elo62 Posté(e) 17 octobre 2006 Posté(e) 17 octobre 2006 Merci beaucoup pour ta réponse j'espère que tu as raison. D'autres personnes qui ont lu cette phrase ont compris la même chose que moi...
Sundy Posté(e) 17 octobre 2006 Posté(e) 17 octobre 2006 Etant en PE2, je comptais demander ma dispo pour l'an prochain justement...mais je veux quand même pouvoir demander ma mutation toutes les années... Tu pourras demander ta dispo et ta permutation...Heureusement !! Seulement tu ne bénéficieras plus, si le projet est enterriné, des points de séparation non-effective, comme les années précédentes ! Ce sera donc plus difficile de permuter !
elo62 Posté(e) 17 octobre 2006 Posté(e) 17 octobre 2006 "Le 75, le 92, le 93 et le 94 sont considérés comme même département." Si j'ai bien compris si je demande le 92 en 1er voeu, je peux me retrouver dans le 93!!! Où est ce que cela signifie seulement qu'on ne peut pas demander de mutation d'un département à l'autre? Cela signifie que tu ne pourras pas avoir de points pour rapprochement de conjoints si tu veux passer d'un de ces départements à l'autre mais en aucun cas, tu ne pourras être muté dans le 93 si tu demandes le 92 !! Quant à l'idée que certains en payent d'autres pour accepter un PACS, eh ben, moi je dis que certains vendraient aussi leurs mères pour moins ! Mais on ne supprimera jamais complètement les magouilles ! On ne peut que se contenter de diminuer leur importance ! Est ce que quelqu'un peut me confirmer ce que dit Sundy parce que j'ai un gros doute quand même...
MARLAGUETTE Posté(e) 17 octobre 2006 Posté(e) 17 octobre 2006 Moi, je suis désespérée par cette circulaire, je suis depuis 3 ans en union libre avec mon conjoint. Cet étè, il a appris sa mut' pour toulouse, j'ai téléphoné au syndicat qui m'a conseillé de faire un certificat de concubinage...et maintenant j'apprends que ça ne compte pas. Nous n'avons pas la chance d'avoir d'enfants (suivi dans un service de procréation médicalement assistée) Bref, je suis en déprime total. Savez-vous si cela va être réellement mis en place et quand le saurons-nous exactement ?
Sundy Posté(e) 17 octobre 2006 Posté(e) 17 octobre 2006 Est ce que quelqu'un peut me confirmer ce que dit Sundy parce que j'ai un gros doute quand même... Aucune séparation comptabilisée au sein de la petite couronne parisienne. Pourquoi celle-ci serait-elle traitée à part ? Comptera-t-on quand même les 150 points de rapprochement ? On peut mettre jusqu’à 1h30 voire 2h aller pour aller d’un bout du 93 à un bout du 94, donc en restant dans la même académie… tout ça en prenant deux bus et deux RER ! Extrait d'un document syndical....
lilie2fr Posté(e) 17 octobre 2006 Auteur Posté(e) 17 octobre 2006 Bonjour,La lecture de ce document nous désespère pour ceux qui est des voeux liés car au vu du fonctionnement en détail, on a l'air de passer après tout le monde : La première phase Les candidats sont d'abord triés par ordre d'importance de leur barème au plan national. Le candidat ''A'', qui est doté du barème le plus élevé, est alors extrait du fichier et chacun des voeux qu'il a formulés (dans l'ordre, de 1 à 6) est testé quant aux possibilités d'accueil. Par accueil possible, il convient ici d'entendre l'échange nombre pour nombre entre le candidat "A" et un candidat ''B'', ce dernier étant en exercice dans l'un des départements qui ont été sollicités par le candidat ''A''. Pour que la permutation électronique soit réalisée, il est donc nécessaire : 1° que le candidat ''B'' ait réciproquement sollicité une intégration dans le département de départ du candidat ''A'', de telle sorte qu'il y ait effectivement un échange nombre pour nombre ; 2° que le candidat ''B'' soit, à son tour, doté du barème le plus élevé au plan national, parmi tous les autres candidats potentiels à l'accueil dans le département d'origine du candidat ''A'', ces candidats potentiels provenant de départements autres que celui du candidat "B", c'est-à-dire de 100 départements moins 2. La première phase du traitement actuel par ordinateur consiste donc à donner satisfaction aux candidats, en fonction du barème le plus élevé au plan national. Elle caractérise une logique de ''permutation parfaite", en ce sens qu'elle permet des chaînages répétitifs sur six voeux dans l'ordre de leur formulation et sur le barème maximum au plan national. Toutefois, étant donné que, dans un rapport voisin de 85 %, les candidatures aux permutations traduisent une tendance migratoire ces enseignants - du nord comme du sud de la Loire, d'ailleurs - à destination des quelque vingt départements du Midi-Méditerranée et du « grand sud-ouest », il est inévitable que la première phase du traitement informatique