Titanium Posté(e) 30 janvier 2006 Posté(e) 30 janvier 2006 Voila, j'ai un travail à rendre qui s'intitule "Qu'es ce que réussir à l'école?" et j'avoue que je trouve la question un peu vaste et je ne sais pas par où commencer ni quelles ressources je pourrais consulter pour m'aiguiller... Je pense que réussir c'est repondre aux attentes des parents d'un côté (évoluer, "apprendre des choses"), à celles des PE de l'autre (repondre aux exigence de chaque niveau scolaire: savoir lire, écrire, compter pour le début par exemple...euh en fait là j'ai l'impression de dire des betises, je ne sais pas trop...) et enfin à celles de la société (se sociabiliser, être capable de raisonner, etc...). Es ce que vous avez des idées, vous les pros de l'education?
Yseult Posté(e) 30 janvier 2006 Posté(e) 30 janvier 2006 Voila, j'ai un travail à rendre qui s'intitule "Qu'es ce que réussir à l'école?" et j'avoue que je trouve la question un peu vaste et je ne sais pas par où commencer ni quelles ressources je pourrais consulter pour m'aiguiller... Je pense que réussir c'est repondre aux attentes des parents d'un côté (évoluer, "apprendre des choses"), à celles des PE de l'autre (repondre aux exigence de chaque niveau scolaire: savoir lire, écrire, compter pour le début par exemple...euh en fait là j'ai l'impression de dire des betises, je ne sais pas trop...) et enfin à celles de la société (se sociabiliser, être capable de raisonner, etc...). Es ce que vous avez des idées, vous les pros de l'education? Tu peux déjà aller voir là : Hatier concours, OP - pages : 91;125;126;129;146;147;148;151;153;204;211;219;220;225;228;2 33;258;260;264;364;376;393;395 Tu peux aussi aller sur eduscol : http://eduscol.education.fr/D0086/accueil.htm un site que j'aime bien : http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/page56.htm etc...
Betba Posté(e) 30 janvier 2006 Posté(e) 30 janvier 2006 Il faut déjà savoir ce que l'école attend de ses élèves pour répondre à cette question A l'école, on apprend un métier : celui d'élève... Philippe Perrenoud a montré qu'être élève, ce n'est pas seulement acquérir des connaissances et des savoirs-faire, mais aussi et surtout de nombreuses règles du jeu, implicites ou non, qui permettent la réussite (c'est ce qu'on appelle le curriculum caché, je résume hein). Je cite ce sociliogue : "Faire du bon travail, à l'école, c'est faire un travail non rétribué, largement imposé, fragmenté, répétitif et constamment surveillé" (le métier d'élève, page 62). Donc pour réussir à l'école, il faut accepter de se soumettre à des règles explicites et , plus encore, intégrer et comprendre des règles implicites et développer une stratégie face au travail. Perrenoud (toujours!) résume les différentes attitudes possibles de l'élève face à ce qu'on lui demande : - Boire le calice jusqu'à la lie : l'élève accepte la logique du système en s'y soumettant, sans poser de questions ni discuter. Il peut ainsi gagner la confiance de l'enseignant, qui peut lui laisser une certaine autonomie. - Vite ! vite ! vite ! L'élève réalise le plus rapidement possible les tâches demandées pour faire autre chose, pour avoir un moment de répit avant le prochain travail. - Hâte-toi lentement : plutôt que de refuser frontalement le travail, l'élève trouve des moyens de le différer, de l'interrompre. Il prend l'air occupé sans faire d'effort, feint de s'intéresser au travail. - Je n'y comprends rien : l'élève s'avoue incompétent, incapable de comprendre la tâche. Cela lui fait gagner du temps lorsque l'enseignant est occupé avec d'autres élèves, et lui permet de soutirer à ce dernier quelques informations lorsqu'il viendra à sa table. - Contestation ouverte : l'élève nie l'intérêt du travail demandé, refuse explicitement de le faire en invoquant diverses raisons (fatigue, envie, humeur). En raison de son risque, c'est souvent une stratégie occasionnelle. Toutefois, elle peut être le départ de véritables négociations avec l'enseignant, qui est souvent soucieux de ne pas donner du travail que ses élèves trouvent ennuyeux.
yacco Posté(e) 11 février 2006 Posté(e) 11 février 2006 "Qu'est-ce que réussir à l'école?" Un prof de l'IUFM (qui me semblait compétent) nous avait fait un cours là-dessus... le problème c'est que je ne retrouve plus mes notes... Yseult t'a sûrement bien aiguillé avec les adresses qu'elle te laisse. Toutefois, de mémoire : A- ne avoir redoublé B- Acquérir des diplômes (n'importe lesquels) C- Acquérir des diplômes reconnus dans le monde du travail D- Trouver un emploi valorisé par la société grâce à ses études et diplômes Ces défintions, comme tu peux le constater, sont très différentes... En effet, d'après la définition C, une personne sortant de son lycée avec un CAP d'un métier de l'hôtelerie a de grandes chances de trouver du travail, donc réussite scolaire; mais pour certains (définition D), être simple employé d'un hôtel, c'est que l'école n'a pas rempli sa mission... Dans le lycée où j'étais, il y avait un BEP MSA (=Maintenance des sytèmes autmatisées), or presque personne ne trouvait du travail dans cette branche par la suite(def. C). D'un point de vue scolaire, ils étaient allés au bout de leur études, et avaient donc réussi (def B). Quant à la définition A, il paraît que Zola a échoué deux fois au baccalauréat, le jury le déclarant nul en littérature à la seconde tentative... (Spéciale dédicace à tous ceux qui en ont bavé à l'IUFM, avec leur CPC ou leur IEN)
aioka Posté(e) 12 février 2006 Posté(e) 12 février 2006 Quant à la définition A, il paraît que Zola a échoué deux fois au baccalauréat, le jury le déclarant nul en littérature à la seconde tentative... (Spéciale dédicace à tous ceux qui en ont bavé à l'IUFM, avec leur CPC ou leur IEN) Oui... entre les ersatz de littérature qu'on apprend au lycée et etre romancier il y a une immense différence: le talent. On peut connaitre beaucoup d'oeuvres et avoir une énorme culture littéraire mais etre incapable d'écrire correctement. On peut, à l'inverse, en savoir un minimum mais etre romancier. Simple question de talent voire de génie. Einstein était nul en math et il a été ce qu'on sait.
Yseult Posté(e) 14 février 2006 Posté(e) 14 février 2006 Quant à la définition A, il paraît que Zola a échoué deux fois au baccalauréat, le jury le déclarant nul en littérature à la seconde tentative... (Spéciale dédicace à tous ceux qui en ont bavé à l'IUFM, avec leur CPC ou leur IEN) Oui... entre les ersatz de littérature qu'on apprend au lycée et etre romancier il y a une immense différence: le talent. On peut connaitre beaucoup d'oeuvres et avoir une énorme culture littéraire mais etre incapable d'écrire correctement. On peut, à l'inverse, en savoir un minimum mais etre romancier. Simple question de talent voire de génie. Einstein était nul en math et il a été ce qu'on sait. C'est donc que le don est quelque chose d'avèré? Alors, à quoi bon continuer à enseigner puisque c'est perdu d'avance ?
Titanium Posté(e) 23 février 2006 Auteur Posté(e) 23 février 2006 Merci beaucoup à tous pour vos reponses, ca m'a donné de bonnes pistes de reflexion!!
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