aérobie, lactique, alactique

[Sascha]

quelqu'un peut m'aider, je n'y comprend rien entre ces termes : lactique, alactique, aérobie, anaérobie alactique?

[mlou]

pour lactique, je sais pas

aérobie c'est pour un effort prolongé, exige de l'O2

anaérobie: quand effort court et intense

[k-in]

lactique : fonctionnement maximal obtenu au bout de 20 secondes. c'est pour la resistance

aerobie pour l'endurance et alactique pour la vitesse

[maryl]

lactique et alactique concerne la production d'acide lactique qui s'il ne s'évacue pas correctement peut donner des crampes

Le système anaérobie alactique (ATP-PC)

Puissant - explosif

Anaérobie signifie sans oxygène et alactique veut dire sans acide lactique. La phospho-créatine (PC) est présente en quantité minime et peut fabriquer très rapidement l'ATP sans apport d'oxygène. La puissance (production d'énergie) de l'ATP-PC est très élevée alors que sa capacité ou endurance (capacité de maintenir l'effort) est très faible en raison de sa faible quantité dans le muscle. La durée de l'effort ne dépasse pas 15 secondes, il s'agit d'un geste bref et explosif. La course sur 100 mètres, un saut, lever ou lancer un objet sont des gestes requérant l'ATP-PC. En course, sauter un obstacle ou encore gravir une courte et abrupte montée sollicite le système anaérobie alactique.

Le système anaérobie lactique

Fort - rapide

Ce système d'énergie ne requiert pas d'oxygène et entraîne une accumulation d'acide lactique musculaire, d'autant plus importante qu'il est plus sollicité. Ce type d'effort déploie une bonne puissance mais une endurance faible (20 secondes à deux minutes). Quand la PC est complètement épuisée, le glycogène musculaire se dégrade en acide lactique pour produire l'ATP. Une course de 400m en athlétisme fait appel à ce système énergétique. En ski-alpinisme, la période de départ et les courtes montées de 30 secondes à deux minutes sollicite le système anaérobie lactique.

Le système aérobie

Peu puissant - endurant

Ce système énergétique produit l'ATP par la dégradation, tout d'abord du glycogène, puis des lipides, avec consommation d'oxygène. Cette dégradation produit du CO2 et de l'eau. Comparativement aux sources anaérobies, ce système de production de l'énergie développe moins de puissance mais sa capacité est quasi illimitée. C'est notre source principale d'énergie en ski-alpinisme, comme dans tous les sports d'endurance.

[Graphik]

Bonjour,

Pour être concis, cohabitent deux types d'effort qui ne concernent pas les mêmes ressources (même si le distingo n'est pas aussi net que cela) :

* L'effort bref et intense, de type anaérobique, qui peut être lui-même lactique ou alactique (c-a-d produisant ou non de l'acide lactique), qui mobilise le muscle "blanc" (en réference à la fibre blanchâtre qui le constitue). Cet ressource est instantanément mobilisable et puise dans les reserves de l'organisme afin de créer l'ATP, carburant de l'organisme.

Le revers de la médaille est que, dans le cas de l'anaérobie lactique, il y a alors une importante création de déchet : l'acide lactique (de formule CHO-COOH) qui est à l'origine des crampes notamment.

* A l'opposé, se trouve l'effort de longue durée, de type aérobique, qui lui, mobilise le muscle "rouge" (très vascularisé, d'où son nom). L'ATP est alors produite en continu gràce à l'apport d'oxygène issu de la respiration. Le processus se fait (quasiment) en direct. Avantage indéniable, peu de création d'acide lactique (l'effort aérobique est par défaut alactique tant que l'apport en dioxygène est suffisant au regard de l'intensité de l'effort demandé). Par contre les muscles rouges nécessitent un échauffement plus important (il faut commencer à vasculariser convenablement le muscle avant de lui demander un effort) et sont moins "nerveux".

Dans la pratique, les deux efforts sont exploités en simultané. Tout l'intérêt réside justement dans le contrôle par le sportif de ces paramètres afin d'optimiser son effort.

concernant notre épreuve du 2000m, il s'agit de demi-fond. Il faut aller vite (donc plutôt anaérobie) ET pouvoir tenir suffisamment longtemps (donc plutôt aérobie). Voilà pourquoi cette épreuve est particulièrement difficile. il faut constamment jongler entre les types d'efforts.

Attention, tout ce laïus est extrèmement condensé et n'est "recevable" que si vous maitrisez un miminum les infos qu'il soustend (le principe de la contaction musculaire, le type de muscle : constitution et répartition, le processus de création de l'ATP qui concerne automatiquement aussi la respiration, la création de l'acide lactique et son élimination, etc.). Pour de plus amples infos, http://www.paramed-prepa.com/infosresultat.php3?num=42

Bon courage.

[oubekhet]

anaérobie alactique : bref et intense (5 à 8s)

anaérobie lactique : prolongé et intense (20s à 3min)

aérobie alactique : prolongé et peu intense ( +2h)

Voilà, j'espère que ça pourra aider....

[loolie68]

Anaérobie alactique: puise dans les réserves d'ATP (adénosine triphosphate) directement disponible de la cellule

Anaérobie alactique : utilisation des glucides mais production d'un déchet l'acide lactique

Aérobie : utilisation de l'oxygene pour dégrader les nutriments du corps afin de créer de l'énergie (glucides, lipides)

Les 3 filières énergétiques interviennent en même temps.

Pour plus d'information voir :

http://membres.lycos.fr/renejacquemet/sport/atp/atp.html