alison86 Posté(e) 10 mai 2005 Posté(e) 10 mai 2005 Bonjour, Je recherche des poésies sur le rêve pour un spectacle de danse. Les enfants liront des poèmes sur le rêve entre chaque danse. Merci beaucoup
André Jorge Posté(e) 10 mai 2005 Posté(e) 10 mai 2005 MON RÊVE FAMILIER PAUL VERLAINE Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Voir ici également : http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/let...em/grpoesie.htm L'écriture poétique et l'imaginaire : la poésie onirique, groupement de textes poétiques. Tu pourrais également leur faire écrire des poèmes personnels.
Mademoiselle Julie Posté(e) 10 mai 2005 Posté(e) 10 mai 2005 RÊVE PARISIEN (Les fleurs du mal) Charles Baudelaire De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles ! Par un caprice singulier J’avais banni de ces spectacles Le végétal irrégulier, Et, peintre fier de mon génie, Je savourais dans mon tableau L’enivrante monotonie Du métal, du marbre et de l’eau. Babel d’escaliers et d’arcades, C’était un palais infini Plein de bassins et de cascades Tombant dans l’or mat ou bruni ; Et des cataractes pesantes, Comme des rideaux de cristal Se suspendaient, éblouissantes, A des murailles de métal. Non d’arbres, mais de colonnades Les étangs dormants s’entouraient Où de gigantesques naïades, Comme des femmes, se miraient. Des nappes d’eau s’épanchaient, bleues, Entre des quais roses et verts, Pendant des millions de lieues, Vers les confins de l’univers : C’étaient des pierres inouïes Et des flots magiques, c’étaient D’immenses glaces éblouies Par tout ce qu’elles reflétaient ! Insouciants et taciturnes, Des Ganges, dans le firmament, Versaient le trésor de leurs urnes Dans des gouffres de diamant. Architecte de mes féeries, Je faisais, à ma volonté, Sous un tunnel de pierreries Passer un océan dompté ; Et tout, même la couleur noire, Semblait fourbi, clair, irisé ; Le liquide enchâssait sa gloire Dans le rayon cristallisé. Nul astre d’ailleurs, nuls vestiges De soleil, même au bas du ciel, Pour illuminer ces prodiges, Qui brillaient d’un feu personnel ! Et sur ces mouvantes merveilles Planait (terrible nouveauté ! Tout pour l’oeil, rien pour les oreilles !) Un silence d’éternité.
alison86 Posté(e) 10 mai 2005 Auteur Posté(e) 10 mai 2005 Super merci. J'ai cherché de mon côté. J'ai trouvé des comptines sur mome.net: poèmes et comptines pour dormir.
Mademoiselle Julie Posté(e) 10 mai 2005 Posté(e) 10 mai 2005 Super merci. J'ai cherché de mon côté. J'ai trouvé des comptines sur mome.net: poèmes et comptines pour dormir. <{POST_SNAPBACK}> Au fait, quelle classe as-tu ?
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