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Petit coup de gueule de saison


DA-

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Ben vi Cloééé, mais devant les enfants, que ce soit ceux de CP, de maternelle, ou de CM2, je n'ai pas de problème. Devant un public, en général, pas de problème non plus (plutot une image de grande G..), mais lorsque je sais que je suis là pour etre jugée, alors là .... c'est une autre histoire.

Quant à être SURE que je serai une bonne enseignante, là, je ne me prononcerai pas. Je pense en être capable, mais ça, c'est l'avenir qui me le dira.

Comme dit la citation de Dolphin, "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien" ;)

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moi je sais que je ferai une bonne instit'... j'ai toujours eu un EXCELLENT contact avec les enfants, ça compte pas mal je trouve... il n'y a qu'un seul enfant avec qui j'ai du mal en ce moment, une petite terreur de 8 ans que personne n'arrive à gérer (et qui ne relève pas du système ordinaire, il faut bien avouer à un moment que nous, avs comme enseignants, ne sommes pas formés pour certaines situations extrêmes).

en janvier, j'ai eu l'occasion de faire les rituels du matin pendant toute une semaine ("valse de remplaçants" cette semaine là) en GS.

tiens, une petite anecdote, pour cette classe, lorsque l'enseignante a été absente, les premeirs jours les enfants voualient que ce soit moi qui soit leur maîtresse !! ils l'avaient d'ailleurs demandé à la directrice...

récemment, j'ai eu l'occasion de prendre la classe de CE2 pendant 1/2 heure, même s'ils étaient en autonomie, tout s'est bien passé (hormis le cas particulier dont j'ai parlé plus haut).

et en CM2, j'aide depuis un peu plus d'un mois un enfant en très grandes difficultés scolaires (il faut lui répéter les consignes, reformuler la leçon...). et tout se passe bien même si je sais qu'il ne retient pas tout le travail que l'on fait ensembles cela étant dû à des problèmes d'ordre psychologique). au moins, quand je suis avec lui, il travaille et comprend (du moins sur le moment...).

et ce matin, l'instit de la classe de PS où j'interviens le vendredi matin m'a proposé de prendre la classe un matin où elle est là... ça me fait un peu peur... principalement, parce que c'est à ce niveau que j'ai le plus peur d'enseigner...

et puis je me dis que ça serait bien de voir, avant la PE2 (dans le meilleur des cas) en septembre...

je rajoute que pour moi le CRPE n'est qu'une étape puique je compte me diriger vers l'AIS et passer le CAPA SH...

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Allez, ma petite contribution!

Je crois que, par définition, un concours est absurde et injuste!

Il y a 10ans, je passais le concours de première année de médecine pour la première fois et une deuxième fois l'année d'après... résultats pas nullissime, mais pas bons! et pourtant, pendant plusieurs années, j'ai entendu les amis, la famille, les gens que je rencontrais, me dire combien j'aurais été un excellent médecin, à l'écoute des gens, et pas que centrée sur la maladie...

oui, mais voilà : le concours était une succession d'épreuves plus difficiles les unes que les autres, où le principe était de recracher bêtement des centaines de milliers de connaissances. Pour réussir? savoir ingurgiter quelques tomes de sciences par coeur, sans forcément comprendre! et moi je n'ai pas voulu!!! je voulais comprendre ce que j'apprenais! alors j'ai pas eu le temps de tout faire!!!

Quand j'ai vu au lendemain des résultats, les gens qui étaient pris... c'est ça qui m'a mise hors de moi! pas le fait de ne pas l'avoir! mais le fait de savoir que des gens sans considération pour l'autre, imbus de leur personne, à l'appat du fric, désagréables, sans bon sens, sans tact... (je peux en citer pendant des heures!) l'avaient, là, j'ai vraiment trouvé ça injuste!

Et il n'y a aucun oral! que des questions assez courtes et QCM (les seules épreuves où j'ai réussi étaient des épreuves plus de réflexion : génétique, psychologie, histoire de la médecine....!

10 plus tard je me remets dans un nouveau concours : et voilà, je suis admissible, étonnament! c'est vrai que j'ai sans doute moins bossé que d'autres, mais passer ce foutu concours de médecine m'a appris à synthétiser très rapidement, et à bosser efficacement.

Tout ça pour dire, que finalement un cuisant échec vieux de 10 ans m'a peut-être aidé aujourd'hui!

Qu'il ne faut pas perdre sa confiance en soi.

