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Posté(e)

C'est à ma prof de philo que je dois cette citation: "le socle commun c'est le SMIC intellectuel".

Alors à votre avis, le socle commun est un minimum nécessaire pour vivre? ? Est il compatible avec une élite? Jusqu'à quel point peut on considérer cette comparaison pertinente?

Aurore Qui arrive même à avoir l'air sérieux parfois :blush:

Posté(e)

Ca veut dire qu'on se contente d'un minimum pour certains enfants mais que pour les beaux quartiers, on met le paquet pour une différence et donc conserver nos élites ?

Ou ca veut dire qu'il vaut mieux un minimum que rien du tout ?

La comparaison culture/smic ?

Posté(e)
Ca veut dire qu'on se contente d'un minimum pour certains enfants mais que pour les beaux quartiers, on met le paquet pour une différence et donc conserver nos élites ?

Ou ca veut dire qu'il vaut mieux un minimum que rien du tout ?

La comparaison culture/smic ?

Quelle culture? Les connaissances? Les compétences? L'adaptation à une culture scolaire?

Aurore

Posté(e)

Le socle ressemble plus à un service minimum de l'EN, qui prétendrait garantir un acquis pour nos enfants : lire, écrire, compter, manier l'informatique et une langue étrangère.

Naïvement je pensais que l'école devait former des citoyens, pas une simple main d'oeuvre...

Mais qui peut attendre plus du gouvernement actuel ?

Posté(e)

Ce socle commun serait donc bien un prétexte ?

Posté(e)
Le socle ressemble plus à un service minimum de l'EN, qui prétendrait garantir un acquis pour nos enfants : lire, écrire, compter, manier l'informatique et une langue étrangère.

Naïvement je pensais que l'école devait former des citoyens, pas une simple main d'oeuvre...

Mais qui peut attendre plus du gouvernement actuel ?

Donc pour toi le socle commun sert à former de la main d'oeuvre? Pourtant il y a bien un accent mis sur l'éducation civique, non?

Je trouve que c'est vraiment difficile de situer ce concept.

Aurore

Posté(e)

Ce qui m'embête le plus avec cette histoire de socle commun ce sont toutes les choses qui sont laissées de côtés. En reprécisant on discrimine obligatoirement.

Les autres disciplines sont- elles alors moindres au niveau de l'importance .......???

Quid de l'EPS, des arts visuels .....??? :( En quoi ne peuvent- elles pas faire partie de ce socle ..... au nom de quoi?

Après, je ne suis pas sûr que ce soit en resserant les matières que l'on aide à préciser les objectifs et les missions de l'école ..... qui, eux, doivent transparaître dans chacune des matières ....... normalement ;) .

:D

Posté(e)
C'est à ma prof de philo que je dois cette citation: "le socle commun c'est le SMIC intellectuel".

Alors à votre avis, le socle commun est un minimum nécessaire pour vivre? ? Est il compatible avec une élite? Jusqu'à quel point peut on considérer cette comparaison pertinente?

Aurore Qui arrive même à avoir l'air sérieux parfois :blush:

Il y a la notion de socle et non de SMIC , le socle ne s'adressant qu'au primaire , c'est la base minimum pour construire dans le secondaire (il n'y a donc pas la notion de "ça s'arrête là").

A quoi cela sert qu'un élève entre en 6eme s'il ne sait pas lire ? a rien, on l'envoie au casse pipe...

On peut appeler ensuite les chose comme on veut , mais a la fin du primaire un enfant doit s'avoir lire , écrire , compter... le reste socle ... base ... etc c'est du bla bla.... (moi je préfère base).

Lire, écrire, compter, ce n'est pas une fin en soit , mais ce sont des outils qui apportent de l'autonomie au futur adulte.

Cela ne veut pas dire qu'il faut s'en contenter , c'est un minimum dans les objectifs de l'EN pour le primaire (on peut toujours ensuite faire plus...) et une base de départ pour l'élève.

Posté(e)
C'est à ma prof de philo que je dois cette citation: "le socle commun c'est le SMIC intellectuel".

Alors à votre avis, le socle commun est un minimum nécessaire pour vivre? ? Est il compatible avec une élite? Jusqu'à quel point peut on considérer cette comparaison pertinente?

