Bi valence des enseignants

[Globule76]

Je crois que la bi-valence va obliger à revoir le concours en aval pour que les profs se spécifient dans deux matières, sinon ils vont "bacler" la matière dont ils ne sont pas spécialistes

Pour les PE, l'anglais laissé aux professionnels: on nous demande d'être polyvalents je crois

Je suis d'accord pour les PE déjà en poste depuis longtemps ca oblige des choses à apprendre, des séances à mettre en place... mais je sais que l'anglais est obligatoire cette année au concours donc c'est une matière qu'on apprend en conséquence

Dans l'ensemble, si bi-valence il y a pour payer moins de profs, c'est nul mais c'est vrai que savoir des centaines de profs à la maison à attendre un cours à donner, c'est nul aussi <_<

Reste qu'à trouver le juste milieu monsieur le ministre

[Plume]

Moi l'anglais, vu mon accent, le jury du concours a dit que je ne devais pas l'enseigner moi-même aux élèves, alors j'applique ce qu'on m'a dit :P

[makabanokanada]

La bivalence des prof en collège-lycée se fait dans d'autres pays (l'Autriche par exemple, que je connais bien, plus haut on citait l'Italie...).

De même pour l'enseignement d'une ou plusieurs langues vivantes dès la primaire...

Ca ne me choque pas tellement.

[--anonyme--]

Moi, je trouve ca nul...c'est mieux d'etre pro dans une discipline !

c'est comme les PE qui devront enseigner l'anglais...laissons les gens competents enseigner ce qu'ils savent !

Hop, danger dans ce que tu dis. C'est la remise en cause de la polyvalence qui est un aspect important de notre mission en primaire.

On devient compétent par la formation que l'on reçoit.

[vero49]

La bivalence des prof en collège-lycée se fait dans d'autres pays (l'Autriche par exemple, que je connais bien, plus haut on citait l'Italie...).

De même pour l'enseignement d'une ou plusieurs langues vivantes dès la primaire...

Ca ne me choque pas tellement.

C'est la même chose en Allemagne. Je connais des collègues allemands avec qui mon collège fait des échanges : ils sont profs allemand- français, français- anglais... le prof que l'on a reçu à la maison nous a même expliqué qu'ily avait des profs de religion ( + une autre matière)...

[--anonyme--]

C'est la même chose en Allemagne. Je connais des collègues allemands avec qui mon collège fait des échanges : ils sont profs allemand- français, français- anglais... le prof que l'on a reçu à la maison nous a même expliqué qu'ily avait des profs de religion ( + une autre matière)...

AAAAHHHHHHGGGGGHHHHHhhhhhhhh !!!!!!!!

[del-maitwess120312]

Moi l'anglais, vu mon accent, le jury du concours a dit que je ne devais pas l'enseigner moi-même aux élèves, alors j'applique ce qu'on m'a dit :P

Idem

[loolie68]

J' en ai un dans mon collège, il enseigne les maths et l'EPS. Apparemment ça doit pas être nouveau puisque ce prof n'est plus tout jeune

[vero49]

J' en ai un dans mon collège, il enseigne les maths et l'EPS. Apparemment ça doit pas être nouveau puisque ce prof n'est plus tout jeune

oui c'est ce que je disais plus haut, il s'agit d'un PEGC

[André Jorge]

Bonjour !

Pas de commentaires sur les dernières remarques des journaux télévisés ?

- En Italie, ce système de bi-valence est en place et les profs sont payés 1 000 euros et ils font partie des pays qui ont les plus mauvais résultats sur le plan scolaire - pour le premier JT.

- Les profs qui n'ont pas de poste (environ 4500/4 600) représentent environ 1,6 % des enseignants (je ne me souviens pas des chiffres exacts), et on peut donc difficilement améliorer les choses - (TF1).

Moi, je trouve ca nul...c'est mieux d'etre pro dans une discipline !

c'est comme les PE qui devront enseigner l'anglais...laissons les gens competents enseigner ce qu'ils savent !

Il faudrait en effet laisser les gens compétents enseigner dans les matières où ils sont compétents :

- mettre en place des échanges de service dans les matières où l'on est moins à l'aise, avec des collègues qui maîtrisent leur sujet et qui peuvent par leur compétence intéresser les enfants et leur apporter un enseignement de qualité.

- faire appel à des intervenants, personnes qualifiiées dans leur domaine.

Je connais un enseignant musicien qui dirige la chorale de son école, a mis en place un orchestre batterie + percussions + guitare + flûtes + chant avec sa classe en faisant des heures supplémentaires entre midi et deux, et qui se produit sur scène avec les élèves de son école. N'est-il pas préférable de mettre en place des échanges de service avec une telle personne ?

Un autre enseignant réalise des sites web avec ses élèves, alors qu'un autre ne comprend même pas ce qu'est l'Internet. Ils vont donc mettre en place des échanges de service.

Quand j'entends les accents de certains collègues en anglais, que je vois les erreurs qu'ils font (par exemple : prononciation mauvaise; pas de majuscules aux mois dans la date, erreurs de vocabulaire (faux-amis) et j'en passe), je me dis que dans ce domaine ils devraient laisser la place à des gens compétents, plutôt que de faire passer des erreurs aux enfants.

