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Loi reconnaissant les syndicats : 1834 => résultat des combats menés depuis le déut du siècle.

c'est 1884, je crois bien !

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Je suis désolée, je n'avais pas vu que vous aviez déjà traité cette partie... :blush: Bon ça fera une fiche en double... Je vais lire le résumé de Mistral sur la colonisation et voir si je peux ajouter quelque chose, autrement je passe au 20 ème siècle...

Evanna, oui effectivement assignat et bons du trésor sont la même chose (j'aurais dû mettre des parenthèses bons du trésor (assignats) = une monnaie en papier remboursables en terres, qui permet à l'Etat de disposer immédiatement de l'argent des ventes à venir. Donc les gens pouvaient acheter ces bons qui leur rapportaient des terres

Papier-monnaie émis en France de 1789 à 1796 dont la valeur était « assignée » (gagée) sur la vente des « biens nationaux »

Posté(e)
Loi reconnaissant les syndicats : 1834 => résultat des combats menés depuis le déut du siècle.

c'est 1884, je crois bien !

Euh oui, désolée... bon je vais rectifier ça tout de suite...

Posté(e)
Je suis désolée, je n'avais pas vu que vous aviez déjà traité cette partie...

c'est pas grave, ta fiche est bien plus complète que la mienne !

Posté(e)

Mistral, je trouve ta fiche sur la colonisation complète. Je rajoute quelques petites choses (au risque de faire écho ou répétition avec ce qui a déjà été dit :P )

Pays bénéficiaire de la colonisation = Etats transformés par l'expansion industrielle et par le développement du capitalisme.

Fondements de la colonisation :

- économique = nouveaux débouchés aux produits de l'industrie, matières premières à moindre frais dont l'acheminement est facilité par le progrès en matière de transport; populations locales travaillant pour de bas salaires; naissance d'une bourgeoisie coloniale.

- politique : Les principaux états européens veulent affirmer leur puissance

- idéologique : discours des partisans exprimant le souhait d'apporter aux peuples indigènes les connaissances techniques, économiques, militaire et culturelle pour leur en faire profiter (Rudyard Kipling). Mouvement de curiosité géographique des Lumières (voyages des explorateurs et des géographes).

En France, Jules Ferry présente la colonisation comme une "bonne affaire".

Les anciennes colonies :

Aux 17 et 18 ème siècle, la France était à la tête d'un vaste empire colonial qui comprenait les Antilles (qu'elle peuple d'esclaves africains), la Louisiane, le Canada, l'Inde et les îles Mascareignes (Réunion, Maurice). Après la guerre de sept ans, les guerres de révolutions et de l'Empire, il ne reste plus que la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et quelques comptoirs le long des côtes africaines et indiennes.

Le travail forcé :

A part quelques exceptions (Antillais, Juifs Algériens), les habitants des colonies ne deviennent pas français. Ils gardent un statut inférieur et doivent obéir aux fonctionnaires envoyés par la france. Ils sont souvent obligés de travailler à la construction des routes ou dans les plantations (travail forcé).

La France conquiert l'Algérie, puis l'ensemble du Maghreb, une grande aprtie de l'Afrique occidentale et équatoriale, l'Indochine. Les populations indigènes se révoltent souvent contre la confiscation de leurs terres.

En 1914, la France est le deuxième empire colonial du monde, derrière la Grande Bretagne. L'empire colonial allemand est beaucoup plus réduit; Ce déséquilibre annonce la Première Guerre Mondiale.

Posté(e)

Attention, il ne faut pas parler de "travail à la chaîne" au XIXème; il apparaît plus tard pendant les 30 glorieuses avec les méthodes de production comme le Taylorisme et le Fordisme !!

J'ai fait un concours blanc avec comme question 'l'industrialisation au XIXème" et j'avais aussi parlé du travail à la chaîne et mon correcteur l'a entouré et m'a signalé que ce mode de travail n'y était pas encore ....Pourtant, je crois que je l'avais vu dans un bouquin...

Posté(e)

Oui, moi aussi... dans le nouvel hatier... Bon alors il faut parler d'un système sur le modèle du travail à la chaine peut être... merci pour cette info, je ne savais pas, il est vrai qu'il est un des fondements du taylorisme (parcellisation des tâches)... c'est un peu pareil...

Posté(e)

Thème 2 : La naissance de la République en France

Une aventure longue et tumultueuse.

Au cours du XIX siècle, la France connaît une succession de régimes politiques qui sont une étape dans la conquête des libertés. La mise en place de la république n'intervient que dans le dernier quart de siècle.

=> de 1815 à 1848 : une monarchie constitutionnelle.

