chris03 Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 guerres_alg_rie_indochine.doc Un petit topo sur les guerres d'algérie et d'indochine.
chris03 Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Guerresetnazisme.doc Je continue, résumé des deux guerres mondiales et du nazisme, à ma sauce et avec votre aide :P Et une carte de l'EU 2004 (j'ai peiné à en trouver une en français). Si cela peut être utile à quelqu'un . Je me penche maintenant sur la géo d'après vos docs et les miens. A plus tard.
chris03 Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Je continue. Si quelqu'un peux me répondre : les espaces européens au programme ? géographiques purs ?
Toubab Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Merci Chris pour ces deux fiches très bien faites! Quelqu'un pourrait-il parler du réseau urbain le plus simplement possible car je suis un peu perdue!?
Toubab Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Je continue.Si quelqu'un peux me répondre : les espaces européens au programme ? géographiques purs ? Repérage des centres et des périphéries européennes. L'union européenne: création et rôle; espaces et territoire; l'euro.
zorro2004 Posté(e) 8 mai 2006 Auteur Posté(e) 8 mai 2006 Sources: Hatier "Histoire et géographie - composante majeure"... Définition de l'aménagement du territoire : action volontaire, réfléchie et concertée d'une collectivité sur son territoire, soit au niveau de la commune ou d'un groupement de communes (aménagement rural et urbain), soit au niveau de la région (aménagement régional des grands équipements), soit au niveau national (aménagement du territoire). Age d'or dans les années 1960. => Assurer un équilibre entre le développement économique et la protection du patrimoine environnemental, dans la perspective du développement durable. Acteurs de l'organisation du territoire : - L'Etat (principal acteur jusque dans les années 1980; DATAR = Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale). Lois de décentralisation (1982) = transfert d'une partie du pouvoir décisionnel aux élus des collectivités territoriales (gestion et organisation). - Les collectivités territoriales (surtout la région depuis 1982) - L'Union Européenne : FEDER (fonds européen de développement régional) Coopération et concertation de ces différents acteurs. Réseau urbain = ensemble des villes d'un pays en relation entre elles. Aire d'influence = toute la zone qui utilise et alimente les services rendus par la ville (emploi, approvisionnement, action administrative, culturelle...). Aire d'attraction de la ville. Axe de communication = voie de circulation (transport important) Réseau de communication = axes et noeuds de communications (carrefours) formant un ensemble organisé de relations. réseau étoilé à partir d'une ville centrale / réseau concentrique à partir d'un noeud central + noeuds secondaires / réseau simple. Un territoire organisé à différentes échelles : la commune, le département, la région : Divers niveaux de gestion selon l'une de ces échelles. 1982 = Loi Deferre (décentralisation)=> redistribution des compétences au sein des collectivités territoriales(commune, département, région). Loi du 13 août 2004 prépare d'autres transferts de compétences de l'Etat vers ces collectivités. 1990s = Développement de la coopération communale=> recherche de solutions locales aux problème de l'aménagement de l'espace et de développement économique. La commune = plus petite circonscription administrative du territoire français (1ère division). (rurale si sa pop. < 2000 habitants; urbaine si pop. > 2000 hab.) => compétences en matières d'urbanisme (délivrance de permis de construire [Plan d'occupation des sols (POS)], gestion des écoles primaires, des bibliothèques, des musées...) Communautés de Communes (EPCI) = regroupement de plusieurs communes=> institutionnaliser des territoires en développement. Compétences => Aménagement de l'espace (ZAC; élaboration de POS); => actions de développement économiques (organisation des ervices, adaptation et développement des entreprises); => équilibre social de l'habitat (politique du logement, logement social); => Politique de la ville. Le département = circonscription administrative regroupant des communes gérée par le Conseil Général. +> gestion ds collèges, des bibliothèques, aides sociales, logement social, transport, ports de commerce et de pêche... La région = 22 régions métropolitaines regroupant chacune plusieurs départements gérées par le conseil régional + 4 régions d'outre-Mer monodépartementales gérées par le conseil régional et général. +> gestion des lycées et ses personnels TOS, de la formation professionnelle et apprentissage, des