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APPRENTISSAGE DE LA LECTURE


Lara Croft

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Bonjour à tous,

Je lis dans les programmes du cycle 1 : le langage est au coeur des apprentissages et les enseignants doivent proposer des activités aux enfants qui leur permettent :

- de se constituer une première culture littéraire ( sans passer un temps inconsidéré à analyser formellement les couvertures des ouvrages )

Oui alors comment peut-on s'y prendre ?

- de prendre conscience des réalités sonores de la langue ( conscience alphabétique par discrimination et segmentation des unités sonores minimales significatives de la langue: les phonèmes; manipulation de syllabes orales)

ET concrètement ça se résume à quoi ?

- de développer un travail sur le geste graphique

oui mais comment ?

-

Bon passons au cycle 2 maintenant ! :P

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vite fait bien fait ;)

se constituer une culture littéraire, pour moi ce peut être approfondir un auteur de jeunesse particulier, par exemple l'an dernier dans la zep ou je travaille on a travaillé sur les albums de Mario Ramos, ça peut être aussi connaitre les contes populaires qui font partie de notre culture commune (petit chaperon rouge etc)

Comment s'y prendre ? Repérer les choses communes dans ces albums : des types de personnages, des allusions, des détails dans le dessin (chez Ponti par exemple), nous construisons beaucoup de jeux à partir de ces albums : reproduction des personnages, découpés en puzzles, jeux de lotos etc

pour le reste un petit tour sur le forum maternelle et tu devrais trouver ton bonheur ;)

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- de prendre conscience des réalités sonores de la langue ( conscience alphabétique par discrimination et segmentation des unités sonores minimales significatives de la langue: les phonèmes; manipulation de syllabes orales)

Le langage se développe en situation de dialogue et d'interaction enfant-enfant et enfant-adulte, mais aussi adulte-adulte quand l'enfant est seulement auditeur.

Les situations langagières doivent être riches et dynamiques ( l'enfant du cycle 1 est un parleur :P )

Comment ?

Par l'attitude de l'enseignant déja...( écouter, stimuler, ne pas couper la parole...)

Par le chant, les comptines etc...

Par des ateliers de langage (jeux de société, albums etc...)

Par des jeux de rôles ( jouer à la maman, marchande..)

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- de se constituer une première culture littéraire ( sans passer un temps inconsidéré à analyser formellement les couvertures des ouvrages )

Faire surgir le plaisir de la lecture...

Par divers biais...

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Bonsoir,

Pour la phonologie, j'ai trouvé cela :

Conscience phonologique

 

Identification des éléments de la langue parlée (sons).

-Pour permettre de se faire entendre et se faire comprendre dans les situations de communication.

 

-Pour préparer la relation phonie :graphie propre à l’apprentissage de la lecture :

Identifier les sons  consonnes.

Identifier les sons voyelles

Distinguer des sons proches

Comment ?

Pratiquer des jeux auditifs.

Dire des comptines, des formulettes

Pratiquer des exercices de diction (petits textes à dire contenant un même son).

Pratiquer des exercices de prononciation.

Pratiquer des jeux vocaux

Dire des formules magiques classiques (abracadabra, hocus pocus, hacuna matata)

Inventer des formules magiques

Pratiquer des exercices de commutation

Entendre et restituer un son

Reconnaître des sons dans des mots

Trouver des mots contenant un son choisi (support : comptines)

Et pour la graphie, ce pdf mis en pièce jointe.

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- de se constituer une première culture littéraire ( sans passer un temps inconsidéré à analyser formellement les couvertures des ouvrages )

Pour moi une première culture littéraire passe par une découverte du livre et des auteurs : des albums classiques et contemporains, des contes (culture du patrimoine)... En passant par des lectures offertes, un travail par thèmes, par auteurs, etc.

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Les objectifs généraux

- faire prendre conscience de l’écrit, de la découverte de ses formes, de ses supports, de ses fonctions (communication différée, information, mémoire du groupe, source de plaisir, moyen d’accéder au monde des adultes).

- développer une attitude de lecteur (recherche d’indices, émission d’hypothèses, vérification de ces dernières) et d’utilisateurs de l’écrit (production de textes).

- lier l’utilisation de l’écrit au plaisir (plaisir du texte lu mais aussi plaisir de la découverte et de la maîtrise du sens)

- accéder au code avec confiance sans angoisse et sans échec dans des situations fonctionnelles ou fictionnelles en groupes ou individuellement.

