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Posté(e)

Une petite chose que je n'arrive pas à saisir :

je comprends bien pourquoi la cerise est un fruit, l'ovule devient noyau,..., mais pourquoi alors peut-on dire du kiwi ou de la pastèque que ce sont des fruits? Un pépin = 1 ovule ? Si quelqu'un ayant bien compris pouvait me dire dans les grandes lignes ce qu'est un fruit..., ce serait vraiment une grande aide...

Merci d'avance... ;)

Posté(e)

Un fruit est issu de la germination d'une graine venant d'une plante, il faut qu'il y ait rencontre des 2 appareils reproducteurs mâle l'étamine et féminin le pistil. Moi c'est ce que j'ai compris du fruit et puis le terme est relatif au vocabulaire de la botanique pas culinaire.

Posté(e)

Le fruit est issu du développement de l'ovaire, il protège la graine.

Posté(e)

Le fruit correspond au pistil de la fleur qui va grossir et se transformer, et il renferme la ou les graines. Cette modification a lieu suite à la fécondation.

Il peut y avoir plusieurs graines, car l'ovule des plantes n'est pas le même que chez les animaux: chez les animaux l'ovule est le gamète femelle, chez les plantes l'ovule est un ensemble de cellules qui entoure le ou les gamètes femelles. Chaque gamète peut donner une graine il me semble.

Certains fruits ont des graine avortées, comme la banane.

Donc, d'un point de vue scientifique, tout végétal renfemrant des graines est un fruit (pas même définition qu'en cuisine !!).

J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises ... :s

Posté(e)

Ce qui a été mis avant est correct mais je tenais ça ajouter ceci :

Un fruit est la conséquence d'une double fécondation. La première issue du pistil de la fleur qui donne la chair et la seconde qui donne la graine (ou noyau)

Posté(e)
Le fruit correspond au pistil de la fleur qui va grossir et se transformer, et il renferme la ou les graines. Cette modification a lieu suite à la fécondation.

Il peut y avoir plusieurs graines, car l'ovule des plantes n'est pas le même que chez les animaux: chez les animaux l'ovule est le gamète femelle, chez les plantes l'ovule est un ensemble de cellules qui entoure le ou les gamètes femelles. Chaque gamète peut donner une graine il me semble.

Certains fruits ont des graine avortées, comme la banane.

Donc, d'un point de vue scientifique, tout végétal renfemrant des graines est un fruit (pas même définition qu'en cuisine !!).

J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises ... :s

Mais si je comprends bien, on ne parle que du pistil, mais n'y a t-il pas rencontre avec étamine pour former le fruit, la graine ?

Posté(e)

Un grand merci à tous pour votre aide...

Bonnes révizzzzzzzzzz ;)

Posté(e)
Mais si je comprends bien, on ne parle que du pistil, mais n'y a t-il pas rencontre avec étamine pour former le fruit, la graine ?

Oui oui, je parlais au début de fécondation, donc il y a un papa dans l'histoire ! :P

L'étamine libère ses gamètes (le pollen) qui ira féconder d'autres pistils (souvent il s'agit de fécondation croisée, c'est à dire qu'un pollen n'ira pas féconder le pistil de la même fleur mais celui d'une autre). Les autofécondations sont rares (blé, etc...).

"Double fécondation", car lorsque le pollen arrive sur le pistil, il émet un tube qui va aller jusqu'au gamète femelle, et l'introduction de ce tube va provoquer la modification de la paroi du pistil (en fruit). Ensuite une vraie fécondation du gamète femelle.

Bon j'vais aller dormi, j'ai pas réflechi comme ça depuis longtemps ... Des souvenirs d'iufm ...

Posté(e)

Mais si je comprends bien, on ne parle que du pistil, mais n'y a t-il pas rencontre avec étamine pour former le fruit, la graine ?

