cressie Posté(e) 28 mars 2006 Posté(e) 28 mars 2006 petit rajout, ce sont les unites psys ( cmp-cmpp) qui prescrivent le plus souvent ritaline ou concertas . a Lyon, ça a fait l'objet d'un debat...mais à l'evidence l'ecole n'a pas les moyens de palier aux gamins bougeons! donc, rebelote! La psychologie ne repond pas tjrs à l'enfant, elle tend plus à repondre comment faire pour que l'enfant ne soit plus un souci au sein d'un collectif!
sahra Posté(e) 28 mars 2006 Posté(e) 28 mars 2006 Seul un médecin peut prescrire ce genre de traitement qui vise en effet à ce que l'enfant ne soit plus un souci au sein d'un collectif. (Attention, ne manquons pas d'ouverture: la médication peut être une indication dans un projet précis, pour aider l'enfant à affronter une situation, à passer un cap. Mais elle ne doit pas, à mon avis, représenter une solution unique et continue) Il y a une multitude d'approches psychologiques. Dans mon secteur, les psycho du CMPP vont plutôt dans l'autre sens, pas de médicaments, ils refusent même de faire des évaluations de QI pour ne pas catégoriser les enfants... On passe alors d'un excès à l'autre: les neuro-psy qui cherchent des réponses scientifiques (alors qu'elles ne sont pas forcemment toujours adaptées) et d'un autre côté les psy-"analystes" qui expliquent que l'enfant doit construire son identité sur ses difficultés et refusent de donner un coup de pouce pour les guider dans leur désaroi. Deux écoles s'affrontent, nous enseignants pouvons nous prendre parti ? Nous pouvons pencher d'un côté ou de l'autre ... et attendre qu'ils se reconnaissent enfin les uns les autres, dans quelques décénies. Mais le fossé ce creuse. Les neuro psy font fureur, par l'espoir qu'ils apportent, et tiennent les renes. Ils peuvent être dangereux : Quel pourcentage d'enfants prennent ce genre de traitement au Etats Unis ? Socièté malade ou maladie de socièté ?
cressie Posté(e) 28 mars 2006 Posté(e) 28 mars 2006 Seul un médecin peut prescrire ce genre de traitement qui vise en effet à ce que l'enfant ne soit plus un souci au sein d'un collectif. (Attention, ne manquons pas d'ouverture: la médication peut être une indication dans un projet précis, pour aider l'enfant à affronter une situation, à passer un cap. Mais elle ne doit pas, à mon avis, représenter une solution unique et continue)Il y a une multitude d'approches psychologiques. Dans mon secteur, les psycho du CMPP vont plutôt dans l'autre sens, pas de médicaments, ils refusent même de faire des évaluations de QI pour ne pas catégoriser les enfants... On passe alors d'un excès à l'autre: les neuro-psy qui cherchent des réponses scientifiques (alors qu'elles ne sont pas forcemment toujours adaptées) et d'un autre côté les psy-"analystes" qui expliquent que l'enfant doit construire son identité sur ses difficultés et refusent de donner un coup de pouce pour les guider dans leur désaroi. Deux écoles s'affrontent, nous enseignants pouvons nous prendre parti ? Nous pouvons pencher d'un côté ou de l'autre ... et attendre qu'ils se reconnaissent enfin les uns les autres, dans quelques décénies. Mais le fossé ce creuse. Les neuro psy font fureur, par l'espoir qu'ils apportent, et tiennent les renes. Ils peuvent être dangereux : Quel pourcentage d'enfants prennent ce genre de traitement au Etats Unis ? Socièté malade ou maladie de socièté ? Peu importe la methode d'approche si cette derniere a un sens et est comprise par les parents, l'entourage qui gravite autour de l'enfant et si s'inscrit dans une continuité. Moi j'ai tjrs suivi à partir du moment où on m'eclairait, où ce que j'entendais, resonnait en moi, ou en mon enfant, et pas suivi, voire réticente si trop obscur! les questions qui restent sans réponses, ou tellement évasives... les reflexions qui n'amenent rien... les dénis d'avancées.. J'ai eu la chance d'avoir du bon comme du mauvais, et assez d'assise pour dire oui, on se lance ou non, on stoppe! mine de rien il faut voir loin avec un enfant à souci! et c'est loin d'etre facile qu'on est parent! Je pense qu'il revient aux parents de ne pas se laisser deposseder de leur decision, de dire s'ils pigent ou non le suivi psycho...de mettre des freins à l'inquisition de l'intimité familiale... de faire partager les echos ou syntheses avec les equipes medicales, paramedicales, halte garderie, ecoles... le hic, c'est que les liens ne se faisaient pas! j'ai du reclamer, insister pour que le coté psychologique de mon fils soit aussi pris en consideration partout ailleurs que dans l'hopital de jour! et là ça coince! pas question de donner des syntheses! à quoi bon tant d'efforts si pas de continuité? d'autant que des mutations, nous en avons eu 7! 