Juliet23 Posté(e) 17 mars 2006 Auteur Posté(e) 17 mars 2006 Oui de toute façon "ils le prennent"...et ils en abusent ! Notre directrice est une bonne administratrice, mais elle est "trop" gentille et ne leur dit jamais rien...Comme elle ne dit rien au directeur de la maternelle qui vient lui faire la morale ou lui dire ce qu'elle devrait faire; Ca l'insupporte, mais elle laisse couler et comme elle ne le supporte plus, elle va faire le mouvement Nous sommes une bonne équipe, mais deux électrons libres et une maternelle très envahissante ! Nous aussi on voudrait un directeur carismatique qui remette les choses en place ! Un jour, peut-être...
JeanLatreck Posté(e) 17 mars 2006 Posté(e) 17 mars 2006 Oui de toute façon "ils le prennent"...et ils en abusent !Notre directrice est une bonne administratrice, mais elle est "trop" gentille et ne leur dit jamais rien...Comme elle ne dit rien au directeur de la maternelle qui vient lui faire la morale ou lui dire ce qu'elle devrait faire; Ca l'insupporte, mais elle laisse couler et comme elle ne le supporte plus, elle va faire le mouvement Nous sommes une bonne équipe, mais deux électrons libres et une maternelle très envahissante ! Nous aussi on voudrait un directeur carismatique qui remette les choses en place ! Un jour, peut-être... Tu sembles oublier que la directrice est une collègue, et qu'à ce titre, elle est à égalité de "pouvoir" avec les adjoint(e)s... La "gentillesse" n'a rien à faire ici. D'aucuns souhaitent que cela change, notamment avec la notion de "statut non hiérarchique" (ce qui ne veut pas dire grand-chose). Introduire une différence de statut entre la direction et les adjoint(e)s fera proprement éclater l'école primaire: et la "bonne équipe" y perdra sans conteste bien plus que la "mauvaise". Je suis directeur depuis plusieurs années: je considère que nous sommes entre adultes responsables et égaux. Je ne suis pas un chef d'établissement, et chacun doit contribuer à construire l'école où nous sommes: pour faire cela, "mes" adjoint(e)s ont autant de responsabilités que moi. Quant à "remettre les choses en place", je le fais éventuellement avec mes élèves: mais eux sont des enfants...
JeanLatreck Posté(e) 17 mars 2006 Posté(e) 17 mars 2006 La seule référence légale est la notion d'"obligations de service": les 36 h dégagées sont strictement applicables et personne ne peut exiger plus d'horaire de présence en réunion d'un enseignant du 1er degré...Pour préciser les choses, aucune retenue sur salaire pour "service non fait", et a fortiori aucune sanction, ne peuvent être appliquées à un enseignant ne participant pas à une réunion tenue en dehors des 36 h. Certainement... Comme les réunions de dirlos (Mais là, comme c'est l'IEN qui convoque...) Un texte réglementaire stipule bien: Le Conseil des maîtres se réunit au moins une fois par trimestre en dehors de l'horaire d'enseignement dû aux élèves et chaque fois que le président le juge utile ou que la moitié de ses membres en fait la demande. ... Chaque fois qu'il le juge utile... et idem pour les CE. Cela n'a pas vraiment de limite à part celle du bon sens décrite par Lolita. Je me demande ce qui pourrait se passer si, par exemple, au milieu du 3e CE les enseignants se levaient et partaient, en plantant là les partenaires, parce qu'ils auraient fait leur taf? Régulièrement j'ai des collègues qui ont un RdV, ou doivent partir plus tôt, ou sont désolées parce qu'elles doivent aller chercher leur grand au collège.... On compte