irma Posté(e) 13 mai 2006 Posté(e) 13 mai 2006 J'ai un peu honte mais il faut que je vous demande: vous arrive t-il de ne plus supporter un élève? J'explique. Un élève de ma classe était au début d'année , extrémement perturbateur (violence verbale et physique, sentiment de supériorité, provocation , manipulation, mensonges, acharnement sur les élèves calmes, cris...) en classe, à la cantine, chez lui... A force de démarches, de choses mises en place pour lui en classe ,et en suivis extérieurs, de rencontres avec les parents...;et surtout de patience; le comportement s'est bien amélioré. Mais je suis arrivée à saturation alors tout ce qu'il fait de travers aujourd'hui , je ne peux plus! La mère est insupportable elle aussi, narquoise sous des airs de "femme aimable et bienveillante pour son enfant" , elle se croit chez elle à l'école, arrive en retard , se permet des choses que d'autres parents n'oseraient pas,remet constamment les punitions en question, essaie de négocier .Pendant un moment, elle me sollicitait ou sollicitait la direction tous les jours! Un jour elle déclare ne pas s'en sortir avec son fils et le lendemain , il est victime de persécution injuste de la part de l'équipe, car c'est un ange qui ne mérite pas d'être puni. Enfin, le discours est emprunt d'incohérences, contradictions . Bref, on a tous l'impression d'être pris pour des c.... alors qu'on a passé un temps incroyable à aider les parents et l'enfant. Je fais tout ce que je peux pour ne pas laisser paraître mais je ne supporte même plus d'apercevoir la maman à la sortie de l'école, quant à son fils, il est encore tellement arrogant avec les autres (avec moi, il n'est pas insolent mais fait tout par derrière) que le simple son de sa voix m'agresse! Je fais des cauchemars de ce duo d'enfer Je crois que je me suis trop investie pour que l'enfant aille mieux pensant que ça aurait aussi des effets bénéfiques sur le reste de la classe car il nous empéchait de travailler. D'ailleurs tous les enfants (ceux là même qu'il martyrisait!) ont encouragé leur camarade pour qu'il fasse des efforts, ils ont été d'une patience et d'une indulgence incroyables ; ne l'ont jamais rejeté mais lui signifiaient ses abus; ne l'accablaient pas mais passaient l'éponge... A présent, je suis nerveusement très lasse et je sens que les élèves aussi. Mais il faut tenir encore deux mois!!! Je ressens au fond de moi un sentiment de colère et je me demande si je ne vais pas consulter pour retrouver "ma positive attitude"! Heureusement, l'équipe de l'école est top! Comment faites vous pour être "zen" si vous connaissez les mêmes difficultés? Merci; ne serait-ce que pour la lecture de ce message!
aureolia Posté(e) 14 mai 2006 Posté(e) 14 mai 2006 J'ai un peu honte mais il faut que je vous demande: vous arrive t-il de ne plus supporter un élève?J'explique. Un élève de ma classe était au début d'année , extrémement perturbateur (violence verbale et physique, sentiment de supériorité, provocation , manipulation, mensonges, acharnement sur les élèves calmes, cris...) en classe, à la cantine, chez lui... A force de démarches, de choses mises en place pour lui en classe ,et en suivis extérieurs, de rencontres avec les parents...;et surtout de patience; le comportement s'est bien amélioré. Mais je suis arrivée à saturation alors tout ce qu'il fait de travers aujourd'hui , je ne peux plus! La mère est insupportable elle aussi, narquoise sous des airs de "femme aimable et bienveillante pour son enfant" , elle se croit chez elle à l'école, arrive en retard , se permet des choses que d'autres parents n'oseraient pas,remet constamment les punitions en question, essaie de négocier .Pendant un moment, elle me sollicitait ou sollicitait la direction tous les jours! Un jour elle déclare ne pas s'en sortir avec son fils et le lendemain , il est victime de persécution injuste de la part de l'équipe, car c'est un ange qui ne mérite pas d'être puni. Enfin, le discours est emprunt d'incohérences, contradictions . Bref, on a tous l'impression d'être pris pour des c.... alors qu'on a passé un temps incroyable à aider les parents et l'enfant. Je fais tout ce que je peux pour ne pas laisser paraître mais je ne supporte même plus d'apercevoir la maman à la sortie de l'école, quant à son fils, il est encore tellement arrogant avec les autres (avec moi, il n'est pas insolent mais fait tout par derrière) que