Qu'une épreuve aujourd'hui sera peut-etre un bonheur demain (je suis archi contente de ne pas avoir eu à faire 8 à 13 ans d'études... et puis j'y ai rencontré mon mari!!!)

Que quoi qu'il en soit ça reste un concours, et que cela ne remet en rien en cause l'intelligence et les capacités de chacun.

Pour finir, mon petit secret : être super zen! je sais, c'est pas donné à tout le monde, mais ça se travaille! pour ça je crois que je peux dire merci à 5 ans de représentations d'improvisation théâtrale.

Voilà! surtout ne pas désespérer, ne pas se dévaluer, ne pas s'autoflageller (de "j'aurais dû", "je suis trop nulle"...), ne pas baisser les bras, garder l'espoir, positiver, rire, rire et rire encore, c'est un remède merveilleux! :D

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Je voudrai réagir un peu à vos messages. Certes, le concours n'est pas parfait, et laisse certainement sur le carreau des personnes de valeur. D'accord aussi sur la nouvelle réforme : je ne connais que les grandes lignes, mais ça ne me dit rien qui vaille.

Par contre, le débat sur la théorie me gène. Je l'ai déjà lu sur d'autres posts. Cela me semble pourtant indispensable. C'est un pré-requis. Insuffisant, mais nécessaire. On recrute des PE, pas des animateurs.

Si on veut que le métier soit plus valorisé socialement, il est nécessaire d'être exigeant au niveau du concours. Sinon, comment s'affirmer auprès des élèves, des familles ? Nous sommes sensés symboliser le savoir. C'est un peu pompeux, mais c'est le cas... C'est ce qui légitime notre statut dans la classe.

Avoir un bon contact avec les enfants, savoir gérer un groupe, c'est important, mais ca peut s'apprendre. Ce n'est pas qu'une question de "feeling". Et c'est à ça que sert la PE2.

Je vais prendre mon cas (c'est ce que je connais le mieux ;) ) : comme certaines personnes que vous avez citées, j'ai trouvé le concours relativement facile. Peu de revisions, et des bonnes notes. Je ne me vante pas, mais je n'en ai pas honte non plus. Et pourtant, j'ai connu des difficultés lors de mon premier stage (pb d'autorité). Suis-je pour cela une erreur de recrutement ? Je ne pense pas. J'ai travaillé mes défauts et mes stages suivants se sont bien passés. J'ai eu mes dernières visites cette semaine, et mon bilan est très satisfaisant.

Tout ça pour dire que :

Oui, certaines personnes ont le concours et finalement ne sont pas titularisées car jugées inaptes, mais elles sont très peu nombreuses !!! Sur mon groupe de PE2, je ne vois personne qui ne meriterait pas sa place...

Et oui aussi, d'autres échouent et feraient peut-être de bons enseignants... Mais ça, ce sont les aléas du concours... Il faut perséverer pour avoir les bases théoriques demandées, et vos atouts relationnels avec les enfants seront des plus pour l'après-concours.

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Par contre, le débat sur la théorie me gène. Je l'ai déjà lu sur d'autres posts. Cela me semble pourtant indispensable. C'est un pré-requis. Insuffisant, mais nécessaire. On recrute des PE, pas des animateurs.
Avoir un bon contact avec les enfants, savoir gérer un groupe, c'est important, mais ca peut s'apprendre. Ce n'est pas qu'une question de "feeling". Et c'est à ça que sert la PE2.
Il faut perséverer pour avoir les bases théoriques demandées, et vos atouts relationnels avec les enfants seront des plus pour l'après-concours.

Ben justement, je trouve plus facile d'aquérir les notions théoriques que le "feeling"...

Ca m'arrive régulièrement, parce que je n'ai pas la science infuse, d'apprendre des choses moi-même avant de les apprendre à mes élèves... Je bosse, je m'informe, j'apprends... Et si y'a un truc que je sais pas et si lequel les élèves m'interrogent, on cherche ensemble...

Le prof qui balance la théorie, qui est très loin de l'animateur, c'est plutôt le prof de Fac (dans la vision que j'en ai, en tous cas). Nous, en primaire ou en maternelle, c'est beaucoup d'animation quand même...

ET le feeling, franchement, si on ne l'a pas, je connais pas de recette pour l'acquérir... surtout en PE2... A l'usage, peut-être, au fil des ans...

Les atouts relationnels ne sont pas des "plus", à mon avis. Ils doivent être les bases...

