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Posté(e)

Bon... je vais en choquer certains mais moi, j'arrive à ne plus trop penser aux problèmes professionnels quand je rentre à la maison !

Déjà, j'ai un peu de trajet en voiture alors j'en profite pour écouter une émission qui me plaît ou mon CD favori du moment.

Ensuite, avant de partir, on prend souvent le temps de discuter entre collègues. On dit tout ce qui nous pèse et du coup, une fois rentré, on ressent moins le besoin de se répéter. Et puis on bénéficie aussi de leurs conseils !

En tant que T1, j'ai passé beaucoup de temps, surtout en début d'année, sur mes préparations. J'ai fini par décider de ne jamais travailler le week-end (sauf corrections de cahiers ou d'évaluations en retard). Maintenant, j'arrive même à me garder le mercredi ! En contrepartie, je travaille le lundi soir, le jeudi et le vendredi pour mes prép' de la semaine suivante.

Et puis quand les soucis liés au comportement des élèves me prennent trop la tête, je convoque les parents et en parle avec eux. Ils nous permettent de comprendre un peu mieux les causes possibles de ces conflits (la plupart du temps).

Pour la personne qui doute de son propre comportement vis à vis de ses élèves (elle se demandait si elle avait eu raison de punir de telle ou telle façon...) je pense que c'est surtout un problème de confiance en soi, et ça, ça se travaille... Quand on décide de sanctionner, c'est que cela a été réfléchi et raisonner. Donner une punition sur un coup de tête n'est jamais bénéfique. Il faut que l'enfant ai compris le sens de la sanction et pour cela, il faut le prendre seul entre quatre yeux et le lui expliquer. Et si l'enfant a compris sa sanction, l'enseignant n'a plus besoin de douter puisqu'il aura lui aussi compris :-)

J'espère que cela pourra vous aider un ptit peu...

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Kikie a, je crois, bien résumé tout cela. Pour moi aussi, cette année a été dure au début : 2 enfants Trèèèèèèèèèèès durs et jusqu'à la toussaint, je pleurais tout le temps. Mes collègues ont été d'un grand secours. LE problème c'est que j'y ai mis le temps : le temps d'accepter de les "mettre" dans une autre classe parfois, l'idée de me "désengager" un peu de leur sort. Je m'impliquais trop, et je ne décompressais pas. Il faut prendre sur soi de les oublier : je me forçais. A la toussaint je n'ai aps pensé à eux pendant une semaine! Ca m'a fait unt el bien que j'étais bcp plus sereine à la rentrée. Ils n'ont pas changé, mais moi oui! Et surtout j'étais enfin plus dispo pour les autres! Au début il n'y avait que ces 2 là! Bref!

Et puis, depuis plusieurs mois, il y a mon copain aussi : il est adorable parce qu'il me fait parler : "Pourquoi t'es énervée ce soir, Qu'est-ce qu'ils ont fait aujourd'hui?...." A la fin c'est moi qui en ai marre et je lui dis :"j'ai plus envie d'en parler!". Et plus ça va, moins j'en parle....je me mets à la palce de la eprsonne qui est en face de moi (ami, famille....) et je me dis : elle a pas forcément envie de me voir faire la gueule ou de m'entendre parler ENCORE de mes élèves difficiles.

Je sais déjà comment me "protéger" psychologiquement l'an prochain. Mais c'est un travail personnel, que tu dois faire toi-même.

Posté(e)

ben, j'ai eu le même problème pendant mon stage en pe2 (je dis "mon"stage parce que j'ai eu un congé mater) mais j'ai vite résolu le problème grâce à ma fille :wub: mon petit bébé d'amour!quand je la récupérais chez la nounou ça allait déjà bcp mieux et quand je prenais le temps pour elle, que je lui faisais son bain j'oubliais tout...ensuite, je me mettais aux prep' un peu plus sereine! bon,je suis pas en train de te conseiller de faire un enfant tout de suite maintenant ;) mais de te trouver un sas de décompression, genre une bonne série bien naze à la téloche, un CD et tu chantes bien fort, un bon bouquin etc...

voilà ma petite contribution, en même temps je suis déjà en train d'angoisser car je connais un peu mes futurs élèves de l'année prochaine et un cas m'angoisse bien comme il faut mais je vais pas me pourrir les vacances pour lui non plus <_<

bises, Aline

Posté(e)

je crois qu'effectivement, au début, on prend tout très à coeur, mais qu'avec le temps on se soigne. Pour ma part, je me suis interdite de travailler le week-end cette année (je suis à mi-temps, ça aide). Et je prèfère de loin rester un peu plus à l'école et travailler sur place plutôt que de travailler à la maison, ça aide à mettre de la distance. De toutes façons, lorsque je rentre chez moi, pas le temps de penser aux élèves, j'ai trois petits bouts de moins de 6 ans à la maison, ça aide beaucoup à se détacher de l'école ....

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