lolote Posté(e) 20 mai 2005 Posté(e) 20 mai 2005 Par exemple en français aux évaluaions de 6°, on relève plus d'erreurs au niveau orthographe & cie, mais par contre au niveau de la compréhension du sens d'un texte c'est meilleur. Donc tout est à relativiser :P
palmyra Posté(e) 20 mai 2005 Posté(e) 20 mai 2005 j'ai un article extrait du monde de l'éducation daté de 1999 qui s'intitule 'le niveau monte, les écarts se creusent" il est signé par C.Beaudelot et R.establet ils disent qu'aujourd'hui on est face à une course au diplôme renforcée par l'objectif "80% de bacheliers" dans les années 80 une volonté: lutter contre le chômage un constat "si les jeunes sont épargnés (par le chômage) c'est surtout parce qu'ils sont retenus plus longtemps dans le système scolaire" un autre : "les plus diplômés trouvent toujours plus d'emploi que les moins diplômés mais ils doivent, à tous les niveaux, se contenter d'emplois inférieur à la qualification acquise" et aussi: "la majorité des enfants d'ouvriers sort de l'école avec un niveau au plus égal à un cap/bep" conclusion: le niveau monte car les jeunes font des études longues et obtiennent des diplômes bac +2,3,4 mais les autres, ceux qui n'ont pas le bac deviennent des "exclus" et donc les écarts se creusent
galougalou Posté(e) 23 mai 2005 Auteur Posté(e) 23 mai 2005 Merci ! Interessant, et source "le monde", c'est donc a noter... Alors personne d'autre pour apporter des d'arguments pour "le niveau monte" ?
galougalou Posté(e) 23 mai 2005 Auteur Posté(e) 23 mai 2005 Extrait du café péda d'aujourd'hui : au canada : Pédagogie : Les effets bénéfiques de l'école obligatoire "Il existe des lois de l’école obligatoire depuis plus de 100 ans et, aujourd’hui encore, on discute de politiques d’imposition d’un surcroît de scolarisation… Les données que nous présentons font voir que de telles politiques ont fort bien réussi par le passé à accroître le bien-être des intéressés au cours de la vie". Philip Oreopoulos étudie l'effet de la législation canadienne de l'école obligatoire sur le futur revenu du travail des élèves. Il montre que "les gens touchés (par l'allongement de la durée des études) ont vu par la suite leur revenu annuel s’accroître d’environ 14 %. En imposant des années de fréquentation de plus à ceux qui auraient autrement décrochés, on diminue aussi les risques de chômage, rend moins probable le travail manuel et augmente la fraction de la population qui déclare parler et français et anglais". CA peut etre mis en lien avec notre discussion....
galougalou Posté(e) 23 mai 2005 Auteur Posté(e) 23 mai 2005 J'avais aussi lu que la mise en place des évaluations nationales, avait pour objectif, entre autres, de mesurer l'évolution des niveaux, et de prouver que le niveau ne baissait pas.... au contraire... mais je ne sais plus si c'etazit une source officielle...
annesolegall Posté(e) 23 mai 2005 Posté(e) 23 mai 2005 conclusion: le niveau monte car les jeunes font des études longues et obtiennent des diplômes bac +2,3,4mais les autres, ceux qui n'ont pas le bac deviennent des "exclus" et donc les écarts se creusent <{POST_SNAPBACK}> Oui en quelque sorte, il y a quelques années, encore récemment donc, c'était vrai mais je trouve que c'est en phase de revirement. En effet, pour parler de l'exclusion, actuellement une personne qui a fait un CAP plomberie a finalement plus de chances de trouver du travail (bien payé qui plus est) qu'une autre ayant fait des études très spécialisées (un doctorat en sciences par exemple). L'exclusion peut donc maintenant toucher tous les niveaux d'études. Mais je m'égare, tout ceci devient hors sujet par rapport au thème initial sur la baisse ou la montée du niveau Je reviens dès que j'ai quelque chose d'intéressant à dire a bientot annesolegall 33 ans, CRPE Paris 2005 ADMISSIBLE Sciences Musique 2000m
littlebiscot Posté(e) 23 mai 2005 Posté(e) 23 mai 2005 Oui en quelque sorte, il y a quelques années, encore récemment donc, c'était vrai mais je trouve que c'est en phase de revirement. Je suis tout à fait d'accord. Je n'ai pas de sources particulières à donner mais je me réfère à ce que j'entends dire autour de moi de la part du corps enseignant. J'ai de nombreux proches dans l'enseignement secondaire (collège principalement) et tous s'accordent à dire que, bien malheureusement, le niveau baisse depuis plusieurs années. En tout cas, selon leurs dires, le niveau d'exigence est bien inférieur à celui d'il y a 8 ou 10 ans : on ne demande pas la même chose aux élèves, ce n'est pas le même travail en terme de quantité et de qualité surtout. Plusieurs facteurs sont en cause mais on note principalement une démission des élèves (manque de motivation, je m'en foutisme général, aversion pour le travail et j'en passe....) et, sans généralisation, une démission parentale (parfois jusqu'au laxisme). pour preuve on ne demande plus aupourd'hui "est-ce que tu as bien travaillé à l'école?" mais "est-ce que la maîtresse a été gentille?": le travail et l'effort ne sont plus au centre des préoccupations parentales et éducatives. à force de vouloir placer l'élève au entre du système et de mettre en avant son épanouisement et son bien-être (ce qui, entendons-nous bien n'est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire), on a peut être trop occulté le reste. la bonne nouvelle, c'est que ce phénomène tend à s'inverser parait-il: on revient vers des valeurs et des exigences plus sûres. à voir.... Cependant tout n'est pas noir dans ce sombre tableau: il est vrai que les savoirs à l'école primaire se sont diversifiés depuis qqs années: arts, tice, lve, sciences exp.... Et ça c'est un énorme progrès, une ouverture culturelle impressionnante. Le problème c'est que tout cela s'est svt opéré au détriment des savoirs fondamentaux comme lire-écrire-compter.... Sans remettre en cause ces enseignements particuliers (forts enrichissants!) on peut qd même se poser des questions quant à leur efficience et leur efficacité: comment par exemple enseigner l'anglais à un élève qui maîtrise déjà mal sa langue maternelle? cela ne sera-t-il pas source de confusion supplémentaire et peut être source d'échec supplémentaire? Bon je m'égare un peu, mais je pense qu'il y a là matière à réflexion... quant à savoir quelle est la bonne réponse, je crois que toutes les thèses se valent dès lors que les a
littlebiscot Posté(e) 23 mai 2005 Posté(e) 23 mai 2005 Oui en quelque sorte, il y a quelques années, encore récemment donc, c'était vrai mais je trouve que c'est en phase de revirement. Je suis tout à fait d'accord. Je n'ai pas de sources particulières à donner mais je me réfère à ce que j'entends dire autour de moi de la part du corps enseignant. J'ai de nombreux proches dans l'enseignement secondaire (collège principalement) et tous s'accordent à dire que, bien malheureusement, le niveau baisse depuis plusieurs années. En tout cas, selon leurs dires, le niveau d'exigence est bien inférieur à celui d'il y a 8 ou 10 ans : on ne demande pas la même chose aux élèves, ce n'est pas le même travail en terme de quantité et de qualité surtout. Plusieurs facteurs sont en cause mais on note principalement une démission des élèves (manque de motivation, je m'en foutisme général, aversion pour le travail et j'en passe....) et, sans généralisation, une démission parentale (parfois jusqu'au laxisme). pour preuve on ne demande plus aupourd'hui "est-ce que tu as bien travaillé à l'école?" mais "est-ce que la maîtresse a été gentille?": le travail et l'effort ne sont plus au centre des préoccupations parentales et éducatives. à force de vouloir placer l'élève au entre du système et de mettre en avant son épanouisement et son bien-être (ce qui, entendons-nous bien n'est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire), on a peut être trop occulté le reste. la bonne nouvelle, c'est que ce phénomène tend à s'inverser parait-il: on revient vers des valeurs et des exigences plus sûres. à voir.... Cependant tout n'est pas noir dans ce sombre tableau: il est vrai que les savoirs à l'école primaire se sont diversifiés depuis qqs années: arts, tice, lve, sciences exp.... Et ça c'est un énorme progrès, une ouverture culturelle impressionnante. Le problème c'est que tout cela s'est svt opéré au détriment des savoirs fondamentaux comme lire-écrire-compter.... Sans remettre en cause ces enseignements particuliers (forts enrichissants!) on peut qd même se poser des questions quant à leur efficience et leur efficacité: comment par exemple enseigner l'anglais à un élève qui maîtrise déjà mal sa langue maternelle? cela ne sera-t-il pas source de confusion supplémentaire et peut être source d'échec supplémentaire? Bon je m'égare un peu, mais je pense qu'il y a là matière à réflexion... quant à savoir quelle est la bonne réponse, je crois que toutes les thèses se valent dès lors que les arguments suivent...
mims Posté(e) 23 mai 2005 Posté(e) 23 mai 2005 En tout cas, selon leurs dires, le niveau d'exigence est bien inférieur à celui d'il y a 8 ou 10 ans : on ne demande pas la même chose aux élèves, ce n'est pas le même travail en terme de quantité et de qualité surtout. Plusieurs facteurs sont en cause mais on note principalement une démission des élèves (manque de motivation, je m'en foutisme général, aversion pour le travail et j'en passe....) et, sans généralisation, une démission parentale (parfois jusqu'au laxisme). pour preuve on ne demande plus aupourd'hui "est-ce que tu as bien travaillé à l'école?" mais "est-ce que la maîtresse a été gentille?": le travail et l'effort ne sont plus au centre des préoccupations parentales et éducatives. à force de vouloir placer l'élève au entre du système et de mettre en avant son épanouisement et son bien-être (ce qui, entendons-nous bien n'est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire), on a peut être trop occulté le reste. la bonne nouvelle, c'est que ce phénomène tend à s'inverser parait-il: on revient vers des valeurs et des exigences plus sûres. à voir.... d'accord à 100 %
petit poisson Posté(e) 24 mai 2005 Posté(e) 24 mai 2005 Oulala!! à mon avis question piège!! .... et à mon avis, qui n'est qu'humble! .... le jour de l'entretien il faut faire très attention à sa réponse ! .... si on avance "démission des élèves": n'est-ce pas la "faute" de l'enseignant qui ne sait pas intéresser ou mobiliser ses élèves? <_< hum hum .... limite! Si on avance "démission des parents": L'enseignant n'a-t-il pas un rôle de sensibilisation à jouer auprès des parents? .... Si on parle de l'orthographe: souvenez-vous que tout le français: DIRE, LIRE, ECRIRE !! .... alors ça veut dire que les enseignants ne réussissent pas à mettre en oeuvre les programmes????.... ouch: que de réponses pièges! ... il faut répondre "politiquement correct", je pense à une telle question! Je ne sais pas: évoquer la diversité des contenus d'enseignement: mais là encore: est-ce une raison pour délaisser des matières aussi importantes que l'orthographe???.... attention, les programmes sont définis par le gouvernement! .... et plus tard, nous serons des agents de l'ETAT!! et donc ne pas désavouer officiellement les choix effectués par nos dirigeants!! .... Perso, je pense que les évaluations nationales sont un élément de réponse intéressant .... maintenant, je reconnais que je ne l'ai pas en tête! ... Eventuellement, lancer la discussion sur les méthodes d'évaluation : diagnostique, formative et sommative .... et l'importance de ces évaluations ....? et puis, je pense qu'avoir une réaction sur les chiffres et les sources: c'est plutôt pas mal aussi ....mais perso: j'en sais rien!! .... Finalement, je crois que j'aurai dû mal à m'en sortir sur une telle quesiton .... mes connaissances pêchent un peu! .... alors ? si vous avez trouvé des infos???? Si les parents disent que le niveau a baissé: c'est peut-être qu'eux-même sont perdus dans les nouvelles méthodes d'enseignements????.... ou peut-être qu'aparavant les élèves lisaient beaucoup plus que maintenant.... à cause la TV et autres jeux vidéos, PC, etc.... Mais cela est-il pertinent???
Toubab Posté(e) 25 mai 2005 Posté(e) 25 mai 2005 Oui en quelque sorte, il y a quelques années, encore récemment donc, c'était vrai mais je trouve que c'est en phase de revirement. Je suis tout à fait d'accord. Je n'ai pas de sources particulières à donner mais je me réfère à ce que j'entends dire autour de moi de la part du corps enseignant. J'ai de nombreux proches dans l'enseignement secondaire (collège principalement) et tous s'accordent à dire que, bien malheureusement, le niveau baisse depuis plusieurs années. En tout cas, selon leurs dires, le niveau d'exigence est bien inférieur à celui d'il y a 8 ou 10 ans : on ne demande pas la même chose aux élèves, ce n'est pas le même travail en terme de quantité et de qualité surtout. Plusieurs facteurs sont en cause mais on note principalement une démission des élèves (manque de motivation, je m'en foutisme général, aversion pour le travail et j'en passe....) et, sans généralisation, une démission parentale (parfois jusqu'au laxisme). pour preuve on ne demande plus aupourd'hui "est-ce que tu as bien travaillé à l'école?" mais "est-ce que la maîtresse a été gentille?": le travail et l'effort ne sont plus au centre des préoccupations parentales et éducatives. à force de vouloir placer l'élève au entre du système et de mettre en avant son épanouisement et son bien-être (ce qui, entendons-nous bien n'est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire), on a peut être trop occulté le reste. la bonne nouvelle, c'est que ce phénomène tend à s'inverser parait-il: on revient vers des valeurs et des exigences plus sûres. à voir.... Cependant tout n'est pas noir dans ce sombre tableau: il est vrai que les savoirs à l'école primaire se sont diversifiés depuis qqs années: arts, tice, lve, sciences exp.... Et ça c'est un énorme progrès, une ouverture culturelle impressionnante. Le problème c'est que tout cela s'est svt opéré au détriment des savoirs fondamentaux comme lire-écrire-compter.... Sans remettre en cause ces enseignements particuliers (forts enrichissants!) on peut qd même se poser des questions quant à leur efficience et leur efficacité: comment par exemple enseigner l'anglais à un élève qui maîtrise déjà mal sa langue maternelle? cela ne sera-t-il pas source de confusion supplémentaire et peut être source d'échec supplémentaire? Bon je m'égare un peu, mais je pense qu'il y a là matière à réflexion... quant à savoir quelle est la bonne réponse, je crois que toutes les thèses se valent dès lors que les a <{POST_SNAPBACK}> Quelle est ta source littlebiscott? J'ai déjà lu ce texte qql part...
Toubab Posté(e) 25 mai 2005 Posté(e) 25 mai 2005 Oui en quelque sorte, il y a quelques années, encore récemment donc, c'était vrai mais je trouve que c'est en phase de revirement. Je suis tout à fait d'accord. Je n'ai pas de sources particulières à donner mais je me réfère à ce que j'entends dire autour de moi de la part du corps enseignant. J'ai de nombreux proches dans l'enseignement secondaire (collège principalement) et tous s'accordent à dire que, bien malheureusement, le niveau baisse depuis plusieurs années. En tout cas, selon leurs dires, le niveau d'exigence est bien inférieur à celui d'il y a 8 ou 10 ans : on ne demande pas la même chose aux élèves, ce n'est pas le même travail en terme de quantité et de qualité surtout. Plusieurs facteurs sont en cause mais on note principalement une démission des élèves (manque de motivation, je m'en foutisme général, aversion pour le travail et j'en passe....) et, sans généralisation, une démission parentale (parfois jusqu'au laxisme). pour preuve on ne demande plus aupourd'hui "est-ce que tu as bien travaillé à l'école?" mais "est-ce que la maîtresse a été gentille?": le travail et l'effort ne sont plus au centre des préoccupations parentales et éducatives. à force de vouloir placer l'élève au entre du système et de mettre en avant son épanouisement et son bien-être (ce qui, entendons-nous bien n'est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire), on a peut être trop occulté le reste. la bonne nouvelle, c'est que ce phénomène tend à s'inverser parait-il: on revient vers des valeurs et des exigences plus sûres. à voir.... Cependant tout n'est pas noir dans ce sombre tableau: il est vrai que les savoirs à l'école primaire se sont diversifiés depuis qqs années: arts, tice, lve, sciences exp.... Et ça c'est un énorme progrès, une ouverture culturelle impressionnante. Le problème c'est que tout cela s'est svt opéré au détriment des savoirs fondamentaux comme lire-écrire-compter.... Sans remettre en cause ces enseignements particuliers (forts enrichissants!) on peut qd même se poser des questions quant à leur efficience et leur efficacité: comment par exemple enseigner l'anglais à un élève qui maîtrise déjà mal sa langue maternelle? cela ne sera-t-il pas source de confusion supplémentaire et peut être source d'échec supplémentaire? Bon je m'égare un peu, mais je pense qu'il y a là matière à réflexion... quant à savoir quelle est la bonne réponse, je crois que toutes les thèses se valent dès lors que les a <{POST_SNAPBACK}> Quelle est ta source littlebiscott? J'ai déjà lu ce texte qql part. D'accord avec toi petit poisson, il y a de choses que l'on peut penser tout bas mais qu'il ne vaut mieux pas dire lors de l'oral pro, surtout si on a une position plutôt conservatrice, comme ce texte, avec lequel, je suis ceci dit, tout à fait d'accord. Oui, la télévision, l'ordinateur et la position de la société face à la culture en générale doivent y être pour beaucoup dans cette baisse constatée...
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