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Je voudrai réagir un peu à vos messages. Certes, le concours n'est pas parfait, et laisse certainement sur le carreau des personnes de valeur. D'accord aussi sur la nouvelle réforme : je ne connais que les grandes lignes, mais ça ne me dit rien qui vaille.

Par contre, le débat sur la théorie me gène. Je l'ai déjà lu sur d'autres posts. Cela me semble pourtant indispensable. C'est un pré-requis. Insuffisant, mais nécessaire. On recrute des PE, pas des animateurs.

Si on veut que le métier soit plus valorisé socialement, il est nécessaire d'être exigeant au niveau du concours. Sinon, comment s'affirmer auprès des élèves, des familles ? Nous sommes sensés symboliser le savoir. C'est un peu pompeux, mais c'est le cas... C'est ce qui légitime notre statut dans la classe.

Avoir un bon contact avec les enfants, savoir gérer un groupe, c'est important, mais ca peut s'apprendre. Ce n'est pas qu'une question de "feeling". Et c'est à ça que sert la PE2.

Je vais prendre mon cas (c'est ce que je connais le mieux  ;) ) : comme certaines personnes que vous avez citées, j'ai trouvé le concours relativement facile. Peu de revisions, et des bonnes notes. Je ne me vante pas, mais je n'en ai pas honte non plus. Et pourtant, j'ai connu des difficultés lors de mon premier stage (pb d'autorité). Suis-je pour cela une erreur de recrutement ? Je ne pense pas. J'ai travaillé mes défauts et mes stages suivants se sont bien passés. J'ai eu mes dernières visites cette semaine, et mon bilan est très satisfaisant.

Tout ça pour dire que :

Oui, certaines personnes ont le concours et finalement ne sont pas titularisées car jugées inaptes, mais elles sont très peu nombreuses !!! Sur mon groupe de PE2, je ne vois personne qui ne meriterait pas sa place...

Et oui aussi, d'autres échouent et feraient peut-être de bons enseignants... Mais ça, ce sont les aléas du concours... Il faut perséverer pour avoir les bases théoriques demandées, et vos atouts relationnels avec les enfants seront des plus pour l'après-concours.

La théorie te semble être un prérequis indispensable pour avoir de la crédibilité au niveau des enfants et des parents?

Il faut symboliser le savoir pour être capable de l'enseigner correctement?

Et que fais tu alors des instits qui avaient tout juste le bac, voire le cap de la petite enfance??

Je ne pense pas qu'elles avaient le quart de savoir théorique et didactique qu'on a nous, même les non admissibles!

D'ailleurs, elles même l'avouent quand elles voient nos sujets, elles en seraient incapables! Quand j'étais suppléante parfois l'instit de cm2 venait me demander des questions d'ordre orthographique car c'était pas son fort (pourtant elle était symboliser le savoir)et moi ça l'était, mais moi je suis tjs suppléante! Parce qu'on me juge sur deux épreuves de M.....

Pareil, elle m'a confiait et pourtant elle est formatrice à l'icfp ( équivalent de l'ifum ds le privé) que les exos de maths qu'elle propose à ses élèves, elle les prépare la veille en regardant les corrections car parfois c'est pas évident de trouver la réponse!

Est t-elle été une mauvaise instit depuis 20 ans alors qu'elle possède moins de connaissances théoriques que nous? A t-elle été moins appréciée de ses élèves et n'est -elle pas respectée vis à vis des parents?

L'inverse! Elle est en zep, donc des parents difficiles qui remettent sans cesse en question ta légitimité et ben elle ils l'adorent, c'est Dieu pour eux contrairement à d'autres jeunes profs des écoles qui arrivent de leur iufm avec tout leur savoir théorique!

Moi, contrairement à toi , je pense pas qu'il faille dévaloriser la didactique et la pratique au détriment de savoirs scolaires!

Peut être que tu t'es amélioré au fil de tes stages mais je trouve malgré tout que c'est la pratique qui évalue de tes compétences, qu'il serait plus juste qu'on commence par là avant de nous tester sur des connaissances théoriques que nos collègues instit n'ont pas et n'en sont pas moins compétentes!

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Par contre, le débat sur la théorie me gène. Je l'ai déjà lu sur d'autres posts. Cela me semble pourtant indispensable. C'est un pré-requis. Insuffisant, mais nécessaire. On recrute des PE, pas des animateurs.
Avoir un bon contact avec les enfants, savoir gérer un groupe, c'est important, mais ca peut s'apprendre. Ce n'est pas qu'une question de "feeling". Et c'est à ça que sert la PE2.
Il faut perséverer pour avoir les bases théoriques demandées, et vos atouts relationnels avec les enfants seront des plus pour l'après-concours.