aboutisse à des résultats quantitativement très réduits. Ainsi, en 1988, sur un total de 2704 candidats obtenant leur permutation, seulement 119 (4,40 %) ont été permutés lors de la première phase. Or, ce pourcentage de permutés lors de la première phase ne pourra pas être amélioré aussi longtemps que les enseignants en poste dans un département du ''Midi-Méditerranée'' ou du ''Grand-Sud-Ouest'' ne demanderont pas d'intégration dans l'un des départements situés au nord d'une ligne joignant, à peu près, La Rochelle à Gap, via Nîmes. Par conséquent, lors de la première phase du traitement par ordinateur les échanges nombre pour nombre entre les candidats du nord et ceux du sud du pays, ne sont réalisés que dans une faible proportion. C'est pourquoi les analystes chargés de l'application informatique ont été conduits, en 1979, à s'orienter vers une logique de complémentation devant augmenter le rendement quantitatif des chaînes de traitement, sans pour autant dévier de façon trop importante des règles de base des permutations. D'où la mise en oeuvre d'une deuxième phase. 4.2.3. La deuxième phase Les candidats non admis en première phase, participent tous à la deuxième phase du traitement ordinateur, à l'exception des conjoints liés indissociablement. La deuxième phase a été programmée de façon à atteindre au plus grand nombre possible de candidatures satisfaites. Mais le défaut de cette phase est d'aboutir à des « permutations imparfaites », en ce sens que les candidats obtenant satisfaction n'ont pas, dans tous les cas, le barème le plus élevé au plan national. Un seul département d'accueil, le premier dans l'ordre des voeux, participe à la deuxième phase du traitement informatique. En deuxième phase, la technique est la suivante : Tous les voeux n° 1 sont successivement testés par rétro-interrogations. Dès que les tests font apparaître une possibilité d'échange entre deux candidats, la permutation s'opère sur les candidats dotés, l'un et l'autre, du barème le plus élevé AU NIVEAU DE LEUR DEPARTEMENT DE RATTACHEMENT. En deuxième phase, par conséquent, il n'est plus tenu compte du barème le plus élevé au niveau national, contrairement à la technique de la première phase. Exemple : un candidat ''A'', rattaché au département 006, doté d'un barème de 60 points, a demandé une permutation pour le département 004, ce voeu étant le 1er. Parallèlement, un candidat "B", rattaché au département 004, doté d'un barème de 55 points, a demandé une permutation pour le département 006, ce voeu étant également le 1er. Chacun de ces deux candidats a, dans son département de rattachement, le barème le plus élevé parmi tous les candidats qui ont demandé, soit le 004, soit le 006. A cause de la situation géographique de ces deux départements de l'extrême-sud (les statistiques sur les résultats en apportent la preuve), les tests de rétro-interrogations débouchent sur un échange direct entre ces deux candidats, dotés, l'un et l'autre, du barème le plus élevé dans leur département respectif de rattachement. Si l'on se borne à la logique d'échanges nombre pour nombre entre deux départements EN VIS-A-VIS DIRECT, ce type de permutation résulte d'une combinaison linéaire simple, parmi beaucoup d'autres combinaisons possibles. En fait, l'analyse des résultats individuels (nombres de départs rapprochés des nombres d'arrivées, de départements de rattachement à départements d'accueil) met en relief un ensemble de chaînages balayant systématiquement, en deuxième phase, la totalité des voeux n° 1 dans tous les départements, que ces derniers soient, ou non, en vis-à-vis direct. Ce n'est qu'en fin de chaînages que l'on doit retrouver l'égalité entre les départs et les arrivées au niveau d'un même département : ce principe logique est forcément appliqué dans tous les cas de figure. Cependant, il peut arriver qu'un candidat "C'', doté par exemple d'un barème de 150 points, appartenant à un département du nord ou de l'est, soit également demandeur d'une permutation dans le département 004, ce voeu étant indicé ''P'', ET N'OBTIENNE PAS SATISFACTION. Cette situation, très fréquente, soulève de nombreuses interrogations. Le paradoxe n'est pourtant qu'apparent, car, dans cet exemple qui reflète la quasi généralité des cas, aucun candidat rattaché à un département méridional, que ce soit le 004 ou tout autre département ''attractif'', n'a sollicité une permutation pour un département du Nord ou de l'Est. Sur la moyenne de 1980 à 1988, en effet : - à peu près 85 % des candidatures sont exprimées à partir de départements situés au nord d'une ligne joignant La Rochelle à Gap, via Nîmes, à destination d'un des vingt départements du Midi-Méditerranée ou du ''Grand