Marie-Claire Posté(e) 3 août 2003 Posté(e) 3 août 2003 Bonjour, je prépare le crpe pour 2004 et je me pose une petite question : qui paie les fournitures scolaires ?? (stylos, cahiers, feuilles, colle.... ) ? Je m'explique, à côté de chez moi il y a une école qui a affiché les listes de fournitures scolaires à acheter par les parents pour la rentrée. Je croyais que l'école publique était gratuite ?? en principe, tout ce matériel est fourni par l'école, non ? De plus, pour avoir discuté avec des mamans qui ont leurs enfants dans cette école, j'ai appris qu'on leur demandait régulièrement de l'argent pour les sorties, les activités et j'en passe. C'est normal ??
Nath Posté(e) 3 août 2003 Posté(e) 3 août 2003 Malheureusement ...oui Pour ma part je demande également des fournitures aux parents car j'ai 26 € par élève pour l'année et je souhaite acheter des manuels neufs de français (l'an dernier j'ai investi dans ceux de maths). C'est donc un choix : je demande stylos, crayons, gomme, règle, feutres, colle, ciseaux Je fournis feuilles, intercalaires, cahiers. Mais j'ai bien sûr également du petit matériel de dépannage.
Petit_Gizmo Posté(e) 4 août 2003 Posté(e) 4 août 2003 J'ai toujours tout fourni (ou presque) à mes élèves, même quand je n'avais que 130F par élève. Mais au fil des ans, j'ai fait un constat : la plupart des parents achètent stylos, règle, gomme, etc.... pendant les vacances et les enfants en sont munis à la rentrée. Donc soit ils conservent ce que je leur donne en classe (dans des pots, par ex) soir ils le stockent chez eux afin d'avoir du matériel de rechange. Pour les sorties, tout dépend des écoles. Si la Mairie accepte de participer et que le Sou des Ecoles (l'Association de parents d'élèves) a un porte-monnaie bien garni, les familles n'auront rien ou pas grandchose à payer.
Cécile Posté(e) 4 août 2003 Posté(e) 4 août 2003 L'école fournit les cahiers, qq fois les classeurs et qq stylos et tubes de colle(vraiment m...ique) qui servent en dépannage; et c'est à peu près tout ! Il serait intéressant de savoir s'il existe des textes en la matière. Quelqu'un le sait-il ???
annelylou Posté(e) 4 août 2003 Posté(e) 4 août 2003 ben nous on fournit tout aussi mais je suis un peu dégoutée car comme dit nath c'est au détriment du reste,nous on a 600 € pour 42 élèves !!! ça fait même pas 20€ par élève!!! du coup mes élèves ont des livres ancestraux.
Petit_Gizmo Posté(e) 5 août 2003 Posté(e) 5 août 2003 Dans l'école où je suis depuis un an, la Mairie alloue environ 3000 euros pour l'école primaire. Comme il y a trois classes (et une soixante d'élèves) je vous laisse faire le calcul L'an passé, pas habitué à avoir une telle somme, je n'ai pas réussi à tout dépenser... Et après on vient nous parler d'égalité des chances
annabLL Posté(e) 5 août 2003 Posté(e) 5 août 2003 il y a un dossier à ce propos dans le n° de septembre 2002 du journal La classe : l'état paie "le matériel à usage collectifs" : livre et tt ce qu'il faut pour les cours obligatoire, pour ce qui est des fournitures individuels (stylos, gomme...) c'est au bon vouloir des mairies : càd : mairie riche, les enfants ont tt, mairie pauvre les parents doivent fournir le matériel... la gratuité de l'école publique concerne donc -d'après les textes de lois- les fournitures utilisées par tte la classe, on se dira surement : "oui ms un enfant qui n'a pas de crayon ne peut pas travailler", mais là je n'ai rien a ajouter, chacun en pensera ce qu'il veut...
