john00 Posté(e) 26 août 2003 Auteur Posté(e) 26 août 2003 je ne pense pasqu'il faille généraliser. Il n'y a pas qu'une école privée comme celle-ci qui peut comprendre un eip. Je suis certain que certains collègues de l'école publique en seraient capables, mais il faudrait s'y être penchée. Je suis débutant en tant qu'instit et je ne connais pas bien le sujet. Mais je suis persuadé que l'on peut trouver des écoles publiques avec un instit au moins qui sache gérer le pb. L'école privée n'est pas réellement meilleure que le public en règle générale.
Nefer Posté(e) 26 août 2003 Posté(e) 26 août 2003 La très bonne nouvelle c'est que ton fils arrive à s'épanouir à l'école ! Et la phrase que je retiens, c'est "la directrice qui comprend tout". La directrice comprend ton fils. Elle vous comprend aussi, vous, les parents. De notre côté, nous avons eu du mal à nous faire comprendre. Sans doute étions-nous trop sur la réserve. Au fur et à mesure des écoles (changements dûs aux déménagements successifs) on nous accusait (le terme n'est pas trop fort), nous, de vouloir "pousser" notre fille. Quand j'ai arrêté de poser des questions, dans une école publique du Mans, c'est l'instit qui nous a dit que notre fille n'avait rien à faire dans sa classe... là ont commencé les sauts, sur conseil de la psy scolaire. Mais les enseignants qui la recevaient n'ont jamais adapté leur enseignement. Notre fille se retenait à l'école, toujours sage, gentille, disciplinée, première de la classe... c'est à la maison qu'elle explosait ! J'ai un peu peur du collège... Les eip ont plus que d'autres enfants un réel décalage entre leur maturité intellectuelle et leur maturité affective. Le fait de faire sauter des classes augmente encore ce pb en confrontant l'enfant à d'autres plus âgés, plus "murs" et plus indépendants affectivement. Notre fille eip a certes dévoré Harry Potter à 7 ans mais elle adore encore aujourd'hui, sur le seuil d'entrer en 6è, les "belles histoires de Pomme d'Api", les Razmokets à la télé, les chansons d'Henri Dès... Ses copines de classe s'intéressent aux nouvelles chanteuses et aux feuilletons glamour télévisés ! Je pense que ces enfants, tout comme les enfants en difficulté scolaire, ont particulièrement besoin d'être compris, rassurés, réconfortés tout le temps. Sinon, ils s'arrêtent, se "mutilent" eux-mêmes, deviennent agressifs. Ils se sentent en décalage. PS : il existe différents sites sur la précocité intellectuelle. Et puis celui de Charles enfant ip et de son grand père. Au Mans, le collège Saint Louis (privé) accueille dans une classe réservée des eip de tout l'ouest (voire de toute la france) de la sixième à la troisième avec possibilité d'internat. (prévoir son dossier d'inscription à l'avance !) D'un forum à l'autre : Hello, Rominet !!!
rominet Posté(e) 27 août 2003 Posté(e) 27 août 2003 Pour John00, je voudrais rectifier quelque chose : je ne pense pas que l'école privée soit meilleure que l'école publique !! En outre, je pense que c'est tout simplement et avant tout une affaire de personnes et de motivation. Pour l'école publique où nous étions, il gênait dans une classe alors hop, on le met dans une autre...On n' pas voulu se poser de questions ou faire de péda différenciée. Pour l'école privée où nous l'avons mis ensuite, ils ont respecté le choix de l'enfant qui ne voulait pas sauter d'autres classes et la maîtresse a respecté comme le dit Nefer, ce décalage de maturité et d'affectivité. La maîtresse l'adore, ses copains aussi (il n'arrêtait pas d'être invité à des anniversaires) et lui s'éclate. Donc encore une fois, c'est un problème de personne et de pédagogie adapté, pas d'école publique ou d'école privée. Le problème, c'est que si dans le public les choses n'avancent pas ou le dialogue est interrompu, les parents se tournent vers le privé. Je comprends aussi ton souci, Nefer (oui, on se voit sur tous les forums !! ). J'aurai la même appréhension que toi. Je crois que là encore le dialogue est nécessaire entre les profs et toi, les profs et ta fille, ta fille et toi. Toujours bien rappeler qu'elle est plus jeune...Tu as d'autres enfants ? Mon voisin a un fils de 9 ans qui rentre en 5ème à la rentrée. Les parents se faisaient beaucoup de souci à l'entrée en 6ème mais tous s'est bien passé !! Les autres élèves se relayaient même pour lui porter son cartable !! Mais ils avaient beaucoup dialoguer avec l'équipe péda et les profs avec les élèves. Je connais le collège dont tu parles au Mans mais je ne pense pas que l'internat soi une bonne solution pour mon fils, justement au vu de son affectivité. Mais merci quand même pour l'info !! :P En tout cas, Nefer, cela t'en fait des soucis pour la rentrée !! Rominet