La méthode d’enseignement

La méthode préconisée en maternelle est la méthode naturelle, motivée par la vie de la classe ou les projets et qui tend à développer des attitudes de recherche action.

Le maître est un modèle et doit avoir même avec des touts petits avoir recours à la lecture, commenter le texte lu en vérifiant dans le dico, en vérifiant les paroles d’une chanson, de la légende d’un document.

Il est important aussi que l’enseignant institutionalise ses moments de lecture plaisir.

Diversifier les outils d’enseignement et d’apprentissage

Les bibliothèques

La bibliothèque de la classe constituée par l’enseignant devra contenir :

- des livres illustrés lus par le maître

- des livres non illustrés également lus par le maître

- des albums divers confectionnés en classe

- le répertoire des comptines et des chants appris et illustrés – le répertoire de poésie

- des livres ou des documents en lien avec le projet de vie

- des catalogues, des bandes dessinées, des dictionnaires pour les petits

La bibliothèque de l’enseignant qui lui sert à faire sa classe pourrait être apparente et il est essentiel que l’enseignant la consulte devant les enfants

La bibliothèque sonore constituée de « baladeurs » et de cassettes sur lesquelles sont enregistrées les contes dits ar le maître ou un autre adulte. Pour les petits marquer les touches arrêt marche par des gommettes rouge ou verte pour les rendre autonome

Les tableaux

Le grand tableau est libéré en partie pour que l’enseignant puisse y noter même chez les tous petits, sous le regard des enfants, le projet du jour, les informations utiles ou les répartitions des tâches

Le tableau magnétique pour l’affichage des jeux de lecture, les jeux libres des enfants. Sans oublier les lettres de l’alphabet rangées sous ce tableau en plusieurs séries dans des pochettes transparentes à disposition des enfants.

Les écrits affichés : légendes, comptines ou poèmes inventés, « maisons » de sons rencontrés, lettres de correspondants, étapes du projet, affiches annonçant un évènement.

Varier les situations le lecture.

Il est important de placer les petits dans des situations de lecture vraies et motivantes pour les inciter à vouloir apprendre à lire. Ce sont les situations fonctionnelles et fictionnelles qui répondent le mieux à cette exigence.

Les situations fonctionnelles de lecture permettent de résoudre une situation problème pour réaliser un projet. Le sens du texte est donné par la situation et plus l’élève sera autonome et plus il en éprouvera de la satisfaction.

Dans les situations fictionnelles c’est le contraire. Ce n’est pas la situation qui donne du sens mais le lecteur lui-même qui laisse courir son imagination. Le plaisir naît de la diversité des sentiments et des interprétations.

Les situations fonctionnelles :

- la fonction de communication (inviter des intervenants extérieurs une grd mère )

- la fonction mémoire du groupe ( sur des petites fiches les règles de jeu pour les ateliers autonomes)

- la fonction information (un lapin en classe permet d’aller consulter des documentaires pour les petits)

Les situations fictionnelles

- plaisir d’entendre lire des contes, des poésies

- plaisir d’inventer des contes, des poésies

Voilà le fruit de ma cogitation

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Voilà une réflexion plus générale sur l'intérêt de la lecture en cycle 1 :

Se mettre à l’écoute de l’enfant.

Il est courant d’entendre dire à propos de la lecture en maternelle que les jeunes enfants ont autre chose à faire de plus important : ils ont à jouer, à rêver … pour se connaître, se construire et prendre de l’assurance.

Mais, et bien que les jeux ont toute leur place à l’école, il est important que les livres ne soient pas exclus (même avec l’enfant de 2 ans) puisqu’il lui permet justement de se construire et de se reconnaître en s’identifiant aux héros mais aussi au lecteur et ainsi d’acquérir un comportement de lecteur (cf théorie de la grand-mère d’Ouzoulias).

Le livre répond notamment à différents besoins chez le jeune enfant :

Le besoin de s’approprier le monde matériel environnant

L’enfant aujourd’hui est très sollicitée visuellement et baigne dans un univers saturé et par l’image et par l’écrit. Il nous faut donc en tenir compte et répondre aux questions des enfants.

