davido Posté(e) 29 avril 2006 Posté(e) 29 avril 2006 Bonjour Impossible d'aller sur le site de l'education nationale où se trouvent les sujets type Quelqu'un aurait il les 2 sujets donc les 4 questions de la partie mineure SVP ? dav
Malakime Posté(e) 29 avril 2006 Posté(e) 29 avril 2006 BonjourImpossible d'aller sur le site de l'education nationale où se trouvent les sujets type Quelqu'un aurait il les 2 sujets donc les 4 questions de la partie mineure SVP ? dav Bha chez moi ça marche! Question n°1 : Histoire : De Gaulle et la France Question n°2 : Géographie : Les limites spatiales de l’Europe Question n° 1 : Histoire : Le processus de romanisation en Gaule et ses limites. Question n°2 : Géographie : Les grands axes de communication dans l’organisation de l’espace français. Tu veux les corrections? Aurore
Malakime Posté(e) 29 avril 2006 Posté(e) 29 avril 2006 Bon comme tu m'as pas répondu, je mets la correction au cas où Question n°1 : De Gaulle et la France On évalue la pertinence de la réponse en fonction d’une double maîtrise : - la connaissance de base de la biographie et de l’action publique de De Gaulle ; - la prise en compte du libellé de la question, qui problématise l’approche biographique (quelles représentations et quelles analyses de Gaulle a-t-il de la France ? quel rôle veut-il jouer et a-t-il effectivement joué ? quels liens estime-t-il avoir tissé avec la France et les Français ? quels actes a-til accompli en cohérence avec sa lecture des faits ? quelles attitudes ont eu et ont les Français à son égard ?... sont quelques-unes des questions que le candidat aura à se poser) Pistes : - de Gaulle s’inscrit dans une culture et appartient à une génération qui assigne une place majeure à l’Etat-nation et singulièrement à la France. Dans la continuité de Michelet (et en adéquation avec les textes contemporains de Péguy), il voit son pays comme une personne, à laquelle le destin a assigné un rôle essentiel à l’échelle européenne et mondiale et dont le niveau d’ambition pour elle-même ne doit pas faiblir sauf à se nier. Cela se repère dans sa lecture de l’histoire nationale au sein de laquelle il refuse d’opérer des tris, dans son entrée dans l’armée, dans son rejet instinctif de la défaite en 1940 et dans son intraitabilité vis-à-vis de ses alliés durant la Seconde Guerre mondiale, dans son refus d’un monde bipolaire durant les années 1960, dans sa vision de la Communauté européenne… - l’une de ses singularités est qu’il a pu tenter de mettre en oeuvre cette vision, en dotant le pays d’instruments d’indépendance, de continuité et d’influence : exécutif fort, abandon des colonies, arme nucléaire, nouveau franc et ouverture douanière, etc. Cet homme, qui inscrit son action et sa personne dans l’histoire, est le même qui promeut la modernité et se montre d’une réelle dureté quand il s’agit d’adapter la France à son temps (attitude durant la guerre d’Algérie) - cette vision et ce parcours portent en eux-mêmes leurs limites : identification entre sa personne et le bien du pays (voir ses Mémoires de guerre et ses Mémoires d’espoir), tentation de dissocier la France de toujours et les Français contemporains quand ces derniers le déçoivent (élection présidentielle de la fin 1965 par exemple), instrumentation de la construction européenne, propension à dramatiser les enjeux (référendum d’avril 1969) - tout montre que ses contemporains ont pris tôt conscience de l’envergure du personnage : ainsi les référendums constitutionnels de septembre 1958 et d’octobre 1962 bousculent-ils les clivages partisans. La production historiographique, les sondages de popularité ou la récupération par des essayistes ou des hommes politiques de presque tous les camps montrent que cette prise de conscience est devenue particulièrement forte dans les années 1990 et 2000. Mais l’atmosphère consensuelle actuelle ne doit pas faire oublier que de Gaulle a suscité contestation, rejet, voire manifestations de haine : méfiance d’une partie des résistants durant la guerre, refus des institutions et de sa pratique du pouvoir en 1945-1946 et à partir de 1958 par une grande partie des élites politiques et une partie de l’électorat, rejet par une bonne partie de l’intelligentsia de ses choixdiplomatiques, rupture durable avec une partie de l’armée et avec les Rapatriés du fait de sa politique