le simple son de sa voix m'agresse! Je fais des cauchemars de ce duo d'enfer Je crois que je me suis trop investie pour que l'enfant aille mieux pensant que ça aurait aussi des effets bénéfiques sur le reste de la classe car il nous empéchait de travailler. D'ailleurs tous les enfants (ceux là même qu'il martyrisait!) ont encouragé leur camarade pour qu'il fasse des efforts, ils ont été d'une patience et d'une indulgence incroyables ; ne l'ont jamais rejeté mais lui signifiaient ses abus; ne l'accablaient pas mais passaient l'éponge... A présent, je suis nerveusement très lasse et je sens que les élèves aussi. Mais il faut tenir encore deux mois!!! Je ressens au fond de moi un sentiment de colère et je me demande si je ne vais pas consulter pour retrouver "ma positive attitude"! Heureusement, l'équipe de l'école est top! Comment faites vous pour être "zen" si vous connaissez les mêmes difficultés? Merci; ne serait-ce que pour la lecture de ce message! J'ai du mal aussi avec certains élèves, au point que pour l'un d'entre eux, je ne prends même plus la peine de convoquer la mère : je perds mon temps, et rien ne change. Par contre il y a une autre maman que je n'arrive pas à voir, elle annule au dernier moment les rendez vous, et depuis qu'elle a décidé de mettre son fils en pension à la rentrée ( elle croit que ce sera la solution miracle à ses problèmes de comportement! ), elle me répond carrément que ce n'est plus la peine de demander à la rencontrer! Bref, oui, parfois j'en ai par dessus la tête de ces deux là, l'impression de leur consacrer énormément de temps et d'énergie, au détriment des autres élèves, qui en subissent beaucoup, et de ne pas avoir le résultat à la hauteur de ces efforts. Le simple fait de les voir arriver certains matin, ça suffit à me casser ma bonne humeur, parce que je ne sais jamais ce qu'ils vont inventer pour pourrit la journée. Parfis je m'énerve, même si j'essaye de rester calme, de ne pas crier, je tiens bn mais j'avoue que les rares fois où l'un d'entre eux est absent, quel bonheur! On fait un métier où le relationnel est important, on est humains, il y a des moments où on atteint nos limites et certains élèves savent très bien comment s'y prendre pour qu'on les atteigne très vite. J'essaye de me raccrocher aux bons moments, aux petits progrès de ces deux là, et de ne plus penser boulot une fois sortie de l'école. Bon courage!
louve5153 Posté(e) 14 mai 2006 Posté(e) 14 mai 2006 J'ai un peu honte mais il faut que je vous demande: vous arrive t-il de ne plus supporter un élève? J'explique. Un élève de ma classe était au début d'année , extrémement perturbateur (violence verbale et physique, sentiment de supériorité, provocation , manipulation, mensonges, acharnement sur les élèves calmes, cris...) en classe, à la cantine, chez lui... A force de démarches, de choses mises en place pour lui en classe ,et en suivis extérieurs, de rencontres avec les parents...;et surtout de patience; le comportement s'est bien amélioré. Mais je suis arrivée à saturation alors tout ce qu'il fait de travers aujourd'hui , je ne peux plus! La mère est insupportable elle aussi, narquoise sous des airs de "femme aimable et bienveillante pour son enfant" , elle se croit chez elle à l'école, arrive en retard , se permet des choses que d'autres parents n'oseraient pas,remet constamment les punitions en question, essaie de négocier .Pendant un moment, elle me sollicitait ou sollicitait la direction tous les jours! Un jour elle déclare ne pas s'en sortir avec son fils et le lendemain , il est victime de persécution injuste de la part de l'équipe, car c'est un ange qui ne mérite pas d'être puni. Enfin, le discours est emprunt d'incohérences, contradictions . Bref, on a tous l'impression d'être pris pour des c.... alors qu'on a passé un temps incroyable à aider les parents et l'enfant. Je fais tout ce que je peux pour ne pas laisser paraître mais je ne supporte même plus d'apercevoir la maman à la sortie de l'école, quant à son fils, il est encore tellement arrogant avec les autres (avec moi, il n'est pas insolent mais fait tout par derrière) que le simple son de sa voix m'agresse! Je fais des cauchemars de ce duo d'enfer Je crois que je me suis trop investie pour que l'enfant aille mieux pensant que ça aurait aussi des effets bénéfiques sur le reste de la classe car il nous empéchait de travailler. D'ailleurs tous les