comment, globalement, ou par personne? Enfin, Les "récalcitrants" de chez Juliet n'ont pas épuisé toutes leurs heures... . Le dirlo a-t-il le droit de convoquer? oui. (avec tout l'emballage donné par Lolita). les adjoints ont-ils le droit de ne pas venir? ... De toutes les façons ils le prennent... Des réponses en vrac: - réunions de dirlo à l'initiative de l'IEN: aucune participation si en dehors des heures de service pour ma part. Mais chacun est libre d'y aller bien sûr. En cas de problème particulier avec un IEN, intervention syndicale auprès de l'IA. -"Le Conseil des maîtres se réunit au moins une fois par trimestre en dehors de l'horaire d'enseignement dû aux élèves et chaque fois que le président le juge utile ou que la moitié de ses membres en fait la demande." Dans le cadre des 36 h ("en dehors de l'horaire d'enseignement dû aux élèves"), c'est prévu. Si cet horaire est dépassé, le CM se réunira avec les personnes qui voudront bien venir: et si TOUS les maîtres ne sont pas présents, les décisions prises ne seront pas opposables aux maîtres absents (je laisse imaginer le type de situations, mais je peux préciser s'il le faut). - "Je me demande ce qui pourrait se passer si, par exemple, au milieu du 3e CE les enseignants se levaient et partaient, en plantant là les partenaires, parce qu'ils auraient fait leur taf?": tu es partisan du travail gratuit? On appelle ça le bénévolat, et là nous entrons dans une autre logique... - "Régulièrement j'ai des collègues qui ont un RdV, ou doivent partir plus tôt, ou sont désolées parce qu'elles doivent aller chercher leur grand au collège.... On compte comment, globalement, ou par personne?" On compte sur des adultes. Et si des personnes peuvent se permettre de ne pas participer à des réunions, c'est que ces réunions ne leur sont d'aucune utilité. - "Le dirlo a-t-il le droit de convoquer? oui. (avec tout l'emballage donné par Lolita).": il n'y a pas d'emballage. Le dirlo peut convoquer autant qu'il le veut, ainsi que la moitié des membres du..., etc: aucun enseignant n'est tenu de participer à quelque réunion que ce soit en dehors de ses obligations de service. - "les adjoints ont-ils le droit de ne pas venir? ... De toutes les façons ils le prennent...": ils auraient bien tort de s'en priver. Je ne suis, pour ma part, pas nostalgique d'une société sans droits.
diego Posté(e) 18 mars 2006 Posté(e) 18 mars 2006 s@lut, En vrac moi aussi... Pour contacter un délégué syndical, il n'y a qu'à aller aux réunions convoquées par l'IEN, eux ils y sont... (c'est suite à une intervention personnelle, qu'elles sont, maintenant, prises sur notre temps de concertation...) Si cet horaire est dépassé, le CM se réunira avec les personnes qui voudront bien venir: et si TOUS les maîtres ne sont pas présents, les décisions prises ne seront pas opposables aux maîtres absents (je laisse imaginer le type de situations, mais je peux préciser s'il le faut). Sauf que le CM ne décide pas, il donne un avis, c'est le dirlo qui décide: que ce soit en matière de sécurité, d'organisation des services, de répartition des moyens... L'IEN est un "recours" mais seulement si le dirlo outrepasse le droit. De plus, le droit prévoit bien des réunions "extraordinaires", qui ne sont pas justifiées par le cadre horaire, mais par l'utilité, l'urgence, l'importance de la situation. Je n'ose pas imaginer, que, sur un sujet concernant par exemple la sécurité, des décisions prises par un dirlo consciencieux qui veut formellement informer ses