Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Voici les deux questions qui m'ont été posées au concours blanc, en mineure:

1/ Le couronnement impérial de Charlemagne: renforcement du pouvoir ou grande illusion?

2/ Comment la notion d'Etat progresse-t-elle dans le royaume de France, du règne de St Louis à la guerre de Cent ans?

Comment répondriez-vous? Car moi j'ai vraiment séché...

Posté(e)
Voici les deux questions qui m'ont été posées au concours blanc, en mineure:

1/ Le couronnement impérial de Charlemagne: renforcement du pouvoir ou grande illusion?

2/ Comment la notion d'Etat progresse-t-elle dans le royaume de France, du règne de St Louis à la guerre de Cent ans?

Comment répondriez-vous? Car moi j'ai vraiment séché...

Comme je te comprend :cry:

Pour le sujet 1, Joker.

Pour le sujet 2, juste des indications métholologiques ( au cas où...)

Il s'agit d'un sujet-évolution donc il faut envisager les transformations de la notion d'Etat dans le royaume de France sur la période : règen de St Louis à la Guerre de 100 ans.

La problématique et le plan doivent souligner les étapes de l'évolution observée au cours de la période proposée.

Le plan à adopter est donc quasi obligatoirement périodique.

Pour les sujets les plus simples, le plan peut suivre la logique suivante : situation de départ, évolution, situation d'arrivée; mais, le plus souvent, il doit s'articuler autour des principales dates-ruptures qu'il faut définir.

Les dates limites par le sujet correspondent généralement à des moments-clés pour le sujet.

Je ne peux malheureusement pas t'aider plus. :blush:

Posté(e)

Merci quand même Affable!

Posté(e)
2/ Comment la notion d'Etat progresse-t-elle dans le royaume de France, du règne de St Louis à la guerre de Cent ans?

Petit récap : au Xème siecle la France est au mains des seigneurs qui prètent hommage au roi sans lui obéir.

- les capétiens impose les premieres règles de la monarchie : succession automatique, représentation sacrée du roi ....et pacifient le royaume.

St louis ( LOUIS IX ) fait partie de ses rois capétiens qui agrandissent le royaume de France (en épousant les filles des grands seigneurs et en faisant la guerre a ceux qui refusent leur autorité ) Enfin il se donne les moyens de gouverner :

- en developpant une administration pour gerer les affaires avec un Conseil du Roi,

- Une chambre des comptes pour controler les finances

- nomme des "baillis" en province chargés de rendre la justice en son nom car et c'est un symbole important de Louis IX sa justice remplace celle des seigneurs ( donc renforce son pouvoir )

- Il va aussi imposer sa monnaie dans tout le royaume.

Donc St Louis (qui n'avait reelement de saint que son nom) pose les bases d'un pouvoir organisé.

Mais la guerre de cent ans 1337 /1453 (dont la cause est le manque d'un héritier pour le trone de France, qui sera revendiqué par Edouard III d'Angleterre ) va prouver que le pouvoir royal connait une période d'instabilité.

Les grands seigneurs ne sont pas unis autour du roi et ne pensent qu'à étendre leur propre domaine.

Jeanne d'arc sera le vecteur de réunification du royaume et de la reconnaissance du roi Charles VII. Aidée par ce qui est devenue une armée professionnelle et nationale (plus seigneuriale)

Notion D'Etat apparait autour du roi ainsi que le sentiment national renforcé par cette periode de crise.

Le couronnement impérial de Charlemagne: renforcement du pouvoir ou grande illusion?

Dejà plus difficile ! <_<

Pepin le Bref fonde la dynastie des Carolingiens son fils Charlemagne se proclame successeur des empereurs romains et va réussir a soumettre à son autorité de nombreux rois par ne nombreuses conquêtes militaires.

Son empire est conquis et maintenu par la force des armes et toutes les structures de commandement reposent sur l'emprise du souverain sur ses sujets. Son soucis principal sera le maintien de l'unité de son royaume.

Son sacre en 800 donnera à Charlemagne une structure politique englobante necessaire pour un si vaste royaume : Empereur Chretien. Mais après 800 l'empereur vieillissant quitte de moins en moins Aix la Chapelle (le coeur politique de son empire, en Allemagne actuelle) L'empire est à cette époque partagé en plus de 200 comtés avec à leurs tetes des seigneurs ayant le pouvoir de donner la justice de lever des armées et de percevoir des impots. Ils ont pretés serment à l'empereur et sont controlés par les "missi dominici" : envoyé du maitre.

MAis avant meme la mort de Charlemagne l'unité du royaume est menacee, les comtes échappent à son autorité. La sécurité du royaume va en souffrir : retour des invasions.

A sa mort ses fils se livreront une guerre fratricide et partageront son royaume.

Voilà, j'espère avoir répondu à tes attentes....

Bye ! :)

Posté(e)

Bien incapable de répondre et encore épatée par les conaissances de willow57.

Posté(e)

J'ai trouvé ceci sur le net, si ça peut aider à répondre à la question sur le couronnement impérial de Charlemagne :

Le contexte du sacre et son impact.

Le couronnement impérial n'obéit pas aux même règles que le couronnement royal et n'offre pas les même pouvoirs. Le sacre impérial de l'an 800 est particulièrement important. Contrairement à ce que l'on croit, le Sacre ne fut pas une cérémonie impromptue voulu par le Pape et qui surprit Charlemagne venu à Rome pour fêter Noël. Il a été au contraire soigneusement préparé et par Charlemagne, et par le Pape. Charlemagne, qui par sa protection de l'Eglise, par sa puissance militaire, et par sa législation tant sur le plan dogmatique que sur le plan laïc, était sans nul doute le plus puissant prince de la Chrétienté. Le Pape, quant à lui, ne cesse de rechercher un nouvel Constantin capable d'assurer la protection de l'église et de la foi chrétienne. D'autant que Léon III est un Pape fort contesté par la Curie épiscopale qui n'hésite pas à engager contre lui des procès. Son unique soutien est celui de Charles Ier. Si Charles devient un Empereur, le pouvoir du Pape deviendrait alors incontestable et incontesté. C'est pourquoi Léon III poussa Charles Ier pour instaurer un nouvel Empire. Trois jours après la fin du procès qui le lava de toute accusation, Léon III sacrait empereur Charles Ier.

Il n'y a, en théorie, qu'un seul et unique empire, c'est celui de l'Empire Romain, s'étendant sur toute l’Europe mais pratiquement limité à l'empire byzantin. Le Basiléus est l'empereur de tous les rois européens donc en théorie leur supérieur. Or, depuis 797, le trône impérial est considéré comme vacant depuis que l'impératrice Irène fit crever les yeux de son fils et usurpa le trône. Amoindri par les attaques arabes et par de redoutables querelles internes, l'Empire Byzantin connaissait une réelle période de déclin. En devenant Empereur d'Occident, Charlemagne brise la fiction d'un empire unique en proposant un partage équitable avec l'Empire d'Orient. En fait, il est rapidement considéré comme un redoutable rival du Basileus qui ne peut admettre une telle prétention. Cette situation envenima durablement les relations entre les deux empires qui s'affronteront militairement et diplomatiquement durant près de dix années avant que Charlemagne ne soit véritablement reconnu et légitimé.

Le déroulement du sacre impérial

Toutefois, le couronnement impérial de l'an 800 s'est déroulé sous une forme particulière très novatrice. En effet, la conception de Charlemagne du couronnement impérial est la conception traditionnelle, hérité de l'empire byzantin, dans lequel le nouvel Empereur se couronne lui-même, ce qui souligne que son autorité et sa dignité ne relève que de lui. Charlemagne se considère comme un nouvel empereur romain, un Augutus et un Caesar régnant sur tout l'Empire et sur toutes les autres autorité, civiles, militaires et religieuses. Or, le Pape a, de sa propre initiative, ceint la couronne impérial sur la tête de Charles, à la grande fureur de ce dernier qui avait compris le danger d'une telle initiative. En effet, le Pape s'est arrogé le droit de pouvoir couronner un empereur. Le pouvoir de l'Empereur est donc subordonné à celui du Pape qui l'a élevé à cette dignité. Par cette, acte; la papauté acquiert le droit de faire ou défaire les empereurs - et par extension les rois –, ce qui pose les bases de la conceptions que le pouvoir spirituel est supérieur au pouvoir temporel, quel qu'il soit. De plus, en vertu de la célèbre, mais fausse, donation de Constantin Ier faite au Pape, ce dernier se considère être une sorte de gardien de la couronne impérial pouvant l’accorder à son gré. Ainsi, on ne pouvait devenir empereur que par la volonté du Pape et en venant se faire couronner à Rome.