enfants (ceux là même qu'il martyrisait!) ont encouragé leur camarade pour qu'il fasse des efforts, ils ont été d'une patience et d'une indulgence incroyables ; ne l'ont jamais rejeté mais lui signifiaient ses abus; ne l'accablaient pas mais passaient l'éponge... A présent, je suis nerveusement très lasse et je sens que les élèves aussi. Mais il faut tenir encore deux mois!!! Je ressens au fond de moi un sentiment de colère et je me demande si je ne vais pas consulter pour retrouver "ma positive attitude"! Heureusement, l'équipe de l'école est top! Comment faites vous pour être "zen" si vous connaissez les mêmes difficultés? Merci; ne serait-ce que pour la lecture de ce message! J'ai du mal aussi avec certains élèves, au point que pour l'un d'entre eux, je ne prends même plus la peine de convoquer la mère : je perds mon temps, et rien ne change. Par contre il y a une autre maman que je n'arrive pas à voir, elle annule au dernier moment les rendez vous, et depuis qu'elle a décidé de mettre son fils en pension à la rentrée ( elle croit que ce sera la solution miracle à ses problèmes de comportement! ), elle me répond carrément que ce n'est plus la peine de demander à la rencontrer! Bref, oui, parfois j'en ai par dessus la tête de ces deux là, l'impression de leur consacrer énormément de temps et d'énergie, au détriment des autres élèves, qui en subissent beaucoup, et de ne pas avoir le résultat à la hauteur de ces efforts. Le simple fait de les voir arriver certains matin, ça suffit à me casser ma bonne humeur, parce que je ne sais jamais ce qu'ils vont inventer pour pourrit la journée. Parfis je m'énerve, même si j'essaye de rester calme, de ne pas crier, je tiens bn mais j'avoue que les rares fois où l'un d'entre eux est absent, quel bonheur! On fait un métier où le relationnel est important, on est humains, il y a des moments où on atteint nos limites et certains élèves savent très bien comment s'y prendre pour qu'on les atteigne très vite. J'essaye de me raccrocher aux bons moments, aux petits progrès de ces deux là, et de ne plus penser boulot une fois sortie de l'école. Bon courage! on y passe tous et c'est bien d'en parler, trop d'entre nous ferme la porte de la classe et reste seul avec leur... Une petite recette de fin d'année, testée de façon positive en primaire : un AQUARIUM avec des poissons exotiques, cela calme les esprits de tout le monde et surtout des petits "bandits", à responsabiliser pour la nourriture et en plus essaie de choisir un couple avec une mère pleine (type guppies) cela achève l'apaisement du dur avec les mères qui de plus te jalouse si tu obtient des résultats avec leur enfant
cat99 Posté(e) 14 mai 2006 Posté(e) 14 mai 2006 Bonjour, j'ai vécu une situation semblable il ya quelques années au point de me rendre malade (angoisse pour aller travailler, nausées...) J'ai même envisagé de quitter l'EN si j'avais une autre classe de ce genre ( plusieurs élèves perturbateurs au milieu d'enfants très sympas et qui en avaient marre aussi). Parents à l'identique des tiens et heureusement super équipe. Alors quand je n'en pouvais plus soit j'était en arrêt maladie ( 2 jours) pour me calmer sinon j'aurais pas tenu le coup, ou bien les envoyer dans une autre classe avec un travail autonome pour que les autes élèves puissent respirer un peu... Sinon, la discussion ne menait à rien et j'allais direct à la déprime... Heureusement, l'année d'après j'ai eu une super classe ! Les années se suivent et ne se ressemblent pas... Alors courage même si je sais que 2 mois c'est court pour moi cette année mais que pour toi c'est long je compatis cat1
aureliaaaa Posté(e) 15 mai 2006 Posté(e) 15 mai 2006 Apparemment tu ne peux pas compter sur la mère de cet élève... Essaye de l'ignorer, détourne ton regard lorsque tu la vois et concentre toi davantage sur l'enfant. Tu peux par exemple choisir un jour où tu te battras avec ses propres "armes". S'il te nargue, fais-en autant, s'il te coupe la parole, fais le aussi quand il intervient... S'il est carrément violent, explique lui que c'est un comportement de petit et donne lui un travail de niveau inférieur au sien. Tu peux pour un court instant le priver de droits qu'ont les élèves "sages". Essaye au maximum de l'ignorer, fais comme s'il n'était pas là : je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire ! Bon courage en tout cas pour ces deux petits mois ....