Sud 0uest'' ; - moins de 1 % des candidatures sont exprimées à partir de départements situés au sud de la ligne La Rochelle Gap via Nîmes, à destination d'un des quatre-vingts départements situés au nord de cette ligne ; - le reste englobe les candidatures exprimées pour des départements situés à l'intérieur de la région géo-climatique même où les postulants sont en fonction. En 1988, le rendement de la deuxième phase du traitement par ordinateur a été de 2 485 admissions, sur un total de 2 704 pour l'ensemble des trois phases, soit 92 % d'admissions. Ce résultat, plus de vingt fois supérieur à celui de la première phase, se retrouve chaque année, à un ou deux points près. 4.2.4. La troisième phase A l'issue des résultats des deux premières phases, on a constaté que, pour une centaine de candidats non admis, il était encore possible de réaliser des échanges nombre pour nombre. Ce reliquat de candidats non admis, mais cependant ''rattrapables'', s'analyse ainsi : en deuxième phase, seul est traité le voeu n°1. Ensuite, les chaînages ordinateur traitent la totalité des premiers voeux en rétro-interrogations. La troisième phase est déclenchée automatiquement, hors de toute saisie à la source d'informations spécifiques contenues dans une rubrique particulière de la fiche barème. Elle commence par un balayage d'un fichier de manoeuvre des candidats non admis à l'issue des deux premières phases, et s'achève par l'extraction des candidats en faveur desquels des ''croisements'' directs, nombre pour nombre, apparaissent techniquement réalisables. Il n'est donc plus tenu compte, en troisième phase, de la logique qui mettait en correspondance, pour réaliser des permutations, des voeux réciproquement n°1. Il va de soi que, dans cette phase, la règle du barème le plus élevé est appliquée dans la sélection automatique des candidats à échanger. Cette règle vaut également pour les conjoints liés de façon INDISSOCIABLE. En effet, c'est le barème moyen lié du couple INDISSOCIABLE qui constitue le déterminant. Or ce critère de sélection informatique conduit à éliminer systématiquement des candidats dotés individuellement d'un barème inférieur à celui d'un des conjoints liés (sur ce point, bien étudier le titre 4.3.2.3° ci-après). Au vu de ce qui est souligné, ça n'a pas l'air bon pour nous. J'ai trouvé ça sur le page 1 mais je ne sais pas d'où lilie2fr sort ce document? Merci de vos remarques. C'est un document extrait du Kisaitout, envoyé par le SNUipp en fait, mais c'était selon les anciennes règles et ce la ne concerne pa les rapprochements de conjoints mais les couples d'enseignant qui voulait quitter ensemble leur département pour aller ensemble dans un 3ème département. "Le 75, le 92, le 93 et le 94 sont considérés comme même département." Si j'ai bien compris si je demande le 92 en 1er voeu, je peux me retrouver dans le 93!!! Où est ce que cela signifie seulement qu'on ne peut pas demander de mutation d'un département à l'autre? Non cela signifie que si on veut quitter le 92 pour aller dans le 75, pas de rapprochement de conjoint possible car c'est considéré dans ces cas là comme le même département : avec mon ami nous allons être dans ce cas là.Dans tous les cas, si quelqu'un du 63 par exemple demande le 92 il ne pourra aller que dans le 92 . Je confirme donc ce que dit Sundy: ne pas oublier que le recrutement est départemental
Loulou64 Posté(e) 18 octobre 2006 Posté(e) 18 octobre 2006 C'est sur que tout ça n'empêchera pas les plus coriaces à faire un faux pacs et à déclarer ensemble mais à mon avis ça risque d'être plus dur de trouver des gens qui acceptent de déclarer ensemble, de s'engager de ce côté là pour on ne sait combien d'années (et on sait que les mutations du nord vers le sud par exemple ce n'est pas gagné et il faut du temps...!). Après c'est sur qu'on ne fera que réduire le phénomène mais si déjà il réduit et bien TANT MIEUX. Je ne sais pas vous mais moi en faisant rapidement le tour je connais déjà 4 personnes (ou même 5!) qui ont conclu un faux pacs et qui pénalise les vrais couples... et ça me met hors de moi.... Ce nouveau BO va les pénaliser et c'est NORMAL. Je suis en ce sens tout à fait d'accord avec toi Badu. Après si on est un vrai couple, je comprends que le pacs si on en avait pas envie c'est chiant mais comme dit Badu il faut savoir relativiser. Je me tape 12h de bagnole par semaine, 700 euros de frais réels, la fatigue et ça c'est autrement plus "pénible" je trouve que de "devoir" se pacser..... surtout que le pacs n'empêche en rien un futur mariage avec le pacsé donc... Je sais qu'on peut se sentir forcé mais (comme dit badu ) n'est-ce pas un moindre effort pour revenir auprès de son amoureux?!
