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l'accès aux bilans ....


cressie

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Bonjour,

J'aimerais savoir si en qualité d'enseignants spécialisés, vous avez acces aux bilans des enfants ou si vous devez faire le forcing aupres de l'equipe educative pour savoir comment vous adapater aux eleves?

merci de m'eclairer un peu sur ce point..

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En fait ça dépend beaucoup des personnes avec qui on travaille. La psychologue scolaire avec qui je travaille me donne tous les renseignements dont j'ai besoin, mais oralement (je n'ai pas accès au dossier papier). Mais certains collègues qui sont en formation avec moi, disent que la psychologue scolaire de leur secteur ne leur communique rien... C'est ce qui me fait dire que ça dépend des personnes. Je pense certains psy ont peur que les infos qu'ils donnent soient utilisées à mauvais escient, en particulier en ce qui concerne le QI.

Par contre, je travaille aussi pour certains enfants avec le CMP de ma ville et là je n'ai aucune information (ils invoquent le secret médical). Alors que le CMP d'une autre ville communique un peu plus...

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Je rejoins Aurore pour dire qu ça dépend des personnes...

Ma collègue psy scolaire est soumise au secret professionnel mais elle me laisse consulter les bilans des élèves que je suis . Il y a deux ans, la collègue psy faisait la même chose. Les psys peuvent également te communiquer des infos oralement .

Tu peux très bien dire à tes collègues que tu comprends qu'ils sont soumis au secret professionnel mais que dans l'intérêt des élèves , des infos seraient les bienvenues pour adapter tes pratiques de classe. Et rappelle leur que tu ne vas pas crier ces infos sur tous les toîts ...

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Bonjour,

Merci de m'avoir répondu..

Personne n'est conscient que ces bilans sont la clés de bien des ouvertures, adaptations pedagogiques plus ciblées...pour ces enfants? ou tout le monde est conscient, mais la peur de lever une partie du secret est elle plus forte que l'enjeu qu'il est cencé servir?

En qualité de parents, on a bien du mal à obtenir les bilans, mais à force d'usure, on y arrive...J'ai fait pleins de copies et j'ai tout passé lors de la premiere reuinion scolaire à chaque membre present, en mentionant, qu'il n'etait pas question qu'on m'oppose un secret medical de polichinel sauf si on avait le desir d'enfoncer davantage mon gamin.

Les bilans sont assez detaillés et permettent justement de comprendre comment l'enfant fonctionne, ses impossibilités, sa fatigabilité, les contournements possibles...c'est une aide precieuse pour l'instit, plutot que de rester sur un frein, un comportement, une attitude...il saura remonter une partie de la chaine des apprentissages et voir où ça bloque..

Pour ce qui est du QI, l'experience m'a montré que le comportement pouvait le relegait à l'arriere plan. je m'explique, mon fils a un qi normal, et des aptitudes intellectuelles reconnues, mais comme il decrochait faute de pouvoir suivre...il subissait des reflexions pour approcher le coté debilatoire en francais, et comme doué en logique et math, le contraste etait tel que logiquement l'instit ne pouvait comprendre. et c'est rageant!

si je peux me permettre, essayez de passer par les parents pour en avoir une copie, plus les enfants auront de chance d'etre compris, plus le chemin pour les suivants sera facilité avec de belles eclaircies..

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je ne comprend pas bien votre question. Si vous êtes enseignant spécialisé, il est anormal mais assez fréquent de ne pas disposer d'informations de la part des psys scolaires notamment. Dans certaines écoles où j'interviens, il arrive que l'on refuse l'accès de la classe au psy si ce dernier refuse de communiquer avec les enseignants "ordinaires" au moins sur ses observations d'ordre pédagogique, les observations et infos psy, affectives, familiales ne nous regardent pas. Le psy intervient sur demande du l'enseignant pour obtenir de l'aide ou tout au moins son avis.... Cela se nomme le "secret partagé" et est différent du "secret médical" que seul le malade ou son représentant légal peut lever.

Mais si votre question est posée en qualité de parents, la loi oblige les psys scolaires et médecins scolaires à vous faire une copie complète de leur dossier.