parcs naturels régionaux; protection et valorisation du patrimoine. Relations directes avec la Commission Européenne. Responsables de leur aménagement et de leur développement. Réseau urbain et aire d'influence des grandes villes : Population française fortement urbanisée (80%) Regroupement des communes en agglomération. la répartition des agglomérations fait apparaître un réseau urbain très hiérarchisé avec des villes de toutes tailles autour d'une capitale. Les grandes villes situées aux principaux noeuds des réseaux de communication polarisent leur région et structurent le territoire. L'aire urbaine => Nouvel outil d'étude statistique et géographie. Nouvelles expressions sur la base des lieux d'habitation et de travail, créées par l'INSEE lors du recensement de 1990 afin de définir l'urbanisation : - Le pôle urbain = agglomération comptant au moins 5 000 emplois (ville qui grâce à son aire d'influence crée un champ d'attraction et de développement vers une zone plus ou moins étendue qui l'entoure) - L'aire urbaine = pôle urbain + couronne périurbaine (Cour. périu. =ensemble des communes contigües dont 40% des personnes actives, résidantes et ayant un emploi, travaillent dans le pôle urbain ou dans une commune du périurbain. - L'espace urbain : un ou plusieurs pôles, leurs couronnes périurbaines et les communes multipolarisées. Les villes hiérarchisé selon leur taille et les biens et services qu'elles offrent aux territoires qui les entourent (<= aire d'influence ou d'attractions) - Petites villes => autour de 10 000 hab. (niveau inférieur de la hiérarchie urbaine); on y trouve des services autour du commerce, de la santé, de l'enseignement et de l'administration. Aires d'influence réduites et à caractère rural. - Villes moyennes => autour de 50 000 hab. (deuxième niveau); aires d'influences environ de la taille du département. - Paris et une dizaine de grandes villes => Niveau supérieur de la hiérarchie urbaine. Centralisation de toutes les fonctions de commandement depuis Paris. Rang 1 => Paris => + de 10 millions d'hab. => écoles primaires, collèges Rang 2 => Villes de 200 000 à 1 million d'hab. => écoles primaires, collèges, lycées Rang 3 => de 20 000 à 200 000 hab. => écoles primaires, collèges, lycées, et enseignement supérieur : universités, IUFM, IUT... Rang 4 => de 5 000 à 20 000 hab. => écoles primaires, collèges, lycées, et enseignement supérieur : universités, IUFM, IUT... Rang 5 => < à 5 000 hab. => écoles primaires, collèges, lycées, et enseignement supérieur : universités, IUFM, IUT... => Le réseau urbain constitué des villes hiérarchisées organise le territoire. => la métropolisation = polarisation des fonctions supérieures des plus grandes villes. Concentration d'activités, de populations et de richesses dans les principales aires urbaines. => Paris, hyper capitale = métropole européenne et mondiale. Hégémonie due à son pouvoir de commandement dans tous les domaines (politique, économique et culturel) => directions des administrations, sièges sociaux des grandes entreprises et centres de recherche. =>Les grands axes de communications : axes de développement du territoire Ils relient les grands centres urbains et sont à l'origine d'importants flux d'hommes et de marchandises. Grands axes jalonnés de zones d'activités et de zones urbanisées. => expansion économique. - Réseau routier étoilé autour de Paris = héritage du passé - trafic routier a triplé depuis 1970 => 3/4 du transport de marchandises en France, au détriment du fer et de l'eau => Le chemin de fer Réseau étoilé depuis Paris pour favoriser les liaisons entre Paris et les villes des régions, mais les liaisons entre les villes de Province sont difficiles. Modernisation = construction de nouvelles infrastructures adaptées au TGV et LGV (ligne àà grande vitesse). Le ferroutage = transport combiné rail - route => alléger le trafic routier du transport de marchandises sur de longues distances (< 500 km) => les voies fluviales ont des avantages reconnus mais sont inadaptées. Avantages = Faible consommation d'énergie, peu de pollution, faibles coûts,. Inconvénients = mal relié au réseau européen par 6% de ses canaux seulement. => La circulation aérienne => réseaux de télécommunication - Téléphonie; installation de relais pour mobiles - Flux téléphoniques denses depuis Paris - Réseau internet : nouvelles perspectives de communication et d'information. (mondialisation) => Les flux majeurs et les grands axes : Les flux majeurs déterminent les grands axes structurant le territoire. Ils alimentent les réseaux de transports rayonnant à partir de Paris. 3 axes chacun débouche sur l'un des grands ports français. => Inégalités démographiques France du Nord / France du Sud => Inégalités France de l'Ouest / France de l'Est => Inégalités entre les régions urbaines dynamiques et les campagnes profondes => Déséquilibre Paris / Province