Le désir d’intimité et de connivence avec l’adulte

La lecture d’un livre permet d’installer une relation triangulaire (enfant-adulte-livre) et permet aux enfants de s’identifier à des personnages tout en prenant de la distance avec ses sentiments puisqu’il s’agit d’un livre.

Le besoin d’identification à l’autre

Le petit s’identifie non seulement aux héros mais aussi à l’adulte-lecteur. Il imite sa façon d’orienter le livre, de tourner les pages, de raconter l’histoire et acquiert ainsi des compétences que ne possèdent pas des enfants peu familiarisés au monde de l’écrit.

Le désir d’autonomie

Dès 3 ans le petit « se pose en s’opposant » (H Wallon : l’évolution psychologique de l’enfant). Il trouve du plaisir à écouter des histoires certes mais souhaite également pouvoir le faire seul comme papa et maman.

L’envie de grandir, de se dépasser

Cette envie se manifeste dans le jeu et dans la vie courante le plus jeune veut faire mieux tout du moins tout autant que le plus grand. Lui permettre d’apprendre à lire dès l’école maternelle c’est lui offrir la possibilité de se rendre compte que découvrir le sens des textes, et les imaginer amène bien du plaisir et de la joie.

Evaluer la conscience-lexique de l’enfant

Pour cette raison apprendre à lire s’inscrit dans une dynamique sociale. Et l’enfant de deux ou trois ans arrivant à l’école pour la première fois n’arrive pas vierge de toute connaissance. Il apparaît donc nécessaire d’évaluer les connaissances de l’enfant au préalable.

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Et voilà comment évaluer la connaissance pratique de l’écrit d'un élève de cycle 1

Ce sont des exercices qui pourront vous donner des pistes pour élaborer des séquences de lecture

* Les supports

On demande aux enfants

- de reconnaître différents supports (catalogues, journaux, livres, album, dictionnaires, manuels …) : Les ont-ils vus à la maison, dans la rue ou ailleurs ? / Les ont-ils vus utilisés par leurs parents, des camarades ? Dans quelle situation ?

- de les nommer

* Les fonctions de l’écrit

On demande aux enfants à quoi sert : le livre de contes ? le catalogue ? le calendrier ? la lettre ? le dictionnaire ? l’album de photos légendées ? l’affiche ? le journal de classe ? etc. …

Evaluer sa perception de l’écrit

Distingue t-il l’écrit du non écrit ?

On demande aux tout petits sur un album de préciser où est l’image et où est l’écrit.

Aux élèves de 4 ans on fournit des mots découpés dans un journal, des titres d’articles, des étiquettes-prénoms en cursive et en scripte, des images … et on leur demande d’opérer un tri entre ce qui est une image et ce qui est écrit.

Evaluer sa conception de l’écrit

Cette évaluation se fait avec un ou deux élèves près du maître montrant un album inconnu. L’enseignant choisit une image simple, facilement lisible au bas de laquelle une courte phrase est mentionnée et demande que crois-tu qu’il y a écrit ici ?

Certains donnent un mot sans rapport avec l’image, d’autres par un mot en montrant toute la ligne ou par un mot en désignant un mot. Quelques uns construisent une phrase en pointant la phrase écrite.

Sans demander plus de précisions l’enseignant pourra par cette évaluation se rendre compte si les enfants sont capables de faire un lien entre l’illustration et le texte, l’oral et l’écrit, de distinguer les mots des phrases, de comprendre qu’à la phrase parlée composée de nombreux mots correspond une phrase écrite également composée de mots écrits et que cet écrit reste identique à l’oral qu’à l’écrit.

Evaluer sa conception de la lecture

Les questions qui suivent ne peuvent être posées qu’à des enfants non nouvellement inscrits à l’école et donc aux plus de 3 ou 4 ans selon le cas.

Qu’est ce que lire ?

Certains font uniquement un lien entre l’image et le texte : lire c’est inventer une histoire en regardant l’image – je sais lire l’histoire des petits cochons en regardant les dessins.

D’autres établissent déjà un lien entre ce qui est écrit et ce qui est lu : lire c’est prendre un livre et lire des écritures – c’est lire les lettres.

Quelques-uns comprennent le fonctionnement de l’écrit : c’est comprendre ce que les lettres disent ensemble – mettre ensemble des mots qui racontent une histoire – c’est savoir l’alphabet

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