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bonjour,

sur : Mais si votre question est posée en qualité de parents, la loi oblige les psys scolaires et médecins scolaires à vous faire une copie complète de leur dossier.

c'est encore du domaine du reve! j'ai eu acces au wisc de mon gamin par le medecin habilité par l'EN! et j'ai mis 6 mois pour le bilan ortho avant! Medecin scolaire, psy scolaire et CMPP... niet de niet! et on nous oppose mais pourquoi voulez savoir! comme si nous etions tellement incompetent nous parents!

en resumé, on nous donne des syntheses qui ne restitue pas la realité des mecanismes, et pas d'orientation sur la façon de s'y prendre si ce n'est un renvoi à l'orthophoniste. avouez qd mm que c'est tres pauvre!

Une fois que j'ai eu en possession les bilans, bcp de choses se sont eclairées d'elles memes, et apres on peut s'adapter plus facilement, et l'ambiance s'en ressent, et les progres sont au rendez-vous.

Je ne suis que parent, mais je trouve paradoxale que la personne qui passe 6 heures avec notre enfant, n'est pas acces aux bilans orthos et wisc...et autres particularités ( les impossibilités de restitution par la maniere la plus courante...) les troubles du comportement... pour faciliter sa demarche dans les apprentissages.

Il ne s'agit pas de rentrer dans le coté privé, famille de l'enfant, mais juste d'avoir une photo de son fonctionnement afin d'essayer une pedagogie en adequation avec ses troubles.

Sinon à quoi bon scolariser la difference, la particularité si rien n'est adapté à l'enfant! ou si les infos sont données au compte goutte!

La façon de percevoir peut enfoncer comme elever...

Je sais pertinement qu'on m'opposera des reponses toute faites, dans un angle professionnel, qui malheureusement rejoignent rarement le bon sens....6heures quotidiennes sans savoir le fonctionnement du gamin! ça laisse pas bcp d'espoir. et je ne pense pas uniquement à mon gamin...

Maintenant si vous trouvez ma demarche absurde, j'aimerai que vous m'en disiez le pourquoi...et si vous, vous etiez concerné en tant que parent, ce que vous attendriez de l'ecole...

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Il y a un écueil à la situation dont tu rêves. C'est l'ettiquetage des gamins.

Les infos sont souvent nécessaires, mais elles peuvent aussi conditionner ton approche du gamin de sorte qu'il est toujours étiqueté partout où il va.

L'an dernier j'ai apprécié d'avoir un psy qui m'en disait assez pour m'aider, et assez peu pour ne pas m'influencer. C'est comme ça que deux élèves ont connu un "renouveau" avec moi. Je ne veux pas dire que ce sont devenus des génies, mais qu'il y a eu progrès et surtout renouveau du plaisir de venir l'école.

En janvier par contre, un élève m'était arrivé bardé de ses dossiers, on m'a tout de suite tout tout raconté sur sa vie. Déjà le gamin m'a regardé avec méfiance comme étant du clan "des autres" (?), et moi je n'ai rien fait de bon avec lui qui est resté enfermé dans ses problèmes.

Donc un peu d'intimité ça peut être bien aussi, les enfants ne sont pas des machines, et je ne suis pas mécanicienne.

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Bonjour,

En janvier par contre, un élève m'était arrivé bardé de ses dossiers, on m'a tout de suite tout tout raconté sur sa vie. Déjà le gamin m'a regardé avec méfiance comme étant du clan "des autres" (?), et moi je n'ai rien fait de bon avec lui qui est resté enfermé dans ses problèmes.

cf: Il ne s'agit pas de rentrer dans le coté privé, famille de l'enfant, mais juste d'avoir une photo de son fonctionnement afin d'essayer une pedagogie en adequation avec ses troubles.

en clair, vous n'agirez pas de la mm façon avec un dysphasique, un dyspraxique, un dyslexique ...qu'il soit IMC ou non...chaque enfant a son potentiel, et ses particularités pour absorber l'information.