7 dont deux hors de France! et raccorder sans cesse hier et aujourd'hui et prevoir demain! J'ai du faire la mm chose pour mon deuxieme! filer les bilans, et les syntheses psys à l'ecole ( instits, directrice ...) afin que chacun sache de quoi il en retournait entre ses faiblesses et son potentiel! pour moi ça me semble evident, un enseignant qui passe 6 heures quotidiennes avec son gamin a forcement un impact sur sa vie! autant l'aider dans sa demarche si singularité! Moi je suis pour la construction de l'identité dans le respect de la singularité avec coup de pouce pour asseoir la confiance! Evidement, tout le monde est d'accord, mais apparement ça heurte dans l'action! c'est de voir le potentiel avant de voir la non normalisation du rendu! voir la comprehension, ou les bonnes idees avant de voir les fautes d'ortho, ou l'inversion des chiffres dans le resultat final! c'est simplement degagé du positif, et du temps pour que les formes de compensation s'installent. ce n'est pas empirique comme amenagement! mais , c'est encore de l'ordre de l'impensable... J'ai qd mm du consulter un psy sur la demande d'un instit, psy que j'ai payé pour m'entendre dire, non il n'a pas de blems d'identité, il n'est pas scolaire, tout simplement, il a une curiosité pour ce qui l'entoure enorme et a du mal a garder son attention! ça m'agace de payer pour dire la mm chose que moi! mais bon, ca fait parti du jeu! now, cette annee, chance d'avoir un instit ouvert, et capable d'interesser suffisament pour m'epargner de reprendre le programme de la journee! c un luxe!
Louise Posté(e) 1 avril 2006 Posté(e) 1 avril 2006 La dyscalculie... Nous tentons aujourd'hui de réduire toutes les difficultés à des problèmes neurologiques. Phénomène de socièté ? Nous catégorisons beaucoup: un paquet de dysorthographique par là, on ne peut pas être mauvais en orthographe sans devenir dysortographique, un paquet de dyslexique par ci, on n'imagine pas qu'un enfant puisse avoir de grosses difficultés pour apprendre à lire sans qu'il soit dyslexique... Ce qui permet aux parents, au thérapeute et à l'enseignant de se décharger du problème. "Mon élève est dyslexique, je comprend pourquoi il n'apprend pas comme ses camarades. Ouf ! Le pauvre, je vais essayer de l'aider" et l'orthophoniste est sollicité sur des compétences mécanistes, cognitivo-comportementaliste que l'on tend de nous présenter comme une science. Savez-vous que cela n'en est pas une ? Que d'autres appoches existent ? Que ces partisants des neurosciences qui catégorisent nos élèves ne détiennent pas la vérité comme ils tentent de le nous faire croire (avec l'appui de l'INSERN et consor) ? Ne peut -on rechercher plutôt leur mode d'apprendre, leur proposer de découvrir leurs propres statégies d'apprentissage ? Les parents sont rassurés aussi : ils ont tout fait comme il faut, sans erreur. Pourtant, heureusement que les parents font des erreurs ! Elles garantissent la diversité de notre socièté. Dyscalculique pour la vie. Imaginez vous comment un enfant peut recevoir ce type de dignostique... Il devient porteur de handicap (ce qui n'empêche pas de vivre, certes) et se sent différent de ses camarades, il croit appartenir à une minorité. Est-ce un passeport pour éviter l'échec comme vous avez tous l'air de le croire? Pour quand la dysimbécilie ? Sahra, enseignante en ITEP bonsoir, Je ne puis que vous invitez à lire sur Ma page Web dans le menu a gauche : Comprendre les dysfonctionnements neuropsychologiques Une approche théorique et clinique accessible à tous Science ou constat... il n'en demeure pas moins que chercher à s'interroger sur les blocages du langage, blocages moteurs... on arrive à debloquer les enfants, d'une part en leur expliquant comment ils voient, ils entendent , ils perçoivent et à trouver des moyens de remediation