collègues, dans le cadre du droit, des adjoints absents puissent se soustraire aux directives nouvellement mises en place... "Je me demande ce qui pourrait se passer si, par exemple, au milieu du 3e CE les enseignants se levaient et partaient, en plantant là les partenaires, parce qu'ils auraient fait leur taf?": tu es partisan du travail gratuit? On appelle ça le bénévolat, et là nous entrons dans une autre logique... Je te rappelle que nous ne sommes pas sur 27h/ semaine mais bien sûr 39h... Puisque, en accord avec les partenaires sociaux, nous avons été exclus des dispositions sur les 35h...Est-ce que, quand on prépare, corrige, rencontre les parents, on fait du bénévolat? en quoi une réunion du CM (rare institution qui nous donne de l'autonomie) est-elle moins noble, plus "comptable", moins utile? On compte sur des adultes. Et si des personnes peuvent se permettre de ne pas participer à des réunions, c'est que ces réunions ne leur sont d'aucune utilité. Et alors? le droit? les adjoints peuvent décider de l'utilité de la réunion parce qu'ils sont adultes.pas le dirlo... Ben non lui il n'est pas adulte et il en a le droit, logique. Je ne suis, pour ma part, pas nostalgique d'une société sans droits. Nostalgique, tu as connu une société sans droit? et JeanLatreck, on parle ici de la 27h et de la possibilité, la nécessité, de faire une réunion qui n'est pas prévue dans le planning annuel, de rester un soir après 16h30 pour travailler en équipe... Mon grand-père, grand syndicaliste, me disait toujours: -Tes droits, fiston, s'accompagnent toujours de devoirs... avoir conscience de ses devoirs, est-ce que ce n'est pas cela être adulte... >Participer à un CM extraordinaire est un devoir (c'est le sens que je donnais à "intuitivement obligatoire"). Pas besoin d'avoir peur d'une éventuelle sanction pour participer au travail d'équipe, à la vie de l'école. Tu sembles oublier que la directrice est une collègue, et qu'à ce titre, elle est à égalité de "pouvoir" avec les adjoint(e)s... La "gentillesse" n'a rien à faire ici. Celle-là je l'ai gardée pour la fin... Égalité de pouvoir? Il répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres.-Il répartit les moyens d'enseignement. -Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation. -Il organise le travail des personnels communaux en service à l'école qui, pendant leur service dans les locaux scolaires, sont placés sous son autorité. -Il organise les élections des délégués des parents d'élèves au conseil d'école ; il réunit et préside le conseil des maîtres et le conseil d'école ainsi qu'il est prévu aux article 14 et 17 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 relatif à l'organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires. -Il prend toute disposition utile pour que l'école assure sa fonction de service public. A cette fin, il organise l'accueil et la surveillance des élèves et le dialogue avec leurs familles. -Il représente l'institution auprès de la commune et des autres collectivités territoriales. ... Un dirlo a plus de "pouvoir" qu'un adjoint, et son niveau de responsabilité dans l'école est supérieur à celui de son IEN. Tu ne trompes plus personne avec ce genre de petite phrase toute faîte sans rapport avec le DROIT. Pour être précis: le dirlo n'est pas le supérieur hiérarchique de l'adjoint. Ce qui est tout à fait différent. Donc, oui, Juliet, la gentillesse, la disponobilité, la convivialité... sont des éléments importants pour mieux vivre l'équipe.