Un bilan, relatif aux problemes de communication oral et ecrit n'est qu'une sorte de photo dans la façon de percevoir et de rendre l'info. Il n(indique rien d'autre sur l'enfant, ni ses gouts, ni sa famille...ni ses peurs...

Le reste des bilans psys sur le comportement ou autres souffrent trop d'interpretations diverses pour prendre appui dessus et là j'en conviens tout a fait, il vaut mieux laisser libre l'approche. Mais pour le reste, je maintiens que c'est totalement illusoire de laisser son gamin 6 heures par jour fois 5, avec des troubles du langage avec une personne qui ignore son bilan.

Il ne s'agit pas d'etiqueter les gamins, un dys reste un dys, un IMC reste un IMC... un gaucher _ un gaucher! et ce quel que soit la façon dont on aborde leur difference. Il ne s'agit en rien de gommer leur caracteristique, mais au contraire de les aider à prendre appui dessus, a se reperer, à grandir...et à progresser. et il n' y a rien de mecanique dedans puisque justement, pour les faire evoluer, seule une pedagogie adaptée peut les aider, et non une standardisation!

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Mon but n'était pas de vous choquer bien au contraire mais de dire simplement que si vous êtes parents vous ne devriez même pas a avoir à vous poser la question la loi existe et elle doit être appliquée d'autant plus que vous avez forcément donné votre accord pour que votre enfant passe des tests avec le psy scolaire. Contactez une association de parents d'enfants dysphasiques qui vous conseilleront suir les démarches à suivre.

Personnellement puisque je travaille avec des enseignants de classes ordinaires, je leur donne toutes les informations qui peuvent les aider à adapter leur pédagogie auprès des élèves en situation de handicap. On n'aborde pas un élève porteur d'autisme de la même manière qu'un élève porteur de trisomie. Ce serait d'ailleurs inefficace: voire dangereux pour certaines pathologies. Imaginez que l'on inscrive un enfant hemiplégique dans un club d'athlétisme mais on ne le dit pas à l'entraineur (secret médical) et on ne lui fourni pas de fauteuil,.... sa mission le faire courir avec ses petits camarades autour du stade....

Pour ce qui est des psy, j'ai souvent constaté que s'il avaient une bonne connaissance des difficultés d'apprentissages des enfants pris en charge habituellement par les RASED, ils étaient moins pointus pour les élèves porteurs de pathologies qui relèvent du handicap (autisme, IMC, dyspraxie, dysphasie, ...) donnant souvent une interprétation psy voire psychanalytique des difficultés des èlèves qu'ils observent. En tous cas, ils ont en effet souvent la culture du secret médical des psys cliniciens dont il n'ont ni le titre, ni les missions auprès des élèves et de leurs familles.

Lorsque les parents ou les partenaires me confient des informations d'ordre plus personnel ou médical, je pense ne pas en tenir compte au détriment de leur enfant. Lorsque le dossier est "très lourd", au contraire je mets tout en oeuvre pour apporter de l'aide à l'enfant (empathie et bienveillance) et à l'enseignant. Le risque à éviter est de tomber dans la toute puissance et de penser que l'on va résoudre en quelques mois des problèmes que plusieurs collègues et parents n'ont pas réussi à résoudre en plusieurs années. Je pense que si Maiden avait eu aucune connaissance du dossier ses résultats n'auraient pas été spectaculairement supérieurs.

Je pense enfin que les enseignants spécialisés sont à même rapidement de se faire une idée assez précise des difficultés liées à la pathologie lorsqu'elle est connue, annoncée ou visible. Pour les pathologies rares, non diagnostiquées (maladies orphelines, mentales, TED, TADA,....) il faut avoir à l'esprit que les meilleurs spécialistes d'un enfant sont ses propres parents.

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Le problème c'est qu'à part une journée sur la dyslexie jen'ai été formée à rien :cry:

Or en AIS j'ai des cas assez lourds.

Je suis contente de connaître le moins possible leur passé, ce qui me permet de poser un regard neuf, mais en ce qui concerne leur prise en charge je suis vraiment vraiment démunie. L'empathie et le bienveillance, ça va, pas besoin de formation, mais le reste ...

