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Posté(e)
Il faut aussi prendre en compte que je propose une modélisation et non la reproduction d'une forme : on n'essaie pas de faire mémoriser "la forme de la boucle" mais de mettre en place les processus (les gestes) qui, une fois réalisés, formeront des boucles .
D'accord sur ce point essentiel de la démarche : on sollicite la mémoire procédurale (pour savoir comment faire et non quoi faire...). C'est bien le mouvement associé à la forme qui nous intéresse et pas le dessin de la forme.
(...) Le pont est donc postérieur à la boucle (...)
Je comprends les arguments avancés.
(...) car aucune lettre n'est formée que de ponts, il y a toujours, au moins à la fin, un peu du tracé de la boucle.
Mais tu prends en compte des caractéristiques des formes de base qui ne sont pas évidentes pour tous : le sens de rotation et la finale.
Posté(e)
Il faut aussi prendre en compte que je propose une modélisation et non la reproduction d'une forme : on n'essaie pas de faire mémoriser "la forme de la boucle" mais de mettre en place les processus (les gestes) qui, une fois réalisés, formeront des boucles .
D'accord sur ce point essentiel de la démarche : on sollicite la mémoire procédurale (pour savoir comment faire et non quoi faire...). C'est bien le mouvement associé à la forme qui nous intéresse et pas le dessin de la forme.

Oui, si tu entends par là : "le mouvement qui servira ensuite à créer la forme". Non, si tu entends par là : "l'enfant doit savoir quelle forme on va faire et il apprend à faire le mouvement qui servira à la réaliser".

Un exemple qui vaut ce qu'il vaut : lorsque l'enfant apprend à se mettre debout pour marcher, il apprend à marcher, mais cela lui servira aussi à courir, à skier ... de même lorsque l'enfant apprend à faire passer la balle sous les arceaux du jeu de croquet (ou entre des cubes) il apprend à jouer à un jeu mais cela lui servira à commencer ses lettres au bon endroit et dans le bon sens.

Lorsqu'après avoir encodé correctement le geste au jeu de croquet, l'enfant joue avec des foulards, il ne s'agit donc pas de solliciter la mémoire procédurale pour savoir "comment tracer des boucles ou des lettres", mais de mettre en place cette mémoire pour faire tourner les foulards (= comme on a fait avec le croquet + on tourne) d'un geste automatique et fluide.

Avec toutes ces réserves là nous sommes d'accord.

(...) Le pont est donc postérieur à la boucle (...)
Je comprends les arguments avancés.
(...) car aucune lettre n'est formée que de ponts, il y a toujours, au moins à la fin, un peu du tracé de la boucle.
Mais tu prends en compte des caractéristiques des formes de base qui ne sont pas évidentes pour tous : le sens de rotation et la finale.

Je pense que tu entends par là qu'on n'a pas forcément conscience des unités minimales, des formes de base et de leur articulation dans l'écriture. C'est vrai.

Sans redire ici tout le contenu de mon livre, je dirai simplement que si on écrit le mot "tilleul" sans s'arrêter pour le point sur le i et la barre du t et sans faire une cassure au e on voit et on sent qu'on va toujours dans le même sens, il n'y a pas de changement de direction ; au contraire si on écrit "miel" sans s'arrêter on voit et on sens que si on veut continuer à la fin du dernier pont du m sans changer de sens on repart dans l'autre sens ou on fait encore un m : pour repartir vers la droite on est obligé de changer de sens ( = d'unité minimale).

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