JeanLatreck Posté(e) 18 mars 2006 Posté(e) 18 mars 2006 s@lut,En vrac moi aussi... Pour contacter un délégué syndical, il n'y a qu'à aller aux réunions convoquées par l'IEN, eux ils y sont... (c'est suite à une intervention personnelle, qu'elles sont, maintenant, prises sur notre temps de concertation...) Si cet horaire est dépassé, le CM se réunira avec les personnes qui voudront bien venir: et si TOUS les maîtres ne sont pas présents, les décisions prises ne seront pas opposables aux maîtres absents (je laisse imaginer le type de situations, mais je peux préciser s'il le faut). Sauf que le CM ne décide pas, il donne un avis, c'est le dirlo qui décide: que ce soit en matière de sécurité, d'organisation des services, de répartition des moyens... L'IEN est un "recours" mais seulement si le dirlo outrepasse le droit. De plus, le droit prévoit bien des réunions "extraordinaires", qui ne sont pas justifiées par le cadre horaire, mais par l'utilité, l'urgence, l'importance de la situation. Je n'ose pas imaginer, que, sur un sujet concernant par exemple la sécurité, des décisions prises par un dirlo consciencieux qui veut formellement informer ses collègues, dans le cadre du droit, des adjoints absents puissent se soustraire aux directives nouvellement mises en place... "Je me demande ce qui pourrait se passer si, par exemple, au milieu du 3e CE les enseignants se levaient et partaient, en plantant là les partenaires, parce qu'ils auraient fait leur taf?": tu es partisan du travail gratuit? On appelle ça le bénévolat, et là nous entrons dans une autre logique... Je te rappelle que nous ne sommes pas sur 27h/ semaine mais bien sûr 39h... Puisque, en accord avec les partenaires sociaux, nous avons été exclus des dispositions sur les 35h...Est-ce que, quand on prépare, corrige, rencontre les parents, on fait du bénévolat? en quoi une réunion du CM (rare institution qui nous donne de l'autonomie) est-elle moins noble, plus "comptable", moins utile? On compte sur des adultes. Et si des personnes peuvent se permettre de ne pas participer à des réunions, c'est que ces réunions ne leur sont d'aucune utilité. Et alors? le droit? les adjoints peuvent décider de l'utilité de la réunion parce qu'ils sont adultes.pas le dirlo... Ben non lui il n'est pas adulte et il en a le droit, logique. Je ne suis, pour ma part, pas nostalgique d'une société sans droits. Nostalgique, tu as connu une société sans droit? et JeanLatreck, on parle ici de la 27h et de la possibilité, la nécessité, de faire une réunion qui n'est pas prévue dans le planning annuel, de rester un soir après 16h30 pour travailler en équipe... Mon grand-père, grand syndicaliste, me disait toujours: -Tes droits, fiston, s'accompagnent toujours de devoirs... avoir conscience de ses devoirs, est-ce que ce n'est pas cela être adulte... >Participer à un CM extraordinaire est un devoir (c'est le sens que je donnais à "intuitivement obligatoire"). Pas besoin d'avoir peur d'une éventuelle sanction pour participer au travail d'équipe, à la vie de l'école. Tu sembles oublier que la directrice est une collègue, et qu'à ce titre, elle est à égalité de "pouvoir" avec les adjoint(e)s... La "gentillesse" n'a rien à faire ici. Celle-là je l'ai gardée pour la fin... Égalité de pouvoir? Il répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres.-Il répartit les moyens d'enseignement. -Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation. -Il organise le travail des personnels communaux en service à l'école qui, pendant leur service dans les locaux scolaires, sont placés sous son autorité. -Il organise les élections des délégués des parents d'élèves au conseil d'école ; il réunit et préside le conseil des maîtres et le conseil d'école ainsi qu'il est prévu aux article 14 et 17 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 relatif à l'organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires. -Il prend toute disposition utile pour que l'école assure sa fonction de service public. A cette fin, il organise l'accueil et la surveillance des élèves et le dialogue avec leurs familles. -Il représente l'institution auprès de la commune et des autres collectivités territoriales. ... Un dirlo a plus de "pouvoir" qu'un adjoint, et son niveau de responsabilité dans l'école est supérieur à celui de son IEN. Tu ne trompes plus personne avec ce genre de petite phrase toute faîte sans rapport avec le DROIT. Pour être précis: le dirlo n'est pas le supérieur hiérarchique de l'adjoint. Ce qui est tout à fait différent. Donc, oui, Juliet, la gentillesse, la disponobilité, la convivialité... sont des éléments importants pour mieux vivre l'équipe. Bref, pour être précis, le dirlo a plus de responsabilités qu'un adjoint (c'est un grande découverte), et il a plus de pouvoir sans en avoir vraiment... Quand à la façon dont l'équipe vit, c'est un problème qui regarde chacun: je maintiens tout ce que j'ai écrit concernant le droit de cette 27e heure (et les textes sont très clairs, quoique tu en dises). Marre de ces cheffaillons (ça ne s'adresse pas à toi, hein, je ne te connais pas) qui décident à la place des autres de leur emploi du temps personnel: les 39h n'ont rien à faire ici, pour nous c'est 26+1 h, point. Je note au passage le discours anti-syndicaliste. Il est malheureux que tu oublies que quand des collègues se retrouvent dans des situations parfois dramatiques, le "syndicat" reste un des derniers remparts (et là "on" découvre tout à coup qu'on est un peu plus fort quand on n'est plus seul...).
