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Eleve odieux en UPI


choupe

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Bonsoir,

J'ignore si vous vous rendez compte, mais vous etes là pour les enfants et vous notez leurs faiblesses de comportement pour vous garantir en tant qu'adulte.

Vous avez si peu de marge de manoeuvre? si peu de poid au sein des reunions? si peu soutenus dans votre travail au sein de la classe?

ce ne sont pas des reproches visant à vous culpabiliser, mais comment voulez vous que les enfants progressent si vous vous mettez à l'abri derriere leur comportement?

En piegeant l'enfant, vous dechargez l'equipe educative de ses propres responsabilités et vous perdez le SENS de votre metier!

Vous avez des inspecteurs? servez vous en, et devant le constat, demandez du vrai soutien, des pistes possibles, sinon, vous allez y laisser votre santé, votre passion et garder le sentiment d'echec tres longtps.

Ce n'est pas le but recherché d'user le corps enseignant, tout specialisé ou non soit il, c'est de le soutenir dans une demarche longue, difficile mais enrichissante, car nombreux partenariat et reels progres à la clé!

et visiblement ce gamin est en souffrance, se sent denié quelque part...trouver ce qui est dénié, et vous aurez solutionné en grande partie le probleme. Il n'est pas necessaire d'etre psy ou autre, des fois c'est tellement evident qu'on passe à coté!

Mais reflechissez sur comment responsabiliser de fait l'equipe educative dans le partenariat scolaire! Parti comme c'est, elle se decharge...et pour les suivants, la qualité ne sera plus au rendez vous!

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:huh:

Qui parle de piéger ?

Un suivi pédagogique peut être une forme de partenariat élève - école - famille; et pour une petite racaille de ma classe c'est du flicage tout simple. Il doit faire la différence entre l'école et ses trafics familiaux, et s'il faut ça pour qu'il arrête de racketter et d'infliger ou de faire infliger des violences sexuelles, ben on le fait. Ca n'empêche pas d'établir petit à petit certains liens de confiance, car ce sont des gamins ni tout blancs ni tout noirs, comme les autres.

Trouver ce qui est dénié ? D'accord, mais tu ne crois tout de même pas qu'on va (re)construire ce que l'entourage a mis des années à détruire ou à ne pas assumer ?!

Il y a des limites à notre responsabilité et à nos compétences tout de même, surtout que tu remarqueras que pas mal d'entre nous sont débutantes et sans formation aucune.

Sinon je ne sais pas si tu enseignes dans l'AIS, mais a priori non ?

J'adhère à une bonne partie de tes propos ... dans l'idéal.

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bonsoir!

rhooooooo on se calme! relisez les posts, et relisez le mien.

Il ne s'agit pas de vous enfoncer, ni de vous culpabiliser, mais de redistribuer les responsabilités sur les competences de chacun afin de garantir une qualité dans le suivi des enfants et un vrai sens à votre metier.

Mais je ne pense pas que cela passe par une liste des conneries ou manquements du gamin dans son quotidien scolaire. C'est assez limite comme attitude, et vous pourriez etre condamné pour harcellement d'une certaine façon par les parents.

Non, je n'enseigne pas à l'AIS, mais je la cotoie par le biais associatif, et en tant que maman concernée par la dyslexie severe de son enfant.

je ne suis pas contre vous, même s'il est des moments où on a envie de mordre devant la surdité de certains...mais dans l'ensemble, on trouve bcp de comprehension, le désir de bien faire, le désir de faire progresser...avec de moins en moins de moyens, de documentations, de pistes possibles... c'est un peu la decharge et vous etes en bout de chaine.

En tant que parent, on met du temps à apprivoiser les differences de son enfant, et on ne vous accorde pas ce temps, il faut du resultat. Ce qui est de l'ordre de l'impossible.

Votre jeunesse, votre manque d'experience dans le monde de la difference, personne ne peut vous les reprocher, mais vous essuierez les platres à la place des equipes educatives, ainsi que les enfants. Les enfants vont de l'avant, et oublient, mais l'adulte, lui n'oublie pas.

En clair, je trouve le partenariat tres tres mal equilibré, tres mal pensé, avec à la clé, une usure prematurée des jeunes enseignants pourtant prometteurs.

Devrais je me taire? ou au contraire m'exprimer sur ce point à chaque fois que l'occasion m'est donnée de defendre un projet en assurant à chaque partie le plein exercice de sa profession?

ps: desolée pour le vouvoiement, n'y vois pas un caractere de distance, selon les forums, le tu ou le vous naviguent ...et parfois j'ai du mal à me recaler dans le ton.

