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Posté(e)

Voilà. J'ai un élève de CE2, plutôt bon élève bien que dissipé, mais qui avait de légères difficultés en maths. Ses parents l'ont emmené chez l'orthophoniste qui a diagnostiqué de la dyscalculie. Or je débute, et je ne connais rien à ce problème.

Connaissez-vous des sites où je pourrai me renseigner ou bien avez-vous des élèves identiques dans vos classes ? Votre expérience serai la bienvenue.

Aujourd'hui, on a travaillé sur les droites parallèles et perpendiculaires. Cela a été terrible pour lui, car il n'arrivait pas à comprendre que des droites qui se coupaient ne pouvaient pas être parallèles (même s'il me récitait les propriétés des droites parallèles...). Ce problème est lié à ce trouble ?

Posté(e)

Un des mes élèves souffre également de dyscalculie (c'est un élèves qui a d'énormes difficultés en tout: niveau CE1 alors qu'il est inscrit en CM2... bref). C'est ma 1ère année et je n'avait jamais entendu parlé de ça non plus...

Ca se manifeste par une grande difficulté à manipuler les nombres quand il s'agit de le faire mentalement. Il est incapable de retenir les tables par exemple. On fait du calcul mental tous les jours, pourtant, toutes les réponses qu'il écrit sur l'ardoise sont fausses...

On a abordé le sens de la division et vu comment résoudre un problème de partage. Je savais qu'il n'allait pas comprendre alors je suis passée par le schématisation... et là, bingo! il a pu faire les exercices demandé...

Je ne sais pas si mon témoignage pourra t'apporter quelque chose mais bon...

Bon courage en tous cas... et si tu trouves des astuces... tiens moi au courant!! ;)

Posté(e)

Il y a des orthophonistes qui travaillent plus spécifiquement avec les enfants atteints de dyscalculie ..mais ce n'est pas toujours facile d'en trouver !

Posté(e)
Il y a des orthophonistes qui travaillent plus spécifiquement avec les enfants atteints de dyscalculie ..mais ce n'est pas toujours facile d'en trouver !

J'ai un élève qui ne retient rien de ce qu'il fait en maths....des jours, il me fait tout d'un coup, le lendemain, il a tout fuax, et ce n'est pas un manque de motivation....il ne comprend pas les termes "avant- après" ne comprend pas comment compter en décroissant....est-ce de la dyscalculie?

EN lecture, il lit parfaitement, ne mélange pas les sons proches, répond à des questions simples...

Posté(e)

Merci pour tes liens Pseudoval, je vais prendre le temps de les lire ce week-end pour comprendre un peu mieux son fonctionnement. A priori, l'orthophoniste qui a pris en charge cet enfant à l'air d'être au point sur la dyscalculie ; j'attend qu'elle ait terminé ses tests pour prendre contact avec elle et qu'elle me donne des pistes de travail. Je vous tiendrai au courant.

Posté(e)

Les orthophonistes travaillant dans des centres spécialisés : IEM ; IME ....... sont au fait avec la dyscalculie car les enfants ayant des handicaps (trauma, IMC...) rencontrent souvent ce genre de problème.

Certains orthophonistes dans ces centres ont aussi des consultations dans le libéral.

Posté(e)

La dyscalculie...

Nous tentons aujourd'hui de réduire toutes les difficultés à des problèmes neurologiques. Phénomène de socièté ?

Nous catégorisons beaucoup: un paquet de dysorthographique par là, on ne peut pas être mauvais en orthographe sans devenir dysortographique, un paquet de dyslexique par ci, on n'imagine pas qu'un enfant puisse avoir de grosses difficultés pour apprendre à lire sans qu'il soit dyslexique... Ce qui permet aux parents, au thérapeute et à l'enseignant de se décharger du problème. "Mon élève est dyslexique, je comprend pourquoi il n'apprend pas comme ses camarades. Ouf ! Le pauvre, je vais essayer de l'aider" et l'orthophoniste est sollicité sur des compétences mécanistes, cognitivo-comportementaliste que l'on tend de nous présenter comme une science. Savez-vous que cela n'en est pas une ? Que d'autres appoches existent ? Que ces partisants des neurosciences qui catégorisent nos élèves ne détiennent pas la vérité comme ils tentent de le nous faire croire (avec l'appui de l'INSERN et consor) ? Ne peut -on rechercher plutôt leur mode d'apprendre, leur proposer de découvrir leurs propres statégies d'apprentissage ? Les parents sont rassurés aussi : ils ont tout fait comme il faut, sans erreur. Pourtant, heureusement que les parents font des erreurs ! Elles garantissent la diversité de notre socièté.

Dyscalculique pour la vie. Imaginez vous comment un enfant peut recevoir ce type de dignostique... Il devient porteur de handicap (ce qui n'empêche pas de vivre, certes) et se sent différent de ses camarades, il croit appartenir à une minorité. Est-ce un passeport pour éviter l'échec comme vous avez tous l'air de le croire?

Pour quand la dysimbécilie ?

Sahra, enseignante en ITEP

Posté(e)
La dyscalculie...