personnalisés. Moi je dis heureusement que certains commencent à entrevoir les difficultés sous un autre angle que la psychologie, ou la culpabilité parentale! La génétique vient aussi asseoir les diagnostics. En fait, peu importe dys ou autres singularités, l'ecole ne laisse pas de place aux enfants qui reflechissent ou perçoivent les choses differement. Si c'etait le cas, un dys serait vu comme un simple gaucher... sans plus, et pourtant autrefois, etre gaucher à l'ecole?????? Alors que faut il faire? laissez l'ecole laminer nos enfants sans broncher? fermer les centres referent de langage? retirer nos enfants du systeme scolaire? ou les bombarder de reflexions autant à l'ecole qu'à la maison! est ce là l'enjeu? c'est deja le cas pour bcp d'enfants! mais taper ou crier sur un paraplegique ou un sourd ne le fera pas marcher plus vite ni entendre plus vite! et si vous etiez un peu plus ouverte, vous comprendriez que l'enjeu des sciences cognitives ne se borne pas aux dys mais aussi aux victimes de traumas craniens! merci. Merci ! Mon fils aîné est diagnostiqué "dyspraxique", à vrai dire l'étiquette m'importe peu. Depuis 10 ans nous galérions avec notre gamin d'enseignant à enseignant, de RASED en RASED de pédopsy en pédopsy. Au bout du compte, nous n'avançions pas, les séances d'orthophonie, de psy, de ... ne faisaient rien évoluer. Que faire ? Notre fils s'enfonçait de plus en plus psychologiquement et nous, nous ne savions plus quoi faire car toujours coupables aux yeux des enseignants et psys. Jusqu'à ce que par hasard en surfant sur internet j'entende parler des centres référents et que de mon propre chef, j'obtienne un RDV. Mon fils est en échec scolaire, et pour qu'enfin, ses difficultés d'apprentissage soient prises en compte nous devons passer par l'étiquette "handicapé" ! Au vu de ses difficultés pour écrire, s'organiser il va avoir un ordinateur en classe et une AVS. L'année prochaine il rentre dans une UPI 4. Même si cette solution est la moins mauvaise pour nous je suis persuadée qu'un peu plus de compréhension et d'ouverture d'esprit auraient permis à Clément de suivre une scolarité quasi normale. En primaire, il suivait tant bien que mal parce qu'il a heureusement les capacités pour compenser. Le problème c'est que dans son collège la plupart des enseignants refusent l'ordinateur en classe, les logiciels de maths, de donner la photocopie des cours, de donner plus de temps à Clément lors des contrôles, etc. Mon constat est amer : 10 ans de perdu ! 10 ans à se demander ce qu'on a bien pu faire de mal en tant que parents, 10 ans durant lesquels mon fils s'est cru fou, débile, nul, pas aimable. Maintenant, il va aller chez un psy quiconnaît les troubles d'apprentissages pas un pour qui la dyslexie est un problème d'Oedipe mal résolu ! Et encore, je m'en fous un peu de la raison, ce qui importe ce sont les résultats et en 7 ans de thérapie avec 3 psys différents nous n'avons fait que nous enfonçer et nous n'avons reçu aucune aide, rien de constructif.
jonataly Posté(e) 1 avril 2006 Posté(e) 1 avril 2006 Pour quand la dysimbécilie ? Sahra, enseignante en ITEP Citation dite par Sahra Pouvez-vous me dire Sahra, cela veut dire quoi ITEP ? Une maman d'un enfant dyspraxique, dyslexique de 10 ans qui ne comprend pas votre message. Cordialement
Yaka... Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 Pour quand la dysimbécilie ?Sahra, enseignante en ITEP Citation dite par Sahra Pouvez-vous me dire Sahra, cela veut dire quoi ITEP ? Une maman d'un enfant dyspraxique, dyslexique de 10 ans qui ne comprend pas votre message. Cordialement J'ai du mal à comprendre tout ceci; j'ia deux élèves qui ont de grosses difficultés, une maman me demande si son enfant n'est pas dyslexique, je ne me crois pas capable de lui dire une réponse sure; à mon avis, il y a des tests précis à faire, non?? Il n'inverse pas les lettres, arrive à lire...que répondre à cette dame? j'ai un autre élève qui ne comprend pas le sens des chiffres, il a un an de retard, et , en CE1, ne sait toujours pas calculer 10+10+5.... QUi pourrait m'aider pour les faire progresser?? une orthophoniste? JE suis dans cette classe depuis janvier, pas de conseiller péda....dur dur de savoir si je travaille dans le bon sens...