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Bon pardon si je te tutoie, c'est pas irrespectueux. Aussi je parle un peu pète-sec peut-être ? C'est parce que j'écris vite et sans prendre trop de temps avec les :wub:

J'ai très bien compris tes propos, et dans une certaine mesure je les approuve.

Mais déjà je ne me sens pas usée, je m'éclate dans mon poste, ne serait-ce que parce que la fatigue de la gestion de classe est largement compensée par le temps que je ne passe plus à faire des recherches approfondies sur toutes les disciplines qu'on enseigne en école oridnaire avec des grands. Là, vu le niveau...

On risque ensuite plus d'accuser les parents de harceler les enfants que de les voir nous accuser d'harcèlement. On a des attouchements sexuels, des oublis d'aller en cours, des fugues, des élèves convoqués au commissariat, du racket, du vol, de la fumette, du harcèlement moral, etc. Bien sûr qu'il faut consigner tout cela !

Le jour où justement tu parviens à faire venir 'inspecteur, tu peux lui faire toucher du doigt la réalité quotidienne de ton boulot dans ses réussites et dans ses obstacles.

Pour le cas de notre classeur, une partie en est montrée à et remplie avec l'élève pour l'aider dans son évolution, et une partie est réservée à l'équipe éducative pour prendre du recul sur la pratique. On ne le collera sous le nez de la mère que si elle porte à nouveau les accusations graves, limites délirantes, qu'elle a précedemment portés à l'encontre de l'équipe !

Plutôt que décharge je parlerais de refuge, certains revivent à l'internat, même si il se trouve des mères pour appeler leur fils tous les soirs sur leur portable pour les harceler ou leur raconter les allées et venues des hommes qui leur servent successivement de père.

Le gamins de l'établissement ne sont pas tous dans de si grandes siutations de détresse, et pour les enfants en simple gros retard scolaire (dyslexie ou autres soucis), ça se passe plutôt dans le calme et la bonne humeur, heureusement :) , parce qu'on est enfin libérés de la culture de résultat pour essayer de cultiver le bien-être...

Et je crois malheureusement que si on fait de grosses conneries on les oubliera, mais l'enfant ... c'est moins certain.

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Bon pardon si je te tutoies, c'est pas irrespectueux. Aussi je parle un peu pète-sec peut-être ? C'est parce que j'écris vite et sans prendre trop de temps avec les :wub:

oki, pas de soucis! :)

J'ai très bien compris tes propos, et dans une certaine mesure je les approuve.

Mais déjà je ne me sens pas usée, je m'éclate dans mon poste, ne serait-ce que parce que la fatigue de la gestion de classe est largement compensée par le temps que je ne passe plus à faire des recherches approfondies sur toutes les disciplines qu'on enseigne en école oridnaire avec des grands. Là, vu le niveau...

sauf qu'on tourne vite en rond et qu'on perd de sa motivation, non?

On risque ensuite plus d'accuser les parents de harceler les enfants que de les voir nous accuser d'harcèlement. On a des attouchements sexuels, des oublis d'aller en cours, des fugues, des élèves convoqués au commissariat, du racket, du vol, de la fumette, du harcèlement moral, etc. Bien sûr qu'il faut consigner tout cela !

entre parents absents, voir negligeants et parents possessifs, soucieux... il y a une marge que l'equipe educative devrait cultiver, les psys servent à cela entre autres! à faire que les parents lachent en douceur leurs enfants, afin de leur donner un debut de pleine autonomie sans eux!

Le jour où justement tu parviens à faire venir 'inspecteur, tu peux lui faire toucher du doigt la réalité quotidienne de ton boulot dans ses réussites et dans ses obstacles.

ça change quelque chose dans les faits? ou ça change que sur le regard qu'on porte à l'enseignant dans sa mission?

Pour le cas de notre classeur, une partie en est montrée à et remplie avec l'élève pour l'aider dans son évolution, et une partie est réservée à l'équipe éducative pour prendre du recul sur la pratique. On ne le collera sous le nez de la mère que si elle porte à nouveau les accusations graves, limites délirantes, qu'elle a précedemment portés à l'encontre de l'équipe !

entre defaut d'education et troubles du comportement, où se situent les limites? ou qui fait la limite?

Plutôt que décharge je parlerais de refuge, certains revivent à l'internat, même si il se trouve des mères pour appeler leur fils tous les soirs sur leur portable pour les harceler ou leur raconter les allées et venues des hommes qui leur servent successivement de père.

difficile de porter un jugement, ou une observation, l'enfant est le seul vrai lien affectif pour ces meres....et gomme ainsi ce vide affectif de leur existence..

