tapuscrit...

[ninette]

Tous les formateurs ne le savent pas parce qu'à Poitiers on nous a dit que c'était le seul moyen de faire dans la légalité sans les livres

En attendant il faut bien faire..combien déjà..10...livres dela liste....

Alors tous en prison...

[enviedespoir]

Bonjour,

Je voudrais savoir si c'est légal d'utiliser des tapuscrits en classe? On ne peut pas me le repprocher? (si j'ai bien compris un tapuscrit est le texte d'un bouquin qui a été retapé par quelqu'un!)

Merci

Emilie.

<{POST_SNAPBACK}>

Un tapuscrit est un texte original tapé à la machine dans le but d'être édité, c'est comme un "manuscrit" mais tapé au lieu d'être écrit à la main.

Ce dont tu parles c'est la reproduction dactylographiée d'un texte écrit par quelqu'un d'autre. C'est effectivement régit par la loi cf. textes ici

Chaque ouvrage édité comporte une mention sous le copyright précisant, entre autres, que toute reproduction même partielle faite sans autorisation préalable est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires.

Cela concerne aussi bien la copie que la photocopie de textes non tombés dans le domaine public.

En particulier, les photocopies collées dans les cahiers pour éviter d'acheter les ouvrages sont illégales. Certains livres portent un logo spécial et la mention "Le photoco-pillage tue le livre".

A ce propos quelques questions me viennent à l'esprit :

- à force de photocopier, c'est à dire de priver les auteurs de leur rémunération ne finira-t-on pas par ne trouver que des ouvrages vite faits, sans intérêt, sans réel apport pédagogique tout simplement parce qu'il faut du temps pour penser des ouvrages efficaces, les écrire, les relire, les re-relire, faire toutes les démarches pour l'édition, relire et corriger les épreuves, les re-relire et les re-corriger ... les améliorer au fil du temps par des rééditions... et qu'on ne vit pas de l'air du temps. Ou alors on trouvera quelques ouvrages de retraités courageux ;

- lorsqu'on connaît le prix d'un photocopieur, celui de son entretien, du toner qui l'alimente et du papier et qu'on y ajoute la rémunération du temps passé à photocopier (parcequ'il faut bien le faire) est-on réellement gagnant à photocopier ?

- lorsque je vois des enfants qui ont écrit en classe en tout et pour tout 5 à 10 mots, parfois moins, pendant la période de trois semaines qui sépare les séances de rééducation je me demande comment ces enfants-là perçoivent l'intérêt qu'ils peuvent avoir à savoir écrire correctement et même à savoir écrire tout court.

Autre observation : je ne pense pas que les mêmes qui pillent allègrement par "photoco-pillage" iraient avec leur classe piller les cerises des jardins des maraichers jouxtant l'école sous pétexte qu'elles sont à portée de mains.

Voilà, c'était un plaidoyer contre la photocopie, fait il est vrai par un auteur d'ouvrages pédagogiques mais aussi ancienne instit et prof du temps où il n'y avait pas de photocopies... (mais pas à la retraite cependant).

Au fait j'ai vu des textes récents de l'EN qui inctent à moins photocopier.

Tout ceci étant dit, je sais que certaines écoles sont tellement dépourvues de finances que ....

[emma18]

Bonjour,

Je voudrais savoir si c'est légal d'utiliser des tapuscrits en classe? On ne peut pas me le repprocher? (si j'ai bien compris un tapuscrit est le texte d'un bouquin qui a été retapé par quelqu'un!)

Merci

Emilie.

<{POST_SNAPBACK}>

Un tapuscrit est un texte original tapé à la machine dans le but d'être édité, c'est comme un "manuscrit" mais tapé au lieu d'être écrit à la main.

Ce dont tu parles c'est la reproduction dactylographiée d'un texte écrit par quelqu'un d'autre. C'est effectivement régit par la loi cf. textes ici

Chaque ouvrage édité comporte une mention sous le copyright précisant, entre autres, que toute reproduction même partielle faite sans autorisation préalable est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires.