Aurore Qui arrive même à avoir l'air sérieux parfois :blush:

Il y a la notion de socle et non de SMIC , le socle ne s'adressant qu'au primaire , c'est la base minimum pour construire dans le secondaire (il n'y a donc pas la notion de "ça s'arrête là").

A quoi cela sert qu'un élève entre en 6eme s'il ne sait pas lire ? a rien, on l'envoie au casse pipe...

On peut appeler ensuite les chose comme on veut , mais a la fin du primaire un enfant doit s'avoir lire , écrire , compter... le reste socle ... base ... etc c'est du bla bla.... (moi je préfère base).

Lire, écrire, compter, ce n'est pas une fin en soit , mais ce sont des outils qui apportent de l'autonomie au futur adulte.

Cela ne veut pas dire qu'il faut s'en contenter , c'est un minimum dans les objectifs de l'EN pour le primaire (on peut toujours ensuite faire plus...) et une base de départ pour l'élève.

Je suis assez d'accord avec toi mais je trouve que ce terme de 'socle commun' est d'un côté totalement transparent et de l'autre bien obscur... Pour moi ce n'est pas clair.

Aurore

Posté(e)

Une chose m'ennuie avant toute chose, avant de savoir s'il s'agit d'un SMIC ou pas : j'ai essayé de faire une analyse objective de ce qui était dit dans la loi Fillon (vivi, je me la suis épluchée) et très honnêtement, à part une annonce démagogique, je n'ai pas saisi où se trouvait la différence fondamentale avec ce que l'école se proposait de construire jusque là. Mais je ne suis pas une spécialiste non plus.

Tout se passe comme si, par effet d'annonce, on avait voulu rassurer ceux qui pensaient que l'élève au centre du système éducatif devait se comprendre par "l'école est devenue un lieu où les profs font de l'animation culturelle au lieu de transemttre des savoirs", quelque chose comme mettre à mal les pédagogues, soupçonnés de mettre les savoirs au second plan derrière l'épanouissement des individus.

Est-ce que ce n'est pas un faux problème, monté en épingle par ceux qui voudraient casser l'école ?

Posté(e)
Une chose m'ennuie avant toute chose, avant de savoir s'il s'agit d'un SMIC ou pas : j'ai essayé de faire une analyse objective de ce qui était dit dans la loi Fillon (vivi, je me la suis épluchée) et très honnêtement, à part une annonce démagogique, je n'ai pas saisi où se trouvait la différence fondamentale avec ce que l'école se proposait de construire jusque là. Mais je ne suis pas une spécialiste non plus.

Tout se passe comme si, par effet d'annonce, on avait voulu rassurer ceux qui pensaient que l'élève au centre du système éducatif devait se comprendre par "l'école est devenue un lieu où les profs font de l'animation culturelle au lieu de transemttre des savoirs", quelque chose comme mettre à mal les pédagogues, soupçonnés de mettre les savoirs au second plan derrière l'épanouissement des individus.

Est-ce que ce n'est pas un faux problème, monté en épingle par ceux qui voudraient casser l'école ?

Peut être , mais qui voudrait casser l'école et dans quel but ????

Posté(e)
Une chose m'ennuie avant toute chose, avant de savoir s'il s'agit d'un SMIC ou pas : j'ai essayé de faire une analyse objective de ce qui était dit dans la loi Fillon (vivi, je me la suis épluchée) et très honnêtement, à part une annonce démagogique, je n'ai pas saisi où se trouvait la différence fondamentale avec ce que l'école se proposait de construire jusque là. Mais je ne suis pas une spécialiste non plus.

Tout se passe comme si, par effet d'annonce, on avait voulu rassurer ceux qui pensaient que l'élève au centre du système éducatif devait se comprendre par "l'école est devenue un lieu où les profs font de l'animation culturelle au lieu de transemttre des savoirs", quelque chose comme mettre à mal les pédagogues, soupçonnés de mettre les savoirs au second plan derrière l'épanouissement des individus.

Est-ce que ce n'est pas un faux problème, monté en épingle par ceux qui voudraient casser l'école ?

Peut être , mais qui voudrait casser l'école et dans quel but ????

Les mêmes que ceux qui publient que l'école est une fabrique de crétins, les mêmes que ceux qui pensent qu'elle coûte trop cher et n'atteint pas ses objectifs, les mêmes que ceux qui disent que la sécu coûte trop cher, que les retraites coûtent trop cher, que le travail coûte trop cher.

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