anzyla Posté(e) 20 septembre 2005 Posté(e) 20 septembre 2005 un gros soucis, ici dans les Antilles (sans doute ailleurs aussi! c'est la pauvreté lexical des enfants (le créole est riche en mot de vocabulaire) ... je souhaiterais chaque période élargir leur connaissance en étudiant un champ lexical . Cette période j'aurais aimé partir de l'album "je m'habille et je te croque" de B.GUETTIER mais ensuite je sèche... je montre des images de vètements et je les nomme? on fait un affichage dans la classe? Dois je constituer un mini-imagier pour chaque élève? Comment rendre cet apprentissage ludique et non rébarbatif??? merci de votre aide :P :P
Gawelle Posté(e) 22 septembre 2005 Posté(e) 22 septembre 2005 Possible d'arriver avec une poupée toute nue, et de demander à un enfant d'aller chercher un pantalon dans les vêtements de poupée, à un autre un tee-shirt etc... Ou de passer par des déguisements... Coin déguisement avec verbalisation des actions.
Anwamanë Posté(e) 25 septembre 2005 Posté(e) 25 septembre 2005 Bonjour Anzyla, La maîtresse de mon fils ( MS/GS) a eu ce problème l'année dernière, beaucoup d'élèves de sa classe avaient peu de vocabulaire ... Et pour y remédier elle les faisait beaucoup parler... Tous les matins elle faisait un quoi de neuf et une fois par semaine un élève ramenait un album qu'il avait lu à la maison avec ses parents et devaient raconter aux autres l'histoire...bref beaucoup d'interactivité entre les enfants... Evidemment la maîtresse aidait pour le vocabulaire... Apparemment cela marchait pas mal Tchimbé rèd pa moli ! Et puis reprends les dès qu'ils te disent "an ti biten là" :P
calinours Posté(e) 25 septembre 2005 Posté(e) 25 septembre 2005 Bonjour Anzyla,La maîtresse de mon fils ( MS/GS) a eu ce problème l'année dernière, beaucoup d'élèves de sa classe avaient peu de vocabulaire ... Et pour y remédier elle les faisait beaucoup parler... Tous les matins elle faisait un quoi de neuf et une fois par semaine un élève ramenait un album qu'il avait lu à la maison avec ses parents et devaient raconter aux autres l'histoire...bref beaucoup d'interactivité entre les enfants... Evidemment la maîtresse aidait pour le vocabulaire... Apparemment cela marchait pas mal Tchimbé rèd pa moli ! Et puis reprends les dès qu'ils te disent "an ti biten là" :P <{POST_SNAPBACK}> Chez moi c'est parfois pareil, mais le turc remplace le créole ... Pas d'autres solutions pour éviter la mise en oeuvre d'un répertoire formel qui n'a pas de finalité pour des non lecteurs que de "les faire parler" quand l'occasion de préciser un champ lexical se présente. Mais attention, on peut beaucoup parler pour ne rien dire... Il faut garder un trace (imagier thématique, dictionnaire de la classe...) et surtout mettre en réseau les thèmes abordés pour saisir toutes les occasions de réinvestir le vocabulaire abordé. C'est un travail pas toujours évident pour le maître mais qui paye en s'inscrivant dans le temps...
Enna Posté(e) 25 septembre 2005 Posté(e) 25 septembre 2005 A priori ce qui me gène dans les "quoi de neuf" c'est que la langue orale ne fait pas l'objet d'une étude spécifique. Elle est un prétexte et l'on fait comme si il allait de soi que les élèves intégrent les régles. De plus tout tourne autour de l'adulte. Les recherches centrées plus particulièrement sur l’évolution des échanges langagiers en milieu scolaire par A Florin (1991,1995) me semblent être un moyen complémentaire pour permettre d'engager nitamment un travail sur la langue réflexe (le vocabulaire doit passer par un temps de travail réflex) A. Florin propose la mise en place d'ateliers conversationnels dont les objectifs sont les suivants : • travailler l'apprentissage des règles conversationnelles : apprendre à écouter les autres, ne pas couper la parole de l'autre, attendre son tour, ne pas monopoliser la parole, etc.... L'enseignant est alors davantage en mesure d'animer la séance plutôt que de la diriger. On peut alors travailler avec les plus grands la conduite de réunion. • aider les enfants à s'engager dans la communication, même non verbale, pour les petits parleurs, notamment. Ce n'est pas parce qu'ils ne parlent pas qu'ils ne participent pas à l'activité du groupe. • alléger la charge de travail (cognitive et émotionnelle) : prononcer correctement les mots, les proposer à bon escient, se faire entendre, sont difficiles à réaliser simultanément pour certains enfants. L'exercice de jeu théâtral (petite histoire préparée par le groupe qui va être présentée au reste de la classe) peut contribuer à lever cette difficulté. • travailler le lexique et la catégorisation au moyen de jeux portant sur la comparaison d'objets : reconnaître des fruits, des goûts différents, des odeurs, jeux de devinette (deviner un mot auquel pense la maîtresse), jeu de " qui est-ce ? " pour travailler la communication référentielle, etc… • se familiariser avec les écrits et la culture écrite en proposant une diversité d'écrits, en notant leurs différences, en s'interrogeant sur les conventions de lecture, sur l'auteur qui a écrit le libre. • pratiquer la production collective d'écrits. • développer la maîtrise métaphonologique : au moyen d’activités musicales, de comptines travailler la sensibilisation aux rimes, etc…
calinours Posté(e) 25 septembre 2005 Posté(e) 25 septembre 2005 D'accord avec toi Enna... Les pistes proposées par Agnès Florin sont les bonnes à mon avis, trouver une raison motivante pour communiquer et aider nos élèves à s'approprier un propos ("...pour le conduire au-delà de la situation initiale de l'échange...")... C'est à ce moment-là qu'on peut mettre en place du vocabulaire ou développer des tournures syntaxiques plus pertinentes... Pas tous les jours facile pour le maître mais c'est une tâche essentielle. Quelques pistes ici, mais tu connais sûrement anzyla : Pratiques de l'oral...
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