Le gamins de l'établisseent ne sont pas tous dans de si grandes siutations de détresse, et pour les enfants en simple gros retard scolaire (dyslexie ou autres soucis), ça se passe plutôt dans le calme et la bonne humeur, heureusement :) , parce qu'on est enfin libérés de la culture de résultat pour essayer de cultiver le bien-être...

tu sais, pour la dys, 7 ans de galere, et la derniere a excellé en reflexions indignes. heureusement apres une descolarisation, une reintegration s'est faite en bonne et due forme, avec enfin une reelle reconnaissance du probleme et une reconnaissance de son serieux et de son respect vis a vis du monde adulte. et la chance de croiser un enseignant à l'ecoute, c'est la chance d'oublier ses miseres et enfin d'aller de l'avant! c'est pas seulement le bien etre, l'estime est un excellent moteur.

Et je crois malheureusement que si on fait de grosses conneries on les oubliera, mais l'enfant ... c'est moins certain.

Les miseres on ne les oublie pas, certes, mais comme la vie se charge de nous en donner d'autres, celles qu'on a su surmonter, rend plus fort, plus solide..et les enfants vont de l'avant et ne cultivent pas le ressentiment comme l'adulte sait si bien le faire parfois.

et je ne suis pas sûre que l'echec on l'oublie quand on a failli dans sa profession a un moment donné, au contraire, il sert à montrer nos limites, alors que pour un enfant, rien n'est jouer...tout est à faire..

Mais bon, avoue quand même que ton role est limité, peu soutenu dans la demarche et plus tourné dans des regles societales que d'apprentissage...etre un educateur au sens large du terme sans en avoir le titre, mais toutes les responsabilités.

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Bon pardon si je te tutoies, c'est pas irrespectueux. Aussi je parle un peu pète-sec peut-être ? C'est parce que j'écris vite et sans prendre trop de temps avec les :wub:

oki, pas de soucis! :)

Bon là je fais des réponses comme toi, le lit m'appelle. Moi je choisis le vert, si on continue on va faire un arc-en-ciel !

J'ai très bien compris tes propos, et dans une certaine mesure je les approuve.

Mais déjà je ne me sens pas usée, je m'éclate dans mon poste, ne serait-ce que parce que la fatigue de la gestion de classe est largement compensée par le temps que je ne passe plus à faire des recherches approfondies sur toutes les disciplines qu'on enseigne en école oridnaire avec des grands. Là, vu le niveau...

sauf qu'on tourne vite en rond et qu'on perd de sa motivation, non?

Non. J'ai bientôt 30 ans, et que ce soit vendre du fromage ou enseigner, j'ai toujours pris mon métier à coeur. Et dans pas mal de cas on avance.

On risque ensuite plus d'accuser les parents de harceler les enfants que de les voir nous accuser d'harcèlement. On a des attouchements sexuels, des oublis d'aller en cours, des fugues, des élèves convoqués au commissariat, du racket, du vol, de la fumette, du harcèlement moral, etc. Bien sûr qu'il faut consigner tout cela !

entre parents absents, voir negligeants et parents possessifs, soucieux... il y a une marge que l'equipe educative devrait cultiver, les psys servent à cela entre autres! à faire que les parents lachent en douceur leurs enfants, afin de leur donner un debut de pleine autonomie sans eux!

J'ai l'impression que tu te projettes sur un cas que je n'ai pas expliqué clairement. Il ne s'agit pas de parents soucieux et attentifs, mais d'une petite fille détruite socialement et psychologiquement par une mère qu'on commence à soupçonner de maltraitances.

Le jour où justement tu parviens à faire venir 'inspecteur, tu peux lui faire toucher du doigt la réalité quotidienne de ton boulot dans ses réussites et dans ses obstacles.

ça change quelque chose dans les faits? ou ça change que sur le regard qu'on porte à l'enseignant dans sa mission?

Ca montre l'évolution en bien ou pas de notre pratique et de l'élève. Chose que la hiérarchie ou les collègues non-enseignants ne peuvent pas toucher du doigt au cours d'une discussion d'une heure ou deux.

L'écrit fixe la pensée, permet les comparaisons et la synthèse.

Pour le cas de notre classeur, une partie en est montrée à et remplie avec l'élève pour l'aider dans son évolution, et une partie est réservée à l'équipe éducative pour prendre du recul sur la pratique. On ne le collera sous le nez de la mère que si elle porte à nouveau les accusations graves, limites délirantes, qu'elle a précedemment portés à l'encontre de l'équipe !

entre defaut d'education et troubles du comportement, où se situent les limites? ou qui fait la limite?