john00 Posté(e) 27 août 2003 Auteur Posté(e) 27 août 2003 quand je disais meilleure, je ne parlais pas au niveau enseignement, je parlais au niveau pédagogie et gestion d'élèves parfois hors norme. Mais tu disais que tu rêvais d'une école publique dans laquelle les eip seraient gérés, c'est pour cela que j'ai dit que je suis certain que l'on pourrait trouver, dans certaines écoles publiques, des instits qui sauraient le faire, et que pour cela, l'école privée n'est pas meilleure que le public en matière de gestion d'élèves à part. John
rominet Posté(e) 27 août 2003 Posté(e) 27 août 2003 John, nous sommes en fait tout à fait d'accord !!! :P :P Rominet
Nefer Posté(e) 28 août 2003 Posté(e) 28 août 2003 Suis d'accord, bien accueillir un eip n'est pas une affaire d'école privé/publique, mais de personne. Sans vouloir tomber, cette fois, dans une distinction bêtement généraliste et trop manichéenne : les instists d'un côté et des prof des écoles de l'autre - il me semble pourtant que les enseignants les plus récents dans la prof sont mieux avertis que leurs prédécesseurs quant à la précocité intellectuelle. Ils sont moins sceptiques. Ils connaissent les principes de péda différenciée, du travail par groupes, ils savent qu'il y a plusieurs façon d'apprendre, etc... Des émissions télévisées ont "vulgarisé" le phénomène, il y a un ou deux ans. Les professionnels sont petit à petit plus réceptifs. Mais il faut savoir que bcp d'enseignants n'y croient toujours pas ! C'était le cas du directeur d'école et professeur de notre fille l'année dernière. Il l'a prise dans sa classe à contre coeur (suite aux entretiens avec psy) et lui a donné "un mois d'essai" en septembre. Un bonhomme costaud et barbu, saut de classe et deux mois de vacances ! J'avais peur de l'émotivité de notre fille, j'avais peur qu'elle soit submergée par les nouvelles notions - Et si jamais il l'a faisait "redescendre" d'une classe, comment réagirait-elle ? Finalement, à ma surprise et à mon soulagement, elle a du se sentir stimulée par la gageure. Dès le premier trimestre, elle était la deuxième de la classe. Dans nos difficultés de parents d'eip, nous avons la chance d'avoir une fille qui rentre bien dans le cadre scolaire, dans le moule formaté de certains enseignants qui préfèrent encore le cours magistral. Et si cela n'avait pas été le cas ? Je voulais ajouter aussi que la difficulté d'un adulte, parent ou enseignant, face à un eip, c'est que l'enfant n'est pas précoce en tout ! Notre fille par exemple, outre des craintes exagérées (du noir, des voleurs (?) - certaines voix lui font peur, des personnages...) dessine beaucoup moins bien que son frère cadet, est moins à l'aise que lui également ds des situations complètement nouvelles, qui la déroutent facilement. Elle a eu du mal à écrire lentement et correctement. Ses cahiers sont mal tenus, je ne pense pas qu'elle sache écrire une phrase entière sans rature !.... Pour répondre aux questions de Rominet, j'ai un fils donc, de bientôt 8 ans qui entre en CE2, et une autre fille de 4 ans, MS. Ils sont brillants tous les deux. Mon fils est dans les premiers de sa classe, mais je sens pour l'instant qu'il n'est pas du tout en souffrance (mon soucis est que mes loulous se sentent bien, qu'ils poussent sans complexe !), je sens qu'il est à sa place et c'est rassurant (nous n'avons pas fait les tests) . Quant à la puce, en PS elle savait déjà lire et écrire son prénom, lire ceux de ses amis, jouer au jeu de 7 familles... mais il ne me semble pas non plus qu'elle soit une eip (pas fait de test non plus). Tant que tout roule, qu'ils ont plein de copains (la petite aussi a été invitée à 4 anniversaires cette année !), qu'ils ont l'air content d'aller à l'école, je ne préfère pas aller chercher plus loin. C'est le comportement exceptionnel mais difficile de notre aînée qui m'avait fait réagir. Juste un détail encore, j'ai parlé du collège Saint Louis. Nous y avons été très bien accueillis par du personnel sensibilisé et sympathique. Nous y avions une place mais comme je l'ai dit dans un message précédent, je crains l'élitisme. J'aime bien l'idée que des enfants différents, d'univers différents travaillent ensemble et s'apportent mutuellement. Je suis convaincue de la richesse des brassages. Et je pense aux autres enfants également ; une eip ds une classe peut stimuler, aider à sa manière... Elle est donc finalement inscrite ds le collège de notre quartier. Excellente rentrée à tous,