Sundy Posté(e) 18 octobre 2006 Posté(e) 18 octobre 2006 Ben moi, je me suis pacsée pour les impôts alors.... avec mon amoureux, on veut se marier mais en attendant de pouvoir organiser ça sereinement, on a perdu 5 minutes au tribunal d'instance pour se pacser ! A défaut d'être romantique, ça peut être utile alors foncez !... Et j'vous jure !! On en meurt pas !!
lilie2fr Posté(e) 18 octobre 2006 Auteur Posté(e) 18 octobre 2006 C'est sur que tout ça n'empêchera pas les plus coriaces à faire un faux pacs et à déclarer ensemble mais à mon avis ça risque d'être plus dur de trouver des gens qui acceptent de déclarer ensemble, de s'engager de ce côté là pour on ne sait combien d'années (et on sait que les mutations du nord vers le sud par exemple ce n'est pas gagné et il faut du temps...!). Après c'est sur qu'on ne fera que réduire le phénomène mais si déjà il réduit et bien TANT MIEUX. Je ne sais pas vous mais moi en faisant rapidement le tour je connais déjà 4 personnes (ou même 5!) qui ont conclu un faux pacs et qui pénalise les vrais couples... et ça me met hors de moi.... Ce nouveau BO va les pénaliser et c'est NORMAL.Je suis en ce sens tout à fait d'accord avec toi Badu. Après si on est un vrai couple, je comprends que le pacs si on en avait pas envie c'est chiant mais comme dit Badu il faut savoir relativiser. Je me tape 12h de bagnole par semaine, 700 euros de frais réels, la fatigue et ça c'est autrement plus "pénible" je trouve que de "devoir" se pacser..... surtout que le pacs n'empêche en rien un futur mariage avec le pacsé donc... Je sais qu'on peut se sentir forcé mais (comme dit badu ) n'est-ce pas un moindre effort pour revenir auprès de son amoureux?! Ok mais tu vois le souci dont on parle depuis tout à l'heure c'est que par exemple nous on s' est pacsé mais "seulement" depuis février, donc pas de déclaration commune donc pas de séparation !!!
Loulou64 Posté(e) 18 octobre 2006 Posté(e) 18 octobre 2006 Oui j'ai bien compris.... et je suis navrée pour les vrais couples.... Mais vous serez d'accord aussi pour dire qu'il y a eu trop d'abus... peut-être que vous aurez droit à la part fixe sous réserve d'apporter la preuve plus tard d'une déclaration commune (mais en mai...?) ?? je crois que ça devient compliqué.... Je ne sais pas. par contre j'ai vu sur le SE UNSA que les rapprochements pour la région parisienne devraient être considérés comme rapprochement de conjoints entre paris et le 92, paris et le 93 et paris et le 94. je crois que tu es concernée lilie2fr et que tu devrais avoir les points de rapprochement de conjoints. A partir de quand je ne sais pas par contre. Bon courage à toutes et à tous.
lilie2fr Posté(e) 18 octobre 2006 Auteur Posté(e) 18 octobre 2006 Oui j'ai bien compris.... et je suis navrée pour les vrais couples.... Mais vous serez d'accord aussi pour dire qu'il y a eu trop d'abus... peut-être que vous aurez droit à la part fixe sous réserve d'apporter la preuve plus tard d'une déclaration commune (mais en mai...?) ?? je crois que ça devient compliqué.... Je ne sais pas. par contre j'ai vu sur le SE UNSA que les rapprochements pour la région parisienne devraient être considérés comme rapprochement de conjoints entre paris et le 92, paris et le 93 et paris et le 94. je crois que tu es concernée lilie2fr et que tu devrais avoir les points de rapprochement de conjoints. A partir de quand je ne sais pas par contre. Bon courage à toutes et à tous. Oui j'ai lu aussi mais je me demande si c'est bien ça qu'il faut comprendre et pas qu'au contraire il n'y aurait pas de rapprochement entre ces départements mais par contre en le 92 et le 93 par exemple (le reste de la petite couronne). De toutes façons, on n'a pas d'imposition commune (mais on a acheté un appartement ensemble )
Nanoue37 Posté(e) 18 octobre 2006 Posté(e) 18 octobre 2006 Je trouve très normal d'avantager de la sorte les rapprochements de conjoints, et je suis d'accord pour essayer de pénaliser les faux pacs... Mais cette nouveauté va me pénaliser puisque comme Lilie je ne suis pas pacsée depuis assez longtemps pour avoir pu faire une déclaration commune... Je croise simplement les doigts pour qu'ils repoussent tout ça à l'année prochaine car sinon, encore deux ans loin de mon "conjoint"... et ça me parait tellement long...
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