Oui oui, je parlais au début de fécondation, donc il y a un papa dans l'histoire ! :P

L'étamine libère ses gamètes (le pollen) qui ira féconder d'autres pistils (souvent il s'agit de fécondation croisée, c'est à dire qu'un pollen n'ira pas féconder le pistil de la même fleur mais celui d'une autre). Les autofécondations sont rares (blé, etc...).

"Double fécondation", car lorsque le pollen arrive sur le pistil, il émet un tube qui va aller jusqu'au gamète femelle, et l'introduction de ce tube va provoquer la modification de la paroi du pistil (en fruit). Ensuite une vraie fécondation du gamète femelle.

Bon j'vais aller dormi, j'ai pas réflechi comme ça depuis longtemps ... Des souvenirs d'iufm ...

Merci de m'avoir répondu, sympa !!! c'est clair !

Posté(e)

ARTICLE DE MSN ENCARTA :

fruit

1. Présentation

fruit, ensemble indissociable résultant du développement de l'ovaire des végétaux florifères et, éventuellement, de celui de certains composants de la fleur qui lui sont liés. Cependant, d'un strict point de vue botanique, ce terme peut désigner uniquement l'ovaire à maturité. Dans son acception courante, le mot fruit désigne les productions comestibles, sucrées ou non, de végétaux ligneux tels que melons, tomates, ou encore fraises et myrtilles.

Dans la nature, le développement de l'ovaire en fruit résulte de la fécondation des ovules par le pollen, mais, chez certains végétaux et diverses variétés cultivées très répandues comme les agrumes et les raisins sans pépins, les bananes et les concombres, le développement de l'ovaire en fruit s'effectue sans fécondation ; c'est le processus de parthénocarpie. Dans tous les cas, la maturation de l'ovaire s'accompagne généralement du flétrissement des stigmates et des étamines, et de la chute des pièces florales. Les ovules présents à l'intérieur des ovaires fécondés se développent et deviennent des graines. Chez les variétés non fécondées, les ovules n'évoluent pas et les graines ne peuvent se former. La principale fonction du fruit est de protéger les graines jusqu'à leur complet développement et souvent de contribuer à leur dispersion.

2. Structure du fruit

ou structure de l'ovaire parvenu à maturité. Lorsque l'ovaire mûrit, sa paroi se développe et forme le péricarpe constitué de trois couches. La couche extérieure, l'exocarpe ou épicarpe, est, en règle générale, constituée d'une seule couche de cellules épidermiques ; les couches intermédiaires, le mésocarpe, et interne, l'endocarpe, sont très différentes et d'importance variable selon les types de fruits. Ainsi, dans les fruits charnus, c'est habituellement le mésocarpe qui constitue la couche pulpeuse, comme chez la pêche et le raisin. Parfois, au contraire, toute la partie comestible du fruit est représentée par la ou les graines alors que le péricarpe est réduit. Tel est le cas de la noix de coco dont la dure écorce externe est formée du péricarpe complet alors que la chair blanche et le lait qu'elle renferme constituent la graine.

Dans la plupart des cas, le fruit provient exclusivement du développement de l'ovaire, comme dans la gousse des papilionacées. En revanche, la pomme résulte du développement de l'ovaire et de son réceptacle (formé des autres composants fusionnés de la fleur). Quant à la fraise, la partie comestible est constituée du réceptacle floral hypertrophié et charnu portant de nombreux petits fruits secs et indépendants appelés akènes. Enfin, chez les broméliacées (ananas), la partie comestible correspond à un ensemble de fruits (un épi de baies) soudés, résultant du développement d'une inflorescence entière, ou grappe de fleurs.