Héloïse44 Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 Je pense qu'un bilan orthophonique pourrait au moins permettre de "faire un état des lieux" pour que tt le monde sache à quoi s'en tenir. Un bilan au centre référents des troubles du langage de la région (généralement implanté en neuro-pédiatrie ou pédiatrie du chu principal de région) permet alors de spécifier le genre de troubles qui affectent ces enfants et d'envisager les prises en charge qui s'imposent. Toi, Yaka, tu peux de ton côté contacter le médecin scolaire de votre RASED pour lui demander son avis. En faisant des recherches avec ton moteur de recherche, tu peux aussi te renseigner sur ces troubles. J'ai mis des liens dans le sujet "cd et dvd pour dyslexique, dyspraxique" p.3 de ce forum AIS. J'espère avoir pu t'aider... PS: Sur cette page, la liste des centre référents de France, classés par région. http://enfant.dysphasie.free.fr/aides/centresdiagnostic.html
Yaka... Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 Je pense qu'un bilan orthophonique pourrait au moins permettre de "faire un état des lieux" pour que tt le monde sache à quoi s'en tenir.Un bilan au centre référents des troubles du langage de la région (généralement implanté en neuro-pédiatrie ou pédiatrie du chu principal de région) permet alors de spécifier le genre de troubles qui affectent ces enfants et d'envisager les prises en charge qui s'imposent. Toi, Yaka, tu peux de ton côté contacter le médecin scolaire de votre RASED pour lui demander son avis. En faisant des recherches avec ton moteur de recherche, tu peux aussi te renseigner sur ces troubles. J'ai mis des liens dans le sujet "cd et dvd pour dyslexique, dyspraxique" p.3 de ce forum AIS. J'espère avoir pu t'aider... PS: Sur cette page, la liste des centre référents de France, classés par région. http://enfant.dysphasie.free.fr/aides/centresdiagnostic.html MErci pour les sites, je suis allée les voir, très intéressants....les parents de mon élève qui a des problèmes en maths refusent d'admettre les difficultés, m'évitent sans arrêt....et on a proposé à ce petit d'aller en CE2, sans me demander ce que j'en pense....je pense que ça va le détruire moralement, il va être carrément perdu... D'un autre côté, je me dis que même s'il a beaucoup de "symptômes" de dyscalculie, il n'a peut être pas ce trouble pour autant....c'est très délicat quand même, surtout quand peut de monde met de la bonne volonté pour aider
Héloïse44 Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 MErci pour les sites, je suis allée les voir, très intéressants....les parents de mon élève qui a des problèmes en maths refusent d'admettre les difficultés, m'évitent sans arrêt....et on a proposé à ce petit d'aller en CE2, sans me demander ce que j'en pense....je pense que ça va le détruire moralement, il va être carrément perdu...D'un autre côté, je me dis que même s'il a beaucoup de "symptômes" de dyscalculie, il n'a peut être pas ce trouble pour autant....c'est très délicat quand même, surtout quand peut de monde met de la bonne volonté pour aider Dis-toi que tu as fait ce que tu as pu: les parents qui ne veulent pas savoir sont légion et on ne peut pas aller contre! Sois fière de toi! En général, ce sont les parents qui doivent se battre avec le corps enseignant pour voir reconnaître les troubles de leur(s) enfant(s)... et je sais de quoi je parle! Par contre, tu peux signaler le cas de cet enfant au conseil des maîtres du cycle3, ils pourront pt-être mettre en place des heures de soutien pdt les heures de classe, en réunissant d'autres élèves en difficulté ds cette matière??? Simple suggestion, ms, à mon avis, c'est tt ce que tu peux encore faire pour l'aider... Bon courage, et surtt, ne culpabilise pas!
Yaka... Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 Je pense qu'un bilan orthophonique pourrait au moins permettre de "faire un état des lieux" pour que tt le monde sache à quoi s'en tenir.Un bilan au centre référents des troubles du langage de la région (généralement implanté en neuro-pédiatrie ou pédiatrie du chu principal de région) permet alors de spécifier le genre de troubles qui affectent ces enfants et d'envisager les prises en charge qui s'imposent. Toi, Yaka, tu peux de ton côté contacter le médecin scolaire de votre RASED pour lui demander son avis. En faisant des recherches avec ton moteur de recherche, tu peux aussi te renseigner sur ces troubles. J'ai mis des liens dans le sujet "cd et dvd pour dyslexique, dyspraxique" p.3 de ce forum AIS. J'espère avoir pu t'aider... PS: Sur cette page, la liste des centre référents de France, classés par région. http://enfant.dysphasie.free.fr/aides/centresdiagnostic.html MErci pour les sites, je suis allée les voir, très intéressants....les parents de mon élève qui a des problèmes en maths refusent d'admettre les difficultés, m'évitent sans arrêt....et on a proposé à ce petit d'aller en CE2, sans me demander ce que j'en pense....je pense que ça va le détruire moralement, il va être carrément perdu... D'un autre côté, je me dis que même s'il a beaucoup de "symptômes" de dyscalculie, il n'a peut être pas ce trouble pour autant....
cressie Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 bonsoir http://www.coridys.asso.fr/pages/clinique/cerveau12.pdf page 8 et plus pour peut etre comprendre là où ca coince. ce n'est qu'une possibilité...
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