Evaluer le graphisme en PS

[lilidom]

Assez d'accord avec ce qui est dit au-dessus

Point n'est besoin de noter et d'évaluer avec rigueur ( ou rigidité ) en PS. Eventuellement noter ( pour soi, ce qu'on peut observer au détour des dessins des enfants.

De toute façon, on ne va pas arrêter de tracer des ronds un fois qu'on aura évalué positivement leur trace, hein :P

Il est par contre très important de surveiller et travailler la tenue de l'outil et la posture

MCD

C'est tout à fait ce que je compte faire "Eventuellement noter ( pour soi, ce qu'on peut observer au détour des dessins des enfants." Et je suis tut à fait d'accord aussi avec "De toute façon, on ne va pas arrêter de tracer des ronds un fois qu'on aura évalué positivement leur trace, hein :P "

De toute façon j'ai une préparation au R4, on verra bien ce qu'on me dit

[calinours]

Pas d'accord non plus avec la critique de Sourimimi, mais il semble que nous avons eu une lecture différente de ton message lilidom :

A vous lire j'ai l'impression que je m'exprime mal

Ceci dit, ce n'est peut-être pas une raison pour relancer les divergences de vues didactiques sur les finalités du graphisme et de l'écriture ou pédagogiques sur l'opportunité de l'évaluation. Tu attendais autre chose

Le message initial propose effectivement d'évaluer des compétences au niveau du geste graphique en PS. Si on peut effectivement trouver dommage de se servir d'une oeuvre pour évaluer (mais l'intention était à mon avis d'y travailler d'abord et d'évaluer le répertoire réinvesti ensuite...), je maintiens que la démarche "à la manière de ..." est intéressante si on évite la dérive de l'imitation pure et dure de l'oeuvre (cf. de nombreux post à ce sujet dans le forum élémentaire aussi...).

Quant au geste graphique, on peut le prendre en compte dans des objectifs d'apprentissage tant en graphisme (faire un rond, une composition de traits, des boucles...) que dans le domaine de l'écriture (pour les lettres capitales et surtout pour les cursives) ce qui changera ce sont les exigences et la référence au modèle... Il n'est donc pas impensable, lilidom, d'évaluer le geste graphique (tenue de l'outil, reproduction ou combinaison d'un signe graphique simple, orientation, continuité,...)

à travers des compositions inspirées de Kandinsky comme celles vu sur le site de Philippe...

[lilidom]

Tu m'as compris Calinours ! :P

[enviedespoir]

La modélisation que propose enviedespoir est fondée sur la définition de l'acte d'écriture... Les activités de graphisme traditionnelles n'ont pas de place dans sa démarche qui vise avant tout l'écriture cursive.

Je suis de ceux qui pensent (au contraire) que certaines contingences spatiales nécessaires à l'apprentissage de l'écriture et des exigences comme une bonne tenue de l'outil scripteur se retrouvent dans des travaux identiques à ceux présentés dans le lien ci-dessus. Ces activités "traditionnelles" ne sont pas incompatibles à mon avis avec une progression réfléchie dans les apprentissages graphiques qui doit conduire les enfants à aborder l'écriture cursive en GS...

Je te prends en flagrand délit, Calinours, c'est bien ce que je pensais .... tu ne m'as pas lue !!! enfin pas assez, ou alors en chaussant des lunettes déformantes.

Ceci dit avec beaucoup de sympathie ( je me méfie maintenant des interprétations ....).

Bien sûr que les activités de graphisme traditionnelles ont de la place dans ma démarche ! chaque fois qu'elles sont récupérables en préparation à l'écriture. Et il y en a des quantités (mais pas les fiches de graphismes : boucles à l'envers, vagues, ponts juxtaposés de hauteurs différentes etc. qui sont idéales pour créer des difficultés et pas suelment d'écriture...).

Ce que je propose inclut beaucoup de pratiques que tu classes dans le registre du graphisme. En en repensant la progression, tu verras que le lien entre nos pratiques (enfin tes pratiques et mes propositons) est très étroit.

Par définition, une modélisation c'est la description d'une procédure. La modélisation de l'écriture, c'est donc la description de la façon dont fonctionne l'écriture. On peut choisir ou non de l'appliquer, mais il est impossible de dire que l'écriture manuscrite ne fonctionne pas ainsi et cela quelle que soit cette écriture à la condition qu'elle ne soit pas symbolique. Je n'ai pas décidé que l'écriture était comme cela : je l'ai annoncé (et publié - et bientôt avec l'écriture arabe puisque c'est universel) parce que les choses sont ainsi faites pas parce que c'est mon opinion.

Je suis de ceux qui pensent (au contraire) que certaines contingences spatiales nécessaires à l'apprentissage de l'écriture et des exigences comme une bonne tenue de l'outil scripteur se retrouvent dans des travaux identiques , écris-tu Calinours. Mais Calinours, moi aussi je le pense. Ce n'est pas du tout là-dessus que nous divergeons. Nous divergeons sur le fait que je dis, et je montre, que de nombreux travaux de graphisme (ceux que tu indiques ou d'autres je ne sais pas, je n'ai pas le temps d'aller voir) n'enseignent pas la gestion de l'espace ni la tenue du stylo (ils n'encodent pas la gestion de l'espace - sinon, dessus, dessous, devant, derrière, droite, gauche, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit lorqu'on parle d'écriture - de même ils ne portent pas en eux les conditions qui font que l'enfant doit placer sa main et déplacer ses doigts correctement pour les réussir).

Donc, mon point de vue est que, si on veut éviter les problèmes, il faut soit commencer par les travaux qui enseignent la tenue du stylo, la gestion de l'espace etc. ce qui inclut l'adaptation de certaines pratiques afin qu'elles visent ce but (et c'est là où nous divergeons d'après ce que tu écris), soit les réserver au moment où les enfants ont déjà acquis ces compétences (et nous divergeons encore d'après ce que tu écris).

[calinours]

Il n'a pas fini de te lire le calinours c'est vrai (faut dire qu'elle écrit beaucoup Danièle Dumont) mais il fait l'effort de suivre et puis il attend la sortie du mois de juin prochain...

Tu gardes l'avantage d'être l'une des seules sinon la seule à avoir proposé une modélisation de cet apprentissage.