JOE Posté(e) 1 février 2006 Posté(e) 1 février 2006 1. Qu’est ce qu’une chaîne alimentaire ? 2. Que s’établit à partir de cette chaîne ? 3. Qu’est ce qu’un écosystème ? 4. De quoi est constituée une chaîne alimentaire ? 5. Quel est le premier maillon d’une chaîne alimentaire ? 6. Quel est le deuxième maillon de la chaîne alimentaire ? 7. Les herbivores sont-ils toujours des mammifères, citez un exemple ? 8. Qu’appelle t-on les carnivores primaires ? 9. Que signifie le mot carnivore ? 10. Quel maillon de la chaîne alimentaire constituent-ils ? 11. Qu’appelle t-on un prédateur ? 12. Donnez un exemple de prédateur. 13. Qu’appelle t-on carnivores secondaires, donnez un exemple ? 14. Quel maillon de la chaîne alimentaire constituent-ils ? 15. Qui sont les décomposeurs ? 16. Quel maillon de la chaîne alimentaire constituent-ils ? 17. De quoi se nourrissent les décomposeurs. 18. Pour finir donnez un exemple à vous de chaîne alimentaire. 19. qu’appelle-t-on le réseau trophique ? et un niveau trophique ? 20. définition de : producteurs primaires, secondaires, 21. définition de phytophages, zoophages, saprophages, saprophytes, détritivores 22. définition de autotrophes, hétérotrophes 23. qu’est-ce que la biocénose ? 24. qu’est-ce que le biotope ? 25. qu’est-ce que l’écotone ? 26. de quoi est composée la litière ? 27. qu’est-ce que la matière organique ? 28. qu’est-ce qu’un milieu ? (programme SVT 6ème)quelles sont ses caractéristiques ? 29. quels sont les facteurs intervenant dans la répartition des êtres vivants dans un milieu ? 30.comment l’homme agit-il sur le peuplement d’un milieu ? 31. donnez des exemples de protection de milieux par l’homme. 32. donnez des exemples de milieu ainsi qu’une chaîne alimentaire dans chacun d’eux 33. définissez la prédation, la parasitisme, le mutualisme, le commensalisme 34. comment peut-on juger de la stabilité d’un écosystème ? 35.qu’est-ce que l’écologie ? bon, voilà, normalement, il ne reste plus dans les vivants qu'à traiter les végétaux. Pour la reproduction et les fonctions de relation, on verra la semaine prochaine :P bon travail....
Laurence* Posté(e) 1 février 2006 Posté(e) 1 février 2006 Je suis allée au CLDP de chez moi hier, et la dame qui tient les lieux m'a prédit au concours des questions sur le développement durable et l'écologie : c'est le grand dada dans les iufm...
JOE Posté(e) 30 janvier 2007 Auteur Posté(e) 30 janvier 2007 Quelques connaissances générales en écologie utiles pour l’enseignant 1- Ecosystème, biotope, biocénose Les mots milieu, environnement sont très mal définis. Par exemple “en mathématique, un milieu c’est un “centre”, alors qu’en biologie, c’est plutôt ce qu’il y a “autour » Pour désigner un milieu de vie, ou milieu biologique les biologistes préfèrent utiliser le mot écosystème qui est lui beaucoup mieux défini. On peut définir simplement un écosystème comme un ensemble comprenant tous les êtres vivants présents dans l’espace délimité (biocénose), les éléments physiques et chimiques de cet espace (biotope) et les relations unissant les êtres vivants entre eux et les êtres vivants avec le biotope. Un écosystème est en général interdépendant avec les écosystème voisins ex. la rivière avec les champs qui la bordent. On appelle écotone la zone de passage entre deux écosystèmes ex. les rives, les lisières. Le biotope pour les écosystèmes étang, mare, rivière c’est à la fois l’eau, le fond et la lumière qui pénètre dans l’eau -l’eau : courante ou stagnante, t°, quantité d’ O2 dissoute, matières minérales et organiques dissoutes ou en suspension, profondeur, transparence. - le fond : taille, la quantité et la nature chimique des éléments minéraux et organiques La biocénose est composée de x espèces végétales et animales, avec pour chacune un certain nombre d'individus qui représentent une certaine masse. Les êtres vivants ne sont pas simplement juxtaposés, il existent des relations entre les individus d’une même espèce et entre les individus d’espèces différentes en particulier des relations alimentaires. 