Nefer Posté(e) 18 septembre 2003 Posté(e) 18 septembre 2003 Pour ceux qui s'intéressent au cas des eip, un article paru dans le monde du 9/9/03 : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3238-...333288-,00.html
marie 23 Posté(e) 21 septembre 2003 Posté(e) 21 septembre 2003 J'ai vu dans les stages proposés aux personnes spécialisées (AIS): enfants précoces
tara13 Posté(e) 12 mars 2007 Posté(e) 12 mars 2007 Elle oui, alors, elle lui avait donner de quoi "l'alimenter" intellectuellement. Si l'enfant précoce n'a pas cela, il est en échec scolaire. En outre, ces enfants accusent par contre un retard grapho-moteur qui font qu'ils détestent dessiner, coller, découper...Donc pour eux la maternelle, c'est l'horreur et la punition absolue... Dans ce que décrit Rominet, je reconnais exactement un petit de ma classe (4 ans en février): il s'ennuie en classe, m^me en récré (il s'assoit sur un banc et dit qu'il ne veut plus jouer) ; en classe dès que l'activité proposée comporte une manipulation même avec consigne, ou peinture, dessin, coloriage il se désintéresse, ne veut qu'"écrire, lire et compter", dit que "jouer ça va 5 minutes (sic!)"... En même temps il tient très très très mal son feutre, ou le rouleau de peinture, le pinceau, les ciseaux... Il refuse de s'impliquer en EPS (a les mains dans les poches!!!) alors que tous les autres se régalent et bougent!!! qu'ils réussissent ou non... Que dois-je faire? Il s'isole de plus en plus du groupe classe (forcément, les autres jouent! dans les coins jeux, manipulent avec plaisir!)...m^me en récré!!! Il dit qu'il n'a pas de copains en classe... Est-ce encore trop tôt pour pouvoir distinguer "précoce" ou "brillant" (un enfant curieux tout simplement qui a une bonne mémoire et dont les parents répondent à ces sollicitations, à ses demandes.) Que dois-je dire aux parents qui se sentent démunis face à ce début de désappétance scolaire? Merci de vos conseils, je ne suis que T2 et n'ai jamais rencontré d'enfants de 4 ans qui "n'aimaient pas jouer"...
maiden Posté(e) 12 mars 2007 Posté(e) 12 mars 2007 Il joue à la maison ? Les parents le surchargent d'éducatif ? J'ai un élève autiste comme ça, toujours besoin d'être dans le concept mais difficilement dans l'action.
Algo Posté(e) 14 mars 2007 Posté(e) 14 mars 2007 Il joue à la maison ?Les parents le surchargent d'éducatif ? J'ai un élève autiste comme ça, toujours besoin d'être dans le concept mais difficilement dans l'action. Bien sur qu'il doit jouer à la maison et c'est encore de la faute des parents qui poussent !!! <_< (je sais qu'il existe des parents qui le font mais pas tous et il ne faut pas généraliser) Mon bonhomme a refusé de toucher a un crayon pendant presque un an parcequ'il trouvait que ces dessins ne representaient pas ce qu'il attendait. En MS il a eu une instit qui a essayé de le comprendre pour cela elle m'a convoqué pour me dire d'arrêter de le pousser, de le laisser jouer (bonhomme n'a jamais joué aux petites voitures ce n'est pas fautes d'avoir acheter un garage et des voitures, par contre il s'éclate avec des playmobils avec lesquels il invente des histoires) mais j'ai mis les choses au point avec elle et au cours de l'année elle s'est rendue compte que mon bonhomme avait ses envies et qu'il n'y avait pas d'intervention de la part de Papa ou de Maman. Elle s'est rendu compte qu'il avait beaucoup d'avance dans certains domaines mais que c'était un garcon de 4 ans dans d'autre. Elle a fait en sorte qu'il ne fasse pas sa GS donc il a fait un passage anticipé au CP où il se debrouille très bien, mais rien n'a été fait pour l'integrer correctement (la directrice de primaire était au courant), il a du mal à rester assis, à gérer sa case, n'a pas vraiment de copain, il ne supporte pas l'echec, ..mais par contre il lit très bien, en math il se balade, en art plastique il est heureux, en musique il est joyeux en EPS il est sportif. L'instit m'a même proposé qu'il passe en CE1 en janvier (j'ai refusé). Pour lui pas de mise en place de travail différencié, il ne connait pas l'effort, n'a pas de méthode, et je ne comprends toujours pas son mode de pensée.... Tout cela pour dire qu'il existe des enfants qui sont en demande au niveau scolaire, et autres sujets qui généralement n'interessent pas les autres enfants (l'espace, la géographie, l'Histoire, etc) mais qui ont leur age dans d'autres domaines et qu'il serait nécessaire de prévoir une adaptation pour eux. Equivalent d'un maitre E car certains de ces enfants ne sont pas adaptés au système et un léger suivi serait le bien venu ....Car du haut de ces 5 ans et demi il se sent différent et il ne comprend pas pourquoi
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