chris03 Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 La société en France dans la deuxième moitié du XXème siècle. Les trente glorieuses (1945-1975) La croissance démographique et l’allongement de la scolarité Entre 1945 et 1975, la population française passe de 40 à 53 millions d’habitants. « baby-boom », le taux de mortalité recule. Le pays se rajeunit. L’immigration contribue aussi à la croissance démographique. Main d’œuvre peu qualifiée provenant d’Espagne, du Portugal, du Maroc et d’Algérie. En 1975 6% de la population active sont des immigrés. 1959 obligation scolaire de 14 à 16 ans. Peu à peu ,répercussion de la hausse dans l’enseignement primaire sur le collège. Loi Haby qui institue le collège unique. L’enseignement supérieur progresse. De la France paysanne à la France Urbaine En une génération (1950-1970), le paysan « cultivateur » laisse la place à son fils qui devient lui chef d’une petite entreprise aux techniques perfectionnées. La société rurale est profondément transformée ainsi que le mode de vie des paysans. La taille des exploitations double. L’exode rural des petits paysans endettées alimente l’essor des villes. La population urbaine passe de 53% de la population totale en 1946 à 73% en 1975. L ‘essor profite particulièrement à l’agglomération parisienne. En 1954, la campagne de l’abbé Pierre en faveur des mal logés révèle la crise de logement. La construction de logements dans les banlieues s’accélère alors sous l’impulsion des pouvoirs publics(HLM). Grands ensembles qui permettent d’introduire le confort moderne. Ce type d’habitat, dégradé, est remis en cause à partir des années 70. On dénonce la « sarcellite ». De plus les français de l’exode rural, installés dans ces banlieues, laissent place à des populations immigrées plus diverses. 1965 shéma d’aménagement du territoire de la banlieue parisienne qui débouche sur la création de villes nouvelles et sur le développement des transports par le « réseau express régional » RER. Le monde ouvrier augmente, point culminant en 1975 avec 8 millions d’actifs. A l’intérieur, une fracture se creuse entre les ouvriers spécialisés (OS) sans qualification (femmes, immigrés ……..) et une nouvelle classe ouvrière composée de chefs d’atelier, de techniciens et de contremaîtres. L’élévation du niveau de vie et la « société d’abondance » Les revenus des français augmentent et sont aussi plus réguliers du fait de la quasi-généralisation du salariat et des interventions de l‘Etat. 1945 sécurité sociale, SMIG en 1950 puis SMIC. Emergence des classes moyennes. Population active du tertiaire 34% en 1946, 50% en 1975. Le cadre devient la figure type de la modernisation de la société. Passé le temps de la reconstruction, la France entre dans la société de consommation. Le taux de croissance du PIB atteint la moyenne de 5%/an, le chômage est inexistant. Le confort des logements s’améliore. Aux portes des villes, les grandes surfaces satisfont l’appétit de la consommation. La télévision, le réfrigérateur, le lave-linge et surtout la voiture deviennent des biens courants. La part de l’alimentation dans les dépenses des ménages diminue au profit d’autres préoccupations : santé, transports, loisirs. Un nombre croissant profite des congés payés. Cependant environ 5 millions de personnes (petits OS, paysans, commerçants et personnes âgées) ne profitent pas de cette société de bien être. Trente années de mutation (1975-2005...) La baisse de la fécondité et le vieillissement de la population A partir de 1965, baisse de la fécondité qui ne permet pas le renouvellement des générations. La dernière hausse « effet an 2000 », nous place cependant au 1er rang d’Europe occidentale au niveau du taux de fécondité. Le taux de mortalité infantile est l’un des plus faible au monde. 2000 25% de la population moins de 20 ans, en baisse depuis 1975. Entre 1970 et 2000, l’espérance de vis des français cesse de progresser (76 an pour les hommes, 82 ans pour les femmes). Le nombre des plus de 85 x4 en un quart de siècle: généralisation des soins grâce à la sécurité sociale, progrès médicaux. « papy-boom » En 2004, une réforme du système des retraites est votée par le Parlement. L’évolution du statut de la femme et de la famille 1944 droit de vote mais les françaises demeurent sous l‘autorité de leur époux. Années 1960, développement de mouvements féministes. 1967 libéralisation de la contraception. 1975 IVG autorisée (loi Veil). 