diego Posté(e) 18 mars 2006 Posté(e) 18 mars 2006 Re s@lut, Bref, pour être précis, le dirlo a plus de responsabilités qu'un adjoint (c'est un grande découverte), et il a plus de pouvoir sans en avoir vraiment... -ça va mieux en le disant, plutôt que le refrain c'est un "collègue" comme les autres... Quant à la façon dont l'équipe vit, c'est un problème qui regarde chacun: Drôle de conception d'une équipe... En plus, c'est de la compétence de cette espèce de cheffaillon de dirlo: -Il (le dirlo) assure la coordination nécessaire entre les maîtres et anime l'équipe pédagogique. Marre de ces cheffaillons (ça ne s'adresse pas à toi, hein, je ne te connais pas) qui décident à la place des autres de leur emploi du temps personnel: les 39h n'ont rien à faire ici, pour nous c'est 26+1 h, point. Elles sont, justement, au centre des ambiguïtés du texte que tu trouves clair... Sur quels horaires convoques-tu une équipe éducative, une réunion CCPE? Cheffaillon a du mal à passer, camarade... Quel besoin tu as de caricaturer? Un dirlo qui propose de se réunir "exceptionnellement" pour un sujet important, c'est un petit facho qui empiète sur le temps personnel des pauvres adjoints démocrates opprimés? Je note au passage le discours anti-syndicaliste. Pas du tout « anti-syndical », je crois au dialogue social, et celui-ci ne peut fonctionner qu’avec des organisations qui représentent le personnel… Mais je n'ai pas une attitude consumériste vis-à-vis des syndicats, celle-la même que tu décris: -si tu as un pb, tu seras bien content... On adhère par conviction, sur un projet, pas pour prendre une "assurance"... Comme je ne trouve pas une réelle prise en compte de nos difficultés par les organisations syndicales (c’est le moins que l’on puisse dire, lire le rapport de la DESCO) ,et après avoir essayé de m’y faire entendre… Je me suis cassé…. Mais t’as raison, faut pas rester seul… J’ai adhéré à une association nationale de Dirlettes & Dirlos , et chaque jour qui passe on est de plus en plus nombreux… Et aucun de nous ne rêve de devenir "cheffaillon" PS; le rapport de la DESCO commenté par GDID dans la dernière bouteille à l'encre
JeanLatreck Posté(e) 19 mars 2006 Posté(e) 19 mars 2006 Si toi, Diego, tu ne comportes pas comme un "cheffaillon", je ne vois pas pourquoi ce terme ne passe pas. Et les dirlos ne sont pas seuls visés... Quant aux syndicats, mon propos ne tentait sûrement pas de justifier l'attitude consumériste que tu évoques à juste titre: mais combien ai-je vu de collègues, tenant naguère des discours peu amènes envers les syndicats, y faire appel quand la situation devenait critique. A ce propos, je me sens tout à fait en phase avec ce que mon syndicat revendique concernant la direction (et je cite ici sans référence, pour mémoire, car il est trop facile de dire que le problème de la direction est absent de la réflexion syndicale): * le maintien d’un directeur par école * le maintien des directeurs d’école fonctionnaires d’état, garants de la laïcité et de la neutralité de l’école * l’amélioration du régime de décharges de service pour tous les directeurs, proportionnellement au nombre de classes. * une réelle amélioration financière (85 points d’indice pour tous - 305 €). * le versement aux « faisant-fonction » d’une rémunération identique à celle des directeurs qu’ils remplacent * une formation initiale juridique et administrative * l’abandon de la signature par le directeur des autorisations de sorties scolaires, * l’allègement des tâches (en particulier par la suppression de toutes celles qui sont inutiles au bon fonctionnement de l’école). S'il y a urgence en ce moment, c'est bien dans la sauvegarde de cette plateforme...