Monarchie censitaire (= seuls les riches peuvent voter). Elle comprend deux périodes :

- La restauration = (1815 - 1830) les deux frères de Louis XVI se succèdent sur le trône (Louis XVIII et Charles X) mais il ne s'agit pas d'un retour à l'Ancien Régime.

En 1814 => Louis XVIII octroie une charte constitutionnelle pour réconcilier adversaires et partisans de la révolution.

Charles X est moins habile et le durcissement de son régime provoque la révolution de juillet 1830 (les Trois Glorieuses) et il est chassé du trône.

- La monarchie de Juillet = (1830 - 1848) Louis Philippe Ier. Régime plus libéral => droit de vote à un plus grand nombre de Français; adoption du drapeau tricolore.

Loi Guizot 1833 = accorde la liberté aux communes d’ouvrir des écoles primaires. 3,5 millions d’enfants sont alors scolarisés, ayant ensuite, adultes, plus facilement accès à la lecture de la presse, des almanachs… Paradoxalement, la loi Guizot favorise les mutations sociales sous un régime monarchique et plutôt conservateur. Elle contribue à créer un climat de revendications.

Première agence de presse en 1832 (traductions de nouvelles étrangères).

Dès 1846, la situation économique se dégrade et les aspirations démocratiques progressent. La révolution de 1848 met fin au régime monarchique.

=> la deuxième République : 1848

Une république sociale. Mesures prises en 1848 font progresser la citoyenneté sociale et politique :

- suffrage masculin

- abolition de l'esclavage

L'espoir d'une république égalitaire et fraternelle est de courte durée. Dissolution des ateliers nationaux en juin 1848 (crées pour donner du travail aux chômeurs, indemnisés 2F par jour pour des travaux de terrassement) et durcissement de la crise économique => guerre civile, journées sanglantes de juin 1848.

Etat de siège est décrété et ls pleins pouvoirs sont attribués au ministre de la guerre qui noie la révolte dans le sang. => évolution conservatrice du régime ; rupture entre le monde ouvrier et les élites républicaines.

10 décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon Ier) devient président de la république et du progrès. Il gouverne par décrets (27 000 opposants jugés jugés, 10 000 déportés ou bannis, dont Victor Hugo)

décembre 1851 = coup d'état et renversement du régime => proclamation de l'Empire l'année suivante.

=> Le Second Empire (1852 - 1870)

période autoritaire : 1852-1860 => annexion de Nice et de la Savoie à la France

période libérale : 1860 - 1870 => ouvertures sur la plan politique, dialogue social

Défaite contre la Prusse : République proclamée le 4 septembre 1870.

=> Troisième république 1870 - 1914 :

Les Républicains signent l'armistice avec la Prusse en janvier 1871.

Sous la pression de Bismarck (chancelier de la Prusse) souhaitant rencontrer un véritable interlocuteur lors du traité de paix, des élections ont lieu à l'assemblée nationale. Les monarchistes l'emportent. Le 10 mai 1871, Thiers signe le traité de Francfort qui cède l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne.

En 1873, la France n'est plus occupée.

La troisième République s'organise avec les lois constitutionnelles de 1875 (nouvelles institutions politiques). Les républicains conquièrent peu à peu les électeurs :

- 1881-1882 : Jules Fery crée l'école républicaine

- 9 août 1879 : il fait voter la loi pour la création d'une école normale d'institutrices par département. Ecoles normales supérieures de Fontenay en 1880 pour les filles et de Saint Cloud (1882) pour les garçons.

- La loi du 16 juin 1881 rend l'école gratuite.

- La loi du 28 mars 1882 remplace l'enseignement religieux par l'instruction morale et civique et impose l'obligation scolaire pour tous les enfants de 6 à 13 ans.

- Loi du 30 octobre 1886 prolonge l'enseignement élémentaire par des écoles primaires supérieures (brevet simple, brevet supérieur).

- Loi du 19 juillet 1889 = instituteurs (hussards noirs de la république) nommés par le préfet et deviennent fonctionnaires de l'état, rémunérés par le Trésor Public.

Sort de la Patrie doit reposer sur tous. Instauration d'un service militaire légal et de courte durée (lois de 1872, 1889, 1805 font du service militaire un service national personnel, obligatoire et égal pour tous. Facteur de cohésion sociale et d'intégration nationale.

Loi sur la liberté d'expression, de réunion, de la presse en 1884, liberté d'association (1901) et séparations des églises et de l'état (1905) => laïcité de l'état.

1881-1882 : école laïque et programmes laïcisés.

Liberté de religion et de culte.

