loolie68 Posté(e) 10 janvier 2006 Posté(e) 10 janvier 2006 J' en ai un dans mon collège, il enseigne les maths et l'EPS. Apparemment ça doit pas être nouveau puisque ce prof n'est plus tout jeune oui c'est ce que je disais plus haut, il s'agit d'un PEGC J'avais pas vu ta réponse mais ça doit être ça.
--anonyme-- Posté(e) 10 janvier 2006 Posté(e) 10 janvier 2006 Dans mes propos, il s'agit d'améliorer la formation afin effectivement de former des pros, D'accord. et non pas de faire de l'EN un espace où au gré des petites envies et plaisirs de chacun on va enseigner telle ou telle chose. Tu veux dire que quand deux enseignants décloisonnent, ils peuvent le faire simplement par « petites envies » et par « petits plaisirs » ? Je ne comprends pas trop... Sincèrement, si ça peut arriver, je ne pense pas que ce soit une généralité dans l'éducation nationale au primaire. Je pense plutôt que les enseignants échangent des compétences selon les principes que j'ai énoncés plus haut : - mettre en place des échanges de service dans les matières où l'on est moins à l'aise, avec des collègues qui maîtrisent leur sujet et qui peuvent par leur compétence intéresser les enfants et leur apporter un enseignement de qualité. - faire appel à des intervenants, personnes qualifiées dans leur domaine. Cela dit, je pense aussi qu'il faut des envies et du plaisir à l'école. En primaire, à mon avis, il ne s'agit pas de faire des élèves des spécialistes. Monter sur scène, ateliers batterie, percussion, c'est très joli, mais il y a des lieux pour ça. Je suis d'accord avec toi. Mais ce n'est pas en leur faisant faire une séance de batterie, une séance de percussions et une séance de guitare par semaine qu'ils deviendront des spécialistes. D'ailleurs, je n'ai jamais dit que le rôle de l'école faire des élèves des spécialistes. On est donc d'accord là-dessus. Cependant, as-tu simplement pensé aux apports de ces activités : - sur le plan du plaisir ? - sur le plan du bien-être ? - sur le plan des relations avec l'enseignant ? - sur le plan de la motricité, de la motricité fine et d'une manière générale, du développement de l'enfant ? - sur le plan de la motivation pour l'école ? - sur le plan du travail dans les autres matières ? Les élèves qui bénéficient de telles activités aiment l'école, et ils aiment même le français et les maths. L'élève a tout à y gagner. L'école et l'enseignant aussi. Alors, la batterie, la flûte, le chant choral, la guitare à l'école, moi je dis « OUI ! » Enfin, tout simplement : pourquoi ne pas mettre en place ces activités, ces projets, quand on est compétent en la matière et qu'on arrive ainsi à faire de belles choses ? Monter sur scène, ateliers batterie percussion, c'est très joli, mais il y a des lieux pour ça. Oui, il y a des lieux (écoles de musique, conservatoires, etc.) pour cela. Mais, monter sur scène, devant un public, c'est l'un des objectifs de l'éducation musicale à l'école primaire (activités vocales, corporelles et instrumentales, d'écoute) : - faire découvrir aux enfants le plaisir de faire de la musique ensemble, - les amener se produire devant un public ; - valoriser mais aussi démystifier la scène artistique. Sans parler de la valorisation de leur travail et de leur personne. Enfin, s'il y a des lieux pour ça, il faut savoir que ces « lieux » sont en général assez chers… En faisant de la musique à l'école, c'est aux plus pauvres que l'on fait bénéficier d'un enseignement et d'une activité : - qu'ils n'auraient jamais pu découvrir s'il ne leur avait pas été présenté à l'école, - et qu'il n'auraient pas les moyens de s'offrir autrement. Bien sûr que je pense au plaisir, au bien être des enfants. Je pars chaque matin avec ça dans la tête, sinon je ne ferais pas ce travail. Je n'ai jamais dit qu'il fallait arrêter de faire de la musique (je pratique moi-même, et avec plaisir... et je dis OUI aussi). Ce que tu décris là, serait plutôt un projet. Et ça me convient. Il y a évidemment des aspects positifs, mais "tout à y gagner" de s'appuyer sur les compétences supposées des personnes, que cela en devienne une règle en primaire, j'ai beaucoup de craintes et c'était bien le sens de ma première intervention. J'ai la vague impression que l'EN est sur cette vague. - les lieux sont chers, il faut faire en sorte qu'ils le soient moins. - l'enrichissement oui, mais c'est passer à côté pour l'enseignant qui délègue sous prétexte qu'il n'est pas compétent. Honnêtement, la véritable motivation ressentie ça et là n'est-elle pas de se défaire de quelques disciplines pour alléger ses préparations ? Et le jour où l'instit "compétent" est parti ? Non, c'est le partage qui compte plus que la spécialisation. - Chez les petits du primaire chez les plus instables, à cette époque du zapping, pour ceux qui manquent de repères, multiplier les interventions devient déroutant. - développer ce genre de spécialisations ça sera perdre une vision globale de l'enfant. Mais ce débat a déjà eu lieu. Et vive la musique ! (entre autre)
Mel(yMélo) Posté(e) 10 janvier 2006 Posté(e) 10 janvier 2006 alors, je sais plus qui dit, là sur le topic, que l'anglais est obligatoire au concours, c'est faux. IL y a une langue (allemand, anglais espagnol ou italien) obligatoire. Sinon, il y a déjà des CAPES double, par exemple celui de maths ET matiques ( pardon AJ et Paxfra, j'ai besoin de me détendre)
Yseult Posté(e) 10 janvier 2006 Posté(e) 10 janvier 2006 Sinon, il y a déjà des CAPES double, par exemple celui de maths ET matiques( pardon AJ et Paxfra, j'ai besoin de me détendre) Moi aussi et tu viens d'y contribuer ! Merci !