algérienne, sentiment vécu par une partie de la classe ouvrière que la croissance s’opérait à son détriment, usure aux yeux d’une partie de la jeunesse du modèle hiérarchique et du projet modernisateur d’après-guerre qu’il incarnait (mai 1968). Au total, les liens entre Charles de Gaulle et la France sont à la fois profonds, apparemment durables et plus complexes qu’il n’y paraît aujourd’hui. Question n° 2 : Les limites spatiales de l’Europe Il s’agit de réfléchir aux limites de l’Europe selon que l’on parle de l’Europe, espace physique, économique, culturel et politique. Un continent à géométrie variable dont les limites ont changé au cours de l’histoire. Une réflexion sur la notion « physique » de l’Europe : L’Europe est l’extrémité occidentale du continent eurasiatique, dont les limites à l’Est et au Sud-Est ne constituent pas une véritable limite physique (L’Oural et le Caucase). Les limites traditionnelles sont remises en cause. Réflexion sur la notion historique et culturelle de l’Europe : L’histoire ne fournit pas non plus de réponse définitive. Si la chrétienté romaine a pu constituer un ferment de cohésion au Moyen Age, de même que l’Humanisme au XVIème siècle, les réformes religieuses puis l’émergence des nations ont introduit des cloisonnements durables. La Méditerranée et la Mer Baltique ont constitué depuis plus de 2000 ans des vecteurs puissants de développement commercial et culturel. Une « Europe culturelle » est tout aussi malaisée à définir. Réflexion sur la notion économique et politique : Très tôt, dès le XVIème siècle, la Russie ou l’Empire Ottoman se sont inscrits dans la géopolitique européenne. Enfin, la dimension politique oblige à prendre en compte les différentes tentatives d’union des Etats. Ainsi le Conseil de l’Europe comprend la Russie et la Turquie. Pour l’Union Européenne, les frontières des Etats membres constituent une limite provisoire puisque des projets d’adhésions existent à l’Est. En fait c’est à l’Est et au Sud-Est que la frontière de l’Europe est difficile à définir. Conclusion : L’Union Européenne aujourd’hui et les problèmes de son élargissement interrogent à nouveau les limites de l’Europe. Question n°1 : Histoire : le processus de romanisation en Gaule et ses limites. II s'agit de réfléchir à la manière dont Rome a exporté sa civilisation en Gaule et d'évoquer les limites de cette acculturation. 1. L'adhésion des élites gauloises : Rome prend appui sur les élites pour réussir l'intégration des populations conquises : • Compétition entre membres de ces élites pour occuper des fonctions politiques au niveau local puis provincial ... d'où accès possible à la citoyenneté romaine (dans les cités de droit latin notamment, ou par octroi de cette citoyenneté à titre individuel ; remarque : cette dernière modalité concerne aussi les Gaulois intégrés dans les légions). • Compétition pour occuper les fonctions prestigieuses liées au culte impérial (culmine avec la fonction de grand-prêtre du culte impérial à Lyon). • Compétition qui se double de pratiques évergétiques. Limites : seule une partie de la population gauloise accède à la citoyenneté (avant l'édit de Caracalla de 212) et aux charges importantes. 2. L'adoption d’un nouveau modèle urbain et rural : • Volonté des élites de construire ou reconstruire leur agglomération selon le modèle romain : plan orthogonal, forum au croisement du decumanus et du cardo, comportant des bâtiments publics (curie, basilique, temple du culte impérial ...), des boutiques et des ateliers ... A proximité se trouvent le théâtre, l'amphithéâtre ... Habitations : domus luxueuses pour les plus riches et insulae pour les autres. • Dans les campagnes : construction de villae, comprenant des ateliers artisanaux, situées au coeur des grands domaines fonciers. • Les axes de communication qui desservent à la fois les villes et les villae, structurent l'espace des provinces gauloises. Limites : ces modifications ne concernent qu'un petit nombre de villes romaines (pour C. Goudineau : la Gaule n'est pas un exemple de réussite urbaine). Dans les campagnes, les fermes gauloises se sont maintenues en de nombreux lieux. 