3. Types de fruits

Les fruits sont classés d'après plusieurs caractéristiques dont la plus importante est le nombre d'ovaires. Le pistil ou organe femelle de la fleur est constitué d'un ou plusieurs carpelles. Chaque carpelle comprend une partie renflée et creuse contenant les ovules : l'ovaire, surmonté du style qui se termine par le stigmate destiné à recevoir le pollen. Selon les espèces de plantes, la fleur comporte un ou plusieurs carpelles ; dans ce dernier cas, les carpelles peuvent être indépendants, soudés partiellement, ou totalement soudés, ce qui conduit à un ovaire à plusieurs loges — autant que de carpelles soudés — ou à une loge quand les cloisons entre les carpelles soudés ont disparu. Un fruit simple provient du développement d'un ovaire unique, issu d'un carpelle unique ou de plusieurs carpelles soudés, provenant du pistil d'une seule fleur. Un fruit agrégé est constitué de nombreux ovaires rattachés à un réceptacle unique (renoncule). Enfin un fruit multiple, ou composé, résulte de la soudure d'un grand nombre d'ovaires des fleurs d'une inflorescence en épi (ananas). De plus, les fruits simples se subdivisent en fruits secs et fruits charnus. À l'état jeune, la paroi des ovaires des fruits simples est succulente. Au cours de la phase de maturation des fruits secs, elle se déshydrate fortement. En revanche elle grossit et se charge d'eau chez les fruits charnus. Enfin, les fruits secs se répartissent en fruits secs déhiscents (du latin dehiscere, « s'ouvrir ») et en fruits secs indéhiscents : qui ne s'ouvrent pas à maturité.

Il existe divers types de fruits secs déhiscents. Celui des légumineuses est une gousse (ou cosse). L'enveloppe de la gousse dérive du péricarpe et protège les graines, fèves ou pois. Les gousses s'ouvrent en deux valves, par deux fentes, les graines restant, en général, attachées à la suture ventrale. Notons que certaines légumineuses possèdent des gousses indéhiscentes : la paroi s'étrangle entre chaque graine et la gousse mûre apparaît constituée d'une suite de segments indéhiscents à une graine chacun ; une telle gousse est dite lomentacée. Les follicules, eux, sont formés surtout dans des fleurs à plusieurs carpelles libres (pivoine, asclépiadacées) ou partiellement soudés (anis étoilé) ; ces fruits, contrairement aux gousses, s'ouvrent selon une seule fente. Lorsque plusieurs carpelles se soudent, le fruit résultant de l'ovaire complexe (issu de la réunion des ovaires des divers carpelles) est une capsule. Si l'ouverture se fait par des fentes situées au milieu des loges (liliacées), la capsule est dite loculicide ; elle est qualifiée de septicide quand les fentes suivent les lignes de soudure des carpelles (azalée). D'autres capsules s'ouvrent par des pores situés au sommet de chaque loge de l'ovaire : capsules poricides des papavéracées (coquelicot). Chez le plantain, la capsule, issue de deux carpelles soudés, s'ouvre transversalement. Enfin, la capsule peut s'ouvrir selon une ligne circulaire détachant une sorte de couvercle à son sommet : la capsule prend alors le nom de pyxide (mouron). Quant à la capsule des crucifères, elle est appelée silique. Elle résulte de la fusion de deux carpelles et l'ovaire qui en résulte est séparé en deux par une fausse cloison. L'ouverture se fait par quatre fentes, deux de chaque côté, de part et d'autre des deux lignes d'attache de la fausse cloison qui porte les graines de chaque côté. Souvent allongée, la silique est parfois plus large que longue (delphinium), elle est alors généralement appelée silicule. Comme pour les gousses, il existe des siliques lomentacées.

