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Posté(e)

Bonsoir, je me demande tout ce qu on peut mettre sous l appellation littérature, rassurez moi, ce n est pas que de l'étude d oeuvres complètes...Peut on considérer qu une oeuvre de la liste a été vue si on a travaillé sur un extrait ou bien si elle a été lue en lecture offerte?

Enfin, mis à part la découverte d un genre littéraire et production d'écrit qui en découle ainsi que la lecture de textes courts + questions compréhension, que peut on faire?

Merci

Posté(e)

D'abord, je ne pense pas qu'il faille se formaliser avec la liste... Grâce à elle, on a de belles références et une multiplication des exploitations, mais comme elle n'est pas obligatoire...

Pour moi, quand on fait de la littérature on est obligé de prendre l'oeuvre dans son intégralité mais ça ne veut pas dire qu'onva tout lire : on ne lira pas toutes les Fables d'Esope par exemple ou tous les poèmes de Victor Hugo pour des raisons évidentes mais on ne lira pas non plus forcément tous les chapitres d'un roman, toutes les bulles d'une BD... C'est la prof qui choisit, pour ses propres raisons, le pourquoi : trop difficile, inutile pour comprendre l'histoire, n'apporte rien de nouveau... mais s'il faut il en fait un résumé aux élèves et eux gardent la possibilité de lire les passages sautés.

Pour moi toujours, c'est avant tout à l'oral qu'on va étudier une oeuvre : pour l'interprétation, je trouve qu'il faut pouvoir confondre les avis et les idées...

Les programmes insistent sur l’intérêt d’un rythme soutenu pour la lecture d’une oeuvre. C’est dire que le choix des modalités de lecture approprié à la difficulté et aux caractéristiques de l’oeuvre est fondamental ; lectures à voix haute ou dialoguées, lectures magistrales, résumés intermédiaires… permettront à tous les élèves quel que soit leur niveau de compétences de connaître et comprendre l’histoire racontée. Pour des classes au public très hétérogène ou à plusieurs niveaux, le maître peut viser un même objectif, aborder une même thématique, envisager la même forme de travail en proposant à ses élèves différents ouvrages

d’un accès plus ou moins facile. Il importe alors que tous les élèves bénéficient à l’issue de la séquence, au moins à partir d’une lecture magistrale, d’une connaissance minimale des oeuvres choisies.

(...)

La variété des activités qu’il est possible de conduire en classe ne doit pas nuire à la récurrence nécessaire de certaines formes de travail qui seule en garantit l’efficacité. On ne fait ici que souligner quelques éléments particulièrement importants :

– le débat interprétatif suppose préalablement de la part du maître une stratégie de présentation de l’oeuvre à la classe. Il doit permettre aux élèves de chercher des réponses aux questions que pose le texte, d’argumenter, d’effectuer des choix dont ils doivent trouver confirmation dans l’oeuvre ellemême.

(...)

– l’oralisation, la mise en jeu, la théâtralisation sont des formes de communication qui supposent un public, ne serait-ce que celui de la classe. C’est pour satisfaire ce public que les élèves s’efforcent alors de travailler la mise en voix du texte, résultat d’une interprétation de l’oeuvre plus profonde qu’il n’y paraît. Ces activités peuvent s’accompagner d’une mémorisation des textes, tant pour la prose que pour le théâtre ou la poésie ;

– enfin, les activités d’écriture (écrits de travail, écrits littéraires, jeux d’écriture…) non seulement enrichissent les compétences dans le domaine de la production d’écrits mais permettent de mieux lire. (...)

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