sourimimi Posté(e) 2 juin 2005 Posté(e) 2 juin 2005 Mais j'ajouterais que même en majuscules d'imprimerie, il y a des gestes précis et dans un sens précis à effectuer et que même ces gestes préparent à l'écriture en cursives Petit bémol sur cette remarque : 1/ La capitale d'imprimerie est rarement utilisée en écriture manuelle. Hormis pour tracer banderoles de manifs et tracts :P 2/ Le tracé des lettres en capitales n'est pas voisin des cursives. Toutes les capitales se tracent de haut en bas, aucune lettre ne montent, il n'y a pas de boucle. C'est vrai qu'il faut veiller au sens du rond Cette année, je fais le constat qu'après un travail sur les boucles... Le rond est passé comme une lettre à la poste. ca ne vient à personne de tourner dans l'autre sens et la corresction s'est faite toute seule. Moi, je vois l'écriture du prénom en capitales d'imprimerie comme une mesure pratique de transition pour marquer son travail. Elle vient en remplacement de l'étiquette à coller et participe au travail sur la linéarité. MCD
enviedespoir Posté(e) 2 juin 2005 Posté(e) 2 juin 2005 Mais j'ajouterais que même en majuscules d'imprimerie, il y a des gestes précis et dans un sens précis à effectuer et que même ces gestes préparent à l'écriture en cursives ( <{POST_SNAPBACK}> D'accord avec toi qu'il y a des gestes précis à faire dans un sens précis en majuscules d'imprimerie Pas d'accord que ces gestes préparent à l'écriture cursive . Ils sont au contraire très différents et sont susceptibles dans certains cas de créer des difficultés qui se retrouvent jusqu'au collège ou au lycée (c'est un constat pas une opinion : exemple les i, u et t "tout droits", les m et n qui ne tournent pas sur la ligne et qui peuvent aussi être issue de la pratique de lignes de ponts accolés...) donc même l'écriture en capitales d'imprimerie est à surveiller de très près chez les petits et il ne faut pas leur laisser faire n'importe quoi <{POST_SNAPBACK}> D'accord avec toi qu'il ne faut pas laisser faire n'importe quoi. (...) Cette année, je fais le constat qu'après un travail sur les boucles... Le rond est passé comme une lettre à la poste. ca ne vient à personne de tourner dans l'autre sens et la corresction s'est faite toute seule. <{POST_SNAPBACK}> Je suis bien heureuse de le lire ... c'est un constat récurrent depuis que j'ai créé (20 ans) et que j'enseigne cette méthode (10 ans). (...) Moi, je vois l'écriture du prénom en capitales d'imprimerie comme une mesure pratique de transition pour marquer son travail. Elle vient en remplacement de l'étiquette à coller et participe au travail sur la linéarité.MCD <{POST_SNAPBACK}> j'ajouterais "et au travail sur la régularité des dimensions et des espaces" en ce qui concerne la gestion statique de l'espace "et aussi au travail de consolidation de la tenue de crayon et de la position de la main".
Maternellecolor Posté(e) 3 juin 2005 Posté(e) 3 juin 2005 Il faut veiller au sens du rond , au sens de l'écriture de gauche à droite, former ses lettres dans un ordre précis et les aligner.Je me suis mal exprimée lorsque je parlais de gestes précis car il est vrai que les remarques de sourimimi et enviedespoir sont très justes: il y a peu de rapport entre les lettres cursives et capitales d'imprimerie (mais en cursives, il y a aussi une serie de lettres qui partent du haut: o,a,c,d,i,t,u,x et il faut veiller en capitales d'imprimerie à ce que les enfants prennent l'habitude de démarrer leurs lettres d'en haut: même le S en capitale d'imprimerie tourne dans le sens du o au départ: donc important de commencer en haut et non en bas ). Enfin, je suis d'accord pour dire que la capitale d'imprimerie n'est qu'une mesure de transition et que les enfants l'utilisent assez peu mais je voulais dire que pour des petits et des moyens ce peut être plus abordable de commencer par écrire en capitales d'imprimerie qu'en cursives.