Fanoue Posté(e) 19 mai 2006 Posté(e) 19 mai 2006 J'ai l'impression que tu parles de moi :S Alors moi j'ai usé de patience et suis crevée et n'en peux plus alors je l'ignore, nous sommes à deux mois des vacances, je différencie pour lui, prends mon temps, mais si il ne fait rien et bienmaintenant je le laisse dans son coin ...hier il a passé une heure a sifflé pendant le cours d'anglais...il me provoquait pour pouvoir faire une crise, je l'ai ignoré et dû le faire toute la journée...Mes élèves n'en peuvent plus et je ne suis pas aidée (rpi) sinon j'ai une autre méthode Ally mc beal !!! je m'imagine en train de l'assommer, hihi ça me défoule bien cette pensée
NéoPhyte Posté(e) 19 mai 2006 Posté(e) 19 mai 2006 ne pas crier, je tiens bn mais j'avoue que les rares fois où l'un d'entre eux est absent, quel bonheur!On fait un métier où le relationnel est important, on est humains, il y a des moments où on atteint nos limites et certains élèves savent très bien comment s'y prendre pour qu'on les atteigne très vite. J'essaye de me raccrocher aux bons moments, aux petits progrès de ces deux là, et de ne plus penser boulot une fois sortie de l'école. Bon courage! Je suis complètement d'accord avec ce qui est dit! Et une solution peut etre serait comme le suggère Louve, à savoir de le responsabiliser, et l'idée des poissons est très judicieuse! Courage c'est presque la fin, et rassure toi, chaque année tu n'en auras pas des comme ca
Titi77 Posté(e) 19 mai 2006 Posté(e) 19 mai 2006 Même souci, il y a deux ans... ce qui me pesait le plus, à vrai dire, c'était l'attitude des parents: en face de moi, toujours prêts à aider leur fille, victime d'une école, à leurs dires, non adaptée au rythme de leur enfant; par derrière, aucun suivi, pas de retour au niveau des cahiers (il y a pourtant peu de choses en maternelle). S'en est suivie une altercation avec la maman qui a un jour "pété les plombs" en utilisant le prétexte de l'abandon de la collation de 10 heures qui était INTOLERABLE ect ect... Elle hurlait, débitait des inepties, devenait vulgaire... tant et si bien que j'ai écourté la conversation en la saluant et en partant (car elle n'était visiblement pas en état de communiquer). Un peu plus tard, je lui ai expliqué qu'elle n'était pas obligée de laisser son enfnat à l'école et de surcroît dans ma classe puisque selon elle,je n'adaptais pas mon enseignement à sa fille; à partir de là, je lui ai énoncé les 3 choix qui s'offraient à elle: laisser sa fille dans notre école, la changer d'école ou la garder à la maison et lui faire classe elle-même. Je pense qu'elle ne s'attendait pas à cette réponse car je n'ai plus eu de problème depuis ce jour-là!Nos rapports sont depuis froids, vous vous en doutez... je reste polie, sans plus. A noter qu'on avait aussi de gros pbs de retads (d'un quart d'heure à une demi-heure pour venir la chercher ou pour la redéposer... il fallait téléphoner pour qu'on daigne venir la récupérer!!). A bout de patience, après avoir maintes et maintes fois demandé le respect des horaires, j'ai formulé deux notes dans le cahier de liaison puis une note à l'Inspection qui a renvoyé une lettre demandant aux parents de respecter les horaires scolaires... depuis, la petite est à l'heure! Pour ce qui est de ton élève, as-tu mis en place les règles de vie? Selon les manquements aux règles, certains de mes élèves se trouvent dépourvus de certains droitscomme le fait de pouvoir jouer avec le vélo ou le ballon en récré. Dans le cas contraire, ils sont dotés de certains privilèges comme par exemple, choisir le cd de l'histoire du jour à écouter, effacer ou écrire au tableau... Il se peut aussi que le RASED puisse t'aider en t'apportant des conseils au niveau du comportement à adopter... Je te souhaite bon courage car je sais que tu vis une situation pénible et épuisante. Tu as apparemment la chance d'être bien entourée au niveau de ton équipe. Raccroche-toi à cela!
