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laicité et alsace lorraine


milie***

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le ppe de laicité n est pas present en alsace lorraine(car occupée par les allemands en 1905)

savez vous qui enseigne la religion a l 'ecole? les maitres ou des religieux?

ya t il une matiere speciale ds les IUFM que nous n avons pas ailleurs?

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  • del-09-01-11-AFSYW

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del-09-01-11-AFSYW

D'apres mes souvenirs d'enfance il s'agissait de religieux en civil.Par contre le principe de laicité est respecté au niveau du foulard!!!!!

Il s'agit là d'un problème à résoudre,car je ne peux accepter qu'une telle faveur soit faite aux uns;alors que parallèlement la lutte est si acharnée!!!!????!!!!

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alors, selon les dispos ce sont les curés eux-mêmes qui enseignent la religion à l'école, mais comme y'en a de moins en moins et qu'ils deviennent vieux, ce sont surtout des cathéchistes, qui sont payés pour ça.

Une heure par semaine, les enfants sont donc répartis en groupes : cathos, prots et "morale"...

Le cours de morale, c'est à dire ceux qui ne font pas religion, est encadré par les enseignants, à tout de rôle...

Mais il faut savoir qu'il n'y a aucun programme. Ca pourrait être du coloriage...

Non seulement, le principe de laïcité n'est pas respecté, mais on perd une heure par semaine qu'on ne peut pas consacrer au programme national, ce qui fait quand même environ 35 heures de moins que le reste de la FRance...

Voilà !

signé : une alsacienne... ;)

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Bonsoir,

Du fait de son annexion par l’Allemagne (Reichsland) de 1870 à 1918, l’Alsace-Moselle n’a pas bénéficié des lois laïques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Le Concordat et l’essentiel de la loi Falloux sont toujours appliqués.

En Alsace et Moselle, l'enseignement religieux de l'une des 4 religions reconnues : l’Eglise catholique -diocèses de Strasbourg et Metz-,les cultes luthérien -Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine-, réformé -Eglise réformée d’Alsace et de Lorraine- et juif) est obligatoire dans l'enseignement public à raison d'une heure par semaine dans le cadre du service hebdomadaire d'enseignement.

Le "statut scolaire local", organise la présence de la religion dans l’école publique. Il a pour sources essentielles la loi Falloux de 1850 et la législation allemande de la fin du XIXe siècle. Depuis le décret du 03/09/74, les enseignants ne sont plus astreints à assurer eux-mêmes cet enseignement. Dans la majeure partie des cas il est assuré par des ministres des cultes concernés.

Ces vacations sont rémunérées par l’éducation nationale. Ces cours sont en droit obligatoires. Mais un système de dispenses a été établi en 1936. Dans le primaire, les élèves dispensés sont orientés en théorie vers un cours de "morale".

Les parents qui en font la demande peuvent faire dispenser leurs enfants des cours d'enseignement religieux (circulaire de Guy LACHAMBRE du 17/06/1933). Ils sont informés et consultés à cet effet en début d'année scolaire. Les élèves dispensés sont pris en charge par les enseignants de l'école.

Il faut savoir que le maintien de ces enseignements a été dénoncé, comme contraire au principe de laïcité et à l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme. Le Conseil d’Etat a cependant jugé que les préambules des Constitutions de 1946 et de 1958 qui réaffirment le principe de laïcité, n’ont pas eu pour effet d’abroger implicitement les dispositions de la loi de 1924, et que le maintien de cours d’enseignements religieux obligatoire n’est pas contraire à l’article 9 de la CEDH, des facultés de dispenses étant prévues (CE, 6 avril 2001, SNES).

Ne pas oublier aussi quelques spécificités :

Séparation des Eglises et de l'Etat le 6 février 1911 pour la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion.

Concernant la Guyane comme l’Alsace-Moselle, elle échappe aussi à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905, mais dans ce département d’outre-mer, c’est le conseil général et non l’Etat qui verse les salaires des ministres du culte catholique. En outre, en Alsace-Moselle, les bénéficiaires de ce traitement relèvent de plusieurs cultes (catholique, protestants, israélite). En Guyane, seul le clergé catholique est rémunéré sur le budget départemental.