carla03 Posté(e) 28 janvier 2007 Posté(e) 28 janvier 2007 A mon avis , la question est: les profs de français , par exemple , nuls en maths , genre petit niveau 5 e , si si , ça existe ........comment fait il pour enseigner à des 4 e ou des 3e? Et le prof de maths nuls en anglais , à qui on demande d' enseigner l' Anglais , il fait comment?? Cette idee , qui n' a pour souci que de faire des economies , est ridicule , sans compter que le prof de langue maitrise la didactique des langues , non celle des maths ou du français............. il y aura peut etre bientot une double , voire triple CAPES: maths/français/ anglais......Français/ PHYSIQUE/ MUSIQUE bcp de combinaisons sont possibles........du gd n' importe quoi.......Une niaiserie.......
Ariane Posté(e) 28 janvier 2007 Posté(e) 28 janvier 2007 Ma petite pierre à l'édifice car nous en avons discuté en salle des profs et je peux vous dire que certains préfèreraient faire 2 matières dans le même établissement plutôt que de traverser tout le département pour combiner leurs heures dans 2 collèges... Et il est plutôt question de mettre ensemble maths et sciences physiques par exemple ou français et histoire géo que maths et français...
dhaiphi Posté(e) 28 janvier 2007 Posté(e) 28 janvier 2007 Dans mes propos, il s'agit d'améliorer la formation afin effectivement de former des pros A mon avis les PE ne sont pas plus pluridisciplinaires qu'avant et ne sont pas près de le devenir.
Invité Posté(e) 28 janvier 2007 Posté(e) 28 janvier 2007 Dans mes propos, il s'agit d'améliorer la formation afin effectivement de former des pros A mon avis les PE ne sont pas plus pluridisciplinaires qu'avant et ne sont pas près de le devenir. Effectivement, c'est un constat.
Nath79 Posté(e) 29 janvier 2007 Posté(e) 29 janvier 2007 Je ne connais pas leur formation , mais tous mes profs de collège (à l'exception d'un ou deux ) enseignaient deux matières. Par contre souvent des matières assez complémentaires. prof de math - physique prof de math - biologie prof de math - arts plastiques prof de français- anglais prof de français- musique prof de français- histoire géographie Donc pas de littéraires avec une matière scientifique non plus
maiden Posté(e) 29 janvier 2007 Posté(e) 29 janvier 2007 Je trouve ça bien de proposer à ceux qui le veulent et en ont la formation la bivalence, voire la trivalence. Moi c'est en partie la "monovalence" qui m'a éloignée des métiers du secondaire, et quand je passerai dans le second degré ce sera à condition d'enseigner plusieurs matières. J'ai eu des soi-disant "spécialistes" tellement nuls parfois en collège que ça ne me ferait pas craindre une baisse de niveau. Je craindrais plutôt les insuffisances budgétaires concernant la formation continue, parce que la polyvalence augmente les besoins de formation.
Saria Posté(e) 29 janvier 2007 Posté(e) 29 janvier 2007 En 6e, j'avais la même prof en français et en musique ! C'était l'horreur, car il y avait une journée où on l'avait 3h !!! J'en cauchemardais (car elle me traumatisait). En 1ère-Terminale, on avait une option informatique qu'un prof de maths assurait, car il avait repris des études d'info (il n'existe pas de CAPES Informatique) Par contre, Nath, je ne vois pas le rapport entre Maths & Arts Plastiques ! Pour moi, les arts s'approchent plus du domaine littéraire !
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