calinours Posté(e) 3 juin 2005 Posté(e) 3 juin 2005 QUOTE(sourimimi @ 02/06/2005, 22:20)(...) Moi, je vois l'écriture du prénom en capitales d'imprimerie comme une mesure pratique de transition pour marquer son travail. Elle vient en remplacement de l'étiquette à coller et participe au travail sur la linéarité. MCD enviedespoir : j'ajouterais "et au travail sur la régularité des dimensions et des espaces" en ce qui concerne la gestion statique de l'espace "et aussi au travail de consolidation de la tenue de crayon et de la position de la main". Pour entrer dans les principes du fonctionnement de l'écrit, c'est plus que ça encore... Les GS ont besoin de produire (de la manière la plus autonome possible) de l'écrit pour entrer dans le principe alphabétique et s'initier au code avec une première finalité (par exemple actuellement écrire la carte pour maman ou papa). L'écriture en capitales est tout indiquée dans cette voie à mon avis.
sourimimi Posté(e) 3 juin 2005 Posté(e) 3 juin 2005 QUOTE(sourimimi @ 02/06/2005, 22:20)(...) Moi, je vois l'écriture du prénom en capitales d'imprimerie comme une mesure pratique de transition pour marquer son travail. Elle vient en remplacement de l'étiquette à coller et participe au travail sur la linéarité. MCD enviedespoir : j'ajouterais "et au travail sur la régularité des dimensions et des espaces" en ce qui concerne la gestion statique de l'espace "et aussi au travail de consolidation de la tenue de crayon et de la position de la main". Pour entrer dans les principes du fonctionnement de l'écrit, c'est plus que ça encore... Les GS ont besoin de produire (de la manière la plus autonome possible) de l'écrit pour entrer dans le principe alphabétique et s'initier au code avec une première finalité (par exemple actuellement écrire la carte pour maman ou papa). L'écriture en capitales est tout indiquée dans cette voie à mon avis. <{POST_SNAPBACK}> Oui tout à fait mais dans ce cas, on touche plus à la lecture qu'à l'écriture ( technique de l'écriture ) et on a beaucoup d'autres outils qui ne demandent pas d'intervention "physique" de l'écrivain : le clavier, les étiquettes mots, les lettres magnétiques, les imprimeries... MCD
Roserouge100 Posté(e) 3 juin 2005 Posté(e) 3 juin 2005 bon je n'ai pas tout suivi, mais, c'est vrai que quand je vois mes élèves commencer les capitales par le bas, ça me gêne, mais, commencer par le haut, n'est pas leur imposer, commencer par le bas, est-ce naturel ? C'est vrai que l'écriture est quelque chose de peu naturel <_< L'écriture en capitales sert dans la vie courante à écrire son prénom, dans certaines sociétés d'assurance on demande de remplir les chèques en capitales d'imprimerie, on a même reçu un papier de la poste demandant de remplir l'adresse en capitales <_<
calinours Posté(e) 3 juin 2005 Posté(e) 3 juin 2005 Sourimimi : Oui tout à fait mais dans ce cas, on touche plus à la lecture qu'à l'écriture ( technique de l'écriture ) et on a beaucoup d'autres outils qui ne demandent pas d'intervention "physique" de l'écrivain : le clavier, les étiquettes mots, les lettres magnétiques, les imprimeries...MCD Lecture et écriture sont indissociables dans l’apprentissage à mon avis… C’est à l’enseignant de s’interroger sur la finalité des activités et de favoriser un projet initial, quelque chose qui garantit un sens à l’initiation au principe alphabétique, à l’effort d’écriture autonome (très différent de la dictée au maître) et au projet de communication. C’est une spécificité des programmes 2002 à l’école maternelle (je cite dans « des activités graphiques aux activités d’écriture ») : L’enfant doit devenir progressivement capable de tracer des écritures tout en découvrant le fonctionnement du code alphabétique (…) Il est déterminant de favoriser toutes les tentatives d’écriture autonome de l’enfant aussi imparfaites soient-elles. Le recours à l’écriture en capitales d’imprimerie facilite l’activité en proposant des formes faciles à reproduire. Cela nécessite toutefois un accompagnement vigilant (…) C’est par l’observation de ses productions que l’enfant , guidé par l’enseignant, parvient à comprendre en quoi elles sont inabouties ou inadéquates. Peu à peu (…) il intègre les premières règles de la communication écrite. Si le clavier de l'ordinateur est considéré comme un "usage parallèle", je ne crois pas qu'il faille systématiquement remplacer l'outil scripteur dans la main de l'élève qui désire écrire...<_<