2000 loi sur la parité qui tente de favoriser l’accès aux femmes aux responsabilités politiques. La cellule familiale évolue, le nombre de mariages diminue, ils sont plus tardifs et aussi plus fragiles (40% rompus par un divorce). Beaucoup de couples vivent ensemble sans être mariés, en 2001, 43% des enfants naissent hors mariage. Familles monoparentales, recompositions familiales. En créant le PACS en 1999, la loi donne un cadre à des formes de vie en couple hors mariage, notamment homosexuelle. « Jeunes » et « vieux » dans la société française La période est marquée par la double invention de l’adolescence et du « troisième âge » qui forment des groupes sociaux autonomes et aux modes de vie spécifiques. La reconnaissance de l’adolescence comme âge spécifique marque le changement radical de l’enfant dans la société. L’éducation familiale (depuis les années post soixante-huitardes) vise moins à inculquer des normes strictes (travail, autorité, obéissance), qu’à cultiver l’épanouissement individuel. L’age de la retraite a été régulièrement abaissé. En Europe, la France a le plus faible taux d’activité des plus de 55 ans. Ces « jeunes vieux » bénéficient de rentrées financières régulières et de temps libre. Les plus de 75 ans forment le « quatrième âge », dont la prise en charge impose de trouver de nouvelles formes de solidarité. Le chômage et les inégalités sociales En 1973, le premier choc pétrolier fait entrer la France dans un cycle de crises économiques. Une montée importante du chômage se manifeste, même si la croissance se poursuit. En 2003, cela représente près de 10% de la population active , taux un des plus importants des pays occidentaux. La multiplication des emplois précaires accroissent les écarts sociaux et entraînent une progression de la pauvreté. Elle touche en priorité les jeunes sortis de l’école sans diplômes., les immigrés, les femmes qui occupent des emplois peu qualifiés et les plus de 50 ans. L’Etat continue de jouer son rôle de réducteur des inégalités par le biais des impôts sur le revenu, et grâce aussi à l’instauration en 1988 du RMI (revenu d’insertion minium) puis du CMU (couverture maladie universelle) en 1999. En 2002, la part des prestations sociales du PIB atteint 29%. Mais on estime que 7% des ménages vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les inégalités territoriales perdurent La France de l’Ouest et du Centre semble plus épargnée que la France de l‘Est (plus industrialisée). L’école vit un paradoxe dans la société française: une évolution quantitative spectaculaire et des doutes qui l’assaille sur son rôle dans la société. Elle ne semble plus jouer pleinement son rôle « d’ascenseur social ».: le collège unique ou les ZEP, crées en 1983, ne permettent pas de réduire les inégalités sociales devant l’école. « Fracture sociale » ou « seconde révolution française » ? Deux France semblent s’écarter l’une de l’autre, une qui s‘adapte à l‘économie de marché de plus en plus « mondialisée » et l‘autre plus marginalisée. D’un côté, on assiste à une explosion du secteur des services. Le nombre de cadres avec les femmes au travail connaît une importante ascension. En 2001, près de 80% des femmes de 25 à 54 ans travaillent contre 44,5% en 1968. Les entreprises françaises s’ouvrent de plus en plus à la concurrence internationale. La part des actions dans le patrimoine des ménages atteint 30%. D’un autre côté, l’agriculture perd beaucoup d’emplois, l’industrie également. Cette chute du nombre d’ouvriers, qui constitue cependant une des principale composantes de la population active, entraîne celle des luttes syndicales de celle du PCF. Les difficultés d’intégration des nouvelles générations de fils et filles d’immigrés et le chômage transforment les « grands ensembles « en « zones d’exclusion et de non droit ». Même si la misère ne touche que 7% des ménages contre 15% en 1973, elle est difficile à supporter dans un pays riche comme la France. Les comportements culturels des Français La montée de l‘individualisme et les religions des Français Devenus méfiants à l’égard des idéologies, les Français se mobilisent plus volontiers pour des actions ponctuelles : le respect des droits de l’homme, de l’environnement, de la lutte en faveur des déshérités et apportent leur contribution à de multiples associations. A partie des années 60, la pratique religieuse chute. Le catholicisme reste la religion de la grande majorité des Français, malgré une tentative de modernisation, l’Eglise catholique apparaît en crise. La religion musulmane est devenue la deuxième religion, dont environ la moitié des fidèles de nationalité française. Les fidèles sont regroupés dans des associations financées en partie par leur pays d’origine dont