Je ne suis pas assez compétente pour répondre à cela.

Plutôt que décharge je parlerais de refuge, certains revivent à l'internat, même si il se trouve des mères pour appeler leur fils tous les soirs sur leur portable pour les harceler ou leur raconter les allées et venues des hommes qui leur servent successivement de père.

difficile de porter un jugement, ou une observation, l'enfant est le seul vrai lien affectif pour ces meres....et gomme ainsi ce vide affectif de leur existence..

J'ai de la compassion mais je juge sans aménité. Je ne le montre pas cependant pour que le gosse ne se sente pas traître à sa mère en m'accordant sa confiance. Un enfant n'est ni un jouet ni un miroir narcissique, il n'est pas là pour combler nos défaillances ou calmer nos angoisses.

Le gamins de l'établisseent ne sont pas tous dans de si grandes siutations de détresse, et pour les enfants en simple gros retard scolaire (dyslexie ou autres soucis), ça se passe plutôt dans le calme et la bonne humeur, heureusement :) , parce qu'on est enfin libérés de la culture de résultat pour essayer de cultiver le bien-être...

tu sais, pour la dys, 7 ans de galere, et la derniere a excellé en reflexions indignes. heureusement apres une descolarisation, une reintegration s'est faite en bonne et due forme, avec enfin une reelle reconnaissance du probleme et une reconnaissance de son serieux et de son respect vis a vis du monde adulte. et la chance de croiser un enseignant à l'ecoute, c'est la chance d'oublier ses miseres et enfin d'aller de l'avant! c'est pas seulement le bien etre, l'estime est un excellent moteur.

L'estime de soi est pour moi un des piliers du bien-être.

Et je crois malheureusement que si on fait de grosses conneries on les oubliera, mais l'enfant ... c'est moins certain.

Les miseres on ne les oublie pas, certes, mais comme la vie se charge de nous en donner d'autres, celles qu'on a su surmonter, rend plus fort, plus solide..et les enfants vont de l'avant et ne cultivent pas le ressentiment comme l'adulte sait si bien le faire parfois.

et je ne suis pas sûre que l'echec on l'oublie quand on a failli dans sa profession a un moment donné, au contraire, il sert à montrer nos limites, alors que pour un enfant, rien n'est jouer...tout est à faire..

Je ne sais pas, moi j'ai tendance à oublier mes grosses bêtises, et donc à les reproduire. Parfois j'en tire quelque enseignement, mais pas toujours. Voire même je ne m'en aperçois même pas.

Mais bon, avoue quand même que ton role est limité, peu soutenu dans la demarche et plus tourné dans des regles societales que d'apprentissage...etre un educateur au sens large du terme sans en avoir le titre, mais toutes les responsabilités.

Mon rôle est extrêmement limité mais je l'ai su avant même d'entrer dans l'EN (comme pas mal de PE je pense).

Je me sens très soutenue par mes collègues et par un certain nombre de parents.

Je ne sépare éducation et instruction ni dans ma pensée ni dans ma pratique.

Voilà !

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Hier soir j'ai voulu te répndre Cressie mais je me suis retenue de peur d'être trop agressive.Franchement tu m'as culpabilisée à mort , je n'étais vraiment pas bien (j'étais en dépression il y a deux mois et demi)...

Aujourd'hui ça va mieux. Mais je vois que d'autres internautes t'ont répondu et pensent comme moi.

Je crois que je ne vais pas dépenser trop d'énergie à te faire comprendre ce que nous vivons puisque tu n'es pas dans l'AIS...Pour comprendre il faut vraiment l'avoir vécu.

Simplement te dire que je ne me suis pas engagée dans l'éducation nationale pour avoir un poste dont personne ne veut (c'est déjà un signe, non?), réservé normalement à quelqu'un de former et de spécialiser.

Nous ne sommes pas formées, nous ne sommes pas spécialisées. En tant que T1, dans une classe classique je pense que nous aurions déjà eu du mal à nous organiser, et aussi avec la discipline (ce qui est normal quand on débute). Je suis désolée mais je n'ai pas honte d'avouer que j'ai des problèmes à gérer ma classe.

Je pense aux enfants évidemment avant tout...Mais l'administration qui nous envoie sur ces postes pense t elle à eux? Pense t elle à nous?

Etant donné ce qui m'est arrivé en début d'année, je pense à ma santé mentale avant tout, à ma famille et advienne que pourra l'an prochain dans la classe que je laisserai. Moi je fais le maximum de mes possibilités étant donné mes compétences et mon expérience et que chacun assume ses responsabilités.