hybris Posté(e) 5 août 2003 Posté(e) 5 août 2003 Voici les textes officiels: Circulaire n° 82-367 du 27 août 1982 Limitation des prescriptions d'achat de fournitures scolaires (B.O. n° 30 du 2 septembre 1982) Texte adressé aux recteurs ; aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement du second degré ; aux inspecteurs départementaux de l'éducation nationale et aux directeurs d'école élémentaire. En dépit des aides consenties aux familles par la collectivité pour limiter le coût de la rentrée scolaire de leurs enfants, celui-ci reste élevé. Cette année, le blocage des prix, décidé par le Gouvernement, fera sentir ses effets et profitera aux familles. Il importe que l'éducation nationale, ses établissements et ses maîtres, non seulement ne contrarient pas l'effort de freinage de cette catégorie de dépenses, mais au contraire lui apportent leur concours. À cet effet, la liste annuelle des fournitures, arrêtée par le chef d'établissement sur proposition des professeurs concernés, doit être aussi réduite que possible et les enseignants doivent s'y conformer. De plus, des dispositions antérieures selon lesquelles la liste évoquée ci-dessus devait être soumise avant la fin de l'année scolaire au conseil d'établissement doivent retrouver leur pleine application dès l'année scolaire 1982-1983. Dans le même esprit, je demande que dans tous les établissements scolaires, écoles, collèges, lycée, les directeurs, les principaux et les proviseurs consultent systématiquement les représentants des parents d'élèves ou l'ensemble des parents à l'occasion d'une réunion, sur la liste des fournitures qui demeurent à la charge des familles ; au préalable, les responsables de ces établissements examineront avec les personnels enseignants, instituteurs et professeurs, les demandes présentées par les uns et les autres, que ce soit le professeur d'éducation physique ou celui des disciplines artistiques, le professeur de lettres ou celui de mathématiques, tous doivent se persuader que la qualité du travail d'un élève ne dépend pas du dernier équipement sportif individuel mis sur le marché ou du nombre des fournitures que posséderait chaque élève, et en convaincre les élèves et leurs familles. À cet effort pour exclure toutes dépenses superflues pesant inutilement sur le budget des familles, doit s'adjoindre aujourd'hui une dimension éducative. L'école doit mettre le jeune en état de tenir d'une manière responsable sa place dans la société ; vu l'importance prise par les phénomènes de la consommation marchande et l'intérêt présenté, pour les producteurs notamment, par un public jeune et malléable, elle doit en particulier l'aider à devenir un consommateur éclairé. L'acquisition des fournitures scolaires, de vêtements de sport, d'instruments de musique ou d'outillage de peinture, etc. peut être pour l'éducateur une excellente occasion de communiquer aux jeunes les principes rationnels d'un comportement de consommateur : comparer les prix d'un même produit, juger des qualités essentielles d'un instrument de travail, discerner sous la présentation alléchante la véritable utilité de l'objet, déterminer son degré d'adéquation à l'objectif pédagogique recherché, établir le rapport qualité-prix, choisir en fonction de la durée prévue d'utilisation le produit le plus rentable, tels sont les exercices pratiques auxquels les enseignants pourraient donner une attention particulière. Il est probable que les coopératives scolaires dans le premier degré, les coopératives d'établissement dans le second degré, lorsqu'elles existent, proposeront leurs matériels. Ils peuvent présenter de l'intérêt au regard de la qualité et des prix que les maîtres ne doivent pas ignorer. Au-delà des aspects uniquement commerciaux et des commodités de distribution, il y a lieu de rappeler que les excédents de gestion réalisés sur les ventes profitent aux élèves dans les conditions fixées par les coopératives et leurs statuts. Ceci peut constituer à la fois un motif de les préférer et une occasion de développements pédagogiques sur la solidarité et pour parfaire l'éducation du futur consommateur. Le ministre de l'éducation nationale, A. SAVARY ------ Circulaire n° 83-254 du 1er juillet 1983 (B. O. n° 28 du 14 juillet 1983.) Texte adressé aux recteurs, aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education nationale, aux chefs d'établissement du second degré, aux inspecteurs départementaux de l'Education nationale et aux directeurs d'école élémentaire. Limitation des prescriptions d'achat de fournitures scolaires et éducation du consommateur. Des circulaires n° 75-146 du 4 avril 1975, n° 79-175 du 5 juin 1979, n° 81-336 du 11 septembre 1981 ont demandé une vigilance de tous, des responsables administratifs et des enseignants, pour limiter au strict minimum les dépenses de tous ordres faites par les familles pour assurer la scolarité de leurs enfants. Ces mesures ne doivent pas tendre à discuter l'opportunité pédagogique des demandes formulées : l'examen, avant la fin de l'année scolaire et par le conseil d'établissement, de la liste annuelle des fournitures arrêtée par le chef d'établissement sur proposition des professeurs, permet de recueillir l'avis des familles appelées à supporter les dépenses de la rentrée scolaire. La circulaire n° 82-367 du 27 août 1982 a renouvelé ces recommandations, mais en les situant dans une perspective de participation et d'éducation. La volonté de transformer les