les rivalités retardent à la fois l’intégration et la création d’instances représentatives. Depuis 2003, les musulmans disposent d’une instance représentative: Le Conseil français du culte musulman. Le débat sur la laïcité en France qui a rebondi autour du port du foulard musulman à l’école prouve la difficulté d’intégrer l’Islam dans le modèle de « laïcité à la française ». Nous assistons au développement d’une religiosité diffuse à travers les sectes et les diverses formes d’astrologie. La civilisation des loisirs et la « culture de masse » La réduction du temps de travail annuel (4 puis 5 semaines de congés payés) et hebdomadaire (39 puis 35 heures), l’augmentation du nombre de retraités développe la consommation des loisirs. Le Loisir n°1 des français dans les années 60, le tiercé, est concurrencé aujourd’hui par le bricolage, le jardinage et un sport de loisir pour tous proche de la nature. Entre 1960 et 1995, les dépenses de loisir x5. Dans les années 60, le téléviseur se généralise (regardé en moyenne 22h/semaine), c’est le facteur d’homogénéisation des pratiques culturelles. La logique du marché ou « audimat » préfère la culture de masse à une culture de qualité parfois élitiste. La culture de masse est étendue par l’ascension des jeunes à la consommation, modes vestimentaires, argent de poche; Aujourd’hui, les jeux vidéos pèsent économiquement autant que les places de cinéma. Cette croissance est liée à la progression des achats d’équipements audiovisuels qui contribuent à créer « la culture de l’écran »et du son. Internet joue un rôle grandissant (2001 plus d‘un ménage sur 4 possède un ordinateur). Les achats de journaux sont deux fois plus élevés que ceux des livres, la fréquentation des lieux de culture (concerts, théâtres..) augmente, les nouvelles formes de spectacles (dehors, fête de la musique, sons et lumières…) connaissent un engouement croissant. Le rôle de l’état et l’ « exception culturelle » française La France détient une identité culturelle forte liée à l’action de l’état qui remonte à la monarchie (Louis XIV fait de la culture un élément essentiel de sa politique de grandeur). Aide à la culture 10 fois plus qu’aux Etats-Unis et 3 fois plus qu’au royaume uni. Entre 1945 et 1988, 200 MJC sont crées, naissance du comité de défence du cinéma français, 1958 création d’un ministère des affaires culturelles. Années 1970-80 mise en place d’une politique d’envergure, centre Georges Pompidou, création de grandes manifestations populaires (fête de la musique…), elle va de pair avec la reprise des grands travaux et la promotion du patrimoine. L’ « exception culturelle » vise à limiter le libre échange en matière d’audiovisuel. Bonne lecture. Voici un site dont je me suis inspirée pour la géo http://histoireenprimaire.free.fr/textes/outils/amphiG.htm Désolée pour mes autres récap, mais j'ai beaucoup de cartes (prise sur le site ci-dessus) et même en morceaux cela ne passe pas.
ludivine027 Posté(e) 10 mai 2006 Posté(e) 10 mai 2006 Sources: Hatier "Histoire et géographie - composante majeure"...Définition de l'aménagement du territoire : action volontaire, réfléchie et concertée d'une collectivité sur son territoire, soit au niveau de la commune ou d'un groupement de communes (aménagement rural et urbain), soit au niveau de la région (aménagement régional des grands équipements), soit au niveau national (aménagement du territoire). Age d'or dans les années 1960. => Assurer un équilibre entre le développement économique et la protection du patrimoine environnemental, dans la perspective du développement durable. Acteurs de l'organisation du territoire : - L'Etat (principal acteur jusque dans les années 1980; DATAR = Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale). Lois de décentralisation (1982) = transfert d'une partie du pouvoir décisionnel aux élus des collectivités territoriales (gestion et organisation). - Les collectivités territoriales (surtout la région depuis 1982) - L'Union Européenne : FEDER (fonds européen de développement régional) Coopération et concertation de ces différents acteurs. Réseau urbain = ensemble des villes d'un pays en relation entre elles. Aire d'influence = toute la zone qui utilise et alimente les services rendus par la ville (emploi, approvisionnement, action administrative, culturelle...). Aire d'attraction de la ville. Axe de communication = voie de circulation (transport important) Réseau de communication = axes et noeuds de communications (carrefours) formant un ensemble organisé de relations. réseau étoilé à partir d'une ville centrale / réseau concentrique à partir d'un noeud central + noeuds secondaires / réseau simple. Un territoire organisé à différentes échelles : la commune, le département, la région : Divers niveaux de gestion selon l'une de ces échelles. 