L'affrontement feutrée des deux conceptions sur le sacre impérial.

La personnalité particulièrement affirmée de Charlemagne imposa rapidement l'idée que le pape n'avait aucun rôle dans le choix de l'empereur et devait se soumettre aux ordres de ce dernier. Cela est prouvé par la cérémonie du sacre de son fils Louis Ier le Pieux en 813 qui eut lieu non pas à Rome mais à Aix et qui fut marqué par le fait que là, Charlemagne ceignit lui-même la couronne à son fils, sans que le Pape puisse intervenir. Par la suite, la dignité impériale fut comprise dans le partage de Verdun et remise à Lothaire Ier puis à ses descendants en vertu du droit de succession. Mais les nouvelles cérémonies de Sacre montre que les Papes successifs ont su imposer leur propres conceptions de la dignité. Surtout, cette conception s'affirma durablement après la mort de Louis II d'Italie puisqu'il n'avait pas d'héritier. Dès lors, les Papes, et notamment Jean VIII, désignèrent eux mêmes les Empereurs sans prendre en compte des droits de successions de chacun. Ainsi, la couronne impériale fut offerte à Charles II le Chauve, puis Louis II le Bègue avant de revenir à Charles III le Gros et Arnulf, ainsi qu'à des grands aristocrates apparentés à la famille carolingienne comme Bérenger Ier et Bérenger II.

Une arme à double tranchant pour les carolingiens.

Les bases du couronnement et du sacre furent repris en France par une dynastie royale rivale au cours du derniers tiers du IX°s et du X°s à savoir la dynastie dite des Robertiens - qui deviendront par la suite les Capétiens-. En effet, profitant de l'immense dégoût des Grands après le règne de Charles III le Gros, le gouvernement de la France fut confié à un nouveau monarque n'appartenant pas à la famille carolingienne, Eudes. Or, les circonstances historiques ont établis une certaine alternance régulière du pouvoir entre les deux dynasties royales rivales. Ainsi, malgré le remarquable redressement opéré par les derniers carolingiens, les Robertiens établirent leur légitimité sur les même bases que ceux des carolingiens, plaçant ainsi leur famille sur un même plan d'égalité avec leurs rivaux Carolingiens. Par exemple, fondant leur légitimité sur l'incapacité du roi Charles III le Gros à défendre et protéger ses sujets aggravé par sa "lâcheté" personnel face aux normands, les Robertiens reprirent les thèmes employés contre les "rois fainéants". De plus, ils reprirent également le sacre et l'onction permettant de sacraliser leurs dynasties. Enfin, s'ils ne disposait pas d'un soutien total de l'église, ils put obtenir le soutiens des Grandes familles aristocratiques désireuses de développer leurs propres principautés territoriales autonomes au dépens du pouvoir royal carolingien. Ainsi, il n'est pas étonnant que la lutte entre les deux familles royales en France fut longue et âpre, souvent indécise et dictés par les circonstances et opportunités. Mais face au redressement et à la restauration du pouvoir royal des derniers Carolingiens, la dynastie des Robertiens semblait avoir perdu la lutte. Seule la mort inattendue et inopinée du jeune roi Louis V victime d'une chute de cheval offrit au Hugues Capet la possibilité de reprendre le trône. Finalement, en sortant vainqueur de la guerre engagée par Charles de Lorraine, dernier héritier légitime des carolingiens, Hugues Capet put mettre fin à l'alternance du pouvoir entre les deux dynastie à son profit.

SOURCE

Posté(e)

Merci à toutes.

Sorella, ces connaissances me semblent vachement pointues...je serais incapable de tout étudier dans les détails, surtout en ayant pris histoire en mineure...

J'attends la correction du prof et je vous tiens au courant!

Posté(e)

Super interressant, merci à Toubab et Willow + Sorella

Posté(e)
Merci à toutes.

Sorella, ces connaissances me semblent vachement pointues...je serais incapable de tout étudier dans les détails, surtout en ayant pris histoire en mineure...

J'attends la correction du prof et je vous tiens au courant!

Oups pardon je me suis pas rendue compte :cry: j'espère que ça t'aura quand même donné une idée ...

Posté(e)

Oui oui, merci, ne t'excuse pas, je ne disais pas ça contre toi!

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...