diego Posté(e) 19 mars 2006 Posté(e) 19 mars 2006 Si toi, Diego, tu ne comportes pas comme un "cheffaillon", je ne vois pas pourquoi ce terme ne passe pas. Il n'y a pas de fumée sans feu? c'est ça? Je pourrais te raconter des 10 de cas de dirlettes ou dirlos qui craquent (et que nous aidons), qui n'en peuvent plus... Et parce que nous faisons fonction, on peut nous la retirer sans la moindre possibilité de contestation syndicale, les élus du personnel en CAPD n'étant uniquement "informés" de la décision de l'IA... Même pas recevable devant les tribunaux administratifs . * le maintien d’un directeur par école * le maintien des directeurs d’école fonctionnaires d’état, garants de la laïcité et de la neutralité de l’école * l’amélioration du régime de décharges de service pour tous les directeurs, proportionnellement au nombre de classes. * une réelle amélioration financière (85 points d’indice pour tous - 305 €). * le versement aux « faisant-fonction » d’une rémunération identique à celle des directeurs qu’ils remplacent nous faisons tous " fonction" * une formation initiale juridique et administrative * l’abandon de la signature par le directeur des autorisations de sorties scolaires, il yen aura plus beaucoup... * l’allègement des tâches (en particulier par la suppression de toutes celles qui sont inutiles au bon fonctionnement de l’école). Tout ça pour, et je te cite: -un collègue, qui,à ce titre, est à égalité de "pouvoir" avec les adjoint(e)s... (comme si collègue était un titre…) Moi je revendique l'ÊTRE, avant l'AVOIR... Un dirlo doit être reconnu comme tel. et, je précise: si l'école a besoin d'un dirlo, elle n'a pas besoin d'un "cheffaillon"... S'il y a urgence en ce moment -J'aime bien le conditionnel... On doit pas avoir la même notion du mot "urgence"... Alors qu'un rapport officiel, émanant du ministère, souligne l'augmentation exponentielle de nos charges depuis une 15 d'années... (au passage tu me diras l'urgence qu'il y a à reconnaître les psysco. et les CPE par un statut, qu'ils revendiquent à travers leur association nationale, relayés syndicalement et sans se faire traiter de cheffaillons?) c'est bien dans la sauvegarde de cette plateforme... blablabla....
calinours Posté(e) 19 mars 2006 Posté(e) 19 mars 2006 (...) Moi je revendique l'ÊTRE, avant l'AVOIR (...) Moi aussi (faible contribution à la discussion, j'en conviens, mais je ne connais pas de "cheffaillon").