Ben justement, je trouve plus facile d'aquérir les notions théoriques que le "feeling"...

Ca m'arrive régulièrement, parce que je n'ai pas la science infuse, d'apprendre des choses moi-même avant de les apprendre à mes élèves... Je bosse, je m'informe, j'apprends... Et si y'a un truc que je sais pas et si lequel les élèves m'interrogent, on cherche ensemble...

Le prof qui balance la théorie, qui est très loin de l'animateur, c'est plutôt le prof de Fac (dans la vision que j'en ai, en tous cas). Nous, en primaire ou en maternelle, c'est beaucoup d'animation quand même...

ET le feeling, franchement, si on ne l'a pas, je connais pas de recette pour l'acquérir... surtout en PE2... A l'usage, peut-être, au fil des ans...

Les atouts relationnels ne sont pas des "plus", à mon avis. Ils doivent être les bases...

Exact! rien à ajouter! :P

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C'est une question de point de vue...

Une chose est sûre : les deux (théorie et sens relationnel) sont nécessaires. Maintenant sur quoi doit porter le recrutement? les 2 sans doute, et c'est ce qu'ils essaient de faire (de façon imparfaite, c'est sur) mais les oraux permettent quand même de déceler des qualités d'orateur.

L'idée d'une épreuve en classe est sans doute bonne, mais avec un revers : il y a une grande part d'aléatoire (classe plus ou moins facile, etc..)

Ca m'arrive régulièrement, parce que je n'ai pas la science infuse, d'apprendre des choses moi-même avant de les apprendre à mes élèves... Je bosse, je m'informe, j'apprends...

Moi, c'est pareil... Dans certaines matières, je suis franchement limite... :blush: Mais ce que je veux dire, c'est que ce qui est demandé au concours, ce n'est pas non plus super dur... En sciences, on a le droit à des docs par exemple...J'ai lu tout un débat sur la partie théorique en maths, et bon, je ne vais pas le relancer, je rappelle que le niveau demandé est un niveau collège.

ET le feeling, franchement, si on ne l'a pas, je connais pas de recette pour l'acquérir... surtout en PE2...

La voix, le regard, la théatralisation, ca se travaille. J'ai réussi à dépasser mes pb d'autorité très rapidement...

Bref, l'essentiel de ce que je voulais dire, c'est qu'il y a surement des erreurs de recrutement, mais je pense qu'elles sont très rares... Il ne faut pas se focaliser sur qqs exemples et se dire "il a pris ma place"...

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mais les oraux permettent quand même de déceler des qualités d'orateur.

oui, mais ils ont lieu après les écrits et donc, des gens comme affable ne passent pas forcément, alors qu'elle saurait y faire, j'en suis sûre...

Et puis un entretien oral, c'est pas encore la gestion d'une classe...

L'idée d'une épreuve en classe est sans doute bonne, mais avec un revers : il y a une grande part d'aléatoire (classe plus ou moins facile, etc..)

ben c'est la vraie vie quoi... parfois, tu tombe sur des classes difficiles (on pourrait imaginer dans ce cas-là une deuxième chance), et parfois sur des classes faciles... T'es sensé assurer pareil ! ;)

La voix, le regard, la théatralisation, ca se travaille. J'ai réussi à dépasser mes pb d'autorité très rapidement...

ah oui, y'a des cours de ça à l'IUFM... ah ben tant mieux ! Ca évolue alors... ;)

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C'est une question de point de vue...

Une chose est sûre : les deux (théorie et sens relationnel) sont nécessaires. Maintenant sur quoi doit porter le recrutement? les 2 sans doute, et c'est ce qu'ils essaient de faire (de façon imparfaite, c'est sur) mais les oraux permettent quand même de déceler des qualités d'orateur.

L'idée d'une épreuve en classe est sans doute bonne, mais avec un revers : il y a une grande part d'aléatoire (classe plus ou moins facile, etc..)

Ca m'arrive régulièrement, parce que je n'ai pas la science infuse, d'apprendre des choses moi-même avant de les apprendre à mes élèves... Je bosse, je m'informe, j'apprends...

Moi, c'est pareil... Dans certaines matières, je suis franchement limite... :blush: Mais ce que je veux dire, c'est que ce qui est demandé au concours, ce n'est pas non plus super dur... En sciences, on a le droit à des docs par exemple...J'ai lu tout un débat sur la partie théorique en maths, et bon, je ne vais pas le relancer, je rappelle que le niveau demandé est un niveau collège.