Quand on maîtrise son sujet, on peut vraiment bien travailler, motiver les enfants et aller loin. Et quand on n'est pas spécialiste, on reste superficiel, et on fait parfois des erreurs. C'est évident.

D'ailleurs, les PE aujourd'hui n'ont-ils pas une "dominante", matière dans laquelle ils sont spécialisés ou particulièrement compétent ?

Tout ceci ne remet en rien en cause la nécessaire polyvalence des PE et ne peut être, à mon avis, que profitable, motivant et enrichissant pour les enfants.

On devient compétent par la formation que l'on reçoit.

Oui et non... Je ne partage pas vraiment ce point de vue en ce qui concerne la formation des PE. N'entend-on pas dire qu'elle est incomplète (et d'ailleurs peut-elle l'être en une année à l'IUFM ?).

Je pense sincèrement que les PE ne peuvent pas devenir compétents par la formation qu'ils reçoivent. Ceux qui sortent de l'IUFM ont énormément à apprendre sur le terrain, et qu'il leur faudra des années d'expérience avant de devenir compétent.

Pour ce qui est de la bivalence des profs du collège, j'attends de savoir ce qu'ils en pensent.

[--anonyme--]

Dans mes propos, il s'agit d'améliorer la formation afin effectivement de former des pros, et non pas de faire de l'EN un espace où au gré des petites envies et plaisirs de chacun on va enseigner telle ou telle chose. En primaire, à mon avis, il ne s'agit pas de faire des élèves des spécialistes.

Monter sur scène, ateliers batterie parcussion, c'est très joli, mais il y a des lieux pour ça.

[André Jorge]

Dans mes propos, il s'agit d'améliorer la formation afin effectivement de former des pros,

D'accord.

et non pas de faire de l'EN un espace où au gré des petites envies et plaisirs de chacun on va enseigner telle ou telle chose.

Tu veux dire que quand deux enseignants décloisonnent, ils peuvent le faire simplement par « petites envies » et par « petits plaisirs » ? Je ne comprends pas trop... Sincèrement, si ça peut arriver, je ne pense pas que ce soit une généralité dans l'éducation nationale au primaire.

Je pense plutôt que les enseignants échangent des compétences selon les principes que j'ai énoncés plus haut :

- mettre en place des échanges de service dans les matières où l'on est moins à l'aise, avec des collègues qui maîtrisent leur sujet et qui peuvent par leur compétence intéresser les enfants et leur apporter un enseignement de qualité.

- faire appel à des intervenants, personnes qualifiées dans leur domaine.

Cela dit, je pense aussi qu'il faut des envies et du plaisir à l'école.

En primaire, à mon avis, il ne s'agit pas de faire des élèves des spécialistes.

Monter sur scène, ateliers batterie, percussion, c'est très joli, mais il y a des lieux pour ça.

Je suis d'accord avec toi. Mais ce n'est pas en leur faisant faire une séance de batterie, une séance de percussions et une séance de guitare par semaine qu'ils deviendront des spécialistes. D'ailleurs, je n'ai jamais dit que le rôle de l'école faire des élèves des spécialistes. On est donc d'accord là-dessus.

Cependant, as-tu simplement pensé aux apports de ces activités :

- sur le plan du plaisir ?

- sur le plan du bien-être ?

- sur le plan des relations avec l'enseignant ?

- sur le plan de la motricité, de la motricité fine et d'une manière générale, du développement de l'enfant ?

- sur le plan de la motivation pour l'école ?

- sur le plan du travail dans les autres matières ? Les élèves qui bénéficient de telles activités aiment l'école, et ils aiment même le français et les maths.

L'élève a tout à y gagner. L'école et l'enseignant aussi. Alors, la batterie, la flûte, le chant choral, la guitare à l'école, moi je dis « OUI ! »

Enfin, tout simplement : pourquoi ne pas mettre en place ces activités, ces projets, quand on est compétent en la matière et qu'on arrive ainsi à faire de belles choses ?

Monter sur scène, ateliers batterie percussion, c'est très joli, mais il y a des lieux pour ça.

Oui, il y a des lieux (écoles de musique, conservatoires, etc.) pour cela.

Mais, monter sur scène, devant un public, c'est l'un des objectifs de l'éducation musicale à l'école primaire (activités vocales, corporelles et instrumentales, d'écoute) :

- faire découvrir aux enfants le plaisir de faire de la musique ensemble,

- les amener se produire devant un public ;

- valoriser mais aussi démystifier la scène artistique.

Sans parler de la valorisation de leur travail et de leur personne.

Enfin, s'il y a des lieux pour ça, il faut savoir que ces « lieux » sont en général assez chers… En faisant de la musique à l'école, c'est aux plus pauvres que l'on fait bénéficier d'un enseignement et d'une activité :

- qu'ils n'auraient jamais pu découvrir s'il ne leur avait pas été présenté à l'école,

- et qu'il n'auraient pas les moyens de s'offrir autrement.