Nous tentons aujourd'hui de réduire toutes les difficultés à des problèmes neurologiques. Phénomène de socièté ?

Nous catégorisons beaucoup: un paquet de dysorthographique par là, on ne peut pas être mauvais en orthographe sans devenir dysortographique, un paquet de dyslexique par ci, on n'imagine pas qu'un enfant puisse avoir de grosses difficultés pour apprendre à lire sans qu'il soit dyslexique... Ce qui permet aux parents, au thérapeute et à l'enseignant de se décharger du problème. "Mon élève est dyslexique, je comprend pourquoi il n'apprend pas comme ses camarades. Ouf ! Le pauvre, je vais essayer de l'aider" et l'orthophoniste est sollicité sur des compétences mécanistes, cognitivo-comportementaliste que l'on tend de nous présenter comme une science. Savez-vous que cela n'en est pas une ? Que d'autres appoches existent ? Que ces partisants des neurosciences qui catégorisent nos élèves ne détiennent pas la vérité comme ils tentent de le nous faire croire (avec l'appui de l'INSERN et consor) ? Ne peut -on rechercher plutôt leur mode d'apprendre, leur proposer de découvrir leurs propres statégies d'apprentissage ? Les parents sont rassurés aussi : ils ont tout fait comme il faut, sans erreur. Pourtant, heureusement que les parents font des erreurs ! Elles garantissent la diversité de notre socièté.

Dyscalculique pour la vie. Imaginez vous comment un enfant peut recevoir ce type de dignostique... Il devient porteur de handicap (ce qui n'empêche pas de vivre, certes) et se sent différent de ses camarades, il croit appartenir à une minorité. Est-ce un passeport pour éviter l'échec comme vous avez tous l'air de le croire?

Pour quand la dysimbécilie ?

Sahra, enseignante en ITEP

bonsoir,

Je ne puis que vous invitez à lire sur Ma page Web dans le menu a gauche : Comprendre les dysfonctionnements neuropsychologiques

Une approche théorique et clinique accessible à tous

Science ou constat... il n'en demeure pas moins que chercher à s'interroger sur les blocages du langage, blocages moteurs... on arrive à debloquer les enfants, d'une part en leur expliquant comment ils voient, ils entendent , ils perçoivent et à trouver des moyens de remediation personnalisés.

Moi je dis heureusement que certains commencent à entrevoir les difficultés sous un autre angle que la psychologie, ou la culpabilité parentale!

La génétique vient aussi asseoir les diagnostics.

En fait, peu importe dys ou autres singularités, l'ecole ne laisse pas de place aux enfants qui reflechissent ou perçoivent les choses differement. Si c'etait le cas, un dys serait vu comme un simple gaucher... sans plus, et pourtant autrefois, etre gaucher à l'ecole??????

Alors que faut il faire? laissez l'ecole laminer nos enfants sans broncher? fermer les centres referent de langage? retirer nos enfants du systeme scolaire? ou les bombarder de reflexions autant à l'ecole qu'à la maison! est ce là l'enjeu? c'est deja le cas pour bcp d'enfants!

mais taper ou crier sur un paraplegique ou un sourd ne le fera pas marcher plus vite ni entendre plus vite!

et si vous etiez un peu plus ouverte, vous comprendriez que l'enjeu des sciences cognitives ne se borne pas aux dys mais aussi aux victimes de traumas craniens!

merci.

Posté(e)

Il ne s'agit pas de culpabiliser les parents. Mais de reconnaître que certains enfants souffrent de carences affectives et éducatives qui peuvent les empêcher de penser et d'apprendre.

La psychanalyse nous apprend que l'enfant se construit dès son plus jeune âge en interaction avec sa mère puis son père, certains n'ont pas reçu ce qu'il faut d'amour au bon moment, ou correctement, ou ils ont reçu un trop d'amour dévastateur qui les maintient dans la dépendance à l'autre, ils ne réussissent pas alors à se construire. Ces jeunes (qui n'ont eu aucun trauma cranien, ou en étant bercé parfois un peu près du mur) présentent tous des difficultés d'apprentissages : dys ce que tu veux ou autre chose

Je ne prétents pas que tous les dys sont dans ce cas de figure, ce serait une érésie, mais il y en a tellement ! Il y a tellement d'enfants qui n'entrent pas dans la lecture parce qu'ils en ont peur, de ce qu'elle offre, de ce qu'elle opère comme changements, de ce que son apprentissage exige d'eux. Ils apprennent un peu de travers parce qu'ils n'ont pas assez d'estime d'eux mêmes et pas vraiment le courage de se plonger dans le déséquilibre, l'inconnu.

Tu fustiges la psychologie. Pourquoi ?

La génétique tend aujourd'hui à nous faire croire qu'elle peut tout résoudre, à coup de ritaline ou concerta, de méthodes où on apprend aux enfants à faire sans les aider à résoudre leurs problèmes insurmontables, sans s'intéresser à leur histoire personnelle. Et on me parle d'ouverture !