Source : Sgen, Fairelejour.org, et ma petite tête... :D

Un lien interessant

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Juste pour info :

Moselle : polémique sur la religion à l'école

Hérité des lois allemandes de 1871, le statut scolaire de l'Alsace et de la Moselle impose l'enseignement religieux, à défaut de demande de dispense

Les cours religieux, obligatoires en Alsace et en Moselle, peuvent conduire l'inspection d'académie à demander la suspension des allocations familiales en cas de défaut d'assiduité scolaire, comme en a fait l'expérience une famille mosellane.

La famille d'une jeune fille, élève en 4ème au collège public Paul Langevin d'Hagondange, s'est en effet vu suspendre ses allocations familiales, après que l'élève eut manqué une dizaine d'heures d'enseignement religieux avec l'accord de ses parents.

Allocations suspendues

Le statut scolaire local d'AIsace-Moselle, hérité de lois allemandes de 1871, impose aux élèves des établissements publics un enseignement obligatoire de religion dans l'une des trois religions reconnues en vertu du Concordat: catholique, protestante, juive, mais les familles peuvent obtenir des dispenses qui sont toujours accordées.

Cependant. ces demandes de dispenses doivent être effectuées par écrit, avant la rentrée scolaire, entre juin et juillet. Dans ce cas précis, la demande de dispense d'enseignement religieux n'avait pas été faite dans les temps.

L'enjeu financier pour cette famille de 4 enfants est de 1 800 F par mois. Le Snes-FSU s'était indigné de cette mésaventure, la qualifiant de de la liberté de conscience, directement coutraire à la convention européenne des droits de l'homme et au principe constitutionnel de laïcité .

"Nous avons demandé que ces allocations soient rétablies, compte tenu des problèmes sou - levés, et que les mois qui n'avaient pas été payés soient également versés", a précisé la secrétaire générale de l'académie Irène Dudz, en précisant que ces allocations n'avaient pas été supprimées.

:o :cry: <_< :ninja:

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le ppe de laicité n est pas present en alsace lorraine(car occupée par les allemands en 1905)

savez vous qui enseigne la religion a l 'ecole? les maitres ou des religieux?

ya t il une matiere speciale ds les IUFM que nous n avons pas ailleurs?

Juste un détail il s'agit de l'Alsace-Moselle et non de l'Alsace-Lorraine. La Moselle n'est qu'un département sur les 4 de la Lorraine.

Quand j'étais petite c'étais l'enseignante qui nous faisait les cours de religion. Mais je cumulais j'étais dans le privé :P

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Effectivement, la loi de 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat n'est pas applicable à l'Alsace-Moselle qui vit encore sous le régime du Concordat (1801) et où, par exemple, les prêtres, les pasteurs et les rabbins sont payés par l'Etat.

C'est soit les enseignants de l'école publique, s'ils sont volontaires, qui assurent l'heure de religion (qui fait partie de l'horaire de l'école élémentaire) soit des intervenants extérieurs. Si un enseignant ne veut pas assurer l'heure de religion, il assure une heure de "morale" à la place avec les élèves qui ne suivent pas l'heure hebdomadaire de religion.

Remarques :

1°) C'est bien parce que l'enseignement de la religion est inscrite dans les

horaires de l'école publique en Alsace, que 24 heures en première année et 24h

en deuxième année sont consacrées à la religion dans la formation des PE à

l'IUFM d'Alsace (les étudiants ont le choix entre religion catholique,

religion protestante et religion juive et ceux qui ne souhaitent pas suivre

cette formation suivent un module appelé "philosophie associée" mais ils ne

sont pas majoritaires ...). Ces modules sont appelés "formation spécifique

liée au droit local".

Par ailleurs, 12 heures sont consacrées, en plus, en seconde année à un

module appelé "enseignement du fait religieux" (ce module n'est pas, lui,

lié au statut local).

2°) Dans certaines salles de classes d'écoles publiques, il y a encore un crucifix au mur (même si c'est beaucoup moins fréquent qu'il y a quelques années) et s'y opposer a déjà créé des conflits avec certaines municipalités (responsables du "mobilier" ...).

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Dans certaines salles de classes d'écoles publiques, il y a encore un crucifix au mur (même si c'est beaucoup moins fréquent qu'il y a quelques années) et s'y opposer a déjà créé des conflits avec certaines municipalités (responsables du "mobilier" ...).

ah oui, un des grands drâmes de ma carrière..