3. L'adoption d'un modèle culturel et de pratiques sociales romaines : • L'adoption du latin : langue parlée et écrite par les élites ; modification de la toponymie (nom des villes par exemple) ; nom des personnes (tria nomina pour les citoyens, latinisation des noms uniques gaulois pour les pérégrins). • Vivre à la romaine : introduction de nouveaux loisirs (les thermes comme lieu de sociabilité ; théâtre, amphithéâtre et cirque pour la comédie, les combats et les courses de char) ; évolution des modes de consommation : vin, huile d'olive, aromates et condiments ; pacification des comportements favorisée par la pax romana qui profite à l'activité économique (enrichissement des hommes d'affaires gaulois). • Evolution des pratiques religieuses : adoption du panthéon romain. Limites : latin parlé uniquement par les élites ; pratiques de consommation qui ne touchent pas toutes les populations ; syncrétisme plutôt qu'adoption d'un panthéon étranger. Quant à la pax romana, elle n'exclut pas l'existence de révoltes parmi certains peuples gaulois. Conclusion : la romanisation a durablement marqué le territoire national (héritage actuel) même si, dans l'Antiquité, elle n'a pas touché de manière identique l'ensemble de la population et/ou l'ensemble du territoire. Question n°2 : Géographie : Les grands axes de communication dans l'organisation de l'espace français. - Le candidat peut appuyer sa réponse sur un croquis de géographie. - Une phrase introductive précise le sujet : o grands axes de communication = réseaux du visible, « marqueurs » de l'espace ; espace organisé = espace mis en état de fonctionnement ; o le rôle primordial joué par les axes de communication dans l'organisation de l'espace, notamment celui joué par les transports routiers et ferroviaires à l'échelle nationale ; o la problématique : comment les axes de communication contribuent-ils à l'organisation du territoire ? - Une réflexion sur l'organisation de l'espace français par les axes de communication nécessite la prise en compte, d'une part des phénomènes de permanence et d'autre part, des phénomènes d'évolution. o Les permanences : ? un réseau étoilé, héritage de l'histoire et d'un état centralisé ; ? prédominance des grands axes à l'est de la ligne Le Havre- Marseille (rôle joué par l'économie) ; ? importance de l'axe Lille-Paris-Lyon-Marseille ; ? prédominance de la région parisienne. o Les mutations : ? facteurs d'évolution : intégration à l'Union européenne ; décentralisation ; ? vers une nouvelle organisation de l'espace ? • « espace-temps » cf. les cartes par anamorphoses ; • les solidarités nouvelles : les transversales (exemple : l'Arc méditerranéen) ; les régions transfrontalières (exemple : « Transregio » sur Alsace-Suisse-Allemagne) ; villes reliées par TGV (exemple : Paris-Arras) ; • les plates-formes multimodales et leurs impacts sur le paysage ; • désenclavement de certains espaces (exemple : la Bretagne) ; • et paradoxalement: « effet tunnel » (passage d'un axe de communication comme les autoroutes ou les lignes TGV sans « retombées» sur l'espace traversé) ; renforcement du poids de la région parisienne ; maintien d'un faible dynamisme d'espaces pourtant « irrigués » par de nouveaux axes de communication (exemple : le Massif Central). - La réponse se termine par une conclusion : les axes de communication structurent fortement l'espace et permettent l'ouverture de la France sur l'Europe et sur le monde. Ils sont donc un enjeu essentiel de la politique d'aménagement du territoire. Par ailleurs, le dynamisme des espaces peut engendrer la création ou le renforcement d'axes de communication. Ceux-ci accroissent la mobilité et sont par conséquent à l'origine de nouvelles dynamiques territoriales. Aurore
Dedea Posté(e) 29 avril 2006 Posté(e) 29 avril 2006 Il faut savoir que ceci est une réponse trop longue (dixit les profs d'histoire). Il faut savoir faire concis mais complet :P
stefanie83 Posté(e) 2 mai 2006 Posté(e) 2 mai 2006 salut ma question est un peu bizarre, mais bon, pensez vous que ces themes etant tombés dans les sujets zeros, on peut faire l'impasse dessus pour les revisions?? je suis à la bourre .... merci !
Malakime Posté(e) 2 mai 2006 Posté(e) 2 mai 2006 salutma question est un peu bizarre, mais bon, pensez vous que ces themes etant tombés dans les sujets zeros, on peut faire l'impasse dessus pour les revisions?? je suis à la bourre .... merci ! D'après nos profs, ils peuvent être abordés sous un autre angle. Aurore
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