Les fruits indéhiscents ne comportent en général qu'une seule graine. Le péricarpe de l'ovaire enveloppe très étroitement la graine et peut se confondre avec celle-ci. Ainsi, chez les graminées, la graine proprement dite est indissociable d'un fin péricarpe membraneux et l'ensemble est appelé caryopse. Quand le péricarpe qui enserre la graine peut se séparer d'elle, le fruit est un akène. C'est le cas du grain du sarrasin, parfois surnommé « graine nue » justement à cause de son mince péricarpe séparable. L'akène devient une samare quand le péricarpe s'allonge sur le côté en une aile membraneuse qui facilite la dispersion des fruits par le vent ; c'est le cas des ulmacées (orme), des acéracées (érable) et du frêne (de la famille des oléacées). Dans certains cas, l'ovaire provient de plusieurs carpelles soudés ; chaque loge produit un akène et, à maturité, les divers akènes se séparent plus ou moins complètement les uns des autres. Un tel fruit, ou schizocarpe, caractérise les ombellifères, ou apiacées, (carotte, céleri, etc.). La noix, qui provient d'un ovaire à un seul ovule, le gland, la châtaigne, la noisette, qui sont issus d'ovaires à plusieurs loges mais dont un seul ovule arrive à maturité, ont un péricarpe particulièrement dur.

Tous les fruits charnus sont indéhiscents, les graines restant emprisonnées par la pulpe à maturité. Les baies (tomate, myrtille, groseille) renferment des graines dispersées dans un mésocarpe charnu limité par une peau très fine (épicarpe ou exocarpe). Les agrumes (pamplemousse, citron, orange), sont des baies particulières appelées hespérides. Leur écorce résulte de la réunion de l'épicarpe et du mésocarpe, et la pulpe est constituée par des poils gorgés de jus portés par l'endocarpe. Une autre baie particulière, le péponide, caractérise la famille des cucurbitacées comprenant, entre autres, la citrouille et le melon. Dans ces baies énormes, la pulpe provient du mésocarpe et des cloisons des carpelles soudés constituant l'ovaire et les graines se retrouvent placées au centre du fruit. Les fruits à pépins (pomme, poire, coing) sont des drupes. Ils résultent d'un ovaire à cinq loges. L'endocarpe est cartilagineux et abrite les pépins ; quant à la partie charnue, elle provient pour partie du mésocarpe et pour partie du réceptacle floral. Le prunier, le cerisier, l'olivier, le pêcher, l'amandier produisent des drupes à noyau. La graine unique est enfermée dans un endocarpe coriace et la partie charnue est constituée du mésocarpe. Dans le cas de la mûre des buissons, de la framboise, le fruit résulte de la réunion de petites drupes, ou drupéoles, provenant d'une fleur à carpelles séparés donnant chacun un petit fruit charnu. Rappelons enfin que, chez le fraisier, c'est le réceptacle floral qui est consommé, les fruits étant de petits akènes disposés à sa surface, et que l'ananas est un ensemble de fruits soudés à l'axe de l'épi floral.

4. Valeur nutritionnelle

Elle détermine la valeur alimentaire des fruits frais ou séchés, mais aussi des fruits cuits ou congelés. Les fruits apportent surtout des sucres — ou glucides — à l'organisme, sous forme complexe (amidon) ou simple (glucose, saccharose, fructose). La pectine est un sucre particulier, abondant dans la peau des fruits (épicarpe) non mûrs ou incomplètement mûrs. Elle sert de gélifiant dans la fabrication des confitures. Les vitamines sont essentielles. Les agrumes, les tomates, les fraises, en particulier, sont d'importantes sources de vitamine C. Par ailleurs, la plupart des fruits contiennent de grandes quantités de vitamines A et B. La teneur en vitamines diminue avec le temps dans les fruits frais, pendant le stockage et le transport. En revanche, elle est conservée pendant la congélation. En général, les lipides (graisses ) et les protéines sont peu représentés. Néanmoins, les avocats, les noix, les olives (oléacées) renferment des teneurs élevées en graisses alors que les graines des graminées et des légumineuses sont riches en protéines. Enfin, les fruits apportent des minéraux indispensables au régime alimentaire des êtres humains, bien que la partie comestible des fruits ait une faible teneur en sels minéraux. Dans les fruits séchés (par déshydratation ou lyophylisation), les éléments nutritifs sont fortement concentrés du fait de la perte d'eau.

bon courage

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