2- Les relations alimentaires ou trophiques Tous les êtres vivants ont besoin de se nourrir. Au sein d’un écosystème végétaux et animaux doivent prélever des aliments, ils ne prélèvent pas tous les mêmes aliments. Régimes alimentaires Les animaux se nourrissent soit de végétaux, on dit qu'ils sont phytophages (végétariens, herbivores) soit d'autres animaux, on dit qu’ils sont zoophages (carnivores) ; certains se nourrissent d’animaux et de végétaux (omnivores). A un premier niveau on peut rapporter le terme de régime alimentaire à un animal précis (dans ce cas le régime alimentaire de cet animal est l’ensemble des aliments qu’il consomme), cependant en écologie ce terme s'applique non à un animal précis mais à une espèce animale. On peut alors le définir ainsi : le régime alimentaire d’une espèce animale, c’est ce que les animaux de cette espèce peuvent manger ; il dépend de “l’anatomie des animaux de cette espèce (ex type de dents ou de bec) de leur comportement mais aussi de ce qu’ils trouvent dans leur écosystème (cf. variations saisonnières des aliments disponibles) et de la période de la vie (âge, période de reproduction... Réseau alimentaire ou trophique Ensemble des chaînes alimentaires qui peuvent s’entrecroiser dans un écosystème. C’est la figuration d’ un maximum de relations alimentaires ( X -----> est mangé par Y) entre les espèces d’un écosystème à partir des régimes alimentaires de chacune de ces espèces. Aucun ordre n’apparaît entre les espèces. Le réseau figure l’interdépendance des êtres vivants d’un écosystème. Chaîne alimentaire Chaîne alimentaire : suite d’êtres vivants reliés par une relation alimentaire. Les aliments et l’énergie passent d’un organisme à l’autre. Chacun des organismes constitue un maillon de la chaîne. Une chaîne alimentaire est une suite linéaire d’êtres vivants reliés par la relation “est mangé par”. Dans une chaîne, un animal n’est placé qu’en fonction d’une seule de ses relations alimentaires en aval et une seule en amont. C’est une abstraction dans la mesure où dans la nature un animal consomme des aliments différents et sert d’aliments à plusieurs espèces animales (ex. une espèce de limnée consomme des végétaux de différentes espèces et est consommée par des animaux de différentes espèces). Il existe deux catégories de chaînes alimentaires : -celles dont le premier maillon est un producteur primaire utilisant la matière minérale -celles dont le premier maillon est un consommateur utilisant la matière organique morte Niveaux trophiques On peut classer les êtres vivants en trois groupes en fonction de leur rôle dans le cycle de la matière : - les producteurs : (producteurs de matières organiques, on dit aussi producteurs primaires). Ce sont les végétaux chlorophylliens (ex. dans le milieu aquatique le phytoplancton, les élodées) qui utilisent des matières minérales (CO2, eau, sels minéraux) et de l’énergie lumineuse pour synthétiser leurs propres matières organiques (glucides...). Ils utilisent les matières organiques ainsi produites pour construire les différentes parties du végétal et le faire fonctionner. Ils sont autotrophes par rapport au carbone. - les consommateurs : ils ne sont pas capables d’utiliser l’énergie lumineuse pour assembler des éléments minéraux et fabriquer ainsi de la matières organique. Ils fabriquent leurs propres matières organiques à partir des matières organiques préexistantes (source de matière et d’énergie), ce sont les animaux et les champignons visibles ou microscopiques. Ils sont hétérotrophes. Ce sont des producteurs secondaires. On distingue parmi les consommateurs : les phytophages ou consommateurs primaires ce sont des animaux qui se nourrissent de végétaux (ex les limnées) les zoophages : ce sont des animaux qui se nourrissent d’autres animaux ; ce sont des consommateurs secondaires s’ils mangent des consommateurs primaires des consommateurs tertiaires s’ils mangent des consommateurs secondaires etc. - Les décomposeurs : au sens large ce sont des animaux ou des champignons qui se nourrissent de matière organique morte (restes de végétaux, cadavres, excréments ...) pour produire leur propre matière organique. Parmi eux il y a : ceux qui fragmentent et décomposent des débris végétaux ou animaux, on les appelle détritivores ou saprophages s’il s’agit des animaux, les saprophytes s’il s’agit de champignons ceux qui assurent l’ultime transformation de la matière organique en matière minérale ce sont les décomposeurs au sens strict, il s’agit de bactéries et de champignons microscopiques. Transformations subies dans le sol par la matière organique morte Matière organique morte non décomposée = litière = feuilles mortes, fragments bois, excréments, cadavres animaux ↓ digestion par les champignons saprophytes qui pénètrent dans les débris végétaux et les feuilles mortes. Grâce à leurs enzymes, ils digèrent une partie de la matière organique qui devient consommable par les détritivores (saprophages) [détritivores : animaux consommateurs de matière organique seulement) ↓ matière