sourimimi Posté(e) 3 juin 2005 Posté(e) 3 juin 2005 Si les instructions officielles le disent, hein ! :P :P On ne va pas jouer à la petite guerre du : c'est mieux comme ça Bien sur qu'il ne faut pas dissocier lecture et écriture ( je ne l'ai jamais dit ) mais ça fait trente ans que je me heurte aux mêmes difficultés: * exprimer sa pensée * donner du sens à la lecture * donner envie de lire * être curieux de la chose écrite et * transmettre des messages * transcrire L'acte d'écrire est partagé entre l'expression et la difficulté technique. Comme je ne veux pas m'enfermer ( ni enfermer les enfants ) dans l'apprentissage exigeant d'une technique (qui requiert maturité physique et temps ), j'ai toujours donné la priorité au côté "lecture". L'apprentissage de la technique d'écriture, si on veut que se soit bien fait , dans sa forme classique, est grand consommateur de temps et d'énergie. je me refuse à imposer des lignes d'écriture à mes GS ( je l'ai fait une année, ça m'en a dégoûté à jamais <_< ) et je me "rassure" en pensant qu'ils feront ça de toute manière en CP . Cette année, j'ai choisi de travailler les gestes de l'écriture ( presqu'essentiellement ). Mes élèves ne sont pas capables d'écrire des phrases entre deux lignes , comme le requièrent les instructions officielles ( ouh ! La vilaine... On va lui taper sur les doigts ! ). Mais je trouve que ce qu'ils écrivent est d'une très grande correction, c'est vraiment écrit ( et pas dessiné ) et ils n'ont pas de problèmes pour lier les lettres par exemple. Ils ne trouvent pas ça fastidieux , ni répétitif. Maintenant en fin d'année, ils ont vraiment envie de grandir ( ils sentent que le CP approche :P ) et on progresse à la vitesse grand V. Par contre, ils sont très autonomes en lecture et sont capables de se dépatouiller ( en utilisant des référents ) d'une phrase telle que : je colorie la fusée en vert. C'est pas pour ça qu'ils apprennent à lire ( je n'ai pas dit ça non plus ) et je ne concidère pas non plus que c'est du ressort de la maternelle. A l'école maternelle, on lit, on écrit... Je laisse la finalisation des techniques pour après MCD
enviedespoir Posté(e) 4 juin 2005 Posté(e) 4 juin 2005 J'avais commencé une réponse et j'ai dû interrompre. La discussion a filé depuis. je mets tout de même ma réponse qui - donc - se "raccroche" pour l'essentiel à des messages du vendredi 3 au matin. QUOTE(sourimimi @ 02/06/2005, 22:20)(...) Moi, je vois l'écriture du prénom en capitales d'imprimerie comme une mesure pratique de transition pour marquer son travail. Elle vient en remplacement de l'étiquette à coller et participe au travail sur la linéarité. MCD enviedespoir : j'ajouterais "et au travail sur la régularité des dimensions et des espaces" en ce qui concerne la gestion statique de l'espace "et aussi au travail de consolidation de la tenue de crayon et de la position de la main". Pour entrer dans les principes du fonctionnement de l'écrit, c'est plus que ça encore... Les GS ont besoin de produire (de la manière la plus autonome possible) de l'écrit pour entrer dans le principe alphabétique et s'initier au code avec une première finalité (par exemple actuellement écrire la carte pour maman ou papa). <{POST_SNAPBACK}> Entièrement d’accord sur l’immense intérêt de produire de l’écrit porteur de sens afin de bien faire la relation entre la trace écrite et le message qu’elle consigne. Personnellement je le propose (aux enseignants, pas aux élèves, je n’en ai plus depuis longtemps ou en rééducation graphique, car la rééducation concerne aussi les maternelles) dès la MS, c'est-à-dire dès les premières traces écrites. : http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFL/AC/AffF...Org=QUPE&LQP=1A Ça ne va pas bien loin au début car le lexique est pauvre mais il s’étoffe peu à peu - de toutes façons on est à peine mi MS ou même au début si tout va bien - et permet aux enfants de GS de produire du texte en toute autonomie à partir d’un répertoire personnel intéressant. L'écriture en capitales est tout indiquée dans cette voie à mon avis. <{POST_SNAPBACK}> D’accord si l’enfant a acquis les compétences nécessaires : tenue du crayon, déplacement de la main, tenue de ligne, régularité des dimensions etc. (ce qui devrait être le cas en GS effectivement) Et d’accord aussi avec sourimini si ce n’est pas le cas : Oui tout à fait mais dans ce cas, on touche plus à la lecture qu'à l'écriture ( technique de l'écriture ) et on a beaucoup d'autres outils qui ne demandent pas d'intervention "physique" de l'écrivain : le clavier, les étiquettes mots, les lettres magnétiques, les imprimeries...MCD <{POST_SNAPBACK}> (...) il faut veiller en capitales d'imprimerie à ce que les enfants prennent l'habitude de démarrer leurs lettres d'en haut: <{POST_SNAPBACK}> D’accord pour la nécessité d’écrire correctement les majuscules typo point de départ compris. (...) en cursives, il y a aussi une serie de lettres qui partent du haut: o,a,c,d,i,t,u,x <{POST_SNAPBACK}> Là en revanche, je ne suis pas d’accord pour i, u et t. Dans le modèle calligraphique, les lettres u, i et t ne commencent pas en haut ; elles ont une attaque qui vient du bas comme les boucles sauf à arrêter le tracé ce qui serait franchement dommage et à ce moment là, en toute logique, on arrêterait aussi à l’intérieur même de la lettre u et également deux fois dans le p. Du coup "un petit peu" dont chaque mot s'écrit d'une seule traite serait écrit avec 2 coupures dans "un", 5 dans "petit", 4 dans "peu" soit 11 coupures au lieu de zéro ou même 13 si on fait un e apraxique, c'est en dire en forme de bouclette avec une cassure au début. Entrecouper les mots de nombreux arrêts ne peut que gêner la fluidité et l’automatisme de l’écriture et de ce fait ralentir de processus de conception de l’écriture comme moyen de communication de la pensée. Donc pour ma part je trouve que c'est une entrave à l'expression de la pensée car c'est une focalisation sur le geste lui-même. Sourimini a expérimenté ma proposition de progression et a constaté que le rond ne pose pas de problème s’il est précédé de l’étude de la boucle. La coupe (qui sert à former u, i et t) est issue du même geste que la boucle : elle s’inscrit donc dans la même dynamique d’une attaque en bas. Pour moi, l'étude de la coupe suit celle de la boucle (qui tourne et qui avance) et précède celle du rond (qui tourne et qui n’avance pas) car elle avance et ne tourne pas, c'est-à-dire que c’est le même geste que la boucle mais sans tourner (autrement dit la lettre i s’écrit comme un e étréci). En ce qui concerne les lettres rondes, comme tu cites c dans la suite « o, a, c et d » tu fais peut-être commencer l’ensemble des lettres rondes comme le c, c'est-à-dire en haut à droite, et non en haut au milieu, auquel cas je suis d'accord avec toi Cela évite de faire à l'intérieur des ronds des boucles qui surchargent le tracé et risquent de transformer le o en a comme on le voit souvent chez les dysgraphiques qui commencent à accélérer vraiment leur écriture ( généralement à partir du CM2) ( Beaucoup de collègiens dysgraphiques font des o semblables à des a à cause d'une grosse boucle à l'intérieur qui descend jusque sur la ligne.) (...) Enfin, je suis d'accord pour dire que la capitale d'imprimerie n'est qu'une mesure de transition et que les enfants l'utilisent assez peu mais je voulais dire que pour des petits et des moyens ce peut être plus abordable de commencer par écrire en capitales d'imprimerie qu'en cursives. <{POST_SNAPBACK}> Tout à fait d’accord c’est plus facile et c'est abordable dès qu’on sait tenir et manier le crayon et gérer l’espace d’écriture dans toutes ses composantes. bon je n'ai pas tout suivi, mais, c'est vrai que quand je vois mes élèves commencer les capitales par le bas, ça me gêne, mais, commencer par le haut, n'est pas leur imposer, commencer par le bas, est-ce naturel ? C'est vrai que l'écriture est quelque chose de peu naturel <{POST_SNAPBACK}> L'écriture est culturelle, sans aucun doute ... ceci dit la pratique a fixé des habitudes ... pratiques justement Ainsi le fait est que dans notre systéme d'écriture cursive l'attaque en bas s'impose lorsqu'on considère la forme des lettres à notre dispositon et leur mode de liaison : l'essentiel part du bas et va vers le haut seules b, o, v et w se termivent au 1er interligne et q au 2ème interligne sous la ligne ; la finale de toutes les autres lettres touche la ligne d'une façon ou d'une autre, donc la majeure partie des liaisons entre les lettres passe par le bas pour finir la lettre et remonte vers le haut pour faire la suivante. Je comprends que ça te gêne de voir les enfants commencer les capitales typo par le bas, ce n'est pas ""naturel"" (entre doubles guillemets). Ces lettres ont la particularité d'être composées de traits qu'il est possible de tracer séparément. A mon avis, les traits verticaux sont plus faciles à tracer de haut en bas parce que c'est plus facile de tirer que de pousser, donc ça semble plus naturel.