JeanLatreck Posté(e) 19 mars 2006 Posté(e) 19 mars 2006 blablabla.... Puisqu'on en est aux arguments de fond, je citerai un article tiré du "Couvre-chefs". Il évoque le cas des dirlos parisiens et donne une assez bonne idée de ce que notre école a à gagner avec un statut de directeur: "Une «notabilisation» manifeste : traité de «chef d'établissement» par la mairie et le rectorat, voire les parents d'élèves et même parfois ses collègues instits ou PE, le directeur d'école n'est jamais mis sur le même plan que ses «adjoints», il est de plus en plus considéré comme un «cadre», voire rouage de la hiérarchie, à qui l'on voudrait imposer devoir de réserve et solidarité à l'égard de celle-ci contre de modestes avantages tels qu'invitations à quelques pince-fesses académiques ou municipaux...Tout cela, renforcé par le rouleau compresseur de la formation des futur(e)s directeur(trice)s, explique que des conflits de plus en plus fréquents et de plus en plus violents surviennent dans les écoles maternelles et élémentaires avec des directeurs, qui se croient investis des pleins pouvoirs sur les enseignants, les personnels municipaux, les locaux, le matériel, sans parler des élèves. Depuis un an, dans les 2e, 8e, 10e, 12e, 13e, 15e, 18e, 19e, 20e arrondissements notamment, les problèmes se sont multipliés et ont nécessité des réactions syndicales et collectives. Car, quinze ans après la lutte contre les maîtres-directeurs», il n'est pas question des laisser revenir, sous quelque déguisement que ce soit! Or, c'est justement ce que nous prépare le gouvernement : l'article 86 de la loi de décentralisation votée à la sauvette en juillet 2004 prévoit la création «expérimentale», à l'initiative des mairies et avec l'accord des recteurs,«d’établissements publics d'enseignement primaire» (EPEP). Et qui dit «établissement» dit aussi «chef d'...» !e travail était de toute façon préparé par le rapport du recteur Pair, missionné par le gouvernement Jospin en 1997, qui préconisait des regroupements d'écoles en ensembles de 30 classes en moyenne,avec à leur tête un super directeur disposant de la plupart des pouvoirs d'autorité actuellement dévolus à l'inspecteur et assisté d'un secrétariat pour les tâches administratives. C'était aussi la logique des «réseaux d'écoles» voulus par le ministre Ferry (Luc) et abandonnés par son successeur Fillon (qui,donc, préfère la formule EPEP).Ce projet de faire des directeurs de vrais chefs d'établissement s'inscrit dans un contexte de valorisation de «l'autorité» que l'on retrouve à la fois dans le projet de loi d'orientation pour l'Éducation, le rapport de l'inspection générale sur l'académie de Paris, les discours émanant du ministère et du rectorat.Quant à la mairie de Paris, elle va au bout de sa logique : avec le soutien actif de la plupart des syndicats corpos et du lobby(dit «amicale») des directeurs parisiens, elle a décidé de réserver les logements de fonctions écoles exclusivement aux directeurs. Quelques adjoints logés à cause de leur situation sociale, familiale ou financière,c'était encore trop ! Prise en juin 2004, cette décision entrera pleinement en vigueur en 2007ou 2008, à l'extinction du corps des instituteurs. À ce moment,les directeurs devront s'acquitter d'une redevance d'environ 600 euros par mois pour l'occupation du logement (c'est loin du tarif des loyers parisiens!) et seront redevables à la mairie de «servitudes» dans le domaine de la responsabilité des locaux en dehors des heures scolaires, comme les chefs d'établissement du second degré. Un pas de plus vers l'assimilation à cette catégorie !Nous n'accepterons pas chefs d'établissement dans le primaire, pas plus que des directeurs qui y ressemblent.Tous sur un même pied d'égalité de responsabilité, de salaire et de statut !"