morte organique en partie transformée ↓ digestion par les saprophages ↓ matière morte organique très transformée ↓ minéralisation (sels minéraux) par les bactéries, champignons= décomposeurs ↓ matière minérale 3- Equilibre et déséquilibre d’un milieu Dans un écosystème en équilibre, les espèces d’ êtres vivants sont nombreuses, la population de chacune varie peu en nombre; en plus la “ population “ de l’ ensemble des producteurs est supérieure à celle de l’ ensemble des consommateurs primaires qui est elle-même supérieure à celle de l’ ensemble des consommateurs secondaires etc. ( pyramide écologique) Ces équilibres évoluent naturellement, (ex. les mares se comblent et sont envahies par une végétation terrestre, les prairies se boisent ) mais aussi du fait des activités humaines ( ex. dépôts de terre dans les frayères de poissons du fait de certaines pratiques agricoles, modifications de la qualité de l’eau d’ une rivière du fait des rejets urbains, curage d’ un étang ) Un exemple de déséquilibre l’eutrophisation : l’arrivée en excès dans un écosystème aquatique de matières organiques, de phosphates et ou de nitrates qui servent d’aliments aux bactéries, aux animaux microscopiques et aux algues, provoque leur prolifération. Ceci entraîne dans l’écosystème une consommation totale d’oxygène supérieure à la production d’oxygène par la photosynthèse, il en résulte un déficit en oxygène. Le manque d’oxygène plus le rejet de substances toxiques par les bactéries peu exigeantes en O2 qui alors pullulent, entraînent la mort des animaux. C’est un phénomène naturel qui est très souvent accéléré, amplifié par l’activité humaine. Compétences visées en fin de cycle 3 : précisions Observer Identifier et regrouper les êtres vivants d’un milieu à partir de leurs caractères observables Avoir compris et retenu : le rôle et la place des vivants dans leur environnement c’est avoir compris et retenu à propos * des relations alimentaires : - “ Il existe entre les êtres vivants d’un même milieu des relations alimentaires. Les végétaux verts sont les premiers maillons des chaînes alimentaires ; la décomposition des cadavres est le résultat de l’action d’êtres vivants décomposeurs “ (Hatier p. 253) voir aussi pour la progression dans la construction du concept de relations alimentaires au cours des 3 cycles la p. 254 du livre Biologie Géologie Hatier concours * de la localisation des êtres vivants -que dans un milieu donné vivent certains êtres vivants et dans un autre milieu d’ autres êtres vivants : ex les espèces d’ insectes qui vivent dans la mare et celles qui vivent dans le pré voisin sont différentes - que dans son milieu un être vivant ne vit pas n’importe où, le plus souvent il a une localisation précise ex: dans la mare les plantes et de nombreux petits animaux vivent dans les endroits peu profonds ex: dans les bois il y plus de petites plantes là où les arbres sont plus espacés ex: dans les bois les genêts sont localisées dans les clairières et en bordure du bois * de l’adaptation (des espèces) , de l’ accommodation (de l’individu) au milieu : - qu’ il existe une relation entre la morphologie ( forme, organisation anatomique) des espèces leur milieu de vie (adaptation) ex: de nombreuses espèces d’ insectes aquatiques ont une de leurs paires de pattes adaptés à la nage (pattes garnies de poils elles sont en forme de rame ex: de nombreux insectes aquatiques ont une organisation qui leur permet de faire une provision d’ air - qu’il existe une relation entre la morphologie d’ un individu et ses conditions de vie (accommodation) ex: la forme d’ un chêne pédonculé dépend des conditions dans lesquelles il a poussé, il n’ aura pas la forme selon qu’ il a poussé au milieu d’ un champ, en lisière ou au milieu des autres arbres du bois C’est avoir perçu les effets des actions des hommes (de ses propres actions) sur le milieu “ Les hommes modifient profondément la nature et agissent sur son évolution. Un milieu est un système en équilibre fragile, toute perturbation peut avoir des conséquences graves “ (Hatier p 253) ex: réfléchir aux conséquences -du piétinement des bords de la mare, - de trop de prélèvements - de l’introduction dans le milieu de certains espèces animales ou végétales - du rejet dans le milieu de substances toxiques (ex les détergents, les hydrocarbures) - de l’arrivée dans le milieu du fait des activités humaines de trop de nitrates Le vivant définition d’un être vivant ? un être vivant est un système ouvert qui échange, entre autres, de la matière et de l’énergie, avec