Maternellecolor Posté(e) 4 juin 2005 Posté(e) 4 juin 2005 (...) en cursives, il y a aussi une serie de lettres qui partent du haut: o,a,c,d,i,t,u,x <{POST_SNAPBACK}> Là en revanche, je ne suis pas d’accord pour i, u et t. Dans le modèle calligraphique, les lettres u, i et t ne commencent pas en haut ; elles ont une attaque qui vient du bas comme les boucles sauf à arrêter le tracé ce qui serait franchement dommage et à ce moment là, en toute logique, on arrêterait aussi à l’intérieur même de la lettre u et également deux fois dans le p. Du coup "un petit peu" dont chaque mot s'écrit d'une seule traite serait écrit avec 2 coupures dans "un", 5 dans "petit", 4 dans "peu" soit 11 coupures au lieu de zéro ou même 13 si on fait un e apraxique, c'est en dire en forme de bouclette avec une cassure au début. Entrecouper les mots de nombreux arrêts ne peut que gêner la fluidité et l’automatisme de l’écriture et de ce fait ralentir de processus de conception de l’écriture comme moyen de communication de la pensée. Donc pour ma part je trouve que c'est une entrave à l'expression de la pensée car c'est une focalisation sur le geste lui-même. J'admets que tout cela est tout à fait vrai et que je comprends très bien ce que tu m'expliques mais voici ce qui m'a amené à dire que les lettres u,i, t partent d'en haut . Certains enfants attaquent ces lettres d'en bas à droite (et c'est vrai, qu'ils font de même avec les e et l, donc la coupe (qui sert à former u, i et t) est issue du même geste que la boucle ) .Face à ces enfants , j'insiste en leur disant que la lettre part d'en haut puisque pour moi, le point d'attaque en bas à gauche n'est que la terminaison naturelle de la lettre qui précède (la petite queue qui sert à relier chaque lettre entre elles).Les enfants auxquels je fais référence ici,forment leur lettres jusqu'à cette petite queue terminale qui remonte puis lèvent leur crayon, se déportent en bas à droite et attaquent un i ou un u ou un t (en sens inverse donc). C'est pour cela que j'ai dit que ces lettres partaient d'en haut car une fois qu'ils ont tracé la petite queue montante de la lettre précédente (ce qu'ils font),je leur dit: on ne lève pas son crayon , on redescend (le i ou le u redescend , tourne et avance ). . Les enfants ont bien progressé ( plus de problème de lettres formées à l'envers) et nombreux sont capables aujourd'hui de me copier des mots en respectant les normes de l'écriture, les sens de rotation...etc. Le résultat étant satisfaisant à mes yeux en terme de lisibilité de leur écriture et de l'acte même d'écrire,je ne pense pas leur avoir dit de trop grosses bétises enfin peut-être que si ? (question ouverte)
Roserouge100 Posté(e) 4 juin 2005 Posté(e) 4 juin 2005 En ce qui concerne les lettres rondes, comme tu cites c dans la suite « o, a, c et d » tu fais peut-être commencer l’ensemble des lettres rondes comme le c, c'est-à-dire en haut à droite, et non en haut au milieu, auquel cas je suis d'accord avec toi on peut avoir un exemple de ce qui faut faire ou ne pas faire en pièce jointe ?