diego Posté(e) 20 mars 2006 Posté(e) 20 mars 2006 Bonjour, S'il y a urgence en ce moment, c'est bien dans la sauvegarde de cette plateforme... Je n'appelle pas cela du fond, mais du blablabla... quelques précisions: •>Le "décret Darcos" qui donne la possibilité d'expérimenter des établissements publics "primaires", place à la "tête" des CA, des élus, pas les dirlos... ==>peu de réactions syndicales (je serais curieux de savoir combien d'instit. connaît le contenu de ce décret qui est, d'ores et déjà, voté.) •>la situation parisienne... où les dirlos n'ont pas de statut, justement, et pas mal d'AVOIR (contre-exemple parfait) 1)Dans le 06, les syndicats ont toujours été du côté des dirlos qui, passant PE, n'avaient plus droit au logement de fonction et voulaient le garder. 2) Toutes les revendications syndicales tendent vers ce que vivent les dirlos parisiens... "Plus d'AVOIR", 3) aucun des syndicats majoritaires ne réclame (ouvertement) l'abandon des "privilèges"( acquis?) des dirlos de Paris. 4)La seule Académie où il y a plus de demandes que de postes vacants de dirlos, c'est.... GAGNÉ! >PARIS! Mais tu as raison, il y a malaise aussi à Paris, les Dirlos y ont leur auguste postérieur entre 2 trônes et, ils réclament de la clarté, revendiquent, aussi, un statut non-hiérarchique du dirlo. -Comme quoi, plus d'AVOIR ne comble pas le vide de l'ÊTRE... •>chef d'établissement... Là encore blablabla... amalgame démagogique: -Chefs d'établissement nous en avons la couleur et la saveur: nous sommes responsables des bien et des personnes (même en dehors des heures scolaires*) nous établissons les services (et nous en sommes responsables) des adjoints, la répartition des moyens, et celles des élèves, nous incombent, nous organisons le travail des agents municipaux pendant leur temps de travail dans l'école (même hors temps scolaire*)... On nous "confie" l'élaboration du PPMS, la présidence du CM et du CE, nous autorisons les sorties scolaires sans nuitées (les plus nombreuses) et les intervenants ponctuels... (j'arrête-là, lire le rapport édifiant de la DESCO) Nous n'avons pas le pouvoir d'évaluation, ni de notation (l'IEN non plus), ni de sanction (l'IEN non plus), ==>nous ne sommes pas les supérieurs hiérarchiques des adjoints, et personne ne le revendique. … Mais pour stopper cette dérive il nous faut un statut clair et protecteur. Il existe 2 statuts différents dans les écoles: PE (cadre A) et instit. (cadre B), ce qui induit automatiquement un rapport hiérarchique dans l'administration française... Est-ce le cas chez nous? - Paisiblement NON, alors ?. -pour la 2° fois: pourquoi continuer à appeler "collègue" les psysco. et les CPE qui réclament un statut ? Pourquoi ne pas parler de ce projet qui voudrait confier les réseaux d'écoles aux CPE (une fois leur statut établit...)? Si tu aimes le "fond", basta avec cet épouvantail, qui stigmatise les uns et infantilisent les autres. Nous ne voulons pas caporaliser l'école, au contraire, nous voulons faire un pas de plus vers son autonomie, son "humanisation", amorcée avec la loi de 89. Donner une identité au CM, du poids au projet d'école, un interlocuteur aux partenaires, progresser dans notre mission de service public de proximité. Si l'enfant est au centre du système, celui-ci (le système) à intérêt de garder ses contours au plus près du minot: l'école. (Mais, depuis 15 ans ce sont les "équipes" départementales qui explosent!). Tous sur un même pied d'égalité de responsabilité, de salaire et de statut !" Le minimum de respect que l’on doit aux autres, c’est de les traiter en adultes. Le Blablabla ça suffit ! La responsabilité collégiale n’existe pas en droit (c’est bien toi qui t’y accroches pour ne pas faire plus que les 26h+1 ?)… Ce genre de discours est creux, ne correspond à rien de possible… Je préférais le « en route vers l’autogestion » du SGEN, car il impliquait un cheminement, une tendance, une prise de conscience citoyenne, un idéal… À proposer le vide on garde l’existant… L’existant c’est la fusion des écoles, le décret Darcos, la vacance massive des postes de dirlos… L’éloignement du service d’éducation de son public ! *sauf signature de convention. Rassemblement des directrices et des directeurs d'école de France le second rassemblement national des dirlos de France et de Navarre pour la reconnaissance de la direction d'école le Mercredi 22 Mars, à Paris, à 12 h, à la Bourse du Travail. C'est au 3 de la Rue du Château d'Eau, dans le 10è arrondissement (juste à la sortie du métro République). Débats de 12 à 14 heures, puis départ pour aller manifester au ministère...
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