son milieu de vie. Les caractéristiques communes aux vivants 1. leur constitution élément de bases= carbone autour duquel sont constituées les 4 familles de composés chimiques : GLP et acides nucléiques. Les molécules sont regroupées dans des unités appelées cellules. Ils sont en moyenne constitué de 80 % d’eau. 2. leur relation avec le vivant biosynthèse=construction du vivant il faut de l’énergie au vivant pour se construire et se renouveler. Ainsi, la mort est l’arrêt de ce métabolisme et en m^me temps le point de départ de la + ou – lente désorganisation des structures. le non vivant la pérennité du non-vivant n’est pas le résultat d’un renouvellement. Dans le non-vivant, il n’y a pas d’organisation dans le monde minéral (= pas d’équivalent avec la cellule). La nutrition des vivants 1. Les ê v ont des besoins alimentaires 2. ces besoins varient selon les espèces, les milieux… 3. les ê v doivent transformer les aliments pour les rendre utilisables : autotrophie et hétérotrophie 4. les éléments nutritifs doivent être distribués aux organes qui en auront besoin. Cette distribution peut faire intervenir des systèmes de circulation ( sanguine ou de sève) 5. les organes utilisent les éléments nutritifs pour fournir de la matière et de l’énergie au renouvellement des cellules, au mouvement, à la croissance. 6. le fonctionnement des organes entraîne la production de déchets qui sont rejetés dans le milieu conclusion : la nutrition des ê v implique des échanges entre le milieu extérieur et l’organisme et ces échanges se font à des niveaux différents. Autotrophes et hétérotrophes Dans le monde vivant, les substances à base de carbone (appelées substances organiques) et constitutives des êtres sont bio synthétisées selon 2 types de processus : - chez les végétaux chlorophylliens et autres micro-organismes, la biosynthèse ne s’effectue que à partir des substances existant dans la lithosphère (monde minéral), d’où le qualificatif d’autotrophes. Chez les animaux et certains végétaux (champignons), la bio-synthèse s’effectue à partir de substances déjà bio synthétisées qui sont donc remaniées et auxquelles sont ingérées des substances minérales : ce sont des hétérotrophes. _LE VIVANT DANS LES PROGRAMMES DE CYCLE 2 LE MONDE DU VIVANT _ Comme en maternelle, l’élève observe des manifestations de la vie sur lui-même, sur les animaux et sur les végétaux. Au cycle des apprentissages fondamentaux, il identifie avec plus de précision des caractéristiques communes du vivant. La découverte de la diversité des êtres vivants et de leurs milieux de vie invite à chercher des critères qui permettent de les classer sommairement, afin de parvenir à une première approche de la classification scientifique Une éducation à l’environnement, abordée à cette occasion, sera conduite d’une manière plus systématique au cycle 3. Les manifestations de la vie chez l’enfant Il s’agit de faire prendre conscience à l’enfant de certaines caractéristiques de son corps afin d’introduire quelques règles d’hygiène : – le corps de l’enfant : les cinq sens, les mouvements (rôle du squelette et des articulations), les dents, – importance des règles de vie et d’hygiène : habitudes quotidiennes de propreté, d’alimentation, de sommeil. Les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétaux L’objectif est ici de distinguer le vivant du non-vivant par la découverte des grandes fonctions du vivant. On s’appuie sur l’observation d’animaux et de végétaux de l’environnement proche, puis lointain, sur la réalisation d’élevages et de cultures en classe ou dans un jardin d’école : – naissance, croissance et reproduction (dont l’étude ne sera développée qu’au cycle 3), – nutrition et régimes alimentaires (animaux), – locomotion (animaux), – interactions avec l’environnement. _LE VIVANT DANS LES PROGRAMMES DE CYCLE 3 _ UNITÉ ET DIVERSITÉ DU MONDE VIVANT _ L’unité du vivant est caractérisée par quelques grands traits communs, sa diversité est illustrée par la mise en évidence de différences conduisant à une première approche des notions de classification, d’espèce et d’évolution : – les stades du développement d’un être vivant (végétal ou animal), – les conditions de développement des végétaux, – les divers modes de reproduction (animale et végétale) : procréation et reproduction non sexuée (bouturage…), – des traces de l’évolution des êtres vivants (quelques fossiles typiques), – grandes étapes de l’histoire de la Terre ; notion d’évolution des êtres vivants.
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