, je n'évalue pas une compétence lorsque je sais par avance que l'enfant va échouer parce que les bases ne sont pas acquises.Franchement, je ne vois pas l'intérêt! :huh:

Pour répondre à: 1) C'est le cas d' un sur combien ? Peut-on mettre en place une pédagogie différenciée pour un élève ??: Je dirais que dès la maternelle je rencontre déjà plus de 4 enfants en difficultés ( sur une trentaine) et que les confronter à leurs difficultés n'apportent en général qu'un rejet de l'école: Ils n'ont nullement besoin d'être mis au pied du mur et subir les mêmes évaluations que les autres pour connaître leur niveau.( Ils ne le savent que trop bien et mieux vaut leur donner l'espoir d'un progrès plutôt que celui d'un échec inévitable).Et donc, je répond: Oui, on peut-mettre en place une pédagogie différencié pour un élève.Peut-être pas tout le temps mais le plus souvent possible et dans la mesure où notre profil de classe nous le permet.

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