Moi je veux juste survivre jusqu'à la rentrée prochaine où, j'espère, j'aurai une classe comme je me l'imaginais au moment où j'ai passé le concours.

Bon week end à tous.

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Bonjour

Hier soir j'ai voulu te répndre Cressie mais je me suis retenue de peur d'être trop agressive.Franchement tu m'as culpabilisée à mort , je n'étais vraiment pas bien (j'étais en dépression il y a deux mois et demi)...

Je suis profondement désolée, ce n'etait pas mon souhait, j'ai essayé d'abordé la question avec bcp de tact, sur un sujet tres fragile.

Aujourd'hui ça va mieux. Mais je vois que d'autres internautes t'ont répondu et pensent comme moi.

Je crois que je ne vais pas dépenser trop d'énergie à te faire comprendre ce que nous vivons puisque tu n'es pas dans l'AIS...Pour comprendre il faut vraiment l'avoir vécu.

j'ai 19 ans d'experiences de handicap, avec à mon actif l'articulation de differents oraganismes pour faciliter l'integration en milieu ordinaire, en passant par les creches, les haltes garderies, les centres de loisirs, les IME, les unites de jours.... ( j'ai un grand fils de 19 ans IMC de naissance) et les partenariats sur LYON ont toujours bien fonctionnés, les equipes educatives ne se sont jamais dechargées, mais au contraire accompagnés le projet par de la relle presence. Par contre les integration en maternelle, ont rencontrées bcp de difficultes, difficile de travailler avec des tiers...la meconnaissance des troubles, renvoie une incapacité pas simple à gerer. et quand on a un enseignant pret, c'est le directeur qui pose des freins bien souvent. La confiance n'est pas installée dans le partenariat.

En IME, on essaie de faire des groupes de gamins pas seulement lies par l'age, les difficultes, on recherche aussi la cohesion au sein du groupe. En maternelle, on s'efforce de decloisonner qd l'age ne correspond plus, et les acquis trop faibles pour aller au dessus.

Je ne veux pas que l'ecole ressemble à du gardiennage, comme ce fut le cas dans les centres à leur debut.

Dans beaucoup de classes, integration rime avec exclusion par defaut de possibilités de pistes pour integrer..

Simplement te dire que je ne me suis pas engagée dans l'éducation nationale pour avoir un poste dont personne ne veut (c'est déjà un signe, non?), réservé normalement à quelqu'un de former et de spécialiser.

Je n'ai pas le desir de montrer du doigt, ou de casser des bonnes volontes, mais simplement preserver les uns et les autres dans leurs competences respectives.

Nous ne sommes pas formées, nous ne sommes pas spécialisées. En tant que T1, dans une classe classique je pense que nous aurions déjà eu du mal à nous organiser, et aussi avec la discipline (ce qui est normal quand on débute). Je suis désolée mais je n'ai pas honte d'avouer que j'ai des problèmes à gérer ma classe.

Je pense aux enfants évidemment avant tout...Mais l'administration qui nous envoie sur ces postes pense t elle à eux? Pense t elle à nous?

voilà, tu viens de mettre le doigt sur un paradoxe, en milieu protegé, pas question de prendre un educateur sans son diplome, les IME sont obligés de prendre du personnel formé! Les educateurs dans leur cursus approche l'enfance inadaptée. Apres c'est un choix que d'evoluer ou non parmi eux.

Dans le monde scolaire, on place des gens ( de tres bonne volonté) qui n'ont aucune experience du handicap ou des troubles du comportement...AVS compris!

Alors oui, quel est l'enjeu pour ses enfants? il est vide de sens pour le moment. ça viendra peut etre, à condition de bien vouloir y mettre les moyens. et la tolerance est une notion qui evolue aussi sur le temps, mais qui ne doit jamais se conjuguer avec le laxisme. Le but n'est pas de devenir esclave des enfants...et les enfants soumis à des pressions impossibles..

Etant donné ce qui m'est arrivé en début d'année, je pense à ma santé mentale avant tout, à ma famille et advienne que pourra l'an prochain dans la classe que je laisserai. Moi je fais le maximum de mes possibilités étant donné mes compétences et mon expérience et que chacun assume ses responsabilités.

Moi je veux juste survivre jusqu'à la rentrée prochaine où, j'espère, j'aurai une classe comme je me l'imaginais au moment où j'ai passé le concours.

je le comprends fort bien, et combien seront dans ton cas, epuisés, mal etre, pas soutenus...mal informés..et surtout mal assis dans son metier?

On court davantage au rejet par ce biais...est ce souhaité?

Bon week end à tous.

*

et bon week à tous dans le sourire :)

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