établissements scolaires en véritables communautés autonomes trouve son accomplissement dans la mise en œuvre d'une concertation aussi large que possible entre tous ceux qui, de près ou de loin, sont concernés par le fonctionnement de l'école. Pour cette raison, j'ai demandé que, dans tous les établissements scolaires, écoles, collèges, lycées, les directeurs, les principaux et les proviseurs consultent systématiquement les représentants des parents d'élèves ou l'ensemble des parents, à l'occasion d'une réunion, sur la liste des fournitures qui demeurent à la charge des familles, Dans les écoles, une réunion tripartite instituteurs, représentants des parents d'élèves et de la municipalité doit être organisée afin d'examiner les demandes présentées par les uns et les autres concernant les achats de fournitures scolaires à la charge des municipalités. Au préalable, les responsables des établissements étudieront avec les personnels enseignants, instituteurs et professeurs, les besoins exprimés pour chaque discipline. Tous doivent se convaincre que la qualité du travail d'un élève ne dépend pas de la nouveauté ou de 1a quantité des matériels utilisés. Enfin rien n'interdit, bien au contraire, d'étendre cette concertation aux fournisseurs de la localité ou de la région. Le développement de l'autonomie d'un établissement a pour corollaire l'intégration de celui-ci dans l'environnement et par conséquent sa participation à la vie économique. Ainsi apparaîtra la finalité éducative d'un effort initialement conçu pour alléger les charges des familles. Si le système éducatif doit préparer les jeunes à être de futurs producteurs en leur donnant les qualités professionnelles requises, il doit aussi les aider à devenir des consommateurs éclairés. L'acquisition des fournitures scolaires, c'est-à-dire des fournitures annexes restant en toute hypothèse à la charge des parents, est pour l'éducateur une occasion de préparer les jeunes à s'approprier un véritable comportement de consommateur. Je ne peux que rappeler les principes énumérés dans la circulaire du 27 août 1982 : comparer les prix d'un même produit, établir le rapport qualité-prix, se défier des stratégies publicitaires, s'assurer des possibilités de renouvellement ou de maintenance, tels sont les exercices pratiques auxquels les enseignants peuvent donner une attention particulière. Il est possible que les coopératives scolaires dans le premier degré, les coopératives d'établissement dans le second degré, lorsqu'elles existent, se proposent pour vendre des matériels ; ces propositions de fournitures seront naturellement acceptées si elles présentent à qualité égale un avantage financier ou si elles font apparaître des objets particulièrement riches de possibilités pédagogiques. Mais ce serait une erreur de ne considérer les coopératives que sous l'angle commercial ou comme des intermédiaires entre les fournisseurs extérieurs et l'établissement. Elles doivent conserver leur fonction pédagogique importante en permettant aux élèves de mener à bien, avec l'aide des enseignants, leur éducation de futur consommateur. La dimension pédagogique de cette action concertée de tous les participants à la vie de la communauté éducative ne fera pas perdre de vue l'obligation d'alléger, autant qu'il est possible sans nuire à la qualité de l'enseignement, les charges qui pèsent sur les familles notamment à l'occasion de la rentrée. Cet allégement pourrait en outre être réalisé par un étalement sur l'ensemble de l'année scolaire de l'achat de fournitures qui ne seront pas toutes utilisées dès les premières semaines de cette année. Ainsi, à l'aspect purement pédagogique de l'action menée en commun viendra s'ajouter la participation de toute la communauté éducative à l'effort de rigueur dont personne ne saurait se considérer comme dispensé dans une période difficile au cours de laquelle une attention particulière doit être portée à la situation des familles les moins favorisées. @+ Vincent du Sgen-CFDT :P
annelylou Posté(e) 8 août 2003 Posté(e) 8 août 2003 bon ben franck si t'en as trop je suis preneuse :P
Caroline13 Posté(e) 29 août 2003 Posté(e) 29 août 2003 Je suis bien embêtée car je vais devoir TOUT demander aux parents. Je viens en effet de connaître ma classe et il n'y a rien à part 3 jeux de protèges cahiers et des peintures, 10 stylos bleus, quelques crayons à papier et une boite de craies. Aucune commande n'a été faite :o Je dispose d'environ 400 euros pour ma classe mais paraît qu'en commandant maintenant j'aurai la livraison au mieux après les vacances de La Toussaint cryin
Ptit_Rubis Posté(e) 29 août 2003 Posté(e) 29 août 2003 Je ne suis pas encore PE (seulement en route pour le CRPE 2004) mais ma fille entre en CP et j'ai dû acheter une ardoise, une trousse de feutres, une trousse de crayons de couleur, des ciseaux, des tubes de colle, crayons à papier, gomme, taille-crayon, règle, feuilles blanches, feuilles de couleur, pochettes cartonnées, peinture, gobelet et pinceaux, ce qui me semblent plutôt conséquent! Or pourtant ici la mairie a de l'argent mais sous prétexte que nous sommes dans un "quartier favorisé" <_< et ben les parents mettent la main au portefeuille! Sans oublier le montant de la coopérative!Je ne sais pas quel en sera le montant mais déjà en maternelle c'était 45 euros (plus quelques fournitures à donner)! Ca me semble beaucoup, qu'en est-il ailleurs?
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