aureolia Posté(e) 19 mai 2006 Posté(e) 19 mai 2006 Et une solution peut etre serait comme le suggère Louve, à savoir de le responsabiliser, et l'idée des poissons est très judicieuse! Responsabiliser et valoriser j'ai déjà essayé, mais c'est l'occasion pour ces deux qui me posent problème de faire de nouvelles bêtises : si j'envoie J. nettoyer les pinceaux au lavabo dans le couloir, il inonde le couloir et met de la peinture sur les murs ( il a trouvé le moyen de "tomber accidentellement" à l'eau lors d'une visite au bord d'un étang ) . Si A. est facteur et porte donc un papier dans une classe, il fait des dérapages dans le couloir, voire descend par les escaliers du milieu, remonte par les escaliers de l'autre bout du bâtiment, alors que la classe où il se rend se trouve au même étage, à quelques mètres seulement de la notre. Si le gosse tombe dans les escaliers, c'est encore moi qui serai responsable, donc je ne leur confie plus aucune responsabilité
Fanoue Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 Et une solution peut etre serait comme le suggère Louve, à savoir de le responsabiliser, et l'idée des poissons est très judicieuse! Responsabiliser et valoriser j'ai déjà essayé, mais c'est l'occasion pour ces deux qui me posent problème de faire de nouvelles bêtises : si j'envoie J. nettoyer les pinceaux au lavabo dans le couloir, il inonde le couloir et met de la peinture sur les murs ( il a trouvé le moyen de "tomber accidentellement" à l'eau lors d'une visite au bord d'un étang ) . Si A. est facteur et porte donc un papier dans une classe, il fait des dérapages dans le couloir, voire descend par les escaliers du milieu, remonte par les escaliers de l'autre bout du bâtiment, alors que la classe où il se rend se trouve au même étage, à quelques mètres seulement de la notre. Si le gosse tombe dans les escaliers, c'est encore moi qui serai responsable, donc je ne leur confie plus aucune responsabilité Tout comme le mien ! j'ai essayé aussi mais rien à faire et c'est jamais lui les bétises et puis le rased, excusez-moi mais hum hum ne pas venir pendant deux mois sans me donner de nouvelles...et puis une équipe éducative pour me faire entendre dire qu'il lui faut une aide psycho extérieure à l'école...et obtenir un rdv après trois mois, mais on va où ??? et moi ??? dans ma classe aucune aide ! alors je me débrouille avec ce gamin violent pour lui et les autres et c'est tout ! je compte les semaines et hâte de l'oublier ! j'ai tout fait, tout usé, je suis à bout !
Fanoue Posté(e) 20 mai 2006 Posté(e) 20 mai 2006 Pour ce qui est de ton élève, as-tu mis en place les règles de vie? Selon les manquements aux règles, certains de mes élèves se trouvent dépourvus de certains droits comme le fait de pouvoir jouer avec le vélo ou le ballon en récré. Dans le cas contraire, ils sont dotés de certains privilèges comme par exemple, choisir le cd de l'histoire du jour à écouter, effacer ou écrire au tableau... Il se peut aussi que le RASED puisse t'aider en t'apportant des conseils au niveau du comportement à adopter... Dommage il aurait fallu le faire dès la rentrée, j'aime beaucoup cette idée, mais je pense qu'il aurait été souvent privé de jouer avec les autres...dès que je me montre "gentille" avec lui, il en profite ! il est seul en classe à l'écart des autres, les parents de tous sont venus se plaindre de lui (il ne le sait pas bien sûr), donc je ne peux le mettre avec aucun autre enfant et pourtant quand un camarade est malade je lui fais plaisir en lui faisant rejoindre d'autres et non, rien à faire il abuse ! alors je lui demande de retourner à sa place en lui expliquant que c'est dommage parce qu'il ne m'a pas prouvé qu'il pouvait être capable d'être à côté d'un camarade et là c'est la crise assurée mais il n'a pas le choix !
Zephy Posté(e) 26 mai 2006 Posté(e) 26 mai 2006 Waouh, c'est hallucinant... Quand je lis ton témoignage... j'ai l'impression que c'est le mien!!! Ca fait du bien de savoir que d'autres vivent la même chose... Je rentrais justement ce soir en déprimant, en me disant que ce métier n'était peut-être pas le mien (tout ça pour UN unique enfant!!), et en me sentant seule au monde... (même si je suis très soutenue par l'équipe de l'école.) Tiens-nous au courant de la fin de ton année :-)
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