=> l'affaire Dreyfus :

A la fin du XIX ème siècle, les pays européens sont très nationalistes et antisémites. En 1894, Alfred Dreyfus (officier allemand qui a choisi de rester français quand l'Alsace est devenue allemande en 1871) est accusé d'espionnage. (le coupable est en fait un autre officier : Esterhazy)

Toute la presse se déchaîne contre Dreyfus "le Juif". Dreyfus est dégradé publiquement et envoyé au bagne de l'île du Diable (Guyane). Sa famille est convaincue de son innocence et après enquête de quelques journalistes, aidés par le général Picquart, ils découvrent que de fausses preuves ont été fabriquées pour accuser Dreyfus à tort. En 1898, Zola publie un article intitulé "J'accuse", où il dénonce l'injustice faite à Dreyfus.

Toute la France se divise entre partisans de l'innocence et de la culpabilité de Dreyfus. On craint même une guerre civile. En 1899, on se décide à le rejuger mais il est à nouveau condamné. Le président de la République le gracie. En 1906, il sera innocenté.

Cette affaire a marqué pour longtemps la vie politique française.

Posté(e)

salut salut!!!

nouvelle sur ce forum je veux juste vour remercier pour ttes ces infos car ca m'aide enormement de reviser sur ce site....

Bonne continuation,bon courage et bonne chance!!!!! :D

Posté(e)

J'ajouterai à la suite de l'affaire Dreyfus, la crise du boulangisme.

Le boulangisme est un mouvement politique français de la fin du XIXe siècle qui constitua une menace pour la Troisième République. Son nom est dérivé de celui du général Georges Boulanger, militaire de prestance qui devint ministre de la Guerre, se rendit populaire par ses réformes mais inquiéta le gouvernement par son discours belliqueux.

Autour du général Boulanger se regroupèrent à partir de 1886, des nationalistes et des monarchistes désireux de renverser la République et avide d'une revanche contre l'Allemagne, victorieuse de la guerre de 1870. Trois idéologies se superposaient dans le Boulangisme : la Revanche (contre l'Allemagne), la Révision (de la constitution) et la Restauration (de la monarchie)

Le 27 janvier 1889 il se présentait comme candidat à Paris. La situation était inquiétante pour ses adversaires. Alors qu'il célèbrait sa victoire, certains de ses partisans lui suggérèrent alors d'effectuer un coup d'État en marchant sur l'Élysée mais il se refusa de les suivre.

Un mandat d'arrêt fut lancé contre lui pour complot contre la sûreté de l'État, et il dut s'enfuir en Belgique. Le boulangisme s'effondra, et le général Boulanger se suicida le 30 septembre 1891.

Dans les crises de la 3ème république, je pense qu'il faut aussi citer la Commune même si chronologiquement elle arrive avant, en premier même.

La Commune de Paris, du 26 mars 1871 jusqu'à la « semaine sanglante » (21 - 28 mai), désigne une période révolutionnaire à Paris, qui, contre le gouvernement, établit une organisation ouvrière comme organisatrice de la ville, et gouvernement prolétarien.

Le gouvernement de la République est dirigé par Adolphe Thiers ; il cherche à conclure un traité de paix avec l'Allemagne. Les Parisiens, qui ont supporté un siège très dur, veulent protéger Paris des Allemands et ouvrir une nouvelle ère politique et sociale. Ils refusent de se laisser désarmer.

La Commune fut finalement vaincue durant la Semaine sanglante, qui débuta avec l'entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai pour s'achever avec les derniers combats au Cimetière du Père Lachaise le 28 mai où les défenseurs de la commune de Paris furent exécutés devant le mur des Fédérés. On évoque, selon les sources, de 10 000 à 25 000 exécutions sommaires, viols, meurtres d'ouvriers communards durant la semaine sanglante.

Posté(e)

Dans les crises de la 3ème république, je pense qu'il faut aussi citer la Commune même si chronologiquement elle arrive avant, en premier même.

"Et pour réviser cette partie très rapidement mais bien sûr en prenant de la distance, il n'y a rien de mieux que les bandes dessinées "le cri du peuple" de Tardi et Vautrin. C'est là que l'on retrouve notre chère institutrice Louise Michel.

Mais je me demande bien comment je pourrais un jour faire lire ce genre de texte à mes futures élèves.

Elles sont dégoûtées les femmes !

Elles saisissent vite ce qu'il y a d'épatant à voir des gommeux, des petits-crevés, jeunes ou vieux, crétinisés par un tas de choses malpropres, et dont la race est finie, soupeser dans leurs pattes sales les cerveaux des femmes, comme s'ils sentaient monter la marée de ces affamées de savoir, qui ne demandent que cela au vieux monde : le peu qu'il sait.

L'homme tient à ce que la femme reste ainsi, pour être sûr qu'elle n'empiétera ni sur ses 'fonctions', ni sur ses "titres".