Cela concerne aussi bien la copie que la photocopie de textes non tombés dans le domaine public.

En particulier, les photocopies collées dans les cahiers pour éviter d'acheter les ouvrages sont illégales. Certains livres portent un logo spécial et la mention "Le photoco-pillage tue le livre".

A ce propos quelques questions me viennent à l'esprit :

- à force de photocopier, c'est à dire de priver les auteurs de leur rémunération ne finira-t-on pas par ne trouver que des ouvrages vite faits, sans intérêt, sans réel apport pédagogique tout simplement parce qu'il faut du temps pour penser des ouvrages efficaces, les écrire, les relire, les re-relire, faire toutes les démarches pour l'édition, relire et corriger les épreuves, les re-relire et les re-corriger ... les améliorer au fil du temps par des rééditions... et qu'on ne vit pas de l'air du temps. Ou alors on trouvera quelques ouvrages de retraités courageux ;

- lorsqu'on connaît le prix d'un photocopieur, celui de son entretien, du toner qui l'alimente et du papier et qu'on y ajoute la rémunération du temps passé à photocopier (parcequ'il faut bien le faire) est-on réellement gagnant à photocopier ?

- lorsque je vois des enfants qui ont écrit en classe en tout et pour tout 5 à 10 mots, parfois moins, pendant la période de trois semaines qui sépare les séances de rééducation je me demande comment ces enfants-là perçoivent l'intérêt qu'ils peuvent avoir à savoir écrire correctement et même à savoir écrire tout court.

Autre observation : je ne pense pas que les mêmes qui pillent allègrement par "photoco-pillage" iraient avec leur classe piller les cerises des jardins des maraichers jouxtant l'école sous pétexte qu'elles sont à portée de mains.

Voilà, c'était un plaidoyer contre la photocopie, fait il est vrai par un auteur d'ouvrages pédagogiques mais aussi ancienne instit et prof du temps où il n'y avait pas de photocopies... (mais pas à la retraite cependant).

Au fait j'ai vu des textes récents de l'EN qui inctent à moins photocopier.

Tout ceci étant dit, je sais que certaines écoles sont tellement dépourvues de finances que ....

Je suis tout à fait d'accord avec vous et certaines de vos réflexions me font réfléchir...

Mais que faire lorsque finalement la littérature ne serait qu'un luxe réservé qu'à des écoles ou élèves pouvant se payer de tels ouvrages?

La littérature de jeunesse est un tel bonheur qu'elle est capable , presqu'à elle seule,de réconcilier les enfants en difficulté face à l'acte de lire.

Et nous sommes "coincés" lorsque l'EN inscrit dans ses programmes que l'élève doit lire 10 oeuvres complètes... Que faire quand nous enseignons en milieu social défavorisé?? Eh bien, nous nous mettons dans l'illégalité!! C'est bien dommage d'employer ces termes mais c'est une réalité du terrain.

J'espère que notre photo-copillage ne tuera pas le si merveilleux travail des auteurs de littérature de jeunesse....A grand merci à tous ces auteurs!

[classe cp-ce1]

J'ai l'habitude de taper les textes des livres quand je n'ai pas assez de livres.

Il me semble par contre que les photocopies sont illégales.

Stéphanie

[cleo17fr]

Attention, dans les nouveaux programmes, nous sommes loin des dix ouvrages mnt !

Sinon, perso, je me dis que si les ouvrages pédagogiques étaient moins cher, on les acheterait plus....

Je parle en particulier des fichiers photocopiables...version à 30 euros chez Retz, version classeur à 80 euros chez SED !

Si j'en avais trois pour le prix d'un, je pense que j'en acheterai plus et plus facilement ! La valeur du papier n'est pas de 30 euros et il vaut mieux en vendre 3 que 1 + photocopies, non ?

Ce serait bien d'avoir de véritables bibliothèques pédagogiques par circonscription ou encore mieux par école, mais en attendant quand on dépense des centaines d'euros en livres, je peux comprendre qu'on s'octroie un petit cadeau de temps en temps....même si je comprends les arguments des "éditeurs".