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bonsoir,

sur: il faut avoir à l'esprit que les meilleurs spécialistes d'un enfant sont ses propres parents.

tout parent soucieux de ses enfants fait les demarches, entreprend de quoi comprendre le pourquoi, comment afin que leurs enfants se realisent et s'acceptent malgré les difficultés. Mais pour eviter l'obsession et donner de l'ouverture à ses enfants, on passe le relais. C'est dans le relais que les choses se gatent, car celui qui est cencé apporté des elements n'est pas ou peu informé des problematiques liées directement aux apprentissages.

et nos gamins qui passent 6 heures par jour, avec si peu d'elements, comment arrivent ils à progresser? et pour ceux qui restent bloquer...reorientation centre mm si les facultes intellectuelles sont bien demontrées? retour aux parents qui prennent sur eux le temps de faire progresser et de faire rentrer les acquis en tenant compte du potentiel et des freins..

quand moi, je vois le temps que je mets à faire rentrer les acquis en prenant soin de veiller à ce que les consignes soient comprises...que cela passe par un imagier pour mon premier_ imc qui ne parle pas, et par une patience infinie pour mon deuxieme qui est dys severe ( il faut remonter toute la chaine de la chose à apprendre, voir où ca bloque, et essayer de tirer une logique dans ses reperes à lui)...sans ce travail de soutien, pour les deux, il n'y aurait guerre d'espoir de les voir assumer leur particularité, et de les faire exister par eux mm.

vous savez, ce n'est pas pour rien que je pose la question, la descolarisation devient souvent la seule alternative possible quand pas de partenariat eclairé, et peu ou pas d'avancée dans les acquis.

Ce n'est pas un reproche, c'est un constat. et il ne s'agit pas d'en faire des genies, mais simplement de lever les voiles, les freins qui menent à la restitution des acquis. et nous parents, on veille et on assure derriere l'entretien, en changeant de support, et en mettant du ludic.

pour ce qui est de la loi, demandez aux parents s'ils obtiennent facilement les tests et bilans plutot qu'une synthese qui ne retranscrit rien que ce que l'on sait deja!

vous seriez surpris du resultat!

et j'ai eu bien moins de souci en IME qu'avec l'ecole...l'ecole, chaque année on recommence le refrain! et bcp de parents sont obligés de passer par le medecin scolaire pour qu'il re-explique certaines choses.

c'est usant, dramatiquement usant. toutefois, quand on a affaire a des gens de pleins de bon sens, c'est une embellie pour l'enfant, et sa famille! c'est pour ça qu'on s'accroche!

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Le problème c'est qu'à part une journée sur la dyslexie jen'ai été formée à rien :cry:

Or en AIS j'ai des cas assez lourds.

Je suis contente de connaître le moins possible leur passé, ce qui me permet de poser un regard neuf, mais en ce qui concerne leur prise en charge je suis vraiment vraiment démunie. L'empathie et le bienveillance, ça va, pas besoin de formation, mais le reste ...

le reste? c'est tout votre bon sens mis a contribution qui peut boulverser, voir chambouler la façon dont vous meniez jusque là votre metier. S'adapter à l'enfant, c'est aussi quelque part faire sauter des regles qu'on pensait gravées. c'est se donner les moyens immaginatif pour essayer de faire comprendre, ou de simplifier les restitutions...c'est verbaliser en insistant sur les mots cles...c'est un tout qui ouvre bcp d'espace, et l'absence de limite peut faire craindre au debut, mais le regard de l'enfant sait nous guider..

la patience, l'empathie sont necessaire, mais multiplier les supports, ou formulaions sur une meme et seule demande à la fois l'est aussi. un mot fera tilt, une image fera tilt, un signe...et la repetition inlassable des consignes de certaines regles societales.

voila le pourquoi des bilans, pour vous eviter de perdre du temps a comprendre chaque gamin dans son fonctionnement de comprehension/restitution. ce n'est en rien une vue de l'enfant dans son quotidien. sinon à quoi servirait l'ecole, si c'est pour etre pareil qu'a la maison :)

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