sarahbel Posté(e) 20 février 2006 Posté(e) 20 février 2006 J'ai bien saisi les différentes pédagogie que l'on pouvait appliquer, transmissive, constructiviste, socio-constructiviste, mais behavioriste, je sais qu'il s'agit de comportement que l'on attend de l'élève, mais je crains de ne pas très bien saisir, pouvez-vous me l'expliquer clairement et l'illustrer par un exemple je verrais mieux <_< ! merci
maellann Posté(e) 20 février 2006 Posté(e) 20 février 2006 Bon,je vais essayer d'expliquer... J'ai fait un exposé là-dessus l'année dernière. Ce mot vient de « behaviour» qui se traduit par comportement. Ainsi le behaviorisme est aussi appelé « comportementalisme » Définition : le béhaviorisme est un courant de la psychologie envisageant que seul le comportement de l’individu peut être étudié. Il tente d’établir des lois associant le stimulus à la réponse ; le conditionnement joue un rôle central. Ce courant eut une influence importante sur la psychologie à partir des années 30 et ce jusqu’au année 60. On en retrouve encore quelques traces dans la pédagogie d’aujourd’hui. La conception béhavioriste fait appel à la mémoire implicite : il faut savoir avant de comprendre. Pendant cette période, on observe un développement du savoir ou apprendre « par cœur ». Le béhaviorisme est un courant qui a prédominé la pédagogie dans les années 60. On a alors pu observer quelques applications de ce courant ; il en existe encore quelques traces dans l’enseignement d’aujourd’hui. Voici quelques exemples : - L’enseignement d’une compétence repose sur une décomposition de celle-ci en ses composantes élémentaires. Il est alors essentiel pour l’enfant de maîtriser chacune des sous compétences et de les mettre en œuvre simultanément. C’est ce que l’on a appelé plus tard la pédagogie de maîtrise ou la pédagogie par objectifs. Elle est surtout utilisée aujourd’hui dans l’enseignement technique. Critique : La répétition ne conduit pas à une compréhension de la notion. - SKINNER a créé quelques machines qui sont l’application à l’homme des principes de d’apprentissage par conditionnement mis en évidence chez l’homme. Ces machines sont ensuite abandonnées au profit de livrets programmés. Critique : L’apprentissage par conditionnement est moins visible et moins exploitable chez l’homme. Il n'est pas évident de trouver de "vrais" exemples.. J'espère que ce que je te propose t'éclaire un peu ! Bon courgae pour le concours!
sarahbel Posté(e) 20 février 2006 Auteur Posté(e) 20 février 2006 Maellan, Je comprends le principe de cette péda, qui est apparent implicite mais je vois pas trop en faite son application, par exemple dans une séquence de maths ou de français comment pourrait-on la percevoir ? si tu as un exemple ou si tu l'as déjà appliquée avec ta classe ça m'aidera davantage, merci !
maellann Posté(e) 20 février 2006 Posté(e) 20 février 2006 En exemple, y'a les CD-roms Adibou. A chaque fois que l'enfant répond bien, il y a un mesage qui dit "bravo, c'est bien", ça encourage l'enfant à continuer : c'est donc une sorte de conditionnement. Autre exemple, quand on demande à l'enfant "2 +2" (stimulus), on attend de lui qu'il dise "4" (réponse). On ne cherche pas à comprendre ce qu'il s'est passé entre le stimulus et la réponse (comment l'enfant à trouver), on ne s'occupe que de ce que l'on peut observer. Il n'y a pas vraiment d'exemple dnas la pédagogie d'aujourd'hui vu que cette conception n'est plus trop d'actualité.