Rassurez-vous encore, messieurs, nous n'avons pas besoin du titre pour prendre vos fonctions quand il nous plaît ! Vos titres ? Ah ! Bah ! Nous n'aimons pas les guenilles ; faites-en ce que vous voudrez ; c'est trop rapiécé, trop étriqué pour nous.

Ce que nous voulons, c'est la science et la liberté. »

Louise MICHEL, Mémoires, 1886

Posté(e)

Merci pour toutes ces fiches révision! Voici ma petite contribution...

La guerre de 14-18

I/ Les causes:

Beaucoup de tensions entre les pays européens:

- concurrence économique (Allemagne double France et GB)

- concurrence militaire

- conflits coloniaux

-> exacerbation des nationalismes.

Création de la Triple Entente (GB, France, Russie) et de la Triple Alliance (Empires allemand et austro-hongrois, Italie)

Le 28 juin 1914, l'assassinat de François Ferdinand, héritier du trône de Vienne, par des nationalistes serbes, déclenche les hostilités.

Jeu des alliances: l’Autriche déclare la guerre à la Serbie, aussitôt soutenue par la Russie, la France décrétant la mobilisation générale le 1er août, à laquelle répond l’entrée en guerre de l’Allemagne le 3, l’invasion de la Belgique, et la riposte militaire britannique.

Guerre acceptée par tous les partis, surtout que le seul pacifiste, Jean Jaurès a été assassiné. On part à la guerre, non pas tant pour récupérer l'Alsace et la Lorraine (discours des ligues nationalistes) que pour entamer un juste combat contre l'Allemagne.

II/ Phase 1: l'échec des offensives (1914)

C'est une guerre de mouvements, il faut une victoire rapide.

En France: le plan XVII mené par Joffre -> Lorraine, Ardennes

En Allemagne: le plan Schlieffen (prêt depuis 1905!) -> Belgique, Nord de la France

Les allemands frôlent Paris. Panique.

1ere bataille de la Marne (06-09 septembre): les allemands ont tenté d'envelopper l'armée française en passant par le Nord, un corps expéditionnaire britannique les retarde tandis que Joffre contre attaque sur les bords de la Marne ("Les taxis de la Marne"). Un front de 300 km s'étend de l'Ourq à Verdun. Plusieurs armées se battent en même temps (Bataille de l'Ourq...)

Repli des Allemands, qui restent quand même en territoire français.

On s'enterre dans des tranchées, commence la guerre de position.

III/ Phase 2: la guerre des tranchées (1915-1917)

Un front de 600km de la Belgique à la Suisse.

Grandes offensives meurtrières (Verdun, la Somme)

Ex: Verdun (février-décembre 1916) choisi comme lieu stratégique par les Allemands car peu de possibilité de ravitaillement pour les Français. Pluie d'obus sur Verdun et avancée des Allemands. Pétain va mettre en place une stratégie de "tourniquets" (les hommes défilent) et de ravitaillement par la "voie sacrée". L'artillerie française va finalement renvoyer les Allemands à leur position initiale après plusieurs attaques sanglantes.

1917: mutineries de l'armée fortement réprimées par Pétain

IV/ L'entrée en guerre des USA et l'offensive finale (1917-1918)

L'économie est tournée vers la production de guerre, d'où les tentatives de gagner la guerre économiquement puisque "militairement" paraît impossible. Mise en place de blocus.

Blocus France-GB sur l'Allemagne qui répond par une guerre sous-marine -> empêche commerce et coule les bateaux américains -> entrée en guerre des USA en avril 1917.

En octobre: Révolution russe. L'Allemagne, libérée sur le front de l'Est, lance toutes ses troupes vers la Somme. Les soldats sont fatiguées et mal-nourris: ils ne résistent pas à l'assaut du général Foch, soutenu par les troupes américaines (avec leur matériel) et les premiers chars Renault.

Armistice à Rethondes le 11 novembre 1918.

V/ Bilan

Grosses pertes humaines et matérielles: 10 millions de morts, 6 millions d'invalides. La France est le pays le plus touché -> déficit des naissances, vieillissement population. Il faut reconstruire tout le Nord (maisons, ponts, routes, usines...)

Perte de prestige des pays européens (auprès des colonies surtout) et au profit des USA

Nouvelle place de la femme (qui obtient le droit de vote dans plusieurs pays d'Europe mais pas en France) et changements dans la société

Victoire apparente de la démocratie: fin de plusieurs régimes totalitaristes (Empire ottoman > Turquie; Russie communiste; Empire austro-Hongrois > Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie; République allemande)

Traité de Versailles: l'Allemagne apparaît comme la seule responsable du conflit. Elle est coupée en deux par le couloir de Dantzig, démilitarisée. Ses colonies sont confisquées et elle doit payer de lourdes réparations ----> 2nde guerre mondiale.

Je n'ai rien par contre sur la vie à l'arrière.

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