enviedespoir Posté(e) 4 juin 2005 Posté(e) 4 juin 2005 Le résultat étant satisfaisant à mes yeux en terme de lisibilité de leur écriture et de l'acte même d'écrire,je ne pense pas leur avoir dit de trop grosses bétises enfin peut-être que si ? (question ouverte) <{POST_SNAPBACK}> je ne viens pas sur ce forum pour juger, mais pour aider. Je le fais parce que cela fait 20 ans que j'observe les débuts dans l'écriture - c'est à dire les cahiers de maternelle - des personnes qui viennent en rééducation - y compris lorsqu'elles sont en fac - sauf les cas pathologiques et les accidentés et que ma réflexion sur la pensée du psychologue Heiss* - héritée d'un certain Gross - ainsi que ma pratique de la rééducation graphique m'ont montré bien des choses qui ne sont pas directement à la disposition des personnes qui n'ont pas fait le même parcours, y compris des enseignants qui enseignent l'écriture depuis des décennies (et qui ont des quantités d'autres choses à faire) J'admets que tout cela est tout à fait vrai et que je comprends très bien ce que tu m'expliques mais voici ce qui m'a amené à dire que les lettres u,i, t partent d'en haut . Certains enfants attaquent ces lettres d'en bas à droite (et c'est vrai, qu'ils font de même avec les e et l, donc la coupe (qui sert à former u, i et t) est issue du même geste que la boucle ) .Face à ces enfants , j'insiste en leur disant que la lettre part d'en haut puisque pour moi, le point d'attaque en bas à gauche n'est que la terminaison naturelle de la lettre qui précède (la petite queue qui sert à relier chaque lettre entre elles).Les enfants auxquels je fais référence ici,forment leur lettres jusqu'à cette petite queue terminale qui remonte puis lèvent leur crayon, se déportent en bas à droite et attaquent un i ou un u ou un t (en sens inverse donc). <{POST_SNAPBACK}> Pour éviter que les enfants ne tracent leurs lettres à partir de la droite j'ai conçu un moyen très simple et très efficace (que j'ai publié et que j'enseigne): 1 - on joue au "croquet" selon la règle suivante : on fait passer une balle sous des arceaux ou entre deux objets en partant d'un point défini par la maîtresse (à gauche, mais la maîtresse ne parle pas de gauche ni de droite : l'objectif de l'enfant est de jouer en respectant la règle, on ne fait pas interférer dans son esprit l'objectif de l'enseignant qui est de le préparer à l'écriture) Donc on part de là et on va à un autre point défini par la maîtresse (à droite, même observation) en gardant la position dite par la maîtresse (le dos tourné du côté du mur par exemple) donc on va toujours de gauche à droite. Ainsi, par encodage kinesthésique, auditif, visuel et même émotionnel - car les enfants aiment cela généralement - renforcé par la répétition (on peut jouer au croquet aussi souvent qu'on veut et dès la TPS), on met en place le geste qui formera plus tard les lettres bouclées, puis celles à base de coupes puis, en changeant de point d'attaque, les lettres rondes. 2 - on fait tourner des foulards en verbalisant le réinvestissement. "tu fais comme quand ..." On peut introduire cela dans une "chorégraphie" plus diversifiée. 3 - on laisse la trace du mouvement des boucles sur une piste verticale (même chose pour le réinvestissement) 4 - on différencie deux dimensions (grandes boucles / petites boucles) 4 bis - on réinvestit sur papier (même chose pour la verbalisation du réinvestissement). Si tu lis mon livre tu y trouveras l'ensemble de la progression ainsi que la façon de latéraliser les enfants . Et j'interdis bien qu'on dise que je fais de la pub En commençant le jeu de croquet en TPS (ou plus tard selon l'entrée en maternelle), en prenant le temps de le faire souvent et en attendant que chaque étape soit réussie avant de passer à la suivante, on n'a plus aucun enfant qui tourne les boucles ni les ronds à l'envers et sans les forcer à faire des lignes de lettres ou de tracés quelconques qui n'auraient pas d'intérêt pour l'enfant, c'est à dire pas d'objectif pour lui autre que celui d'apprendre à écrire. * "l'écriture est le produit d'un geste qui gère l'espace pour créer des formes". on peut avoir un exemple de ce qui faut faire ou ne pas faire en piève jointe ? <{POST_SNAPBACK}> Malheureusement mon ordinateur portable dans lequel se trouvent les fichiers image qui auraient pu me servir et qui seul est relié à mon scanner est en réparation. Mais c'est facile à comprendre (pour plus d'information cf cahiers : tu écris un c "bien creux", tu en écris un autre à côté et tu continues le tracé pour le fermer puis tu fais un petit trait souple du point de fermeture vers la droite : tu as écris o, même principe pour a, d, q et g.
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