ET le feeling, franchement, si on ne l'a pas, je connais pas de recette pour l'acquérir... surtout en PE2...

La voix, le regard, la théatralisation, ca se travaille. J'ai réussi à dépasser mes pb d'autorité très rapidement...

Bref, l'essentiel de ce que je voulais dire, c'est qu'il y a surement des erreurs de recrutement, mais je pense qu'elles sont très rares... Il ne faut pas se focaliser sur qqs exemples et se dire "il a pris ma place"...

Je pense que savoir prendre la parole oui ça s'apprend, mais avoir la vocation pour enseigner que ce soit au niveau du désir, du relationnel et de nos compétences innées ça ça ne s'apprend pas...Disons que quand on l'a pas on compense par autre chose et je ne dis pas que ça fait de mauvais profs, mais il ne faut pas non plus dire que lorsqu'on n'a pas de savoirs théoriques on ne peut pas symboliser le savoir donc aucune crédibilité au niveau des élèves puisque depuis la réforme des iufm, il y a des profs avec des bac +3,+4 qui ne parviennent ni à avoir une légitimité auprés des parents ni à diminuer le nb d'enfants ne sachant pas lire en 6ième! C'est un monde ça avec tant de savoirs théoriques pourtant !

Comment expliques tu que nos vieux instits avec leur bac ou cap ont tous réussi à nous apprendre à lire, l'orthographe etc? et que le niveau baisse depuis qu'on a remonté justement le niveau théorique du concours????

Je ne me dis pas quans je rate le crpe que quelqu'un a pris ma place maiq quand je remplace des prof des écoles ( oui prof jeunes et non instits) qui sont déprimées, qui ne pensaient pas que c'était aussi difficile, ou pire quand j'observe en stage des profs des écoles n'ayant aucun contact positif avec les élèves, aucune pédagogie ou aucune autorité, là oui, je me dis que je serai mieux à leur place et que le recrutement est mal fait, et ça je le confirmerai tjs!

Avec cette réforme 2006, on va privilégier le scolaire à fond: questions qcm en sciences et hist, 12 points en théorie en maths, on enlève la dida des deux épreuves, on prépare un thème en litterature d ejeunesse ou autre à la maison pendant toute l'année qu'on va rabâcher bêtement devant un jury comme un perroquet, si ça ce ne'est pas valoriser la théorie je ne sais pas ce que c'est...Et on verra si avec ces nouveaux profs tjs plus scolaires, tjs plus symbolisant le savoir, les élèves sauront lire en 6ième , si leur niveau scolaire s'améliora, et si les parents vont commencer à leur faire confiance..

A ce niveau là c'est encore un autre sujet, l'instituteur a tjs été respecté et valorisé par les parents et donc par les enfants et pourtant il n'avait pas LE SAVOIR puisqu'il n'avait que le bac ds le meilleur des cas et ça ne posait pas de pb de légitimité...Maintenant le fait que le prof des écoles ne le soit pas n'est pas en rapport au savoir qu'il devrait symboliser puisque je pense qu'avec un BAC+3 ainsi que nos années de préparation au CRPE , la crédibilité on devrait l'avoir...Ce qu'attendent les parents, ce sont des résultats et pour celà des méthodes, pédagogie et autorité, chose qu'on n'apprend pas dans la théorie de maths niveau soit disant collège!

Je ne sais pas, mais alors soit au collège j'étais un génie en maths car j'avais 16 de moyenne et la moyenne jusqu'en 1ière et depuis j'ai perdu tous mes acquis , soit le niveau collège des maths n'est pas le même selon les académies, car je me répète mais quand je fais une annale en maths sur créteil j'ai 11ou 12/20 avec un 5/8 en théorie, sur aix j'ai 6 avec 0/8 en théorie! Etrange pour un niveau collège! :huh: Et ça se renouvelle à chaque annale!

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l'année de pe2 est là pour apprendre la pratique :) c'est seulement après qu'on est PE!

donc 2 étapes: le concours avec les savoirs

et l'année de stage avec la pratique et l'apprentissage de la pédagogie.

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Pourquoi tout le monde assimile la théorie avec le niveau d'études ?

Je connais des gens très cultivés en tout, qui cimprennent les maths sans aucun problème, et qui pourtant n'ont pas fait bac+3 ni même parfois bac .

Est-ce parce qu'on a fait des études que l'on est "meilleur" en théorie ?

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