sarahbel Posté(e) 20 février 2006 Auteur Posté(e) 20 février 2006 En exemple, y'a les CD-roms Adibou. A chaque fois que l'enfant répond bien, il y a un mesage qui dit "bravo, c'est bien", ça encourage l'enfant à continuer : c'est donc une sorte de conditionnement.Autre exemple, quand on demande à l'enfant "2 +2" (stimulus), on attend de lui qu'il dise "4" (réponse). On ne cherche pas à comprendre ce qu'il s'est passé entre le stimulus et la réponse (comment l'enfant à trouver), on ne s'occupe que de ce que l'on peut observer. Il n'y a pas vraiment d'exemple dnas la pédagogie d'aujourd'hui vu que cette conception n'est plus trop d'actualité. maellann, merci à toi, c'est bien plus claire dans mon esprit !!! :P
yuyumuf Posté(e) 4 mars 2006 Posté(e) 4 mars 2006 Stimulus : What is it? (maîtresse) Réponse : it's a cat ! (élève) Gratification ou récompense : Good ! (maîtresse) Voili
ttoto33 Posté(e) 5 mars 2006 Posté(e) 5 mars 2006 Bonjour, moi j'avoue que c'est constructiviste et socioconstructiviste que j'ai du mal... Si quelqu'un pouvait m'apporter des éclaircissements comme les précédents sur le behaviourisme, avec des exemples, ça serait super sympa!!
sarahbel Posté(e) 5 mars 2006 Auteur Posté(e) 5 mars 2006 Bonjour,moi j'avoue que c'est constructiviste et socioconstructiviste que j'ai du mal... Si quelqu'un pouvait m'apporter des éclaircissements comme les précédents sur le behaviourisme, avec des exemples, ça serait super sympa!! Le constructivisme, c'est lorsque l'élève construit son savoir, s'approprie à travers des exercices les savoirs mis en jeu, sans aide ni de l'enseignant ni du manuel, et le socioconstructivisme repose sur cette même idée mais l'élève est en plus confronté à l'avis des autres, qui peut être différent du sien, il se rend compte alors, que le groupe peut émettre d'autres hypothèses que lui. constructiviste= élève s'approprie seul les savoirs mis en jeu. socioconstructiviste= construit savoir grâce aux interactions et au groupe.
perrine007 Posté(e) 5 mars 2006 Posté(e) 5 mars 2006 socio constructivismec'est quand l'élève se construit à l'aide d'autrui au niveau pédagogique tu mettres en place une situation où tu placeras tes élèves en groupe pour leur permettre de construire la solution ( par exemple) en gros c'est la théorie de VYGOTKSY le constructivisme l'élève va construire seul sa réponse face au probléme : c'est la prise de conscience de l'élève face à la tâche si tu veux tu peux te rapporter à la théorie de PIAGET. dans une 1ere étape les structures mentales permettent de faire à une situation nouvelle, les connaissances nouvelles trouvent leur place sans qu'il y ait transformation des structures d'accueil, c'est le rpocessus d'assimilation. quand un rpoblème ne trouve pas d'explication, il peut se produire une remise encause du système d'explication habituel qui se traduit par un réorganisation des structures mentales à un niveau supérieur: c'est le rpocessus d'accomadation. ainsi, la prise de conscience des raisons de la réussite et de l'échec de ses actions joue un rôle déterminant dans le franchissement d'une étape. voilà j'espère que j'ai pu t'éclairer, mais je pense que dans toute pédagogie il faut mettre en place les 2 pour permettre à l'élève de se construire
perrine007 Posté(e) 5 mars 2006 Posté(e) 5 mars 2006 sarahbel j'ai vu ta réponse aprés avoir posté la mienne
ttoto33 Posté(e) 5 mars 2006 Posté(e) 5 mars 2006 Un grand, merci à vous deux !!! C'était confus pour moi, maintenant ça ne l'est plus. Donc, si j'ai bien compris, il est important de faire prendre conscience à un élève , par lui même, de son erreur le cas échéant. Et dans le cas d'une nouvelle situation, exo de rechercehe en maths par exemple, c'est de le donner d'abord individuellement aux élèves et s'ils ne trouvent pas les mettre en groupe, c'est bien ça ?
chrismatth Posté(e) 6 mars 2006 Posté(e) 6 mars 2006 OUi merci à tous (?) ou toutes pour ces explications très claires.
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