J'ai eu le malheur de retirer du mur un crucifix (un beau, hein, un grand, avec le sang et tous les détails) en arrivant dans ma salle de classe.

Le curé , lors du cours de religion suivant, s'en est ofusqué, en a directement parlé au Maire, qui a appelé l'IEN...

j'ai été obligée d'en remettre un... j'en ai choisi un sobre, petit, mais bon...

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Des crucifix existent encore dans certaines salles de classe. Ils relèvent du "mobilier scolaire", bon nombre ont disparu après négociations avec les municipalités. On notera que, dans quelques rares localités (hors d'Alsace et de Moselle), des crucifix ont été maintenus sur des murs d'écoles ou de classes. Ils sont amenés à disparaître lors de la réfection des locaux.

En dehors de l'Alsace-Moselle ( et d'écoles privées), je serais curieuse de savoir où on trouve des crucifix dans les classes.... :huh:

Même les lois de Ferry de 1881 et 1882 parlent de laïcité des locaux...

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del-09-01-11-AFSYW

Bonjour,

Je souhaiterai connaitre votre opinion par rapport à la lutte qui est menée contre le foulard lorsque de tels faits existent.

Personnellement, je suis musulmane,j'ai vecu 18 ans en Alsace ou je suis née et,de plus j'y suis retournée l'an dernier pour une année d'iufm.

Aussi,je ne puis me satisfaire du pretexte de laicité pour justifier une interdiction que je qualifierai d'aberrante face à cette situation alsacienne.

Doit on apprendre la tolérance aux enfants,le"vivre ensemble",en reniant-si ce n'est leur conviction-ce qui fait partie de leur patrimoine famillial?Peut-on prétendre à une meilleure société en gommant les particularités de chacun?Veux-t-on nous faire croire que les enfants manquent à ce point de personnalité pour se laisser influencer,et que d'autres en ont à ce point pour pouvoir influencer?

Je ne pense pas,ce sont les différences qui font les etres;et les renier c'est renier l'etre lui-meme.Alors je crois qu'il faut faire confiance en l'humanite des enfants, car il s'agit la d'un racisme "à peine voilé" qui,comme toute autre forme de racisme,n'est pas à introduire à l'école.

Car le comportement orgueilleux que constitue le racisme des adultes est plus destructeur de la société qu'un foulard porté par un camarade.

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Je souhaiterai connaitre votre opinion par rapport à la lutte qui est menée contre le foulard lorsque de tels faits existent.

Voir : http://forums-enseignants-du-primaire.com/index.php?showtopic=8609 (fil de discussion entamé le 12/10/2003")

Remarques personnelles :

- Je suis pour ma part d'accord avec la loi sur la laïcité, qui concerne les personnes et s'applique en Alsace-Moselle comme ailleurs, et reste complètement opposé à tout signe religieux porté de façon ostentatoire à l'école.

- Qu'une femme adulte choisisse, en toute indépendance, de porter un voile ou tout autre vêtement ne me pose aucun problème mais c'est complètement différent pour une enfant d'âge scolaire et la loi a, de fait, pour conséquence d'éviter que de jeunes filles subissent des pressions pour porter le voile. D'ailleurs la mise en application de la loi dans les collèges, qui s'est souvent traduite dans les règlement intérieurs par l'interdiction de tout couvre-chef (on règle du même coup le problème des casquettes) a semble-t-il eu des effets positifs sur l'ambiance dans ces collèges et les quelques cas isolés de jeunes filles refusant d'ôter leur voile ne peuvent cacher cet état de fait.

- Je respecte très sincèrement les différentes religions et en particulier la religion musulmane et comprend que le choix du port du voile par certaines femmes puisse résulter d'un choix personnel tout à fait respectable mais personne ne pourra m'empêcher de penser que le voile est un signe discriminatoire imposé à l'origine aux femmes par les hommes (quelle que soit d'ailleurs la religion concernée). Il s'agit là, bien sûr, d'une opinion personnelle que l'on peut contester.

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Avant les histoires autour du foulard, je ne m'étais jamais trop posé la question.

Pour moi, à partir du moment où les enfants participent à toutes les activités (ce qui n'était pas toujours le cas, par exemple avec les petites musulmannes qui ne vont pas à la piscine).

Pour le reste, pareil que Dominique...

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