L'enjeu est-il comme tu le dis de les aider à mieux être en leur donnant des outils clé en main ou de les aider à se construire avec leur histoire et de leur permettre de construire ces outils ?

Tu me parles d'ouverture mais tu présentes ton avis (enfin, celui des cognitivo comportementalistes) comme une vérité établie qui va sauver le monde.

Probablement que la véritable ouverture serai de reconnaitre que l'on peut recourir à des outils pour soutenir l'enfant dans ces apprentissages tout en restant à l'écoute de son histoire. Qu'en dis-tu ?

Sahra

Posté(e)
Probablement que la véritable ouverture serai de reconnaitre que l'on peut recourir à des outils pour soutenir l'enfant dans ces apprentissages tout en restant à l'écoute de son histoire. Qu'en dis-tu ?

Sahra

bonjour,

oui j'acquiesce totalement à l'interrogation finale sur l'ouverture! et les outils ne coutent pas chers! Tolerance, patience, imagination pour faire passer le savoir ou pedagogie adaptee...jouer sur tout les sens pour eveiller, construire les propres reperes de l'enfant... afin qu'il s'accepte pleinement, compense ses manques et exploite son potentiel.

Là je suis tout a fait d'accord!

Toutefois, je reviens sur la psychologie!

Elle a son interet, je ne le nie pas! j'en ai usé, en son temps, et j'ai apprécier l'aide offerte, le soutien pour mon fils ainé ( polyhandi), les balises pour preserver son psychisme, son intimité, prevoir notre retrait, moins de bisous, moins de presence affective, plus d'autonomie...

Mais celle que je n'ai pas du tout apprécié, car elle enferme dans un schema où on nous empeche d'avancer, c'est l'entretien de la culpabilité! de retour en France, ça ete ça pdt 4 ans. Je n'en avais pas. Mon mari non plus! Il est né dramatiquement. toxemie gravidique. peu importe il est vivant! il s'est battu pour vivre et je n'ai pas versé dans la folie. La peur qu'il parte...

En gros avant que nous partions en mutation, on a eu de la part de poitiers et de la rochelle, " des laissez faire la nature - psys compris!" verdict en polynesie = quadriplegie!

Ce que je hais en gros dans la psychologie, c la standardisation d'un schema! et on le voit de plus en plus!

Si vous sortez de l'ordinaire, si vous osez dire non, on vous contraint de mille façons à rentrer dans le schemas! mm si ce n'est pas le bon!

Les sciences ou non sciences cognitives, c'est le resultat d'une observation pour comprendre comment s'articule le moteur, le langage, l'expressif! Pour le moteur, c'est assez simple, on decompose soi meme et on tente de repliquer le mouvement dans son asymetrie pour l'imprimer dans le cerveau, mais pour le reste.. c'est doublement complexe...or pour ouvrir à la communication, il faut comprendre un miminum afin d'agir dans le bon sens! souvent le sensoriel est bien plus handicapant que le handicap moteur en lui mm! un imc aveugle n'avancera pas avec les mms outils qu'un autre bien voyant! comprendre pour developper des strategies adequates!

Mon deuxieme est dyslexique! mais il n'est pas question qu'il cesse d'ecrire et lire! dans la vie, lecture et ecriture se cotoient et se declinent a volonté! alors on palie, pour que l'envie de lire et d'ecrire restent presentes, si l'ecriture est vilaine, c pas grave, elle s'ameliore sur le tps, avec de la patience, et des trouvailles pour l'aider a creer les cases de rangement adequates! Mais à coté de cela, c'est un petit bonhomme rieur, ouvert, instinctif qui n'est plus en souffrance, ni en déni! il fait comme les autres en classe, avec du tmps en plus! et continue d'ecrire ses cours à l'oreille! recopier est desastreux! l'etiquette dys ne deresponsabilise pas! l'etiquette handi non plus! on est soutenu par des pros, mais le tout le travail reste à faire pour mener à l'autonomie, faire que ses enfants s'acceptent, soient solides et fiers comme n'importe quel autre!

Je pense qu'alleger la forme mais pas son contenu contribue a aider! faire l'inverse est un non sens! or c'est ce que l'on voit le plus souvent faute d'information! polycopiés mm pas investi de surlignage.... on cesse d'ecrire...on en donne moins... flute! c'est pas ça!

Le manque d'amour a tjrs existé...ou sa non formulation, pour etre plus proche d'une certaine réalité. Comment donner ce qu'on a pas reçu soi meme? comment ne pas verser dans l'extreme non plus!

ça je l'ignore! c'est tout un contexte! et comme on explique plus grand chose, on part à la decouverte!

j'ai volontairement zappé la violence... elle est multiple, et de degré variable selon son emotivité. un déni est une violence!

et la génétique vient en soutien pour sortir des schemas standards de la culpabilité! fini la maman coupable qui a perturbé son gamin de part son education, ou son reçu d'heritage familial!

on va peut etre assisté un retour a "faute à pas de chance"! la nature a ses enigmes... et vouloir tjrs un coupable pour se defausser, c'est franchement moche! assumer, relever le défi, c autrement grandissant!

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