1982 = Loi Deferre (décentralisation)=> redistribution des compétences au sein des collectivités territoriales(commune, département, région). Loi du 13 août 2004 prépare d'autres transferts de compétences de l'Etat vers ces collectivités. 1990s = Développement de la coopération communale=> recherche de solutions locales aux problème de l'aménagement de l'espace et de développement économique. La commune = plus petite circonscription administrative du territoire français (1ère division). (rurale si sa pop. < 2000 habitants; urbaine si pop. > 2000 hab.) => compétences en matières d'urbanisme (délivrance de permis de construire [Plan d'occupation des sols (POS)], gestion des écoles primaires, des bibliothèques, des musées...) Communautés de Communes (EPCI) = regroupement de plusieurs communes=> institutionnaliser des territoires en développement. Compétences => Aménagement de l'espace (ZAC; élaboration de POS); => actions de développement économiques (organisation des ervices, adaptation et développement des entreprises); => équilibre social de l'habitat (politique du logement, logement social); => Politique de la ville. Le département = circonscription administrative regroupant des communes gérée par le Conseil Général. +> gestion ds collèges, des bibliothèques, aides sociales, logement social, transport, ports de commerce et de pêche... La région = 22 régions métropolitaines regroupant chacune plusieurs départements gérées par le conseil régional + 4 régions d'outre-Mer monodépartementales gérées par le conseil régional et général. +> gestion des lycées et ses personnels TOS, de la formation professionnelle et apprentissage, des parcs naturels régionaux; protection et valorisation du patrimoine. Relations directes avec la Commission Européenne. Responsables de leur aménagement et de leur développement. Réseau urbain et aire d'influence des grandes villes : Population française fortement urbanisée (80%) Regroupement des communes en agglomération. la répartition des agglomérations fait apparaître un réseau urbain très hiérarchisé avec des villes de toutes tailles autour d'une capitale. Les grandes villes situées aux principaux noeuds des réseaux de communication polarisent leur région et structurent le territoire. L'aire urbaine => Nouvel outil d'étude statistique et géographie. Nouvelles expressions sur la base des lieux d'habitation et de travail, créées par l'INSEE lors du recensement de 1990 afin de définir l'urbanisation : - Le pôle urbain = agglomération comptant au moins 5 000 emplois (ville qui grâce à son aire d'influence crée un champ d'attraction et de développement vers une zone plus ou moins étendue qui l'entoure) - L'aire urbaine = pôle urbain + couronne périurbaine (Cour. périu. =ensemble des communes contigües dont 40% des personnes actives, résidantes et ayant un emploi, travaillent dans le pôle urbain ou dans une commune du périurbain. - L'espace urbain : un ou plusieurs pôles, leurs couronnes périurbaines et les communes multipolarisées. Les villes hiérarchisé selon leur taille et les biens et services qu'elles offrent aux territoires qui les entourent (<= aire d'influence ou d'attractions) - Petites villes => autour de 10 000 hab. (niveau inférieur de la hiérarchie urbaine); on y trouve des services autour du commerce, de la santé, de l'enseignement et de l'administration. Aires d'influence réduites et à caractère rural. - Villes moyennes => autour de 50 000 hab. (deuxième niveau); aires d'influences environ de la taille du département. - Paris et une dizaine de grandes villes => Niveau supérieur de la hiérarchie urbaine. Centralisation de toutes les fonctions de commandement depuis Paris. Rang 1 => Paris => + de 10 millions d'hab. => écoles primaires, collèges Rang 2 => Villes de 200 000 à 1 million d'hab. => écoles primaires, collèges, lycées Rang 3 => de 20 000 à 200 000 hab. => écoles primaires, collèges, lycées, et enseignement supérieur : universités, IUFM, IUT... Rang 4 => de 5 000 à 20 000 hab. => écoles primaires, collèges, lycées, et enseignement supérieur : universités, IUFM, IUT... Rang 5 => < à 5 000 hab. => écoles primaires, collèges, lycées, et enseignement supérieur : universités, IUFM, IUT... je crois qu'il y a une petite inversion entre les rangs et les services correspondants...!!
salazie Posté(e) 6 octobre 2006 Posté(e) 6 octobre 2006 un petit up pour bien réviser cette matière salazie
celine2462 Posté(e) 12 octobre 2006 Posté(e) 12 octobre 2006 merci merci pour ces fiches tres bien faites!!!!
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant